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actualités Ardennes - Page 34

  • Des écailles et des hommes

    Guy Pleutin est venu à Vouziers ce vendredi 15 novembre pour tenir une conférence sur l'ardoise à Rimogne. ardoisière,ardoise,guy pleutin,aspv,conférence,rimogneC'est à l'invitation de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV), que ce spécialiste de la question a rencontré le public argonnais, plus habitué à la gaize qu'au schiste.

    Le conférencier a développé brièvement un rappel géologique et géographique, mais son propos a plus particulièrement porté sur les hommes. Scailleteux est le nom donné à l'ouvrier des ardoisières dans les Ardennes, rappelant l’écaille de pierre qu'il tire de la masse rocheuse.

    Cette extraction est très ancienne, et a connu un développement aux 18e et 19e siècles et jusqu'au début du 20e. Les encyclopédistes, avec Diderot et d'Alembert, ont consacré un article aux ardoisières, reposant en partie sur l'étude du site de Rimogne (voir ci-dessous)

    Ce rude métier s'exerçait en grande partie sous terre, avec tous les dangers liés à l'obscurité, à l'étroitesse des galeries, à la présence des poussières de schiste et à celle de l'eau qu'il fallait pomper en continu.

    Guy Pleutin a pu rencontrer les derniers survivants de ce monde particulier, qui laisse encore des traces profondes dans le paysage et dans la mémoire des hommes. Il a pu, grâce à son expérience de spéléologue, parcourir des galeries encore accessibles, avec l'autorisation des propriétaires, mais à ses risques et périls.

    L'exploitation souterraine a cessé depuis 1971, seule persiste une mine à ciel ouvert qui alimente une usine où l'ardoise est broyée pour la transformer en poudre et paillettes à l'usage de l'industrie chimique.

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  • Paris la blanche

    Lidia Leber Terki met beaucoup d'elle-même dans ce premier long-métrage qui nous fait traverser la Méditerranée, comme tous ces immigrés qui passent d'Algérie en France. Le film relate le voyage de Rekia qui quitte sa Kabylie pour tenter de retrouver son mari. Celui-ci est parti depuis de très longues années en France pour travailler dans le bâtiment. Mais depuis sa retraite, il ne donne plus de nouvelles. Et Rekia veut le revoir pour le convaincre de revenir au pays.

    La réalisatrice explique dans "Allocine" son parcours personnel qui résonne avec celui de ces migrants de générations successives. "Je venais de perdre mon père et, même si ces pages ne racontaient pas son histoire, cela m'a renvoyée à ses origines, et donc aux miennes. Algérien, né en Kabylie, sous la colonisation, mon père a épousé ma mère française à la fin des années 50. Elle a vécu en Algérie durant dix ans par amour. Je suis née là-bas. Nous sommes venus en France quand j'avais trois ans. Je suis sûrement le parfait produit de ce qu'on appelle une intégration réussie, celle de mon père, jusqu’à en oublier mes propres origines. Ma grand-mère kabyle, que j’ai peu connue, se prénommait Rekia, et c’est terrible, car je l’ai appris très récemment ; alors j’ai donné son prénom au personnage principal du film."

     

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    Lidia Leber Terki ajoute a propos de son film :  "L’amour est assez rare dans les films qui traitent de l’immigration algérienne en France. Quand j’ai lu ces pages, cela a été évident pour moi qu’il fallait que je développe et m’approprie cette histoire. On ne parlait pas encore autant des Syriens. Les arrivées en Italie commençaient à peine. Je me suis dit : "C’est la même histoire qui se répète". J'ai toujours voulu faire un film qui englobe toutes les immigrations."

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  • Lumières de femmes : Un hommage aux réalisatrices de cinéma.

