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actualités Ardennes - Page 109

  • Entente Aisne-Oise : les politiques reprennent la main

    L'Entente Aisne-Oise est un établissement public de coopération interdépartementale qui regroupe six départements concernés par les inondations de l'Oise , l'Aisne et l'Aire.

     

    Cet établissement est bien connu dans le Vouzinois, puisqu'il est à l'origine du projet de barrage surlogo.png l'Aisne à Savigny. L'opposition d'une grande partie des populations concernées, regroupée dans une association très active, a forcé l'Entente a dévoiler ses projets. Petit à petit, les membres de l'association ont construit un argumentaire solide à opposer aux documents officiels. Leur mobilisation  a su se rendre visible à de nombreuses reprises. Ils ont également mis les élus en face de leurs responsabilités, faisant même élire un conseiller général à Monthois favorable à leur combat.

    Ce dossier est devenu une épine dans le pied du Conseil Général, en porte-à-faux entre son rang de membre de l'Entente et son rôle d'aménageur du département.

    logo2_08.gifCette ambiguïté s'est bien fait sentir lors de la dernière assemblée générale de l'association Défense Sud Vallée de l'Aisne (voir notre compte-rendu).

    La position des conseils généraux de la Marne et de la Meuse, devenus opposants aux projets de barrages a rendu encore plus délicat le jeu du Conseil Général des Ardennes : je soutiens les gens de Savigny contre les technocrates de l'Entente, en tentant de faire oublier que les Ardennes sont un des départements qui constituent cette Entente.

    On apprend par le site de l'Entente qu'une réunion a eu lieu le 28 février à Paris avec 5 présidents des conseils généraux membres de l'Entente. Cette réunion aurait actée "le gel des projets de Varennes-en-Argonne et de Savigny-sur-Aisne, dans l’attente de pistes alternatives concertées."

    On sent un grand malaise derrière ces mots qui peuvent sonner comme une victoire (au moins provisoire) pour les opposants au projets de barrages à Savigny et à Varennes. L'Entente donne cette information sous la forme d'un communiqué de presse, alors que son président est indiqué comme étant à l'origine de la réunion.

    Celle-ci a eu lieu dans un cadre particulier, hors les instances habituelles de l'Entente. Le Conseil d'Administration prévu le 9 mai n'aura plus qu'à valider la décision !

    L'Entente en tant qu'établissement en charge des aménagements jugés nécessaires est donc à la fois désavouée et également court-circuitée.

    La reprise en mains directe par les politiques au plus haut niveau local marque un désaveux sévère et un échec cuisant. On repart donc pratiquement de zéro avec comme cahier des charges "une concertation essentielle et la prise en compte des acteurs locaux"

    L'Entente a eu une attitude totalement opposée, allant de la dissimulation au passage en force.  Les militants associatifs et les citoyens ont fait échouer cette stratégie.

    Ils sont devenus des partenaires incontournables de tout nouveau projet, et leur expertise reconnue sera plus qu'utile pour les" pistes alternatives concertées" qui sont évoquées dans le communiqué des présidents des conseils généraux.

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    La vallée de l'Aisne entre Falaise et Savigny

  • Gaz de schiste : un mauvais bilan climatique

    Les dangers liés à l'exploitation des gaz de schiste sont maintenant bien connus.

     

    Ces gaz nécessitent une fracturation hydraulique pour être extraits des couches rocheuses profondes qui les retiennent. Cette technique est très polluante, en particulier pour les nappes phréatiques. Maismanifestation-anti-gaz-de-schiste.jpg les besoins croissants en énergie font que les compagnies spécialisées se lancent dans ce nouveau filon, en particulier aux Etats-Unis. En France des permis ont été délivrés dans de nombreuses zones, en particulier dans les Ardennes. Il a fallu une forte mobilisation citoyenne pour faire connaître la menace et  obtenir qu'une loi à interdise l'utilisation de la fracturation hydraulique en France. (voir nos notes précédentes sur le sujet du 14.03.2011,  du 05.04.2011 et du 22.08.2011

    Les industriels et certains politiques mettent en balance l'avantage d'obtenir une source d'énergie non importée et plus "propre" que le charbon ou le pétrole. Le gaz naturel est réputé dégager moins de CO2 lors de sa combustion, et donc avoir un effet de serre moindre que d'autre sources d'énergies fossiles.

    Cette affirmation est remise en cause par une étude récente publiée dans la revue"Nature" (désolé, c'est en anglais, mais une analyse est faite dans le blog sciences de Libération).

    Cette étude montre que l'exploitation des gaz de schiste entraîne une importante émission de méthane dans l'atmosphère. Or le méthane provoque un effet de serre beaucoup plus important que le CO2 dont on parle le plus. Le bilan climatique complet du gaz de schiste serait donc au même niveau que celui du charbon, c'est à dire mauvais.

