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Dans notre note d'hier, nous vous avons présenté les très mauvais chiffres du chômage dans notre département, pour janvier 2012 et pour les 12 derniers mois.
Malheureusement, il n'a pas que dans ce domaine que le rouge est mis pour les Ardennes. On connait les mauvais indicateurs démographiques qui mettent la Région et le Département dans les très rares collectivités indentiques à perdre régulièrement des habitants. Ce fait est lié à la fois à l'absence d'accroissement naturel (plus de décès que de naissances) et à une fuite des habitants vers d'autres régions (plus de départs que d'entrées). Cela traduit une situation dégradée en profondeur, de manière encore plus significative que le taux de chômage.
L'insee, organisme officiel au service de l'Etat, publie un état des lieux de la pauvreté en Champagne Ardenne. Pour notre département, le titre est déjà bien révélateur :
Dans les Ardennes, déjà en difficulté, la pauvreté s’aggrave fortement
Voici l'intégralité de ce chapitre, malheureusement assez terrible à lire.
Dans les Ardennes, le taux de pauvreté passe de 17,4 % en 2008 à 18,6 % en 2009, soit une hausse de 1,2 point, hausse la plus élevée des départements de France métropolitaine après la Seine-Saint-Denis. En 2009, la moitié des 52 600 Ardennais pauvres vit avec moins de 769 € par mois, soit un écart de 19,4 % au seuil de pauvreté, intensité de pauvreté la plus élevée des quatre départements de la région.
Le niveau de vie annuel en dessous duquel se situe la moitié des Ardennais diminue de 1,0 % en passant de 17 236 € en 2008 à 17 056 € en 2009, en euros constants. La baisse est encore plus marquée pour les 10 % des habitants les plus modestes (-1,9 %), tandis que la situation monétaire des 10 % les plus aisés continue de progresser avec une hausse du niveau de vie plancher de 1,7 %. Aussi, comme au niveau régional, les inégalités se sont légèrement accrues dans les Ardennes : le niveau de vie au-dessus duquel se situent les 10 % les plus aisés représente, en 2009, 3,2 fois plus que le niveau de vie en dessous duquel se situent les 10 % les plus modestes (3,1 en 2008).
La situation monétaire des Ardennais témoigne d’un marché du travail en grandes difficultés structurelles, difficultés qui se sont fortement accrues avec la crise. Entre 2007 et 2009, les Ardennes ont perdu 3 700 emplois salariés dans les secteurs marchands non agricoles, soit une baisse de 6,6 %, la plus forte de la région et la 8e plus élevée des départements de France. En conséquence, entre 2008 et 2009, les ménages fiscaux déclarant des revenus d’activités salariées sont moins nombreux (-3,0 %), pendant que ceux déclarant des indemnités chômage augmentent (+6,3 %). Fin 2009, avec un taux de chômage à 12,1 % de la population active, taux le 8e plus défavorable de France, 3,6 % du revenu déclaré des ménages ardennais se compose d’indemnités chômage, 5e contribution la plus élevée de France. De surcroît, dans le département, 16,4 % des demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi depuis plus de deux ans et ne peuvent plus prétendre à des indemnités. En conséquence, 5,4 % de la population vit à cette même date avec le RSA socle non majoré (ex-RMI), deux fois plus que dans le département de la Marne.
Dans un département au tissu économique fortement marqué par l’industrie de main-d’œuvre, où les grands ménages ouvriers sont nombreux et l’activité féminine moins développée, la crise a particulièrement aggravé la pauvreté des grandes familles. En 2009, pour les personnes vivant dans un ménage d’au moins quatre personnes, le taux de pauvreté augmente de 2,5 points, passant de 20,8 % en 2008 à 23,3 % en 2009.
Plus les familles avec enfants sont affectées par la pauvreté, plus le taux de pauvreté des enfants est important : parmi les Ardennais de moins de 20 ans, 26,9 % sont en situation de pauvreté en 2009, 2,2 points de plus qu’en 2008 et 5e taux le plus élevé de France. Dans le Pas-de-Calais, la pauvreté des jeunes est la plus forte de France de province avec 28,4 % des moins de 20 ans concernés.
Le chômage continue à se dégrader en France d'après les chiffres officiels de janvier publiés ce jour
Voici les chiffres communiqués par le ministère :
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 2 861 700 en France métropolitaine fin janvier 2012. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin décembre 2011 (+0,5 %, soit +13 400). Sur un an, il croît de 6,2 %.
Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 258 200 en France métropolitaine fin janvier 2012 (4 525 900 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,1 % (+4 800) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 5,5 %.
Le ministre du travail, X Bertrand mériterait un César de la langue de bois. Il déclare : le ralentissement de l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi au mois de janvier par rapport aux mois précédents est le résultat des efforts déployés pour freiner la montée du chômage.
