Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 223

  • 14 août : 18ème Nuit internationale de la chauve-souris

       Communiqué du REgroupement des Naturalistes ARDennais (Renard)

    Si vous souhaitez en apprendre plus sur ces fascinantes et méconnues créatures nocturnes, n'oubliez pas que tous les ans, au mois d'août, sont organisées des « Nuit européenne de la chauve-souris » ! N'hésitez pas à prendre contact avec nous si vous connaissez la présence d'une colonie chez vous ou dans un bâtiment, nous serons alors ravis de vous conseiller afin de mieux cohabiter avec elles et de préserver ce patrimoine naturel d'une importance capitale !

     

    Murin%20%20oreilles%20chancres_Copy-Tony_C.jpg

    Murin à oreilles échancrées - © Tony Cargnelutti

    Jeudi 14 août : RdV 20h à l'office du tourisme des Crêtes préardennaises (Launois-sur-Vence). Inscription auprès de l'OT des Crêtes préardennaises au 03 24 35 02 69

    Venez découvrir l'univers de ces petits mammifères volants le temps d'une soirée. Après vous avoir exposé les mœurs et modes de vie des chauves-souris, nous vous emmènerons les écouter au cours d'une balade nocturne et peut-être aurez-vous le privilège de les voir virevolter au-dessus de vous !

    Places limitées, inscription obligatoire

  • À Fukushima, le pire reste à venir

    Communiqué de Greenpeace (extraits).

    Ces dernières semaines, l’opérateur de la centrale de Fukushima, TEPCO, a multiplié les déclarations, les rapports et les aveux.

    Des informations cruciales sur l’état des réacteurs nous parviennent donc éparses, au gré des déclarations contrites et souvent contraintes de TEPCO. Des informations qui, analysées ensemble, nous laissent entrevoir d’une part l’état dramatique de la centrale et l’ampleur de la catastrophe nucléaire en cours, et d’autre part la stratégie mise en œuvre par TEPCO.

    (...)

    Préparer l’opinion publique japonaise au pire

    Le 6 août dernier, une information fait la Une du Japan Times : “Fukushima reactor 3 meltdown was worse than estimated: Tepco” – “l’état de fusion du réacteur n°3 pire que prévu”.

    Depuis le début de la catastrophe, le 11 mars 2013, TEPCO persistait à communiquer sur une fusion partielle du réacteur n°3 de Fukushima Daiichi, l’évaluant à 60%. Mais hier, l’aveu est finalement arrivé : c’est 100% du réacteur, qui, rappelons-le, fonctionne avec 30% de combustible MOX depuis septembre 2010, qui serait en fusion.

    Ce chiffre de 100% n’est pas une surprise pour les experts, qui s’accordent à dire que les réacteurs 1 et 2 sont, selon toute probabilité, dans le même état. Mais dès lors, que penser du choix de TEPCO de faire acte de transparence maintenant ?

    Pour Greenpeace, au regard des informations rassemblées, c’est une façon de préparer l’opinion publique à l’impossible retrait des combustibles des réacteurs de Fukushima. Aujourd’hui, retirer le corium d’un réacteur est une tâche inédite, non prévue, non envisagée à la conception des réacteurs, et surtout impossible dans l’état actuel des connaissances techniques.

    C’est ce que les citoyens japonais vont devoir affronter. Cette communication de TEPCO est une façon d’introduire le fait que la construction de bunkers pour couvrir les réacteurs accidentés sera très probablement nécessaire, et de préparer progressivement l’opinion publique japonaise et mondiale pour la construction d’une série de “sarcophages de Tchernobyl version 2014″.

    GP0STOGNE.jpg

    Redémarrer à tout prix ?

    Au même moment, et alors que l’ensemble du parc de 48 réacteurs du pays est arrêté, le gouvernement japonais semble vouloir à tout prix relancer des réacteurs.

    Des dossiers techniques ont ainsi été soumis à l’autorité de sûreté nucléaire, notamment pour les réacteurs de Sendai. Compte tenu des délais d’examen qui se montent à un ou deux mois, la validation technique définitive ne devrait pas intervenir avant fin novembre. L’autorité se borne toutefois à dire que les installations sont sûres. C’est aux dirigeants politiques qu’il revient de décider du redémarrage.
    Or, ces réacteurs de Sendai sont vieux, ils sont respectivement âgés de 29 et 30 ans…
    Le vieillissement des réacteurs réduit considérablement les marges de sûreté prévues par la conception et augmentent fortement le risque d’accidents. Voir notre enquête complète sur le vieillissement des réacteurs nucléaire sur out-of-age.eu

     

  • Le Conseil d'État annule le classement de certaines espèces "nuisibles"

    Le Conseil d’État vient de rendre sa décision sur l’arrêté de classement des espèces « nuisibles » contre lequel France Nature Environnement et Humanité et Biodiversité avaient déposé un recours commun.

