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actualités Ardennes - Page 114

  • Incinérateur de Givet : les Wallons disent non

    Le projet d'incinérateur de Givet entre dans une phase décisive avec l'enquête d'utilité publique.

     

    Le Préfet des Ardennes va devoir autoriser ou pas cette implantation, en tenant compte des résultats de cette consultation.

    PID_$812991$_f2d1a994-176c-11e1-a29a-8e911e79f629_original.jpg.h170.jpg.280.jpgLes diverses collectivités territoriales du secteur doivent donner leur avis motivé. Cela n'a pas été le cas à Givet, pourtant concerné au premier chef, où le Maire et la majorité municipale ont refusé de se prononcer. Ils se sont réfugiés derrière la complexité des expertises, pour laisser les services de l'État décider à la place des citoyens et de leurs représentants. Un bien curieuse vision de la démocratie, et une bien belle marque de manque de courage. D'autant qu'au sein de la communauté de communes, un avis favorable a été voté avec des réserves sur les conséquences sanitaires du projet. Et parmi les votants on retrouve des délégués de Givet qui sont aussi au conseil municipal de la ville.



    Nos voisins belges sont également intéressés par cette possible implantation, car les conséquences économiques et écologiques du projet ne seront pas stoppées par la frontière.

    Dans une lettre au Préfet des Ardennes, le ministre wallon de l'Environnement donne son point de vue. Et Philippe Henry (photo ci-dessous) a une opinion négative, qu'il motive dans ce courrier.

    En voici de larges extraits :



    Il me semble important d'insister sur le fait que les rejets atmosphériques sont caractéristiques de la composition du combustible solide et que les caractéristiques Philippe-Henry-ministre-wallon-de-l-Environnement-.jpgde l'APIC dépendent des caractéristiques de la matière première {«refus»). Je m'inquiète dès lors des conclusions auxquelles aboutit l'étude d'incidences environnementales. En effet, la caractérisation de la matière première («refus») réalisée dans l'étude pose problème par une forme de non représentativité des résultats d'analyse. Il résulte de cela que la caractérisation de l'APIC, source des rejets atmosphériques n'est pas effectuée de manière certaine. Il existe donc un risque qu'il est opportun de ne pas courir que les techniques de traitement des gaz de combustion soient insuffisantes pour assurer le respect des normes légales applicables en matière de rejet.

    Par ailleurs, une seule analyse des gaz de combustion du combustible solide a été effectuée et la manière dont cet APIC a été produit n'est pas explicitée. Il existe donc des doutes quant à la précision de cette analyse et quant au crédit qu'il est possible d'accorder à celle-ci.

    Les impacts négatifs des rejets atmosphériques ne sont pas appréciés de manière suffisamment précise dans la demande.

    Au-delà de ces objections techniques qui, à elles seules, suscitent l'inquiétude, ce projet qui serait localisé à une encablure de la Wallonie me préoccupe au plus haut point tant en raison des risques liés aux émanations et à la pollution qui y est liée qu'en ce qu'il pourrait détourner des filières de recyclage traditionnelles des flux importants de déchets compte tenu du dimensionnement des installations.

    Le principe de précaution auquel je suis particulièrement attaché voudrait que ce type d'exploitation ne puisse être autorisé s'il existe des doutes raisonnables quant aux conséquences environnementales. Or, à l'analyse du dossier, ces doutes sont présents !

    En matière de politique des déchets, ce projet ne s'inscrit pas parfaitement dans la logique de hiérarchisation quant aux modes de gestion émanant de la directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 à laquelle l'ensemble des États membres de l'Union sont soumis.

    En matière de politique énergétique, l'acheminement d'un flux important de déchets vers une unité de « valorisation » par cogénération sans préciser la nature de l'utilisation de la chaleur produite ne semble pas un gage d'efficience.

    Je crains enfin l'impact négatif d'un tel projet sur l'attrait touristique que représentent nos régions respectives de part et d'autre de la frontière.

