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écologie - Page 186

  • Marre du quotidien ? Venez à la fête des mares !

    Elles regorgent de vie, de richesses et d'atouts pour séduire. Pourtant, elles sont largement mésestimées. Elles, ce sont les mares, ces micro zones humides. Aidez-nous à combler ce manque de (re)connaissance : chaussez vos bottes, ouvrez bien les yeux, tendez l'oreille et partez vous émerveiller du 30 mai au 5 juin à l'occasion de la Fête des mares, organisée partout en France par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN). Une sortie qui dépayse et change du quotidien.

    Qu'elles se soient formées naturellement ou qu'elles aient été creusées par les humains pour couvrir ses besoins en eau, les mares regorgent d'intérêts malheureusement mal reconnus : 50 % auraient disparu depuis les années 1950.

    Côté biodiversité, elles sont l'habitat, le lieu de migration ou encore le garde-manger de nombreuses espèces animales et végétales. La survie de cette faune et cette flore, souvent remarquables, dépend ainsi directement de ces petites étendues d’eau. Côté environnement, ces micro zones humides rendent bien des services à l'humanité telles que le stockage de l'eau, son épuration, sa contribution dans l'atténuation des inondations et des sècheresses…

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    Pour mieux les comprendre, rien de mieux que de partir à leur découverte. De nombreuses associations membres du mouvement FNE ont organisé à cette occasion des sorties et expéditions pour vous livrer leurs connaissances et leurs passions pour vous faire aimer les mares.

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  • Méthanisation : définition, atouts et enjeux

    Un dossier de France Nature Environnement.

    Biogaz, biométhane, digestat… la méthanisation et son vocabulaire aux allures savantes ont le vent en poupe. Seulement, que désignent ces termes? Quels sont les grands enjeux et précautions à prendre à propos de ce procédé qui utilise de la matière organique pour produire de l’énergie ?

    Décryptage de France Nature Environnement sur un sujet à la croisée de plusieurs enjeux environnementaux : énergie, agriculture, prévention des déchets, maîtrise des risques et des nuisances.


    Méthanisation : de quoi s'agit-il ?

    La méthanisation, c'est l'utilisation d'un processus biologique naturel qui transforme la matière organique pour produire à la fois de l’énergie renouvelable et un résidu pouvant servir de fertilisant des sols et des cultures.

    Pour les obtenir, il faut donc dans un premier temps de la matière organique. Parmi les plus courants se trouvent des matières agricoles telles que le fumier ou le lisier, des biodéchets des ménages et déchets des collectivités, des entreprises ou encore des boues de station d'épuration.

    Cette matière organique est chauffée et brassée pendant 1 à 2 mois dans un méthaniseur. Cette fermentation dépose en fond de cuve un résidu, le digestat, et émet du biogaz, identique en termes de composition au gaz d’origine fossile.

    Le digestat peut servir d'engrais sur les exploitations agricoles. Le biogaz quant à lui, peut produire de la chaleur, de l'électricité ou être purifié en biométhane pour être utilisé dans le réseau de gaz ou comme carburant pour les transports.

    Et cette valorisation des matières organiques s'avère particulièrement intéressante si elle respecte certaines conditions.

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  • Consultation du 26 juin 2016 en Loire Atlantique : On a tous une bonne raison de voter NON !

    La Coordination des opposants (plus de 50 groupes - associations, collectifs, syndicats et mouvements politiques) a décidé, après discussion lors de sa réunion exceptionnelle du 31 mars 2016, de dénoncer haut et fort la mascarade que représente cette consultation mais d'appeler aussi les citoyens à aller voter massivement NON pour ne pas laisser le champ libre aux porteurs du projet.

     La Coordination a toujours su s'adapter et réagir aux différentes turpitudes de ce dossier, aussi bien sur le terrain que sur les volets juridique et politique. Les fortes mobilisations de janvier et février 2016 autour de Nantes ont démontré la détermination et la cohésion de l'ensemble du mouvement.

     Nous sommes dans un simulacre de démocratie. Ce thème de la Démocratie sera d'ailleurs l'objet central du rassemblement des 9 et 10 juillet : NDL 2016 "Semailles de Démocratie". Comme les années précédentes, il sera un temps fort de notre lutte, après les semaines de mobilisation intense qui l'auront précédé.

     La consultation prévue le 26 juin n'est qu'une étape supplémentaire dans notre long combat pour l'arrêt définitif de ce projet.
    On a tous une bonne raison de voter NON !

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  • Amazonie : arrêt de la déforestation liée aux plantations de soja

    Communiqué de Greenpeace 

    Nous avons fait campagne pendant dix ans, et le résultat est enfin là. Le 9 mai dernier, les principaux négociants de soja, un groupe d’ONG dont Greenpeace et le gouvernement brésilien ont prolongé un accord qui met un terme à la déforestation à grande échelle au profit des plantations de soja dans l’Amazonie brésilienne. C’est une belle victoire !

