Après avoir annoncé au Maire de Vouziers mercredi dernier les probables suppressions de classes en primaire sur notre commune, l'inspection d'Académie ne perd pas de temps et fait publier dans le journal l'Ardennais, à peine 48 heures après, la confirmation visiblement définitive de cette décision unilatérale.
Au-delà de la méthode brutale et déjà contestable, ces fermetures de classes sont tout simplement inacceptables. Vouziers et les communes vouzinoises ont déjà, depuis quelques années, payé un très lourd tribut en termes de suppressions de classes et d'écoles.
Il faut impérativement que cela cesse. Il faut stopper cette hémorragie ou nous nous retrouverons dans quelques années avec un territoire vide de tout espoir de se relancer. Les difficultés ne manqueront pas pour nos enfants. Entre les fatigants transports pour se rendre dans leurs établissements, l'impossibilité d'apprendre certaines langues au Collège, les différentes spécialisations inaccessibles au Lycée et l'impérieuse obligation de trouver un coûteux hébergement s'ils souhaitent poursuivre des études supérieures, il ne leur faudra surtout pas baisser les bras !
Il est donc hors de question de leur offrir en plus un enseignement primaire appauvri et précarisé !
L'Etat Français doit jouer pleinement son rôle et garantir à chaque enfant de notre Pays un accès de même qualité à l'enseignement. Il n'a pas le droit, sous couvert d'économies à réaliser et de rentabilité à installer, de priver les enfants qui vivent dans nos territoires ruraux, des moyens dont disposent des territoires plus urbanisés et plus aisés.
Que nous soyons enseignants, élus, parents d'élèves ou habitants de Vouziers et des communes voisines, dont les enfants sont scolarisés dans le chef-lieu d'arrondissement, nous devons tous nous mobiliser pour nous opposer à la fermeture de ces classes.
Mardi 31 janvier prochain, 100% des enseignants seront grévistes dans les établissements de maternelle et de primaire Dodeman, Dora Lévi et Taine, afin de dénoncer ces fermetures ! Soutenons-les !
SAUVONS LES ECOLES VOUZINOISES !
DEFENDONS L'EDUCATION NATIONALE EN MILIEU RURAL !
RENDEZ-VOUS PLACE CARNOT, FACE A LA MAIRIE LE MARDI 31 JANVIER 2012 A 09H15 POUR UN GRAND RASSEMBLEMENT DE CONTESTATION ET DE SOUTIEN AUX ECOLES, QUI REUNIRA LES ELUS, LES ENSEIGNANTS ET LES VOUZINOIS

LETTRE OUVERTE à Madame l'Inspectrice d'Académie
Madame l'Inspectrice d'Académie,
Monsieur SIRI, Inspecteur de l'Education Nationale de la circonscription de Vouziers m'a informé le mercredi 25 janvier 2012 d'une perspective de fermeture de 2 classes primaires de notre commune (Ecole Dodeman et école Taine) à la rentrée de septembre 2012.
Ces mesures sont malheureusement la triste mise en œuvre locale de la politique de suppression d'un fonctionnaire sur deux voulue par le gouvernement actuel.
Il est très regrettable pour nos enfants que, seule, la culture du "chiffre" prévale ; quand il serait si nécessaire de prendre en compte les critères sociaux des territoires, leurs spécificités, leurs faiblesses, leurs perspectives de développement. On essaie de nous faire croire que les enseignants sont responsables d'une baisse de niveau général : "Les enfants ne savent plus lire à leur entrée en sixième."
Etonnamment, on occulte dans ce discours, la crise que subissent les familles et toutes ses répercussions : défiance à l'égard de l'école, désengagement quant au suivi par les parents de la scolarité au regard de l'incertitude du lendemain, modification des priorités : que pèse l'école quand il s'agit déjà de réunir de quoi boucler la fin de mois ?
Force est de constater que la prise en charge de l'enfant a nécessairement changé. Les temps de concentration, l'intérêt porté aux apprentissages, l'absence de perspectives professionnelles, le rapport de force à l'adulte, l'augmentation de la violence. Autant d'énergie et de nouvelles stratégies à développer par nos enseignants dans leur enseignement et dans le nécessaire suivi pédagogique personnalisé des enfants. Le monde rural n'est pas épargné.
Par ailleurs, il faut dénoncer la politique mise en œuvre pour contraindre les collectivités locales à financer l'enseignement privé qui contribue en retour à vider nos écoles publiques.
Je demande à ce que les suppressions envisagées sur notre ville soient retirées.
Je demande à ce que soit prise en compte la situation locale.
Pour ce qui concerne l'école Taine, le fait que cette école accueille une section de CLIS et que les autres classes soient intégrantes et la faiblesse des résultats scolaires (qui a conduit au classement de l'école dans le dispositif Réseau ambition réussite) justifient à mes yeux la nécessité d'un encadrement renforcé et le maintien des 5 classes.
Pour ce qui concerne l'école Dodeman, l'ouverture en septembre d'une aire d'accueil des gens du voyage avec une capacité de 15 emplacements, l'ouverture prochaine d'une maison de retraite privée avec 50 emplois à la clef nous permettent d'envisager une recrudescence des inscriptions en cours d'année scolaire. C'est pourquoi, je vous demande de maintenir les 6 classes de cet établissement scolaire.
Je vous prie d'agréer, Madame l'Inspectrice d'Académie, l'expression de mes salutations distinguées.
Le Maire de Vouziers, Claude ANCELME
d'importance à l'annonce des nouvelles mesures prises par le gouvernement, campagne électorale oblige. Il serait utile de faire le bilan des mesures précédentes, des annonces passées et malheureusement complètement dépassées.


Jean-Luc Warsmann, le député UMP sortant ne doit pas être très inquiet pour sa réelection. Déjà largement en tête au dernier scrutin, il a pu constater depuis des semaines qu'aucun candidat du PS ne semblait intéressé pour se présenter contre lui. Sans candidat du principal parti d'opposition, Jean-Luc Warsmann pouvait s'attendre à une victoire facile, probablement au premier tour.
Malgré les hésitations de celui-ci, et malgré les obstacles qu'il lui reste à franchir, il semble bien que ce soit cette solution qui finisse par émerger. C'est une personnalité locale, bien implantée, et qui a donc des soutiens de poids ( Même si J-Paul Bachy n'est pas officiellement membre du PS, son influence reste grande chez beaucoup de militants locaux).
Les diverses collectivités territoriales du secteur doivent donner leur avis motivé. Cela n'a pas été le cas à Givet, pourtant concerné au premier chef, où le Maire et la majorité municipale ont refusé de se prononcer. Ils se sont réfugiés derrière la complexité des expertises, pour laisser les services de l'État décider à la place des citoyens et de leurs représentants. Un bien curieuse vision de la démocratie, et une bien belle marque de manque de courage. D'autant qu'au sein de la communauté de communes, un avis favorable a été voté avec des réserves sur les conséquences sanitaires du projet. Et parmi les votants on retrouve des délégués de Givet qui sont aussi au conseil municipal de la ville.
de l'APIC dépendent des caractéristiques de la matière première {«refus»). Je m'inquiète dès lors des conclusions auxquelles aboutit l'étude d'incidences environnementales. En effet, la caractérisation de la matière première («refus») réalisée dans l'étude pose problème par une forme de non représentativité des résultats d'analyse. Il résulte de cela que la caractérisation de l'APIC, source des rejets atmosphériques n'est pas effectuée de manière certaine. Il existe donc un risque qu'il est opportun de ne pas courir que les techniques de traitement des gaz de combustion soient insuffisantes pour assurer le respect des normes légales applicables en matière de rejet.