    Au vu de ces éléments et comme par ailleurs exprimé dans le cadre de l'enquête publique par les diverses communes wallonnes riveraines du projet, je vous fais part de mon souhait de voir ce projet frontalier refusé, tant par ma crainte des impacts sur les populations riveraines que par souci de protection globale de l'environnement et de respect par les autorités des principes de base du développement durable.



    Auparavant, des collectivités et des citoyens belges s'étaient exprimés. La RTBF en fait le compte-rendu :

    Près de 500 avis négatifs ont été remis à Hastière, à Houyet et à Beauraing ainsi qu'au moins trois pétitions. A Doische et Dinant, la mobilisation était un peu moindre mais beaucoup de Belges ont passé la frontière pour contester. Givet a ainsi reçu des centaines d'avis opposés, dont 3/4 seraient belges.

    C'est la crainte de pollution, l'absence d'avantages côté belge et les risques potentiels pour la santé avec les fumées qui mobilisent les riverains. La semaine dernière, des médecins généralistes locaux s'étaient déjà déclarés défavorables au projet.



    images?q=tbn:ANd9GcTglgwQVDAzsWyJbalhEwJ7GSC4jeesZuRkjL0sG37OdcWmc4MfTout projet,en particulier de cette taille, comporte des avantages et des inconvénients. Pour celui-ci, les conséquences négatives sur l'environnement apparaissent nettement l'emporter sur les avantages économiques possibles. Souhaitons que le Préfet prenne en compte les avis exprimés, d'autant que les oppositions sont d'origines diverses et sont  solidement motivées dans leur argumentation.

    La validation récente du parc naturel régional, qui englobe la pointe de Givet, donne encore plus de force au rejet de cette implantation. Elle se ferait dans une zone que les services de l'Etat viennent de reconnaitre comme riche d'un patrimoine naturel à préserver.



  • Vouziers : des hauts et des bas

    Notre note d'hier annonçait une baisse des  du chiffre officiel des habitants de Vouziers pour 2009.

     

    D'aucuns ont été surpris du gros titre de "L'Union" de ce jour qui annonce une baisse des habitants dans les villes des Ardennes, sauf à Vouziers et Rethel.

    Pour Rethel, l'INSEE indique bien une augmentation de la population pour l'année 2009. Pour Vouziers, nous confirmons les chiffres annoncés hier soit 4158 pour 2009 et 4183 pour 2008. On a bien une variation de 25 habitants mais pas en plus comme l'indique l'article de notre (toujours juste) confrère.

    Le journal continue son analyse :"Ces phénomènes se reflètent au niveau des cantons et des arrondissements : celui de Rethel (six cantons) passe de 35.618 à 37.120 habitants et celui de Vouziers de 22.428 à 23.231 habitants."

    Le journaliste précise dans une note de bas de page qu'il s'agit du chiffre de la population "municipale" qui est utilisée son l'article.

    Or l'INSEE annonce pour l'arrondissement de Vouziers 22.463 en population municipale et 23.231 en population totale. Le chiffre de 22.428 pour 2008 est celui de la population municipale.

    Il faut donc comparer ce qui est comparable, soit 22.428 à 22.463. L'augmentation de 35 habitants représente un pourcentage négligeable et non significatif. (0,15%)

    images?q=tbn:ANd9GcTrjlTKWmu3pmcd5G4q8HowoZ-eZjGS-hdiCLfeoDZwTcSLrRJTOQ

     

    Par canton, on retrouve une perte de 31 habitants pour  celui de Vouziers, de 14 habitants pour celui de Grandpré et de 6 habitants pour ceux de Monthois et Tourteron.

    Par contre les autres cantons progressent, de 31 unités pour celui d'Attigny, de 5 pour celui de Buzancy, de 22 pour le canton du Chesne et de 12 pour celui de Machault.

    Remarquons que le canton qui progresse le plus est celui d'Attigny, en dehors de la Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise, et peu éloigné de Charleville et Rethel.

