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écologie - Page 221

  • Onze Prix Nobel de la Paix interpellent Vladimir Poutine au sujet des 30 de l’Arctique

    Onze lauréats du Prix Nobel de la Paix, dont l’archevêque Desmond Tutu, ont écrit une lettre commune au président russe Vladimir Poutine pour témoigner leur soutien aux membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise (28 militants de Greenpeace International, un photographe et un caméraman freelance) actuellement détenus à Mourmansk et inculpés de piraterie.

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    Dans cette lettre, les lauréats de la prestigieuse récompense appellent le président Poutine à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les charges disproportionnées retenues contre les 30 membres d’équipage soient abandonnées, et pour qu’ils soient traités dans le respect de la législation russe et du droit international.
    Décrivant l’Arctique comme un « trésor précieux pour l’humanité », les signataires soutiennent les efforts réalisés pour protéger le pôle Nord contre la voracité de l’industrie pétrolière et les dérèglements climatiques.

    Objet : Il faut abandonner les charges de pirateries retenues contre les « 30 de l’Arctique » et les libérer immédiatement

    Monsieur le Président Vladimir Poutine,

    Nous vous écrivons pour vous demander de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour que les charges disproportionnées de piraterie retenues contre 28 militants de Greenpeace International, un photographe et un caméraman freelance, soient abandonnées, et pour que toute autre inculpation soit conforme à la législation russe et au droit international. Nous sommes persuadés que vous partagez notre souhait de respecter le droit de manifester pacifiquement.

    Comme vous le savez, les 30 membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise ont été arrêtés le 19 septembre dernier, lorsque les autorités russes ont abordé le bateau de Greenpeace manu militari en mer de Pechora. L’équipage, qui comporte des ressortissants russes et de nombreuses autres nationalités, menait une action de protestation pacifique et non violente.

    Nous avons été touchés de vous entendre déclarer, le 25 septembre, que vous ne pensiez pas que les membres de l’équipage de Greenpeace étaient des pirates. Comme vous le savez, les militants de Greenpeace n’étaient pas armés et ont employé uniquement des moyens pacifiques pour manifester leur opposition aux activités d’exploitation pétrolière qui menacent l’Arctique.

    L’exploitation du pétrole de l’Arctique est une entreprise dangereuse et à haut risque. Une marée noire dans ces eaux gelées aurait des conséquences catastrophiques pour cette région dont la beauté unique a jusqu’ici été préservée. Les répercussions à long terme pour les populations qui habitent la région, ainsi que pour des espèces déjà vulnérables, seraient désastreuses. Le risque d’une telle catastrophe est omniprésent, et l’industrie pétrolière n’y est pas suffisamment préparée.

    Il faut également considérer l’impact de l’exploitation du pétrole de l’Arctique sur le climat. Que ce soit dans l’Arctique ou sur le reste de la planète, les dérèglements climatiques sont une menace pour l’humanité toute entière. Cependant, ce sont les plus vulnérables qui paient le prix de l’incapacité à agir des pays industrialisés. Il est temps de nous départir des combustibles fossiles et d’engager une transition vers des énergies sûres, propres et renouvelables.

    Nous demandons instamment à tous les États de prendre toutes les mesures possibles pour protéger ce précieux trésor de l’humanité, tout en s’efforçant de mettre un terme à notre dépendance au pétrole. Votre pays étant l’un des plus directement concernés, nous vous demandons personnellement, Monsieur le Président, de prendre la tête des efforts accomplis dans ce sens.

    Comme des millions de personnes à travers le monde, nous suivons de près cette affaire et attendons que les autorités russes abandonnent les accusations de piraterie, traitent les « 30 de l’Arctique » dans le respect du droit international, réaffirment le droit de manifester pacifiquement et redoublent d’efforts pour protéger l’Arctique.

    Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

    Archevêque Desmond Tutu, Afrique du Sud (Prix Nobel 1984)
    Betty Williams, militante pour la paix en Irlande du Nord (Prix Nobel (1976)
    Oscar Arias Sánchez, ancien président du Costa Rica (Prix Nobel 1987)
    Jody Williams, militante pour la paix aux Etats-Unis (Prix Nobel 1997)
    Leymah Gbowee, militante pour la paix au Libéria (Prix Nobel 2011)
    Tawakkol Karman, militante pour la paix au Yémen (Prix Nobel 2011)
    Rigoberta Menchu Tum, militante pour les droits des peuples autochtones au Guatemala (Prix Nobel 1992)
    Mairead Maguire, militante pour la paix en Irlande du Nord (Prix Nobel 1976)
    Shirin Ebadi, avocate et ancienne juge iranienne (Prix Nobel 2003)
    José Ramos-Horta, ancien président du Timor Leste (Prix Nobel 1996)
    Adolfo Pérez Esquivel, artiste et défenseur des droits humains en Argentine (Prix Nobel 1980)


  • Rappel : Séance Cinéma à Attigny : "Energie, le Futur à contre courant"

    Venez passer un moment convivial dans les locaux d’Attigny pour visionner le film : "Energie, le futur à contre courant" et tout connaître de la transition énergétique.

     Le Jeudi 17 octobre 2013

    A Attigny, dans les locaux de l’ALE 08, pôle d’entreprises des Vieux Moulins, 23 A Rue André d’hôtel

     La séance commencera à 20h.

     Le film : "Energie, le futur à contre courant"

     

    Réalisateur : Claude Lahr
    Présentée par Annie-Claude Elkaim
    durée : (120mn)

     

    Synopsis :

     

    L’humanité est au bord de la panne de courant. Mais elle continue à s’agiter et à consommer les lettre_asder_avril_2013-e1365762561972.jpgénergies fossiles par milliards de tonnes, feignant de croire ses ressources inépuisables. Le charbon par exemple, par ailleurs champion en matière de pollution, devrait se tarir dans cent trente ans. Idem à plus courte échéance pour le gaz et le pétrole. Inquiétant quand on sait que, dans moins de deux décennies, avec l’émergence de l’Inde et de la Chine, la demande d’énergie va doubler. Cette situation tendue risque de provoquer de violentes crises entre différentes parties du monde. Un changement radical s’impose donc dans nos habitudes de consommation et dans les politiques menées, notamment dans une Europe très dépendante du reste de la planète en matière énergétique.

  • Fêtez la nuit noire et dites non à la pollution lumineuse !

    Dans nos villes, la nuit brille par son absence. Dès la tombée du jour, le samedi 12 octobre, le Jour de la Nuit propose dans toute la France une série d'animations pour y voir plus noir.

    Qui a déjà connu la vraie nuit noire, sans aucun éclairage ? Dans nos cités mais aussi à la campagne, il devient de plus en plus rare de profiter de l’obscurité naturelle. Notre organisme a pourtant besoin du cycle des jours et des nuits. De nombreuses espèces nocturnes sont perturbées dans leur cycle de vie naturel. La pollution lumineuse est également à l’origine de dépenses en électricité beaucoup trop importantes. Face à ce sombre constat, Le Jour de la Nuit met en place une opération de sensibilisation à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé. Au programme : des promenades nocturnes, des observations de la voûte céleste et des opérations d’extinctions des feux dans les agglomérations. Le Jour de la Nuit lutte pour une prise de conscience du problème de la pollution lumineuse. Par la découverte ludique de la faune et de la flore et par celle des étoiles avec des astronomes avertis, elle compte réveiller les habitants des zones urbaines.

    En cette Année internationale de l'énergie durable pour tous, toutes les villes de France sont invitées symboliquement à éteindre une partie de leur éclairage public lors de cette 4ème édition du Jour de la Nuit qui se déroulera ce samedi 12 octobre. Organisée par Agir pour l'Environnement avec 19 partenaires, cette opération est soutenue financièrement par le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, la Région Île-de-France. Des membres de France Nature Environnement, la FRAPNA et l’ANPCEN , relaient cette initiative.

  • Lettre de Greenpeace à François Hollande

    Objet: Libération des membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise détenus en Russie


