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Foire bio à Wadelincourt
Informations pratiquesLieu : Place de la Mairie à WADELINCOURTHoraires : le samedi de 14h à 19h, le dimanche de 10h à 18hInauguration le samedi à 16h30Entrée libre & gratuiteContactMarion ANDREAUAnimatrice de l'Association Agrobio Ardennes03.24.33.89.65 -marion.andreau@ardennes.chambagri.frMairie de WadelincourtDans une ambiance conviviale, venez découvrir :●le plus grand marché de producteurs bio dans les Ardennes,●de l'information et de la sensibilisation (associations environnementales, expositions, etc...),●des animations pour tous : tyrolienne, promenades en poneys,Anita le Clown, Art et Nature, ...● des conférences :Claude AUBERT est notre invité en 2014, conférence sur la nutrition,●restauration bio samedi soir et dimanche midi & buvette biodurant toute la foire,● un jeu concours avec de nombreux lots à gagner (paniergourmand, composteur, etc...). -
Déchets organiques : vers la généralisation du tri à la source
Le tri sélectif est devenu un geste naturel pour nombre de citoyens, mais il peut encore être amélioré.
Les performances mesurées dans ce domaine sont inférieures en France par rapport à des pays voisins comme l'Allemagne. De très grosses collectivités, les villes de Naples ou de San Francisco par exemple, se donnent comme but zéro déchet non recyclé. San Francisco approche déjà à 80 % cet objectif, Naples s'est inspirée de villes voisines qui ont obtenu d'excellents résultats.
Ce type d'objectif ne peut se concevoir qu'en agissant aussi sur les déchets organiques. Le compostage individuel ou collectif ne répond pas totalement à cette problématique. Un ramassage sélectif pour ce type de déchets s'imposera petit à petit, avec le double avantage de réduire les déchets à enfouir et de fournir de la matière organique pour régénérer les sols.
Voici un communiqué de la FNE sur ce sujet :
Paris, le 3 juin 2014 - A l’occasion de la Green Week européenne sur l’économie circulaire et l’efficacité dans l’utilisation des ressources, qui s’ouvre aujourd’hui à Bruxelles, associations de protection de l’environnement (le Cniid et France Nature Environnement) réseau de collectivités (Compostplus) et représentants du monde agricole (Agriculteurs Composteurs de France, Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France et Assemblée Permanente des Chambres d’agriculture) s’associent pour réaffirmer leur soutien au tri à la source des déchets et demander la mise en place rapide de ce modèle pour l’ensemble des déchets organiques des ménages et des entreprises afin de favoriser un retour au sol de qualité pour la matière organique. Un courrier a été envoyé ce jour aux ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture pour faire valoir cette position commune.
La priorité doit être donnée à la réduction du gaspillage de matière, notamment organique. Pour les déchets produits malgré tout, dans une logique d’économie circulaire, le tri à la source est aujourd’hui la voie la plus efficiente pour permettre une valorisation et un recyclage optimal des différentes matières. Les agriculteurs, soucieux de garantir la qualité des sols et des biens alimentaires produits, sont favorables à ce système, qui offre des garanties de traçabilité et de confiance aux utilisateurs.De nombreuses institutions, dont l’Union européenne et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, ont reconnu que seul le tri à la source des déchets organiques apportait les meilleures garanties pour la production d’un compost et d’un digestat de qualité, sans danger pour les sols ni pour l’environnement.
Dans l’objectif de favoriser le recyclage de la matière organique, la France doit prendre position clairement en faveur du tri à la source des déchets organiques à l’occasion de la publication de son plan déchets 2014-2020 et dans le cadre des débats actuels au niveau européen sur la révision des directives déchet et décharge.
Cette décision viendrait compléter et renforcer les engagements du Grenelle et ceux du plan déchets 2009-2012, déjà conformes à la directive européenne du 18 novembre 2008. Cette directive encourageait en effet déjà la collecte séparée et le traitement des biodéchets par compostage ou méthanisation selon le meilleur coût-bénéfice environnemental, à des fins de retour au sol. -
Nouveau rapport de la Cour des Comptes : qui parlait de nucléaire pas cher ?
