Communiqué de Greenpeace
Les révélations édifiantes sur la tricherie à grande échelle de Volkswagen sur le niveau d’émissions de gaz toxiques (ici le NOX, un composant du diesel) par ses véhicules, soulignent avant tout l’inefficacité totale du système de contrôle tel qu’il est organisé aujourd’hui.
Un système de contrôle inepte
En effet, ce sont les constructeurs qui sont chargés d’effectuer ces tests et de fournir les résultats aux autorités compétentes, en charge de la mise sur le marché des véhicules. En Europe, ce sont eux qui payent ces tests, réalisés par des laboratoires privés sans contrôle a posteriori par les autorités. Un état de fait qui les place en situation de conflit d’intérêts manifeste et qui explique en partie pourquoi ces tests sont tout sauf fiables.
La partie émergée de l’iceberg
Même si c’est la tricherie manifeste de Volkswagen qui vient d’être mise au jour par une ONG américaine, il ne faudrait pas croire que le problème ne concerne que le constructeur allemand, qui représente vraisemblablement la partie émergée de l’iceberg.