    Monsieur le Président,


    Notre droit de manifester pacifiquement est en danger. Il s’agit de la plus grave atteinte contre nos activités pacifiques depuis que les services secrets français ont coulé le Rainbow Warrior en Nouvelle-Zélande, en 1985.
    Les trente membres d’équipage de l’Arctic Sunrise (28 militants ainsi qu’un cameraman et un photographe freelance) ont été inculpés de piraterie à Mourmansk, en Russie, les 2 et 3 octobre 2013. Leur seul crime est d’avoir une conscience qui les a poussés à protester pacifiquement contre l’exploitation pétrolière en Arctique. Les forages pétroliers mettent en péril cet environnement unique et fragile. Ils contribuent également à aggraver les changements climatiques, au moment où le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire le signal d’alarme et nous conseille, afin d’éviter un emballement catastrophique du climat, de ne pas exploiter la grande majorité des réserves d’hydrocarbures.
    Dès le 18 septembre, les autorités ont réprimé de façon disproportionnée notre protestation non-violente. Ce jour-là, nos militants ont tenté d’escalader la structure externe de la plateforme Prirazlomnaya pour dénoncer des activités de forage imminentes, en mer de Pechora.
    Les gardes-côtes russes ont lancé à notre poursuite leurs canots pneumatiques, avec à leur bord des agents cagoulés. Ils ont percuté et tailladé nos zodiacs, menaçant nos militants à l’aide d’armes à feu et d’armes blanches. Ils ont tiré des coups de semonce avec des armes automatiques. Le lendemain, notre bateau l’Arctic Sunrise était illégalement saisi en-dehors des eaux territoriales russes.

    Les accusations de « piraterie » formulées à l’encontre de nos militants sont pour le moins stupéfiantes, d’autant plus que le président russe Vladimir Poutine lui-même a affirmé la semaine dernière que nos militants n’étaient pas des « pirates ». De nombreux experts juridiques ont clairement indiqué que la saisie de l’Arctic Sunrise était illégale au regard du droit international. Amnesty International, Human Rights Watch et de nombreuses autres organisations de la société civile ont également condamné les charges retenues contre les 30 Défenseurs de l’Arctique : « Ces accusations absurdes sont complètement infondées. […] Elles tournent en dérision le système judicaire russe ».
    Le droit de manifester pacifiquement, mais aussi l’esprit-même du droit international, sont en jeu dans cette affaire. Aussi, votre intervention personnelle est-elle indispensable.
    C’est pourquoi je vous demande de bien vouloir apporter votre soutien aux militants, et notamment à Franceso Pisanu, ressortissant français incarcéré à Mourmansk. Nous estimons que les démarches suivantes de votre part contribueraient de façon cruciale à libérer nos militants et à préserver le droit à la manifestation non-violente :
    • obtenir un entretien privé avec l’Ambassadeur de Russie pour lui faire part de vos vives préoccupations concernant cette situation ;
    • transmettre au président Poutine votre inquiétude ;
    • affirmer publiquement que les activités de protestation non-violentes ne sauraient être considérées comme des « actes de piraterie ».
    Je me tiens à votre disposition pour toute information supplémentaire, ainsi que pour une conversation téléphonique ou un rendez-vous si votre agenda le permet. Je vous remercie par avance de votre soutien au nom des trente Défenseurs de l’Arctique et de leurs familles et vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

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  • Changement climatique : des alternatives existent

    Communiqué des Alternatifs

    « Ensemble, construisons un monde meilleur en relevant le défi climatique ! » Alternatiba, Bayonne dimanche 6 octobre.

    Le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, rend son 5ème rapport ce 27 septembre 2013, pour faire le point sur l’état du changement climatique en cours.

     Le dimanche 6 octobre, une journée de mobilisation citoyenne ambitieuse et originale est organisée à Bayonne : Alternatiba, un véritable Village des alternatives, individuelles, collectives, territoriales et systémiques au changement climatique et à la crise énergétique. Des milliers de personnes y sont attendues.

     Son objectif est de :

    - diffuser le message de l’urgence climatique, sensibiliser le grand public et les élus à la nécessité de baisser rapidement et radicalement nos émissions de gaz à effet de serre, interpeller sur les conséquences dramatiques de l’absence d’accord international ambitieux, efficace, contraignant et juste sur le climat ;

    - combattre l’effet possible de sidération, le sentiment d’impuissance et donc la démobilisation que peuvent provoquer la gravité et l’importance du défi climatique, en montrant que les solutions existent et qu’elles sont à notre portée, créatrices d’emploi, porteuses d’un monde plus humain, convivial et solidaire ;

    - appeler à mettre en route sans plus attendre la transition sociale, énergétique et écologique nécessaire pour éviter le dérèglement profond et irréversible des mécanismes du climat.