    C’est ainsi que le moratoire sur le soja  – par définition, une mesure temporaire – reste en vigueur jusqu’au moment où il ne sera plus nécessaire. Ces dernières années, le moratoire a permis que le soja ne soit plus un facteur majeur de déforestation en Amazonie brésilienne mais pour pérenniser ce succès, il était urgent de trouver une solution à long terme.

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  • Dimanche 5 juin 2016 - grand rassemblement : 200 000 pas à Bure

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    Bure. Petit village de 92 habitants à la limite des départements de la Meuse et de la Haute-Marne. L’État a ciblé ce secteur en 1994 pour y implanter à 500 mètres de profondeur un "laboratoire de recherches scientifiques souterrain".

    Sous le terme de laboratoire se cache une autre réalité : l’enfouissement programmé des déchets nucléaires les plus nocifs.

    Mobilisons-nous pour dénoncer ce projet absurde !

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  • Pouvoir, contre-pouvoir et démocratie

    En ces périodes d'état d'urgence prolongé, de 49.3 banalisé et de référendum local imposé, la  réalité de la démocratie devient  une question qui traverse le débat social.

    Le gouvernement utilise  de plus en plus des moyens  dénoncés comme excessifs par des ONG ou des institutions indépendantes. De banalisation en banalisation, on finirait par vivre "normalement" avec une situation par définition anormale. Ainsi l'état d'urgence, une nouvelle fois prolongé, non pas à cause d'une menace précise, mais parce que la coupe du monde de foot et le tour de France approchent.

    Ces atteintes graves aux principes démocratiques font-elles de la France une dictature ? Il existe, heureusement, une marge importante entre ce que nous vivons et ce qui est imposé aux habitants de Corée du Nord, de Syrie ou d’Érythrée.

    Nous avons encore la possibilité d'utiliser des contre-pouvoirs, qui permettent de dénoncer les fautes commises par le pouvoir, d'informer des excès constatés sur le terrain, et de mettre en avant des solutions alternatives. Ces contre-pouvoirs se trouvent dans l'utilisation des différents médias, dans l'investissement dans des regroupements et/ou associations de citoyens, dans la mise en œuvre du droit de manifester et de pétitionner ou de saisir la justice, et aussi dans le droit de vote. Toutes ces possibilités ont des limites, parfois bien étroites, mais elles représentent des moyens réels de peser sur des choix de société que l'on nous présente trop souvent comme n'ayant qu'une seule possibilité de réponse.

    Chaque citoyen a encore, et même plus que jamais, un rôle à jouer dans la construction et l'amélioration de la société actuelle, qui sera celle où nos enfants vivront. On peut dénoncer les failles du système (elles sont nombreuses et ont des conséquences désastreuses), on ne doit  pas laisser passer les comportements amoraux ou illégaux des détenteurs de pouvoir (sexisme, abus de pouvoir, corruption, détournements, ...).

    Mais cela doit se faire dans la perspective de construire une autre société, dans laquelle chacun aurait une place et serait entendu.

    Dès aujourd'hui, il faut s'emparer des espaces d'échange et de liberté, si petits soient-ils. Ne laissons pas l'idéologie dominante monopoliser le débat et les lieux de pouvoir.

    Nous répétons donc ici un appel déjà lancé, à une mobilisation contre un projet néfaste, lancé en toute illégalité. Vous avez un rôle à jouer, et vous pouvez peser sur une décision capitale pour l'avenir de ce dossier.

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  • Relance de la petite hydraulique : une annonce irresponsable

    Communiqué de la FNE

    Alors que le projet de loi de reconquête de la biodiversité devrait être adopté avant l’été par le parlement, la ministre de l’Environnement vient d’annoncer, en clôture de la conférence environnementale 2016 la construction de plus d’une centaine de petites centrales hydroélectriques.

    Le flot ininterrompu de ces aménagements qui accable les cours d’eau depuis les années 1950, a conduit aujourd’hui à une implantation de près de 2000 unités à tel point qu’il n’existe pratiquement plus de rivière proche de l’état naturel dans notre pays, situation qui ne pourra qu’être aggravée par la vague annoncée.

    C’est une décision catastrophique pour l’état des fleuves, rivières, et ruisseaux, et démagogique dans la mesure où l’énergie électrique qui serait produite, serait tellement faible que son impact sur les changements climatiques ne peut être que dérisoire.    

    Mais c’est aussi une décision incohérente car le changement climatique va réduire la production de ces petites unités, directement impactées par la diminution globale de la pluviométrie, l’allongement des étiages, et l’accroissement de la variabilité du débit des cours d’eau, dont la température s’élèvera.

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