actualités Ardennes - Page 78
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Ras le bol de l'injustice fiscale.
Qui doit payer pour les nuisances des poids lourds(entretien des routes, pollutions)?- nous tous, avec nos impôts?- ou les grandes entreprises de transport routier, avec l'écotaxe qu'il vaut mieux appeler pollutaxe?Le collectif ardennais pour la pollutaxe répond: les pollueurs doivent être les payeurset il l'a fait savoir en faisant de Woinic son complice d'un jour! Ce dernier, masqué pour se protéger de la pollution routière, porte vaillamment la banderole " +de trains -de camions! La pollutaxe maintenant!".Le changement climatique est engagé et le gouvernement hésite toujours à mettre en œuvre la pollutaxe. Les bonnets rouges, dans la violence, ont exprimé leur refus, mais les bonnets rouges ne sont pas la France! De nombreux mouvements écologistes revendiquent la mise en œuvre de la pollutaxe. En effet, au moment où le gouvernement renonce aux recettes de cette taxe, il augmente la TVA des transports publics en la portant à 10% frappant ainsi au porte-monnaie la population vertueuse qui les utilise..La pollutaxe doit servir à financer les alternatives au transport routier: le rail, le fret maritime ou fluvial. Elle doit aider à créer des emplois de proximité, non délocalisables. Il fait reconvertir les chauffeurs routiers en cheminots et non l'inverse comme on le fait aujourd'hui.En ce 1er mai , des militants du collectif ardennais pour la pollutaxe ont mené une action de communication pacifique. Ils espèrent être entendus. Contact du collectif:0607662065 -
4 949 500 chômeurs en France métropolitaine
Il faut bien préciser les choses, car, quand cela les arrange, nos politiques reconnaissent deux France. La France métropolitaine et la France qui intègre les départements et collectivités d'outre-mer.
Donc pratiquement 5 millions de personnes à la recherche d'un emploi, alors qu'il y a 30 ans François Mitterrand se battait sur la ligne des 2 millions de chômeurs. 30 ans de chômage de masse, qui ne peut pas s'expliquer par la seule crise économique. Si une crise sanitaire touchait 5 millions de personnes, il est certain que de nombreux moyens auraient été mis en place pour la résoudre, et ce, dans un délai inférieur à 30 ans.
Ce taux de chômage est bien utile, en mettant la pression sur le niveau des salaires et les conditions d'emploi. L'économie libérale n'a pas pour objet le plein-emploi, le critère du nombre de salariés n'étant en rien un signe de bonne gestion dans notre système économique. L'humain est une simple variable d'ajustement, l'objet de l'économie étant de créer de la richesse, pas de la partager.
C'est comme si l'éducation nationale n'avait pas comme critère principal l'instruction des élèves, ou comme si la médecine ne cherchait avant tout à donner la meilleure santé possible aux habitants du pays.
A moins de repenser totalement la fonction et le but de l'activité économique(principale créatrice de richesses), le chômage de masse continuera à être considéré au mieux comme une fatalité ou au pire comme un mal nécessaire.
Pour mars, 2014 les chiffres sont les suivants :
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 349 300 en France métropolitaine fin mars 2014. Ce nombre est sable par rapport à la fin février 2014 (+0,0 %, soit +1 600). Sur un an, il croît de 4,1 %.
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 600 200 en France métropolitaine fin mars 2014 : sur un mois, il augmente de 2,1 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +3,0 % sur un an), et diminue de 0,3 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +7,1 % sur un an).
Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 949 500 en France métropolitaine fin mars 2014 (5 246 800 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+11 700) au mois de mars. Sur un an, il augmente de 4,5 %.
Voici les chiffres régionaux :
Fin mars 2014, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 72 831 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 1,0 % par rapport à la fin février 2014 (+ 690). Sur un an, il est en hausse de 2,9 %
En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 108 871, fin mars 2014. Ce nombre croît de 0,7 % (+ 704) au mois de mars. Sur un an, il croît de 3,4%.