Communiqué du réseau "sortir du nucléaire"
La Cour confirme la tendance à la hausse du coût de production du nucléaire : en 3 ans, passant de 49,6 € le MWh à 59,8€ le MWh, celui-ci a crû de 21% ! Il est nécessaire d’en tirer les enseignements qui s’imposent : renoncer au plus vite à une énergie chère et dangereuse.
Une maintenance qui explose
Une partie notable de ces coûts est dûe aux opérations de maintenance et aux réparations à effectuer dans le contexte post-Fukushima. Dans la perspective à venir du "Grand Carénage", il y a du souci à se faire : l’ASN alerte déjà sur le fait qu’EDF est débordé par les travaux de maintenance et note des non-qualités de maintenance dues à la perte de transmission de savoir-faire. Il est donc inéluctable que ce poste de dépense explose, au prix d’une augmentation de la facture pour les consommateurs. Rappelons que le programme du Grand Carénage ne résoudra pas les problèmes de sûreté liés au vieillissement inéluctable de certains équipements non remplaçables. Il risque en revanche de se traduire par des coûts accrus et des conditions de travail inacceptables pour les intervenants.Le nucléaire n’est plus compétitif
Il est regrettable que la Cour des Comptes se soit interdit d’enquêter sur une comparaison des coûts entre nucléaire et énergies renouvelables, celle-ci ayant pu se révéler fort instructive. Le nucléaire est en effet la seule technologie au monde dont les coûts de production vont croissant, malgré des dépenses de recherche qui ont crû de 10% en 3 ans, alors que le coût du MWh renouvelable ne cesse de baisser. Il faut s’attendre à un croisement imminent des courbes des prix de production, notamment avec l’éolien terrestre. Un rapport allemand publié par le think tank Agora Energiewende a d’ailleurs récemment montré qu’un mix électrique à base de solaire et d’éolien s’avèrerait 21% moins cherqu’un système équivalent à base de nucléaire nouvelle génération. En pleine période de crise économique et d’austérité, il relèverait de la responsabilité des pouvoirs publics d’opter pour une réelle transition énergétique basée sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables plutôt que de continuer à parier sur une technologie aux coûts croissants.
La zone d’ombre des coûts à venir
La Cour continue de souligner que les prix à venir restent difficiles à déterminer et qu’ils seront supportés par les générations futures, une grande partie des coûts étant reportés après la période de production. Il est inacceptable que François Hollande puisse prétendre s’engager pour la jeunesse tout avalisant la poursuite du nucléaire, qui fera peser un lourd fardeau sur les épaules des futurs contribuables.
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Réunion publique d’information sur le projet éolien citoyen "Les Ailes des Crêtes"
A travers une présentation en images, venez assister à une réunion publique d’information sur le parc éolien citoyen "Les Ailes des Crêtes", situé entre les communes de Bouvellemont et Chagny, actuellement en travaux.
Le mercredi 28 mai à Écordal
Salle des Fêtes
de 20h00 à 22h00
Les thèmes suivants seront abordés :
- Gérer l’énergie locale dans l’intérêt commun
- Le vent - ressource naturelle et inépuisable - pour satisfaire nos besoins en énergie et enrichir notre territoire
- S’approprier la production d’énergie pour en maîtriser les coûts
- "Les Ailes des Crêtes", l’illustration d’un projet citoyen auquel chacun peut participer pour :
- Être collectivement propriétaires d’un outil de production (à partir de 100 €)
- Faire un placement qui a du sens
- S’engager pour l’avenir (une éolienne du parc propriété exclusive des enfants)Voir la chaîne de solidarité pour le projet des Ailes des Crêtes cliquer ici
L’éolienne des enfants qu’est-ce que c’est ? cliquer iciLes autres rendez-vous :
- À Charleville-Mézières le mardi 03 juin 2014, 18h00-20h00 (salle de Nevers, place Nevers)- À Poix-Terron le jeudi 05 juin 2014, 20h00-22h00 (salle de la Vence)- À Rethel le mardi 10 juin 2014, 18h00-20h00 (Mairie de Rethel, place de la république)- À Charleville-Mézières le mercredi 11 juin 2014, 17h00-19h00 (comptoir bio, rte du Vivier Guyon)- À Signy-L’Abbaye le jeudi 12 juin 2014, 20h00-22h00 (salle des fêtes)
- À Évigny, le jeudi 19 juin 2014, 20h00-22h00 (salle des fêtes)- À Novion-Porcien, le jeudi 26 juin 2014, 20h00-22h00 (salle des fêtes)Plus d’info en contactant : ingrid.julien enercoop-ardennes.frLien permanent Catégories : Actualité vouzinoise, écologie, société, Sur votre agenda Imprimer 0 commentaire -
Européennes 2014 : la pollution pour les nuls
A l’occasion des élections européennes, France Nature Environnement a choisi de mettre en avant la question de la qualité de l’air. En effet, les leviers pour assainir notre air sont essentiellement au niveau européen. Les sources de pollution comme les solutions sont multiples. FNE a décidé de développer des outils servant à éclairer les citoyens et à leur rappeler que la composition du nouveau parlement européen sera déterminante quant aux orientations prises, ou non, en matière de lutte contre la pollution de l’air.
