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écologie - Page 171

  • Pollution de l'air : l'Europe met la France face à ses responsabilités

    Communiqué de FNE

    La France a reçu, le 15 Février 2017, un « avis motivé »  de la Commission européenne pour non-respect images?q=tbn:ANd9GcRjKBeHbQrJpxnBsdghRh7EsYZ32aZtp0n99TUsX831_B5mrIRwdes normes de pollution de l’air au dioxyde d'azote (NO2) dans 19 zones du territoire. La Commission européenne a lancé un dernier avertissement à cinq pays dont la France : ils ont jusqu’au 15 avril pour agir contre la pollution de l'air. Il s’agit de la dernière étape avant une assignation possible de notre pays devant la Cour de justice de l'Union européenne

    La pollution au diesel en ligne de mire

    L'Europe lance ce "dernier avertissement"  car la France n'a pas "remédié aux infractions répétées aux limites en matière de pollution atmosphérique fixées pour le dioxyde d'azote".

    Ce gaz est généré à 60% par les moteurs diesel en moyenne. Cette part peut atteindre 80% en ville, le long des axes routiers et dans les vallées alpines de transit, telles que la vallée de l’Arve, sur la route du tunnel du Mont-Blanc. Ce tueur invisible génère 2 à 3 fois plus de décès prématurés chaque année que les accidents de la route.

    Cancérigène certain, le diesel est toujours sous-fiscalisé

    Pas étonnant que l’Europe considère que la France n’ait pas agit contre cette pollution :  depuis plusieurs années, l'État a mené une politique très favorable au carburant diesel. Il reste à ce jour grandement sous-fiscalisé par rapport à l’essence, malgré ses effets néfastes sur la santé, connus de longue date. En 2012, l’OMS classait d’ailleurs les émissions du diesel comme cancérigènes certains.

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  • Comptes d’EDF : les militant-e-s de Greenpeace rappellent le PDG Jean-Bernard Lévy à la réalité

    EDF publiait ce 14 février ses résultats annuels 2016. Malgré l’accumulation d’artifices comptables visant à dissimuler la dégradation continue du résultat de l’entreprise, la mauvaise santé financière d’EDF ne fait aucun doute. Les militant-e-s de Greenpeace étaient présents en force devant le siège pour dénoncer un jeu de dupes.

     Le PDG d’EDF entre déni et jeu de dupes

    Le soi-disant “champion du nucléaire” français est surendetté, s’obstine dans une stratégie industrielle incohérente et souffre de finances plombées par le nucléaire. Les déclarations faites ce matin par le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, nient la gravité de la situation du groupe et participent d’un grand jeu de dupes autour de la réalité de sa santé financière.

    A l’occasion de la présentation des résultats annuels 2016 d’EDF, Jean-Bernard Lévy se satisfait aujourd’hui d’une « performance solide », vante la robustesse de son entreprise et prétend à un avenir meilleur pour 2018. En réalité, le PDG d’EDF accumule les artifices comptables pour dissimuler une dégradation continue du résultat de l’entreprise.

    Le résultat d’EDF est en baisse de 15% par rapport à 2015 alors même qu’il a été gonflé artificiellement d’un milliard d’euros en raison de l’allongement de la durée d’exploitation des réacteurs dans les comptes. EDF, en misant sur une prolongation de ses réacteurs à 50 ans au lieu de 40 ans, fait un pari risqué puisque l’Autorité de sûreté nucléaire ne considère pas l’allongement de leur durée de vie acquise et se prononcera, à partir de 2019, au cas par cas.

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  • C'est quoi le problème avec l'huile de palme ?

    Un dossier de FNE (extraits)

    S'attaquer à l'huile de palme, c'est risquer de s'attirer les foudres d'une foule de gourmands. Mais savez-vous vraiment pourquoi elle fait tant polémique ? Comment faire pour ravir vos papilles sans provoquer un drame social et environnemental ? France Nature Environnement a mis la main à la pâte pour vous éclairer sur la question et vous livrer ses (savoureuses) solutions.

    Sous sa forme actuelle, la production d'huile de palme est responsable d'une importante déforestation, elleProduction-Mondiale-de-Huile-de-Palme.png contribue à la disparition de nombreuses espèces à l'image des Orangs-outangs, use de produits hautement toxiques et les conditions de travail dans les plantations y sont souvent déplorables. Bien des raisons qui invitent à changer de modèle.

    L'huile de palme et la disparition des orangs-outangs, quel rapport ?

    Le palmier à huile ne pousse que dans la zone équatoriale. Avec 85 % de la production mondiale, l’Indonésie et la Malaisie1 dominent le marché. Ces zones sont également celle des grands bassins de forêts denses. Problème, la demande explose : sur ces dix dernières années, la production d’huile de palme a bondi de près de 83 %. Chaque jour, ce sont donc des milliers d’hectares qui sont brûlés pour faire pousser ces fameux palmiers, faisant de cette culture l'une des principales causes de déforestation en Asie du Sud-Est, mais aussi, plus récemment, en Afrique. L’Indonésie est d'ailleurs devenue le troisième émetteur mondial de CO2 à cause de ces feux de forêts. Là-bas, l’équivalent d’un terrain de football disparaît toutes les 15 secondes.