Fin mars 2014, dans le département des Ardennes, 16 540 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin février 2014 ( + 132). Sur un an, il est en augmentation de 0,5 %.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 738dans le département des Ardennes, fin mars 2014.Ce nombre augmente de 0,1 % (+ 34) sur un mois. Sur un an, il augmente de 1,5 % -
Le curé Meslier, 350 ans et toujours à (re)découvrir
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Cine-debat d'ATTAC 08
Le prochain ciné-débat d'attac08 aura lieu le Mardi 13 Mai. A 20 h, au cinéma Métroplis de Charleville-Mézières.
Le film projeté sera “The Brussels Business”. Ce film réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur la question “qui dirige l'Europe ?”. Il tente de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Ah, au fait... fin Mai, il y a les élections Europénnes... Mais c'est juste une coïncidence...
N’en déplaise aux 577 députés français et aux 348 sénateurs, le vrai centre névralgique du pouvoir est Bruxelles. Les cabinets de lobbying l’ont bien compris qui sont nombreux à disposer d’une représentation dans la capitale belge. 15.000 lobbyistes professionnels sont présents dans la ville pour porter la bonne parole de leurs intérêts : cela va de la région Bretagne aux producteurs de lait, aux fabricants d’acier, aux défenseurs des femmes ou à Volkswagen et aux chimistes.
Dans cette ville de pouvoirs où se négocient les futures réglementations européennes, les enjeux sont cruciaux pour quantités d’acteurs. Le grand public se désintéresse trop de cette question pourtant essentielle : comment les lois sont-elles votées ?
Un film, « The Brussels Business« , réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur cette question pour tenter de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Dans les coulisses du lobbying donc, dans les coulisses du pouvoir aussi.
en déplaise aux 577 députés français et aux 348 sénateurs, le vrai centre névralgique du pouvoir est Bruxelles. Les cabinets de lobbying l’ont bien compris qui sont nombreux à disposer d’une représentations dans la capitale belge. 15.000 lobbyistes professionnels sont présents dans la ville pour porter la bonne parole de leurs intérêts : cela va de la région Bretagne aux producteurs de lait, aux fabricants d’acier, aux défenseurs des femmes ou à Volkswagen et aux chimistes.
Dans cette ville de pouvoirs où se négocient les futures réglementations européennes, les enjeux sont cruciaux pour quantités d’acteurs. Le grand public se désintéresse trop de cette question pourtant essentielle : comment les lois sont-elles votées ?
Un film, « The Brussels Business« , réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur cette question pour tenter de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Dans les coulisses du lobbying donc, dans les coulisses du pouvoir aussi.
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Dans cette ville de pouvoirs où se négocient les futures réglementations européennes, les enjeux sont cruciaux pour quantités d’acteurs. Le grand public se désintéresse trop de cette question pourtant essentielle : comment les lois sont-elles votées ?
Un film, « The Brussels Business« , réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur cette question pour tenter de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Dans les coulisses du lobbying donc, dans les coulisses du pouvoir aussi.
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Dans cette ville de pouvoirs où se négocient les futures réglementations européennes, les enjeux sont cruciaux pour quantités d’acteurs. Le grand public se désintéresse trop de cette question pourtant essentielle : comment les lois sont-elles votées ?
Un film, « The Brussels Business« , réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur cette question pour tenter de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Dans les coulisses du lobbying donc, dans les coulisses du pouvoir aussi.
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Le Chesne : la fermeture du collège toujours en question.
Nous publions ci-dessous le communiqué du collectif "Sauvons nos écoles" suite à la venue du DASEN qui venait mettre en place le transfert des élèves vers le collège de Vouziers
Hier soir (le 08.04) à Le Chesne : le Directeur Académique des Services de l'Education Nationale des Ardennes s'est déplacé. Etait programmée une réunion avec les parents d'élèves de CM2 susceptibles d'entrer au collège en classe de 6ème en septembre 2014. Les représentants des parents d'élèves ont crié au scandale, alors qu'ils ont entrepris une démarche auprès du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne pour annuler le transfert du site de Le Chesne à Vouziers. La visite-réunion du DASEN n'avait pas lieu d'être.