    Cet arrêté, pris en 2012 par le ministre de l’Ecologie, concerne une dizaine d’espèces (mammifères et oiseaux) et autorise leur destruction par piégeage ou par tir dans certains départements ou certaines communes.

    Le Conseil d’Etat a jugé que ce classement n’était pas justifié dans une vingtaine de cas et il a annulé l’arrêté en ce qui concerne :
    - la pie dans l’Aube, l’Aude, le Calvados, la Dordogne, l’Isère, la Marne, la Seine-et-Marne et le Rhône,
    - la fouine dans la Dordogne, l’Eure-et-Loir, l’Isère, la Seine-Maritime et le Rhône,
    - la martre dans le Calvados, la Dordogne, la Lozère et la Moselle,
    - la corneille dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales,
    - le geai dans le Var,
    - la belette dans le Calvados.

    La décision du Conseil d’État est applicable dès sa publication : ces espèces ne peuvent donc plus être piégées ni détruites dans ces départements, sans qu’une modification de l’arrêté ministériel soit nécessaire.

    France Nature Environnement et Humanité et Biodiversité se félicitent de cette décision, qui sanctionne des classements abusifs. « Le concept de « nuisible » n’a pas de sens en biologie », indique Christophe Aubel, de Humanité et Biodiversité, « car toutes ces espèces jouent un rôle utile dans les écosystèmes. En particulier, les petits prédateurs (fouine, martre et belette) sont des auxiliaires précieux de l’agriculture car ils contribuent à réguler les populations de rongeurs ».

    Dominique Py, administratrice de France Nature Environnement en charge de la faune sauvage poursuit : « Au-delà de cette décision du Conseil d’État, c’est l’ensemble de la réglementation sur les « nuisibles », concept périmé, qui devrait être revu pour prendre en compte les réalités biologiques et privilégier les méthodes préventives, afin de mettre un terme aux destructions injustifiées de dizaines de milliers d’animaux sauvages chaque année ».

    France Nature Environnement et Humanité et Biodiversité poursuivront leurs actions de plaidoyer auprès du ministère en faveur d’une modernisation de cette réglementation.

    geai_rolandclerc_72dpi.jpg

    Geai des chênes

  • On ne peut pas saisir un arc en ciel

    Communiqué de Greeenpeace

    Enfin! L’Arctic Sunrise a quitté Mourmansk aujourd’hui, et met le cap sur son port d’attache, Amsterdam.

    Ce départ tant attendu a lieu plus de 300 jours après avoir été arraisonné illégalement par les forces spéciales russes à la suite d’une action pacifique contre une plateforme pétrolière de Gazprom, en mer de Pechora. Et près de deux mois après l’annonce de la levée des séquestres sur le bateau.

    Il est difficile de mettre des mots sur le soulagement qui nous envahit. Les dernières semaines ont été particulièrement difficiles, pleines de frustrations : les retards, les réparations tellement nécessaires, les méandres de la bureaucratie pour avoir accès au navire puis pour obtenir les autorisations pour partir …

    Lorsque le capitaine Daniel Rizzotti et son équipage ont finalement pu monter à bord de l’Arctic Sunrise, ils ont trouvé un navire en très mauvais état, qui est resté amarré dans un port aux eaux glaciales, sans entretien, pendant de long mois. Les systèmes de navigation, de communication, de sécurité, avaient été retirés ou détruits.

    C’est pourquoi le navire doit maintenant rentrer à Amsterdam, pour subir d’importantes réparations, et être de nouveau à même de protéger l’Arctique des compagnies pétrolières comme Shell et Gazprom.

    L’arrivée est prévue dans les dix jours à venir. Militants et sympathisants de Greenpeace, ainsi que des membres des Arctic30, seront présents pour l’accueillir et lui souhaiter la bienvenue, avant son entrée au chantier naval.

    Le Comité d’enquête Russe a récemment informé Greenpeace qu’il avait étendu son enquête sur les Arctic30, jusqu’au 24 Septembre 2014, en dépit du fait que la procédure pénale engagée contre les 30 a été abandonnée.