La pollution coûte cher pour notre santé et notre portefeuille
Chaque jour, chacun de nous inhale un cocktail chargé de nombreux polluants, dont les particules fines, l’ozone, le dioxyde d’azote. Cette pollution a un impact sanitaire, environnemental et économique. La baisse de rendement des cultures s’ajoute à l’eutrophisation des milieux. 20 à 30 milliards d’euros par an en France métropolitaine. C’est le montant des coûts sanitaires(2) liés à la pollution de l'air extérieur ! Sans compter les amendes(3) que la France se verra probablement infliger d’ici peu par l’Europe pour non-respect de la règlementation, notamment sur les niveaux de particules fines.
Les citoyens savent…que leur air est pollué !
Pour que chacun soit informé, les réglementations européennes et françaises prévoient une information du public sur la qualité de l’air. Cette information est disponible en permanence et indique notamment les dépassements des valeurs seuils fixées par les réglementations, mais aussi les pics de pollution. FNE regrette que cette obligation d’information concerne les conséquences et pas les causes. Qu’il s’agisse de l’Union européenne, de l’Etat ou des collectivités, le citoyen ignore le plus souvent les décisions prises en faveur d’une amélioration de la qualité de l’air qu’il respire ou celles qui, au contraire, accélère sa dégradation.
Deux spots pour faire savoir
Denez L’Hostis, président de FNE : « Notre rôle est de sensibiliser les citoyens au rôle de l’Union européenne en matière de protection de l’environnement. Avec ces deux films d’animation, nous essayons de faire une présentation simplifiée des enjeux en ce qui concerne la pollution de l’air. Les Français doivent savoir que leurs représentants européens ont entre leurs mains la possibilité d’améliorer, ou pas, la qualité de l’air qu’ils respirent en bas de chez eux. L’Europe qui semble parfois loin des Européens s’occupe bien de leur environnement immédiat.»
Voir les films d’animation de la campagne « Rendez-nous notre air ! »Notes
(2) Rapport de la Commission des comptes de l’économie et de l’environnement de 2012
(3) Elle pourrait atteindre 11 M € et des astreintes journalières d’au moins 240 000 € par jour, jusqu’au rétablissement d’une bonne qualité de l’air, soit environ 100 M€ la première année et 85 M€ les années qui suivront.
(4) Cette directive (01/81/CE) relative à des plafonds nationaux d'émissions (National Emissions Ceilings - NEC) a été promulguée en 2001. Elle vise à limiter les émissions des polluants acidifiants, eutrophisants et précurseurs de l'ozone troposphérique et fixe des plafonds nationaux d'émissions pour 4 polluants atmosphériques : NOx, SO2, COV et NH3. Les États membres doivent respecter ces plafonds et élabore des programmes de réduction progressive des émissions. Cette Directive va être rediscutée dans le cadre du nouveau Paquet Air.
(5) http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs313/fr/ -
Mieux composter, jardiner au naturel...
La 2C2A organise des ateliers, dans le cadre de son programme de prévention des déchets.
Dans le cadre de son programme de prévention des déchets, la 2C2A vous informe sur des pratiques qui peuvent vous être utiles au jardin. Les ateliers sont financés par l'ADEME et la 2C2A, et animés par des professionnels spécialisés.