En réponse à ce déni :
-Tous les commerces de Le Chesne étaient fermés.
-Aucun parent d'élève de CM2 n'a assisté à la réunion.
-Aucun représentant des parents d'élèves (association) n'a voulu parler avec le DASEN.
-Aucun élu n'a accepté de parler avec le DASEN.
Des manifestants en nombre (au moins 250 personnes) se sont rassemblés d'abord autour de l'école (chaîne humaine), puis se sont allongés sur la route Sedan-Vouziers), puis ont bloqué l'accès Charleville-Le Chesne et l'accès Sedan-Le Chesne, puis sont revenus devant l'école, ont fait une haie d'honneur pour le DASEN. Mais cette haie d'honneur ne montrait que des dos au DASEN. Tout le monde lui a tourné le dos. Il a pu regagner son véhicule après avoir été "bloqué" 2 heures au moins à l'intérieur de l'école.
La discussion a toujours été stérile.
C'est toujours une parodie de dialogue qui a été mise en place.
Maintenant ça suffit : les élus, les parents d'élèves, la population dans son ensemble l'ont très bien compris.
Le mépris a toujours été de mise.
Pourquoi continuer à se laisser faire comme ça encore?
Hier soir, tout le monde a compris.
Merci de communiquer autour de cette manifestation qui a pris une forme spectaculaire. Ce serait rendre un hommage aux valeureux de Le Chesne. Ce serait leur faire aussi une belle salutation. On vient leur piller leur territoire, on vient leur fermer leur site de collège, on vient coller leurs mômes dans des bus (deux heures de transport par jour pour certains + pas de ramassage les jours de mauvais temps = pas de temps d'école + pas de temps de transmission)... Et on colle l'étiquette "concertation" et "dialogue social" à tout cela?
A Le Chesne on a dit non : plus de mascarade.
La population s'est levée et a dit : "Arrêtons ce marché de dupes!".
Qui a dit que l'indice de réactivité de la population ardennaise était un des plus faibles de France???
Sophie Perrin, Présidente de l'Association "Sauvegardons nos écoles".Note de l'An Vert : L'expression "de Le Chesne" est celle utilisée dans le communiqué, nous ne l'avons pas modifiée.
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L'Education Nationale dans les Ardennes : du discours à la réalité.
Le syndicat enseignant FSU vient d'envoyer une "lettre au Ministre sur la situation de la filière littéraire Givet Revin et du réseau des collèges ardennais"
Le syndicat annonce dans ce courrier avoir pris connaissance récemment du rapport de deux inspecteurs généraux sur la « situation de la filière littéraire dans les lycées Vauban de Givet et Jean Moulin de Revin et du réseau des collèges des Ardennes ». Les Ardennais et en particulier les lecteurs de l'An Vert savent que cette question a soulevé beaucoup inquiétude et a suscité de nombreux débats dans le courant de la dernière année scolaire. En juillet 2013, une réunion avec des représentants directs du cabinet du ministre avait acté l'existence de problèmes sur le terrain et avait préconisé une méthode pour en venir à bout.
Pour la partie concernant Givet et Bazeilles, voir l'intégralité du texte par ce lien.
Les représentants syndicaux rappellent qu'il était convenu qu' « un groupe de travail sur la carte de l’ensemble des collèges ardennais, réunissant les collectivités territoriales et les communes compétentes, les organisations syndicales d’enseignants et les fédérations de parents d’élèves » (cf. votre courrier du 5 juillet 2013…) doit être installé…, que « cette année 2013-2014 doit pouvoir être mise à profit pour poser les bases d’une nouvelle approche de la question de l’ensemble du réseau des collèges ardennais, en tirant les leçons de l’histoire récente, en tenant compte de la dimension politique et sociale du dossier, en faisant partager une ambition collective pour l’avenir des jeunes de ce département » (cf. p.28 du rapport précité).