Le "ralentissement de l'augmentation" en voilà une belle expression pour dire qu'il y a encore plus de chômeurs. Et les 5,5% d'augmentation sur un an, de quoi sont-ils le résultat ? Des efforts déployés par le gouvernement ?
Pour la région, les chiffres sont moins mauvais ce mois ci, mais catastrophiques sur un an.
En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 0,1 % par rapport à décembre 2011 ( + 8,2 % en un an).
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,1 % par rapport à
décembre 2011 (+ 7,6 % en un an).
Par contre, les Ardennes sont au-dessus du pourcentage national, aussi bien sur le dernier mois que sur l'année entière. Malgré cela, certains font encore argument des mesures type zone franche Warsmann pour créer de l'emploi sur nos territoires. Cela ne marche pas et coûte cher aux collectivités locales, la réalité des chiffres le prouve clairement.
Fin janvier 2012, dans le département des Ardennes, 14 517 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin décembre 2011 ( + 110). Sur un an, il est en augmentation de 9,6 %.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 21 402 dans le département des Ardennes, fin janvier 2012. Ce nombre augmente de 0,2 % (+ 35). Sur un an, il augmente de 8,4 %.
Encore un mois difficile pour l'emploi en France et dans notre secteur, et les chiffres officiels de croissance attendue nous amènent à la conclusion que le mieux n'est pas pour les mois qui viennent. La tendance prochaine ne peut être que médiocre, même si certains chiffres mensuels montrent un mieux ou un pire relatifs.
Document à renvoyer par courrier à :
Mme Angéline THOMAS "Pétition écoles vouzinoises"
9 rue de l'église - 08400 SAINTE-MARIE
ou à transmettre scanné par mail (format pdf ou jpeg), à l'adresse suivante : ecolesdevouziers@orange.fr
La troisième assemblée générale de l'association"Défense Sud Vallée de l'Aisne" a été riche en débats.
La salle plus que remplie montrait que d'évidence le sujet était d'importance et que la mobilisation locale ne faiblissait pas.
Le président, Frank Maillard, a rappelé en début de réunion le chemin parcouru depuis la création de l'association. Elle est née en réaction au projet de barrage sur l'Aisne, dossier porté par l'Entente Aisne-Oise qui regroupe six départements traversés par ces deux rivières.
La réaction forte des habitants concernés a permis un recul de l'Entente et a imposé de nouvelles études. C'est un peu au jeu du chat et de la souris qu'ont joué les deux protagonistes, avec le département et les services de l'Etat comme arbitres. Mais ceux-ci ne sont pas neutres dans l'histoire puisque notamment le département des Ardennes est un des membres constitutifs de l'Entente.
L'association ne s'est pas contenté de s'opposer, elle a réalisé un gros travail d'expertise et de contre expertise qui lui permet de faire des critiques motivées et de présenter des alternatives crédibles.
Depuis trois ans, on a dépassé le rejet épidermique pour une analyse technique et politique des enjeux et des forces en présence. De son côté, l'Entente continue à jouer les bulldozers, au sens propre comme au sens figuré.
La réalisation de la retenue de Proisy est utilisée comme une carte de visite par les responsables de l'Entente. Mais tout n'est pas si rose pour les résultats constatés, et ce dossier n'est pas transposable tel quel sur un autre site.
Le Sous-préfet de Vouziers a été le premier invité à prendre la parole. Il a rappelé que la solidarité de bassin ne pouvait avoir comme conséquence le sacrifice imposé à certains. Il a insisté sur la vigilance mise par les services de l'Etat sur ce dossier. Il a déclaré qu'il resterait attentif, ainsi que le Préfet des Ardennes, au respect des engagements pris.
Jean-Luc Warsmann, député et ancien Conseiller Général a expliqué ensuite son point de vue. Il a opposé la conduite du projet qui est réalisé pour la Meuse dans le nord du département à celle qui est menée pour l'Aisne. Il a insisté sur la concertation et la participation qui ont marqué les études pour les crues de la Meuse. A l'inverse il a souligné le manque de considération de la part de l'Entente dans le dossier Aisne-Oise.
3 conseillers généraux étaient présents : Claude Ancelme pour Vouziers, Dominique Arnould pour Grandpré et Thierry Deglaire pour Monthois. Ils ont reconnu un manque de connaissance et d'intérêt de leurs collègues pour ce dossier. Thierry Deglaire qui siège à l'Entente a rappelé qu'il serait toujours le relais entre l'association et l'Entente, faisant suivre les informations qu'il pouvait obtenir en siégeant au sein de celle-ci.
Claude Ancelme a assuré le président de la DSVA de son soutien, et a affirmé qu'il était toujours soucieux du respect de l'écologie, en particulier lors de la réalisation de travaux.