    Après avoir fait brûler les forêts, les producteurs industriels optent pour la monoculture, de gigantesques surfaces sont ainsi recouvertes par les seuls palmiers. Plantes et animaux qui vivaient sur place perdent leur habitat et disparaissent à grande vitesse. Emblème du désastre, l’extinction des Orangs-outans : leur population a chuté de plus de 90% en un siècle sur l’île de Sumatra où la culture de l'huile s'est propagée.

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  • Plus Bure sera leur chute …

    Communiqué de la coordination Burestop

    Dimanche 18 février 2017 : appel à converger nombreux-ses à Bure pour une grande manifestation en direction du bois Lejuc !

    À cette saison où les nuits s’étendent langoureusement, offrant aux claires étoiles la scène de leurs illuminations, l’ennemi rôde encore ; croit-il la forêt enfin éteinte et vulnérable ? Il s’avance à pas lourds sur le béton dur des tribunaux, il s’avance escorté de ses soldats de plombs, violant sans remords les doux rêves d’harmonie des arbres endormis. Lui, délirant, rêve d’apocalypse, de troncs broyés et de grands puits crevant les entrailles de la terre, vomissant des déchets qui jamais – au fond il le sait – ne sauront sagement rester tapis sous son déni. Mais chouettes et hiboux guettent !

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  • Niveau de radiations record enregistré à Fukushima

    Six ans après le tsunami qui a frappé le Japon, la catastrophe nucléaire qu'il a occasionnée est très loin d'être terminée. L'évaluation des dégâts n'est même établie, le taux de radioactivité qui règne sur place empêchant toute approche humaine. L'utilisation d'une caméra télécommandée a permis un certain nombre de mesures et de constats, qui sont plus inquiétants que les précédents.

    Le coût du démantèlement a été récemment  réévalué en forte hausse, ces nouveaux éléments laissent à penser que l'on est pas au bout des mauvaises surprises. TEPCO, la compagnie propriétaire des centrales de Fukushima est virtuellement en faillite, seul le soutien de l'état japonais lui permet de continuer son activité.

    le Journal "Sciences et avenir" s'interroge : "Où est le combustible fondu de la centrale de Fukushima ? " Un responsable de TEPCO répond : "Le niveau extrêmement élevé de radiations mesuré à un endroit, s'il est exact, peut indiquer que le combustible n'est pas loin et qu'il n'est pas recouvert d'eau" Et le journal ajoute :" Les examens réalisés sur Fukushima n'ont pas permis jusqu'à présent de localiser précisément le combustible supposé fondu dans ces trois unités."

    Voici des extraits de l'analyse faite par l'Illustré de Suisse

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  • Légère baisse de l’usage des pesticides en France : tout reste à faire !

    Communiqué de FNE

    Les dernières données sur l’utilisation de pesticides en France ont été rendues publiques le 30 janvier pour la dernière fois dans le cadre du mandat actuel du Gouvernement. Elles enregistrent une légère baisse, de 2,7% entre 2014 et 2015. Pas de quoi s’enthousiasmer pour France Nature Environnement, qui rappelle que la tendance globale reste à la hausse et qu’il est urgent d’impliquer tous les acteurs des filières agricoles pour diviser par deux l’usage de ces produits dangereux pour la santé et l’environnement.

    Une tendance lourde à la hausse

    La note de suivi 2016 du ministère de l’Agriculture montre bien une légère baisse de l’usage des pesticides entre 2014 et 2015 : moins 2,7%. Il faut rappeler que cette diminution fait suite à une hausse spectaculaire : plus 9% entre 2013 et 2014 ! Par ailleurs en moyenne triennale, l’usage entre les périodes 2012-2014 et 2013-2015 fait toujours apparaître une hausse de 4,2%. Rappelons que l’objectif du Grenelle de l’environnement était de diviser par deux la consommation de pesticides, initialement d’ici à 2018, objectif repoussé à 2025 par Stéphane Le Foll.

    Pour Claudine Joly, en charge du dossier à France Nature Environnement : « Ce que l’on observe en 2015 est un léger frémissement, qui ne doit pas faire oublier la tendance de fond : l’usage des pesticides en France augmente continuellement, il y a urgence à agir. 

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  • Il faut sauver notre loi Littoral

    Avec la loi Littoral, qui entre dans sa 32ème année, la France a préfiguré et donné à voir ce que peut être une politique concrète de développement durable avec ses dimensions économiques, sociales et environnementales.

    Sans aucunement porter atteinte au développement des communes littorales, lesquelles accueillent 10% de la population française sur 4% du territoire national, auxquels s'ajoutent 7 millions de lits touristiques et connaissent un rythme de construction trois fois plus élevé que la moyenne nationale1, la loi « Littoral » assure la protection des sites remarquables, des espaces proches du rivage, de la bande naturelle inconstructible des 100 mètres, prescrit l'aménagement en profondeur ou en prolongation des villes et villages existants. Elle ne néglige pas, bien au contraire, l'aspect social du développement durable avec la création du sentier du littoral, aujourd'hui long de plus de 5.000 km et garantit l’accès gratuit du public aux plages et leur non-accaparement par des établissements payants. Enfin, elle garantit les possibilités de développement à l’agriculture littorale et à celles des activités économiques qui exigent la proximité immédiate de la mer.

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