Le syndicat dans son courrier s'étonne : Comment, en effet, les Conseils d’Administration des collèges multi sites Grandpré/Buzancy et Vouziers/Le Chesne ont-ils pu valider en février dernier le regroupement de tous les élèves, de toutes les classes et de tous les enseignements sur un seul des deux sites dès la rentrée 2014 alors que le « travail de réflexion et d’échanges dans les bassins avec l’ensemble des acteurs de terrain » n’a pas encore débuté (...) Comment peut-il déclarer qu’« il est nécessaire de prendre le temps pour pacifier les échanges », présenter au CDEN du jeudi 7 novembre 2013 un « calendrier de programmation » sur trois ans et attribuer au collège Vouziers/Le Chesne une DHG tellement réduite qu’elle oblige au regroupement évoqué ci-dessus dès la rentrée prochaine (sauf à avoir des classes à effectifs très lourds, rendant ainsi les conditions d’études et d’apprentissages des élèves et les conditions de travail des enseignants impossibles…), sans même que les parents d’élèves, les élus n’aient été informés de cette évolution soudaine, sans même que les questions de transport des élèves, d’impact sur les personnels (enseignants et non enseignants), de reprise du site, plus largement d’aménagement de ce territoire rural n’aient été envisagées ?
Le ministère et ses représentants locaux font comme si les décisions prises lors de la réunion de juillet 2013 étaient toujours d'actualité, alors qu'ils agissent concrètement en ignorant complétement le calendrier et la méthode choisis.
La lettre du syndicat note à ce sujet : " Nous insistons donc fortement pour que la proposition, qui figure dans « une note du DASEN au Recteur de l’académie de Reims, communiquée à la mission, et datée du 14 octobre 2013 », de la création d’ « un groupe de travail, émanation du Conseil Départemental de l’Éducation Nationale, composé d’un ou de plusieurs représentants des acteurs concernés : conseil général, conseil régional, des principaux des collèges, des fédérations de parents, des représentants élus des personnels, des représentants des communes », toujours pas installé ce 14 mars 2014, soit 5 mois plus tard…, soit effective dans les meilleurs délais, avant la fin de cette année scolaire… À cet égard, la réponse faite lors du CTSD du 11 mars dernier aux représentants FSU des personnels de l’éventuelle constitution d’un « petit groupe spécifique départemental, sans dimension institutionnelle » a semblé bien vague et bien évasive…"
Tous ces faits ne constituent pas des informations nouvelles, ils confirment que le ministère garde toujours deux fers au feu : un pour la concertation mais qui reste purement de l'ordre du discours, un pour l'action au service d'une politique de rigueur dont les résultats sont déjà visibles sur le terrain.
Le syndicat termine son courrier par cette demande d'intervention : Avec les enseignants des établissements concernés, les parents d’élèves, les élèves, les élus, et toute la population qui se sent bien souvent malmenée voire maltraitée, qui voit trop souvent ses usines et ses entreprises fermer, ses services publics disparaître petit à petit, la précarité et la pauvreté augmenter, nous nous permettons de solliciter à nouveau votre intervention urgente pour que les projets évoqués ci-dessus et les décisions prises soient réexaminés avec la plus grande attention, voire suspendus, afin que puisse être menée une réelle concertation de l’ensemble des personnels, des usagers, de leurs représentants, des élus et des collectivités territoriales concernés par ces questions de restructuration du réseau des établissements, dans l’intérêt de tous.
Manifestation en mai 2013 (photo L'An Vert D R)
Malgré le récent changement de ministre, il ne pas réaliste de croire que le ministère va corriger les "erreurs" des ses représentants dans le département. Les deux attitudes, celle de la concertation et celle du fait accompli ne sont que les deux faces d'une même politique. Leur apparente contradiction permet d'agir impunément, en faisant réapparaitre la face "concertation" devant toute tentative de critique.
Le temps joue pour le ministère, et la fermeture annoncée des sites de Buzancy et de Le Chesne aura découragé suffisamment de personnes pour qu'il n'ait plus beaucoup à craindre la réapparition d'une forte contestation sur le terrain.
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Fête de l'environnement le 26 avril