C'est quand la parole a été donnée aux personnes présentes dans la salle que des critiques de fond sont apparues. Le bien fondé d'un barrage a été remis en cause, en particulier par André Theret et Michel Coistia.
Il a été rappelé que l'Entente ne voyait de solution que par des barrages, alors que depuis longtemps des études comme celle de "Nature et Avenir" préconisaient une approche douce. L'aménagement des cours d'eau et de leur lit représente une approche moins spectaculaire mais probablement aussi efficace. Ceci en particulier avec un couplage possible avec des protections rapprochées (murets, portes étanches,..) peu coûteuses mais très utiles.
Il a été rappelé également que la construction d'un barrage n'apporterait rien pour les Ardennes (l'efficacité serait marginale à Attigny et Rethel) mais permettrait surtout de poursuivre le bétonnage en région parisienne (des projets en zone inondable viennent d'y être validés !).
Pierre Potron a présenté un travail de Lionel Dubief sur les textes régissant la gestion de l'eau. Il semble bien que le respect des zones humides préconisé par la loi et les règlements n'est pas inclus dans la vision et les réalisations de l'Entente.
Toutes ces voix et quelques autres, ont fait la démonstration qu'un autre choix est possible. Il est même plus que souhaitable, étant donnés les inconvénients majeurs du projet de l'Entente.
Les départements de la Marne et de la Meuse ont exprimé une opposition claire à la réalisation d'un barrage sur leur territoire.
On est étonné que le département des Ardennes ne prenne pas une même décision, ce qui ferait basculer la majorité au sein de l'Entente.
Pour l'instant le bras de fer continue, mais les enjeux et la clé du succès ont été clairement mis en évidence au cours de cette assemblée générale. C'est l'assemblée départementale des Ardennes qui devra se prononcer clairement sur ses intentions et qui fera pencher la décision dans un sens ou dans un autre.
Après avoir annoncé au Maire de Vouziers mercredi dernier les probables suppressions de classes en primaire sur notre commune, l'inspection d'Académie ne perd pas de temps et fait publier dans le journal l'Ardennais, à peine 48 heures après, la confirmation visiblement définitive de cette décision unilatérale.
Au-delà de la méthode brutale et déjà contestable, ces fermetures de classes sont tout simplement inacceptables. Vouziers et les communes vouzinoises ont déjà, depuis quelques années, payé un très lourd tribut en termes de suppressions de classes et d'écoles.
Il faut impérativement que cela cesse. Il faut stopper cette hémorragie ou nous nous retrouverons dans quelques années avec un territoire vide de tout espoir de se relancer. Les difficultés ne manqueront pas pour nos enfants. Entre les fatigants transports pour se rendre dans leurs établissements, l'impossibilité d'apprendre certaines langues au Collège, les différentes spécialisations inaccessibles au Lycée et l'impérieuse obligation de trouver un coûteux hébergement s'ils souhaitent poursuivre des études supérieures, il ne leur faudra surtout pas baisser les bras !
Il est donc hors de question de leur offrir en plus un enseignement primaire appauvri et précarisé !
L'Etat Français doit jouer pleinement son rôle et garantir à chaque enfant de notre Pays un accès de même qualité à l'enseignement. Il n'a pas le droit, sous couvert d'économies à réaliser et de rentabilité à installer, de priver les enfants qui vivent dans nos territoires ruraux, des moyens dont disposent des territoires plus urbanisés et plus aisés.
Que nous soyons enseignants, élus, parents d'élèves ou habitants de Vouziers et des communes voisines, dont les enfants sont scolarisés dans le chef-lieu d'arrondissement, nous devons tous nous mobiliser pour nous opposer à la fermeture de ces classes.
Mardi 31 janvier prochain, 100% des enseignants seront grévistes dans les établissements de maternelle et de primaire Dodeman, Dora Lévi et Taine, afin de dénoncer ces fermetures ! Soutenons-les !
SAUVONS LES ECOLES VOUZINOISES !
DEFENDONS L'EDUCATION NATIONALE EN MILIEU RURAL !
RENDEZ-VOUS PLACE CARNOT, FACE A LA MAIRIE LE MARDI 31 JANVIER 2012 A 09H15 POUR UN GRAND RASSEMBLEMENT DE CONTESTATION ET DE SOUTIEN AUX ECOLES, QUI REUNIRA LES ELUS, LES ENSEIGNANTS ET LES VOUZINOIS
LETTRE OUVERTE à Madame l'Inspectrice d'Académie
Madame l'Inspectrice d'Académie,
Monsieur SIRI, Inspecteur de l'Education Nationale de la circonscription de Vouziers m'a informé le mercredi 25 janvier 2012 d'une perspective de fermeture de 2 classes primaires de notre commune (Ecole Dodeman et école Taine) à la rentrée de septembre 2012.