    Les femmes aussi sont derrière la caméra et nous offrent un cinéma souvent singulier que « Les Rimbaud du Cinéma » ont souhaité mettre à l’honneur, via la première édition de « Lumières de Femmes ».
    Cette avant-première – qui annonce un hommage plus conséquent le 8 mars prochain, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes- aura lieu :

    Le vendredi 8 novembre à 20h, au Centre culturel Les Tourelles, 6 rue Henrionnet à Vouziers (tél : 03 24 71 64 77)
    Le samedi 9 novembre à 14h, au cinéma Turenne, 17 avenue de Verdun à Sedan (tél : 03 24 27 05 30)
    Le dimanche 10 novembre à 15H, au Centre culturel, 6 boulevard Jean-Baptiste Clément à Nouzonville (tél : 03 24 37 37 49)

    Au programme :

    Projection du film « Paris la Blanche », en présence de la réalisatrice Lidia Terki et de son actrice principale Tassadit Mandi : sans nouvelles de son mari, parti travailler en France depuis 48 ans, Rekia, 70 ans, quitte sa Kabylie natale pour le retrouver à Paris. Epuisée, elle échoue à Pigalle où Tara va l’aider dans sa quête…
    Le public aura l’occasion de débattre avec les deux protagonistes du film, avec une pensée particulière pour Tassadit Mandi, qui retrouve les Ardennes où une partie de sa famille a émigré…
    Lidia Terki a obtenu pour « Paris la Blanche » le prix Alice Guy 2018 qui, à l’initiative de Ciné-Woman, récompense chaque année un film réalisé par une femme et pallie au manque de reconnaissance des réalisatrices, à leur audace et leur contribution au 7éme art.

    voir la bande-annonce (cliquer ici)


    Invisibilisée par l’histoire du cinéma, ignorée du grand public, Alice Guy est une pionnière parmi les pionniers, puisqu’elle est la première cinéaste de fiction, qu’elle a fondé sa société de production -la Sofax- en 1896 et produit quelque 200 films entre 1896 et 1920 !

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  • Chomage: une baisse bien trop lente.

    Les derniers chiffres trimestriels fournis par le ministère du travail font état d'une diminution du nombre d'inscrits à Pôle Emploi. Cette baisse est évaluée à 0,4%, soit 12 800 personnes pour 3 364 500 au total en catégorie A.

    Si on regarde l'ensemble des catégories A, B, et C, c'est-à-dire celles qui concernent le chômage total et le chômage partiel, le chiffre atteint 5 835 800 pour la France, y compris les départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte. Une telle situation devrait entraîner une mobilisation d'extrême urgence des acteurs économiques et de l'état. Il semblerait que ces responsables puissent se satisfaire de cette lente décrue, avec l'espoir qu'elle se poursuive dans les mois à venir. Pourtant, la situation économique, tant mondiale que nationale, n'est pas si florissante, et une nouvelle crise est déjà évoquée. Si aucune date ne peut être prévue pour un tel événement, sa survenue probable renverserait la tendance constatée à la baisse des chiffres des sans-emploi.

    On peut donc se réjouir de voir le nombre de chômeurs diminuer, mais il serait très imprudent d'en tirer des projections optimistes pour les mois et les années à venir.

    Voici le communiqué officiel de la DARES :

    En moyenne au troisième trimestre 2019, en France métropolitaine, le nombre d personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 530 600. Parmi elles, 3 364 500 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 166 100 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 0,4 % (-12 800) ce trimestre et de 2,4 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) diminue de 0,1 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) recule de 2,4 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C diminue de 0,9 % ce trimestre (-48 900) et de 1,9 % sur un an.

    Au troisième trimestre, 666 300 personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de rechercher un emploi. Elles sont soit non immédiatement disponibles et sans emploi (catégorie D, par exemple : formation, contrat de sécurisation professionnelle, maladie), soit pourvues d’un emploi (catégorie E, par exemple : création d’entreprise, contrat aidé). Sur ce trimestre, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 7,9 % et celui des inscrits en catégorie E augmente de 1,3 %.