Vous avez un composteur et vous aimeriez améliorer votre pratique ? Vous souhaitez faire du compost mais n’avez pas encore passé le cap car vous ne savez pas comment en faire ? Venez découvrir les secrets du compostage ! Nos déchets ne sont pas tous « bons à jeter » : certains peuvent se transformer en compost, un excellent engrais naturel pour nos plantes. Vos arbres, vos légumes et les sols de la planète ont besoin de vos restes... mais pas n’importe lesquels et pas n’importe comment ! Le formateur rappellera quelques règles d’or... pour ensuite aborder le jardin autrement.
Jardiner , en respectant davantage la nature et notre environnement, c’est possible ! Le principal travail du jardinier consiste à préserver les ressources : eau, sol, biodiversité... et à travailler avec la nature plutôt que contre.
Entretenir son jardin et/ou potager sans produits chimiques, c’est meilleur pour tout le monde !
Gratuit - Réservé aux habitants de l’Argonne Ardennaise (mini. 8/maxi. 15 personnes par séance)
> Samedi 24 mai de 9h à 12h à la Maison de la Nature de Boult-aux-Bois
> Samedi 21 juin de 9h à 12h à la Maison de la Nature de Boult-aux-Bois
Renseignements : 2C2A - Justine Chardin, animatrice prévention déchets ménagers
Tél. 03 24 30 55 71 -
Changement climatique :de la protestation à l’alternative
Editorial de Rouge et Vert n° 378
Le rapport sur l’évolution du climat présenté par le GIEC le 13 avril illustre la faillite complète de la lutte contre le changement climatique à l’échelle mondiale au cours de la décennie 2000.
La hausse des émissions de CO2 liées à l’usage des énergies fossiles est passée de 2,5 % durant la décennie 1990 à 6,8 % durant la décennie 2000. Ce phénomène est en partie lié au recours massif au
charbon, notamment en Chine, mais renvoie plus globalement à la mutation du système capitaliste. La tentation perdure, au nom du "développement économique" de nier ou de relativiser les conséquences des émissions massives de gaz a effet de serre, les risques du nucléaire, l’artificialisation ou la stérilisation des sols, le gaspillage des ressources naturelles, la régression de la biodiversité. Le GIEC indique pourtant de longue date que les phénomènes liés au changement climatique déstabiliseront les systèmes agricoles, principalement au détriment des peuples les plus pauvres.
L’absence, en règle générale, de luttes collectives autour du changement climatique ne doit pas conduire à en relativiser l’importance. Enjeu écologique en ce qu’il constitue une menace pour les conditions de vie de l’Humanité, enjeu social en ce qu’il menace d’abord les pauvres de la Planète. Les tenants du capitalisme vert tentent de faire croire que l’efficacité énergétique peut compenser l’augmentation rapide du volume de la production : il n’en sera rien.
C’est une vision alternative qui s’impose, réduction forte des flux de matières et relocalisation des
activités, suppression des productions inutiles ou nuisibles, reconversion de l’économie avec l’intervention des salariéEs, usagerEs, consommateurs/trices, réduction de la surconsommation compensée par l’extension des sphères de gratuité pour les biens et services essentiels (santé, éducation,…), réduction forte du temps de travail, agriculture paysanne…
Cette alternative au capitalisme et au productivisme se heurtera à la résistance acharnée des oligarchies économiques et politiques en ce qu’elle remet à la fois en cause l’exploitation et la marchandisation. Elle passe par une bataille idéologique de longue haleine pour que la qualité de vie soit perçue comme l’enjeu décisif plutôt que l’expansion ininterrompue du champ de la consommation. Le débat au sein des gauches de transformation comme au sein des classes populaires est indispensable, d’autant plus difficile que les politiques de régressions sociale se développent, et conduisent à centrer les mobilisations sur le simple refus de l’"austérité".
Penser la sortie du système nécessite, sans aucun doute, de poser la question d’une nouvelle répartition quantitative des richesses, mais, avant tout, de remettre en cause les finalités du travail et de la production. La gauche alternative doit, de ce double point de vue, assumer son rôle à la charnière d’une écologie radicale et d’un projet anticapitaliste et autogestionnaire.