    L’abordage illégal de l’Arctic Sunrise alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales et l’enquête en cours sont une tentative d’intimidation, qui vise manifestement à étouffer notre campagne contre les forages pétroliers en Arctique. Mais cette intimidation nous a rendus plus forts : des millions de personnes ont marqué leur soutien envers nos activistes pendant leur détention, et ont également manifesté leur volonté de protéger l’Arctique de la quête effrénée des pétroliers… Ces millions de personnes sont conscients des dérèglements climatiques, de la disparition de la glace polaire, et de leurs conséquences dramatiques. Ces millions de personnes continueront à s’opposer pacifiquement aux ambitions des pétroliers en Arctique, en Russie, et ailleurs !

    Nous ne céderons pas.

    Lien pour soutenir Greenpeace et devenir "défenseur de l'arctique"

    BuCT9WMCQAASMCY.jpg

     

  • Cabaret encore plus Vert

    Informations reprises du site ALE 08

    L’éco-festival rock du Cabaret Vert n’est pas seulement un évènement musical. C’est aussi l’occasion de mettre en valeur des savoir-faire du territoire et des associations, de doper l’économie locale et de faire de la pédagogie sur les questions environnementales. Cette année, les festivaliers bénéficient de nouvelles offres pour réduire l’impact transport de l’évènement.

    logo.jpg

     

    La charte de développement durable du festival couvre les domaines de l’environnement, de l’économie et de la solidarité. Élu Greener festival trois étoiles en 2013, le Cabaret Vert poursuit ses efforts sur le volet environnemental notamment dans le domaine de l’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.

    Les consommations et émissions directes sont celles nécessaires à l’activité du site. Elles sont liées au fonctionnement des groupes électrogènes pour les scènes, à l’éclairage du site, à l’animation des stands et du village associatif ...

    Les consommations indirectes sont celles induites par le festival : consommation d’énergie en amont et en aval pour la préparation et la clôture de l’évènement, déplacement des festivaliers, salariés, bénévoles, contenu énergétique des repas ...

    Sur l’alimentation, il est prévu d’établir, à terme, une charte de restauration durable avec des objectifs concernant l’origine et la saisonnalité des produits.

    Mais la plus grande marge d’amélioration se situe dans le domaine des transports. En effet, l’essentiel des émissions de gaz à effet de serre et des consommations d’énergie provient du déplacement des festivaliers pour rejoindre le site. Une enquête a permis d’établir que près des 3/4 des participants utilisent la voiture. Des efforts avaient déjà été entrepris dans les éditions précédentes pour favoriser le train par des offres promotionnelles. L’axe transport a été renforcé cette année et sera encore améliorer dans les années à venir.

    Répartition des moyens de transport utilisés par les festivaliers (Souce FLAP / CCI)



    L’accès en bus. Le Cabaret Vert et la compagnie « OnTours » propose aux festivaliers un pack comprenant le transport, le camping et l’entrée pendant 4 jours au festival. Cette offre concerne plusieurs villes de Belgique et du Nord-Est de la France.

    L’accès en train. Le Cabaret Vert propose aux festivaliers d’allier confort et économie avec le train :
    -Les festivaliers non-champardennais peuvent combiner billet d’entrée festival et billet de train avec l’offre promotionnelle « Instant V » de voyages-sncf.com.
    -Les festivaliers Champardennais peuvent profiter de 50% de réduction sur leur trajet A/R avec TER Champagne-Ardenne.
    -Les habitants du territoire des Crêtes Préardennaises peuvent bénéficier d’un aller-retour en TER gratuit, grâce à la Communauté de Communes des Crêtes Préardennaises, au départ des gares de Poix-Terron et Amagne-Lucquy.

    Le covoiturage. En plus du partenariat qu’entretien le festival avec le site blablacar.fr, le Parc Naturel Régional des Ardennes et la Communauté de Communes des Crêtes Préardennaises s’associent à la démarche de l’association FLaP (organisatrice du festival) pour développer des aires de covoiturage dans les Ardennes.
    Dans ce but, les communes de Rimogne, Revin, Poix-Terron, Attigny et Signy-l’Abbaye proposeront dès le jeudi 21 août et jusqu’à la fin du festival une zone de rencontre et de stationnement à l’attention des festivaliers souhaitant partager leur voiture. Carte des aires de covoiturage cabaret vert

    Autres. Pour les festivaliers à proximité du site, les réseaux de bus menant jusqu’au festival sont présentés sur la page « Infos pratiques » du site internet du Cabaret Vert. De plus, un parking vélo est mis à disposition des festivaliers à l’entrée du site du festival.