    En France (y compris départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 616 700 pour la catégorie A. Il diminue de 0,4 % sur le trimestre (-2,4 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 835 800. Il diminue de 0,9 % ce trimestre et recule de 2,0 % sur un an.

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  • Attac 08 fait son cinéma, la 10e édition en 2019

    Le festival "Attac08 fait son cinéma" revient pour sa 10ème édition. On vous donne rendez-vous le vendredi 08, le samedi 09 et le vendredi 10 novembre au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.
    Cette année : 3 jours, 3 thèmes, 3 films, 3 débats !
    Une formule, certes plus réduite que les années précédentes, mais qui n'en sera sûrement pas moins intéressante.
    Et on a la chance et le plaisir de vous proposer le tout dernier Ken Loach et, à notre connaissance, la toute première projection dans les Ardennes se fera dans le cadre de ce festival !

    Tarif : 1 film 6€, 3 films 15€

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  • Les Rimbaud du cinéma : une première à Charleville.

    L'Oscar d'Hollywood, la Palme d'or de Cannes, l'Ours d'or de Berlin sont parmi les plus connues desRimb_01.jpg récompenses cinématographiques. Il faudra peut-être y ajouter bientôt le Rimbaud de Charleville, car c'est ce nom et ce symbole qui ont été choisis pour le festival du film indépendant qui s'est déroulé ce samedi.

    Les lauréats recevaient un bronze du sculpteur Paul Maulpoix, Ardennais d'adoption, dont l’œuvre représente bien évidemment le poète.

    Ce festival se veut différent par le choix de films indépendants (même si la définition de cette catégorie n'est pas évidente) et par la manière de sélectionner et de récompenser les productions. Les organisateurs expliquent leur principe de la récompense pour ce festival :

    " Les termes meilleur, étranger, féminin, masculin, n'apparaîtront dans aucun des choix des Rimbaud du Cinéma…

    …parce qu'un tableau de Pablo Picasso n'est pas meilleur qu'un tableau de Frida Kahlo, qu'un film de Paolo Pasolini n'est pas meilleur qu'un film de Liliana Cavani et qu'aucune des œuvres de ces cinéastes ou peintres ne peut être qualifiées d'étrangères, masculines ou féminines. Les peintures rupestres des grottes de Lascaux ne sont pas françaises parce qu'elles ont été produites sur le territoire français, mais universelles parce qu'elles ont été conçues par des artistes anonymes dont on ignore le sexe et dont la seule patrie était l'humanité. "

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  • Urgences du GHSA : les Vouzinois en nombre pour s'informer.

    Les difficultés rencontrées par le service des urgences du GHSA, en particulier sur le site de Vouziers, ne laissent pas indifférents les habitants du territoire.

    Une fermeture de ce service constituerait une nouvelle disparition de l'offre publique, mais elle entraînerait surtout une perte de chance majeure en cas d'accident ou de pathologie aiguë. Dans ces cas graves, le délai de prise en charge est le facteur principal de bon pronostic, seule une unité basée au plus près peut l'assurer.

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    Plus de 200 personnes ont répondu à l'invitation à s'informer et à débattre de ce sujet, ce vendredi soir à la salle des fêtes de Vouziers. Le maire de Vouziers, le président de l'intercommunalité, le délégué de l'ARS (Agence Régionale de Santé) et le directeur (intérimaire) du GHSA étaient présents pour animer ce débat et répondre aux questions.

    C'est Nicolas Villenet, le délégué territorial de l'ARS qui a lancé la soirée par une présentation de la situation. Il a en premier affirmé que l'objectif était de garder le service d'urgence de Vouziers ouvert, et ce 24 heures sur 24.

    Monsieur Villenet a insisté sur la nécessaire complémentarité ville/hôpital dans la prise en charge des urgences, avec le maintien du rôle de chacun, médecin de ville ou urgentiste.

    Il a lancé l'idée d'une maison médicale de garde, où les médecins libéraux prendraient en charge les urgences de premier niveau, pour lesquelles aucun risque vital n'est présent.

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