Ces mesures sont malheureusement la triste mise en œuvre locale de la politique de suppression d'un fonctionnaire sur deux voulue par le gouvernement actuel.
Il est très regrettable pour nos enfants que, seule, la culture du "chiffre" prévale ; quand il serait si nécessaire de prendre en compte les critères sociaux des territoires, leurs spécificités, leurs faiblesses, leurs perspectives de développement. On essaie de nous faire croire que les enseignants sont responsables d'une baisse de niveau général : "Les enfants ne savent plus lire à leur entrée en sixième."
Etonnamment, on occulte dans ce discours, la crise que subissent les familles et toutes ses répercussions : défiance à l'égard de l'école, désengagement quant au suivi par les parents de la scolarité au regard de l'incertitude du lendemain, modification des priorités : que pèse l'école quand il s'agit déjà de réunir de quoi boucler la fin de mois ?
Force est de constater que la prise en charge de l'enfant a nécessairement changé. Les temps de concentration, l'intérêt porté aux apprentissages, l'absence de perspectives professionnelles, le rapport de force à l'adulte, l'augmentation de la violence. Autant d'énergie et de nouvelles stratégies à développer par nos enseignants dans leur enseignement et dans le nécessaire suivi pédagogique personnalisé des enfants. Le monde rural n'est pas épargné.
Par ailleurs, il faut dénoncer la politique mise en œuvre pour contraindre les collectivités locales à financer l'enseignement privé qui contribue en retour à vider nos écoles publiques.
Je demande à ce que les suppressions envisagées sur notre ville soient retirées.
Je demande à ce que soit prise en compte la situation locale.
Pour ce qui concerne l'école Taine, le fait que cette école accueille une section de CLIS et que les autres classes soient intégrantes et la faiblesse des résultats scolaires (qui a conduit au classement de l'école dans le dispositif Réseau ambition réussite) justifient à mes yeux la nécessité d'un encadrement renforcé et le maintien des 5 classes.
Pour ce qui concerne l'école Dodeman, l'ouverture en septembre d'une aire d'accueil des gens du voyage avec une capacité de 15 emplacements, l'ouverture prochaine d'une maison de retraite privée avec 50 emplois à la clef nous permettent d'envisager une recrudescence des inscriptions en cours d'année scolaire. C'est pourquoi, je vous demande de maintenir les 6 classes de cet établissement scolaire.
Je vous prie d'agréer, Madame l'Inspectrice d'Académie, l'expression de mes salutations distinguées.
Le Maire de Vouziers, Claude ANCELME
Si le début de l'année avait montré un chômage relativement stabilisé, les deniers mois sont marqués par une forte hausse, dont on ne voit pas la fin.
Le communiqué officiel du ministre est très discret sur les chiffres eux-mêmes, ne faisant pas d'analyse ni de commentaire : c'est encore moins que le mois dernier. X. Bertrand attache beaucoup plus d'importance à l'annonce des nouvelles mesures prises par le gouvernement, campagne électorale oblige. Il serait utile de faire le bilan des mesures précédentes, des annonces passées et malheureusement complètement dépassées.
En ce qui concerne les chiffres, on retiendra qu' "au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 270 700 en France métropolitaine fin décembre 2011 (4 537 800 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,6 % (+25 900) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 5,6 %."
Notons que la République est toujours une et indivisible, sauf pour les Départements d'Outre-Mer, on doit compter différement là-bas.
Pour la région et le département, ce n'est pas mieux sur l'année, même si les chiffres du mois de décembre apparaissent meilleurs pour la Marne en particulier.
Voici les chiffres d'après le site Pôle Emploi de la Région
Les chiffres régionaux :
Fin décembre 2011, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 60 597 en Champagne-Ardenne. Ce nombre diminue de 0,4 % par rapport à la fin novembre 2011 (- 272). Sur un an, il est en hausse de 7,7 %.
En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C
s'établit à 93 104, fin décembre 2011. Ce nombre croît de 0,1 % (+ 63) au mois de décembre. Sur un an, il croît de 7,9%.
Les chiffres départementaux :
S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en décembre 2011 par rapport à fin novembre 2011 entre - 1,8 % et + 0,1 % : Ardennes ( - 0,1 % ), Aube ( + 0,1%), Marne ( - 0,5 % ), Haute-Marne ( - 1,8 % ).
S'agissant de la catégorie A,B,C, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en décembre 2011 par rapport à fin novembre 2011 entre - 0,3 % et + 0,5 % : Ardennes ( + 0,5 % ), Aube ( + 0,2 %), Marne ( - 0,1 % ), Haute-Marne ( - 0,3 % ).
Pour les Ardennes, on compte donc 21 373 chômeurs dans les catégories A, B et C soit +0,5 % sur un mois et +8,9% sur un an.