“Vous reprendrez bien un peu de glyphosate ?” (26/03/2017)
Un article tiré du site d'Alternatiba
La semaine des alternatives aux pesticides a débuté lundi 20 mars et se terminera le jeudi 30 mars. Cet évènement national et international, coordonné par l’association Générations Futures depuis 2006, a pour objectifs d’informer sur les risques liés aux pesticides, de mettre en valeur les alternatives existantes et de nous mobiliser pour agir.
Cette année, c’est la 12ème édition et de nombreux événements nous attendent partout en France pour nous informer, partager les solutions et passer à l’action. L’année dernière, plus de 1 000 événements avaient été organisés (projection de film, ateliers de jardinage, formations…), avec plus de 60 partenaires nationaux et internationaux, 400 partenaires locaux…
>>Toutes les infos sur le site de la Semaine des Alternatives aux Pesticides <<
Pourquoi faire la promotion des alternatives aux pesticides au printemps ?
Au début du printemps, au moment où la nature s’éveille, les épandages de pesticides reprennent. Leurs impacts sont déplorables pour la santé humaine, notamment celle des agriculteur·rice·s, premier·ère·s touché·e·s car directement en contact avec les produits (en savoir plus avec cette étude de Greenpeace France) et celle des consommateur·rice·s (50% des fruits et légumes produits de manière conventionnels contiennent des résidus de produits chimiques, que nous ingérons par la suite). Les risques sont lourds : cancers, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques (comme la maladie de Parkinson), système immunitaire affaibli… La situation s’aggrave également pour la santé de l’environnement (pollution des cours d’eau, des sols…), et de la biodiversité en général (destruction des colonies d’abeilles, impacts sur la faune…).
Il est donc aujourd’hui indispensable de nous orienter vers un modèle d’agriculture écologique. C’est une solution rentable économiquement, qui tend vers l’indépendance des paysan·ne·s, et assure des rendements suffisants pour nourrir sainement la population (étude de la FAO l’agriculture biologique pour nourrir le monde).
Profiter du printemps pour agir et défendre une agriculture écologique !
Il est possible de se passer des pesticides, et les événements proposés au cours de la Semaine des Alternatives aux Pesticides le prouvent ! Des milliers de citoyen·ne·s, associations, agriculteur·rice·s, jardinier·ère·s, se mobilisent pour impulser le changement !
21:33 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pesticides, écologie, alternatiba | | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Boycottons le roundup!
L'herbicide Roundup est encore en vente au centre Leclerc de Vouziers. Il suffit de ne pas en acheter pour montrer son adhésion à cette campagne contre les pesticides.C'est simple, c'est concret!
Écrit par : Michel Coistia | 26/03/2017
Souvenirs... pas biodégradables!
Je me souviens aujourd'hui d'une journée de formation pour l'emploi du Roundup en forêt organisée par l'ONF .
Ce produit "miracle , biodégradable inoffensif" détruit toutes les mauvaises herbes , les ronces (adieu les mûres), enfin tout ce qui est vert Pour résumer le produit est absorbé par les feuilles , les bourgeons est descend jusqu'aux racines , et la plante crève ...et l'on peut replanter aussitôt ...
J'en ai balancé de cette saloperie , au pulvérisateur à dos , au canon oscillant derrière un tracteur et tout ça sans protection puisque le Roundup est inoffensif et c'était un ordre de nos supérieurs...le représentant était prêt à en boire quelques gouttes de son produit miracle !!!
Ah les ronces , les "mauvaises" herbes elles crèvent , mais bien souvent d'autres apparaissent encore plus gênantes...
J'en ai respiré de ce brouillard cher à Monsanto j'en ai fait crever des insectes ...et tout cela en forêt alluviale inondable ...et moi je me retrouve avec une saloperie dont on ose même pas prononcer le nom ...il vaut mieux un peu d'herbe dans votre jardin que quelques gouttes de cette "merde"! nos dirigeants ont de belles paroles mais ce n'est pas demain la veille que tous ces produits disparaissent de nos étalages ...
Écrit par : thomé andré | 27/03/2017