     Loin des fausses solutions - injustes, dangereuses et inefficaces - prônées par certains (géo-ingénierie, OGM, agro-carburants, marchés carbone, mécanismes de compensation, nucléaire etc.), des milliers d’alternatives aux causes du changement climatique sont en effet mises en pratique tous les jours par des millions d’individus, d’organisations, de collectivités locales dans les domaines les plus divers.

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     Agriculture paysanne, consommation responsable, circuits-courts, relocalisation de l’économie, partage du travail et des richesses, reconversion sociale et écologique de la production, finance éthique, défense des biens communs comme l’eau, la terre ou les forêts, pêche durable, souveraineté alimentaire, solidarité et partage, réparation et recyclage, réduction des déchets, transports doux et mobilité soutenable, éco-rénovation, lutte contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols, aménagement du territoire soutenable, démarches de préservation du foncier agricole, défense de la biodiversité, sobriété et efficience énergétique, énergies renouvelables, plans virage énergie climat, villes en transition, sensibilisation à l’environnement, etc. : les alternatives existent, elles ne demandent qu’à être renforcées, développées, multipliées !

     Nous pouvons ainsi continuer à changer concrètement les choses chacun-e à notre niveau, et également renforcer la dynamique, la prise de conscience, le rapport de force permettant d’avancer vers les bonnes prises de décisions tant au niveau local qu’au niveau global.

    C’est pourquoi nous serons présents, et nous appelons à nous rejoindre à Alternatiba le dimanche 6 octobre

     

  • Nucléaire, exception française

    A voir vendredi 04/10/2013 à 23:05 sur France 3. Le documentaire expose comment le choix du nucléaire a été imposé en France, et comment tout débat a été repoussé.

    Un documentaire réalisé par Frédéric Biamonti
    Ecrit par Frédéric Biamonti, Samuel Luret et Kenechi Watanebe


    Depuis la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima, le nucléaire vit à l'heure des critiques et des remises en cause. Malgré l'onde de choc qui résonne dans le monde entier, l'Hexagone continue de promouvoir le nucléaire, avec la même force et le même entêtement. Avec ses 58 réacteurs procurant 74% de l'électricité, ses 410 000 emplois, et un poids économique évalué à 34 milliards d'euros, la filière française est un cas à part. Son développement fait aujourd'hui de la France le pays le plus nucléarisé au monde.
    C'est l'histoire de cette conviction que va raconter ce film. Une obstination qui confine parfois à l'aveuglement, portée par les partisans inconditionnels de l'énergie atomique. Recrutés parmi l'élite des grandes écoles d'ingénieurs, ils font partie du cercle des experts du nucléaire français. Cultivant le secret et le déni, ils ont réussi à confisquer le débat public. Le documentaire se construit à partir des témoignages d'acteurs majeurs, de ministres, de dirigeants d'EDF ou d'Areva mais également d'opposants qui remettent en question le choix quasiment exclusif de l'énergie nucléaire. En faisant également appel aux images d'archives, " Nucléaire, exception française " va soulever le voile sur les abus, les errements, les mensonges qui, d'hier à aujourd'hui, ponctuent l'histoire de ces soixante dernières années.

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  • Cinéma à Attigny : "Energie, le Futur à contre courant"

    Le Jeudi 17 octobre 2013, à Attigny, dans les locaux de l’ALE 08, pôle d’entreprises des Vieux Moulins, 23 A Rue André Dhôtel . La séance commencera à 20h.

    Le film : "Energie, le futur à contre courant"
    durée : (120mn)

    Réalisateur : Claude Lahr
    Présentée par Annie-Claude Elkaim

    L’humanité est au bord de la panne de courant. Mais elle continue à s’agiter et à consommer les énergies 2293904_property=imageData_v=2_CmPart=com.arte-tv.www.jpgfossiles par milliards de tonnes, feignant de croire ses ressources inépuisables. Le charbon par exemple, par ailleurs champion en matière de pollution, devrait se tarir dans cent trente ans. Idem à plus courte échéance pour le gaz et le pétrole. Inquiétant quand on sait que, dans moins de deux décennies, avec l’émergence de l’Inde et de la Chine, la demande d’énergie va doubler. Cette situation tendue risque de provoquer de violentes crises entre différentes parties du monde. Un changement radical s’impose donc dans nos habitudes de consommation et dans les politiques menées, notamment dans une Europe très dépendante du reste de la planète en matière énergétique