     

    Dernière remarque, comme nous l'indiquions hier, le prochain recensement aura lieu en 2012 à Vouziers, le précédent date de 2009. L'INSEE précise donc que "les populations légales sont désormais actualisées chaque année. Toutefois, les enquêtes de recensement étant réparties sur cinq années, il est recommandé de calculer les évolutions sur des périodes d'au moins cinq ans. Pour l'instant, la référence pour le calcul des évolutions reste donc le recensement de 1999."

  • Ardennes : le chômage en hausse continue

    Les chiffres de novembre apportent une triste confirmation de la situation économique nationale et locale.

     

    Sur le plan national les chiffres publiés ce jour indiquent que "parmi les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, le nombre de personnes sans emploi (catégorie A) en France métropolitaine augmente par rapport à la fin octobre 2011 (+1,1 %, soit +29 900).

    Sur un an, il s’accroît de 5,2 %.

    Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte, d’au plus 78 heures au cours du mois, est en hausse (+0,2 %, catégorie B). Le nombre de personnes pratiquant une activité réduite longue, de plus de 78 heures au cours du mois, augmente également (+2,5 %, catégorie C).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B, C) augmente de 1,2 % (+51 800) en novembre.

    Sur un an, il est en hausse de 5,6 %."

     

    Le communiqué officiel confirme que :"fin novembre 2011, en France métropolitaine, 4 244 800 personnes inscrites à Pôle emploi étaient tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi       (4 510 500 en France y compris Dom), dont 2 844 800 étaient sans emploi (catégorie A) et 1 400 000 exerçaient une activité réduite, courte ou longue (catégories B, C)."

    Ces chiffres sont de manière évidente de mauvais chiffres, à tel point que le ministre qui se permet habituellement un commentaire "en version optimiste"  se contente de "prendre acte de cette progression, conséquence directe du ralentissement de l’activité économique". Son efficacité sur le terrain est à la hauteur de la pertinence de son commentaire.

    ?m=02&d=20111226&t=2&i=551293818&w=450&fh=&fw=&ll=&pl=&r=2011-12-26T170903Z_1_APAE7BP1BN500_RTROPTP_0_OFRTP-FRANCE-CHOMAGE-20111226

     

    Pour la Région et le département, la réalité n'est pas plus réjouissante. La direction régionale (la DIRECCTE) donne les chiffres suivants :

    Fin novembre 2011, dans le département des Ardennes, 14 444 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 1,1 % par rapport à fin octobre 2011 ( + 160). Sur un an, il est en augmentation de 8,3 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 1,2 % par rapport à octobre 2011 ( + 8,9 % en un an).


    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 21 273 dans le département des Ardennes, fin novembre 2011. Ce nombre augmente de 1 % (+ 205). Sur un an, il augmente de 8,3 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 1,7 % par rapport à octobre 2011 (+ 8,5 % en un an).

    Ce rythme d'augmentation de plus de 8 % est à comparer à celui retrouvé nationalement, soit un peu plus de 5 %. On voit à la fois l'efficacité des mesures prises par le gouvernement et  de celles prises localement ( politique du conseil général, zone franche de Warsmann).

    "La crise" disent-ils, bien entendu la crise est générale . Mais il faut se souvenir des déclarations de Sarkozy il y a un an au moment des voeux : il osait affirmer que ses décisions allaient commencer à donner des résultats concrets, et que grâce à lui l'euro était sauvé.

    Un an plus tard, la réalité le rattrape, et le grand capitaine est totalement incapable de donner une direction au navire. Il subit, ou plus exactement les Français subissent  les conséquences d'une politique libérale où les marchés financiers dictent leur loi. Et nous payons chaque année d'avantage le prix de ce libéralisme économique, avec une addition qui risque encore de s'alourdir dans les années à venir.

     

     

     

  • Chômage : chronique d'une catastrophe annoncée

    Comme habituellement, les statistiques concernant l'emploi sont publiées en fin de mois pour le mois précédent.