    Avec toutes ces possibilités, plus aucune raison de venir seul(e) en voiture !

    Enfin, pour mieux cerner les habitudes des festivaliers et améliorer son offre de transports lors des prochaines éditions, le Cabaret Vert conduira auprès de ses participants une enquête transports, pendant toute la durée du festival.

    Plus d’informations sur la page : http://cabaretvert.com/infos-pratiques/

    cabaret_vert_2014_affiche.jpg

  • EDF à Chooz : revenir au principe de base pollueur-payeur

    Le tribunal de police de Charleville a condamné ce matin EDF pour un rejet d'acide dans la Meuse.

    Nous avons relaté cette pollution dans deux notes que vous pouvez retrouver par ces liens : note du 19.11.2012  note du 15.03.2014 

    EDF devra verser une amende de 10.000 €, et des dommages et intérêts aux associations qui avaient porté plainte, à savoir France Nature Environnement, le Réseau sortir du nucléaire et Nature et avenir de Rethel. La somme peut sembler faible par rapport à la pollution déversée dans la Meuse, mais le principe est établi, et EDF peut craindre un recours systématique aux tribunaux en cas de pollution, qu'elle soit de nature radioactive ou pas.

    Un appel d'EDF est possible, mais l'évidence de la négligence et l'importance des déversements laissent peu d'espoir de clémence à l'exploitant de la centrale de Chooz.

    centrale-Chooz-2-8bd2a.jpg

    Christophe Dumont, Conseiller Régional et membre de la Commission Locale d’Information de la centrale de Chooz a réagi par un communiqué à cette condamnation :

     

    Le tribunal de police de Charleville contribue au débat sur la transition énergétique

     Le tribunal de police de Charleville-Mézières a condamné ce matin EDF pour avoir, en décembre 2011, à la centrale de Chooz, pendant près d’un mois, déversé quotidiennement plusieurs centaines de litres d’acide sulfurique dans la Meuse, l’entreprise devra verser des dommages et intérêts à Sortir du Nucléaire, France Nature Environnement, et à Nature et Avenir qui s’étaient portées parties civiles.

     Cette décision est importante, car EDF soutenait que les citoyens ne pouvaient saisir directement la justice au motif que l’autorité de sureté nucléaire n’avait pas jugé bon de le faire,

     Cette victoire citoyenne est d’autant plus importante qu’elle intervient symboliquement le jour ou la loi de transition énergétique est présentée devant le Conseil des ministres

     L’industrie nucléaire a longtemps prospéré sur le mythe d’une énergie sure, propre, et bon marché, une commission d’enquête sur le coût du nucléaire vient de montrer que le coût de production de cette énergie était sous-évalué et allait se renchérir notamment du fait du vieillissement du parc et de la nécessaire mise aux normes post-Fukushima ; on voit aujourd’hui que cette industrie n’est pas sans danger sur l’environnement, sans compter que la question des déchets n’est pas résolue. Si l’on ajoute que la production d’énergie renouvelable induit en Allemagne 7 fois plus d’emploi que la filière nucléaire par unité d’énergie produite, on comprend qu’il est urgent d’engager la transition énergétique.

  • Centrales nucléaires, démantèlement impossible ?

    Les problèmes engendrés par la démolition des centrales nucléaires vieillissantes sont multiples et complexes.

    La gestion des déchets contaminés en est un exemple ; on constate en Allemagne, aux États-Unis et en France qu'aucune solution satisfaisante n'existe, alors que la question va se poser de manière de plus en plus pressante.

    Ce soir Arte diffuse un documentaire que nous n'avons pas vu, mais qui doit être regardé comme une pièce à ajouter à ce dossier préoccupant.

    Voici ce qu'en dit "Telerama" :

    Mardi 29 juillet de 20:55 à 22:05 sur Arte

    Synopsis de Centrales nucléaires, démantèlement impossible ?

    nucleaire.jpgDe la France aux Etats-Unis, en passant par l'Allemagne, les pays qui ont misé sur l'énergie nucléaire se trouvent aujourd'hui confrontés à un nouveau défi : le démantèlement de leurs centrales vieillissantes ou définitivement mises à l'arrêt. Voici quarante ans, leurs concepteurs, tout à leur enthousiasme, n'avaient pas prévu que, devenus trop vieux et donc dangereux, ces réacteurs devraient être un jour démontés, et qu'il faudrait stocker leurs déchets hautement radioactifs. Si les opérateurs et les autorités de la sûreté nucléaire assurent pouvoir maîtriser ce processus de démantèlement, la réalité est tout autre.