     

    Pour octobre, le tableau est particulièrement sombre. Les chiffres suffisent à montrer la gravité de la situation :

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s'établit à 2 814 900 en images?q=tbn:ANd9GcR7jAsBCsXNFF2j9i0hcTy4eR9U8KY8NFAgvJ4_XptzgWqOwCh_GgFrance métropolitaine fin octobre 2011. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin septembre 2011 (+1,2 %, soit +34 400). Sur un an, il croît de 4,9 %. Au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s'établit à 4 193 000 en France métropolitaine fin octobre 2011 (4 459 400 en France y compris Dom).

    Il faut retenir l'augmentation de 1,2 % sur un mois, et le chiffre de 4 459 400 demandeurs d'emploi en France.

    D'autres faits sont significatifs : le ministre ne donne pas de commentaires et n'arrive plus à trouver de quoi enrober la pilule pour tenter de la faire passer. Il admet même que l'objectif de 9% de chômeurs pour la fin de l'année ne sera pas tenu. On se dirige vers les 10% et plus, car les indicateurs sont dans le rouge et une récession est attendue pour les mois qui viennent.


    Pour la région les chiffres apparaissent différents.

    Fin octobre 2011, dans le département des Ardennes, 14 284 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre diminue de 1,6 % par rapport à fin septembre 2011 ( - 232). Sur un an, il est en augmentation de 6,6 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A diminue de 4 % par rapport à septembre 2011 ( + 7,8 % en un an).
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 21 068 dans le département des Ardennes, fin octobre 2011. Ce nombre reste stable de 0 % ( 2). Sur un an, il augmente de 7,5 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C diminue de 0,4 % par rapport à septembre 2011 (+ 7,6 % en un an).

    Cette petite embellie doit être relativisée par rapport à d'autres données :

    • En premier lieu, la tendance sur l'année qui reste négative (+ 7,8 % sur un an en Champagne Ardenne)
    • Ensuite , le mode de sortie de "Pôle emploi". Il est écrit officiellement :

    images?q=tbn:ANd9GcSlgH1FpeknEh3k8LuuXH8PrtKQbSckxSeESdFSX9tMKXUI4OrHSwLes sorties de catégorie A, B, C augmentent de 2,6 % au cours des trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. L’évolution des motifs de sorties sur la même période est très variable : reprises d’emploi déclarées (+ 0,8 %), entrées en stage (+ 19,1 %), arrêts de recherche (- 0,8 %), cessations d’inscription pour défaut d’actualisation (- 2,5 %), radiations administratives (+ 23,3 %) et autres cas (- 6,4 %).

    On constate une stagnation des reprises d'emploi et une explosion des stages et des radiations administratives.

    • Enfin les offres collectées par Pôle emploi :

    Les offres d’emploi collectées par Pôle emploi diminuent de 23,5 % au cours des trois derniers mois en Champagne-Ardenne (- 8,5 % en regard des mêmes trois mois de l’année précédente). Les offres d’emplois durables (six mois ou plus) diminuent de 1,7 %. Les offres d’emploi non durables (moins de 6 mois) diminuent de 32,4 %.


    Tout cela nous donne un tableau très sombre, malgré tous les moyens mis pour masquer la réalité. Et sur le terrain cette réalité est vécue très douloureusement par beaucoup de personnes, dans des catégories socio-professionnelles diverses et pour des durées de plus en plus longues.

    Cette réalité tragique va bien entendu peser sur la campagne en cours. Ne doutons pas que pour détourner l'attention de la situation réelle, l'UMP et son candidat vont accentuer les provocations et la dramatisation. Ils misent maintenant sur une ambiance catastrophique qui ferait ressentir la nécessité d'un recours à un homme providentiel et d'expérience. Jouable, à condition de faire oublier que c'est aussi à cause de lui que l'on est arrivé là où l'on est .

  • Savigny : le dossier du barrage évolue

    Communiqué DSVA ( Défense Sud Vallée de l'Aisne)

     

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    Vous pourriez croire que le front est calme !
    Mais il n'en est rien !

     

    Certes des études sont en cours pour réétudier l'ensemble des sites potentiels de Mouron à Attigny. Et cela nous laisse un répit de plusieurs mois. Mais sachez que le Cahier Des Charges des ces études a été élaboré sans que nous soyons consultés. Heureusement depuis peu, et grâce à l'appui de M. Warsmann, nous avons reçu de l'Entente ce CDC avec "l'invitation" à le commenter. Notre équipe technique (aux compétences reconnues) est sur le coup.



    Mais en amont de nous les choses bougent vite! L'autorisation a été donnée à l'Entente pour lancer l'enquête d'utilité publique pour la mise en œuvre de la retenue de Varennes. Il est clair que plus ce dossier avance plus le nôtre devient urgent et concret !



    Le 16 novembre prochain, une réunion doit se tenir à Varennes. l'association ADVA compte sur nous pour les soutenir par notre présence lors d'une manifestation.
    Vous avez su montrer votre mobilisation et votre soutien lors de l'appel à manifester au moment de la réunion des maires à Attigny. Cette fois encore,je compte sur vous pour vous rendre massivement dans l'ordre et le calme à Varennes le Mercredi  16/11/2011 à 15h.


    Il s'agit pour nous de montrer que nous ne souhaitons pas subir les décisions, mais y participer! Et rappeler à tous les acteurs de ces projets que la sécurité des personnes au pied des ouvrages de retenu ne peut être sacrifiée aux profit de la solidarité avec des zones géographiques où l'urbanisation n'a jamais pris en compte correctement les risques d'inondation.



    RENDEZ-VOUS SUR LA PLACE DE SAVIGNY
    LE 16 NOVEMBRE à 13H30
    ou
    RENDEZ-VOUS à l'EGLISE DE VARENNE
    LE 16 NOVEMBRE à 14H30

     

     Le président
    Franck MAILLARD



  • Silence dans la vallée

    Dans le cadre de son festival ATTAC 08 rendra hommage à Charly REY en diffusant le film de Marcel TRILLAT « Silence dans la Vallée ».

    Vous êtes tous invité à la projection de ce film, suivi d’un débat le samedi 26 novembre, au cinéma "le Métropolis" à Charleville.

     

     

     

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  • Chômage : heureusement, on a Bertrand

    Les chiffres du chômage de septembre sont à nouveau très mauvais, en France et dans les Ardennes.

     

    Pour nous consoler ( ?) il nous reste X. Bertrand qui nous explique toujours si bien le pourquoi du comment. Son humour involontaire est la seule note gaie dans cette avalanche de mauvaises nouvelles.

    Selon le site orange.fr: le ministre du Travail Xavier Bertrand a immédiatement réagi, affirmant que ces "mauvais chiffres" étaient "liés au ralentissement de l'activité".

    Il faut au moins être ministre pour trouver cela. Les chiffres sont tous mauvais dans les différentes catégories (jeunes, seniors, chômeurs complets ou pas, chômeurs longue durée,...). On note  que: "En intégrant les départements d'outremer, la France compte 4,441 millions de demandeurs d'emploi avec ou sans activité réduite."

    Presque 4,5 millions de personnes touchées et le gouvernement continue sa politique ou veut la durcir !

     

    Quant aux offres : En septembre, les offres d’emploi satisfaites diminuent en France métropolitaine de 5,7 % (+11,9 % sur un an). Sur un mois, les offres d’emplois durables, les offres d’emplois temporaires et les offres d’emplois occasionnels sont toutes en baisse (respectivement -7,5 %, -1,8 % et -11,9 %).


    Un tableau bien sombre que ne vient pas corriger la tendance locale. Pour les Ardennes et la Région :1077908955.gif

    Fin septembre 2011, dans le département des Ardennes, 14 516 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 5,5 % par rapport à fin août 2011 ( + 754). Sur un an, il est en augmentation de 7,9 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 14,8% par rapport à août2011 ( + 14,3 % en un an).


    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 21 066 dans le département des Ardennes, fin septembre 2011. Ce nombre augmente de 1,3 % (+ 272). Sur un an, il augmente de 7,8 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C