    Effet_serre-3-images.gifEn tenant compte de cette étude, qui s'ajoute à celles réalisées sur les conséquences sous-terraine de l'exploitation des gaz de schiste, il devient encore plus nécessaire d'observer un moratoire sur cette activité.

    Total et les autres compagnies détentrices de permis d'exploitation font toujours le forcing pour démarrer des travaux. Elles vont jusqu'à mettre au tribunal l'Etat français, en jouant sur les imprécisions (voulues) de la loi. La vigilance des citoyens et des associations doit rester forte, rappelons que notre secteur et beaucoup d'autres en France sont concernés directement par cette question. Pour ceux qui se sentent intéressés et motivés par ce combat, une association existe localement : il s'agit de No Gazaran 08

  • Festival du Cabaret Vert 2012

     

     

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  • Ardennes : les indicateurs dans le rouge

    Dans notre note d'hier, nous vous avons présenté les très mauvais chiffres du chômage dans notre département, pour janvier 2012 et pour les 12 derniers mois.

     

    Malheureusement, il n'a pas que dans ce domaine que le rouge est mis pour les Ardennes. On connait les mauvais indicateurs démographiques qui mettent la Région et le Département dans les très rares collectivités indentiques à perdre régulièrement des habitants. Ce fait est lié à la fois à l'absence d'accroissement naturel (plus de décès que de naissances) et à une fuite des habitants vers d'autres régions (plus de départs que d'entrées). Cela traduit une situation dégradée en profondeur, de manière encore plus significative que le taux de chômage.

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    L'insee, organisme officiel au service de l'Etat, publie un état des lieux de la pauvreté en Champagne Ardenne. Pour notre département, le titre est déjà bien révélateur :

    Dans les Ardennes, déjà en difficulté, la pauvreté s’aggrave fortement

     

    Voici l'intégralité de ce chapitre, malheureusement assez terrible à lire.

    Dans les Ardennes, le taux de pauvreté passe de 17,4 % en 2008 à 18,6 % en 2009, soit une hausse de 1,2 point, hausse la plus élevée des départements de France métropolitaine après la Seine-Saint-Denis. En 2009, la moitié des 52 600 Ardennais pauvres vit avec moins de 769 € par mois, soit un écart de 19,4 % au seuil de pauvreté, intensité de pauvreté la plus élevée des quatre départements de la région.

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    Le niveau de vie annuel en dessous duquel se situe la moitié des Ardennais diminue de 1,0 % en passant de 17 236 € en 2008 à 17 056 € en 2009, en euros constants. La baisse est encore plus marquée pour les 10 % des habitants les plus modestes (-1,9 %), tandis que la situation monétaire des 10 % les plus aisés continue de progresser avec une hausse du niveau de vie plancher de 1,7 %. Aussi, comme au niveau régional, les inégalités se sont légèrement accrues dans les Ardennes : le niveau de vie au-dessus duquel se situent les 10 % les plus aisés représente, en 2009, 3,2 fois plus que le niveau de vie en dessous duquel se situent les 10 % les plus modestes (3,1 en 2008).
    La situation monétaire des Ardennais témoigne d’un marché du travail en grandes difficultés structurelles, difficultés qui se sont fortement accrues avec la crise. Entre 2007 et 2009, les Ardennes ont perdu 3 700 emplois salariés dans les secteurs marchands non agricoles, soit une baisse de 6,6 %, la plus forte de la région et la 8e plus élevée des départements de France. En conséquence, entre 2008 et 2009, les ménages fiscaux déclarant des revenus d’activités salariées sont moins nombreux (-3,0 %), pendant que ceux déclarant des indemnités chômage augmentent (+6,3 %). Fin 2009, avec un taux de chômage à 12,1 % de la population active, taux le 8e plus défavorable de France, 3,6 % du revenu déclaré des ménages ardennais se compose d’indemnités chômage, 5e contribution la plus élevée de France. De surcroît, dans le département, 16,4 % des demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi depuis plus de deux ans et ne peuvent plus prétendre à des indemnités. En conséquence, 5,4 % de la population vit à cette même date avec le RSA socle non majoré (ex-RMI), deux fois plus que dans le département de la Marne.

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    Dans un département au tissu économique fortement marqué par l’industrie de main-d’œuvre, où les grands ménages ouvriers sont nombreux et l’activité féminine moins développée, la crise a particulièrement aggravé la pauvreté des grandes familles. En 2009, pour les personnes vivant dans un ménage d’au moins quatre personnes, le taux de pauvreté augmente de 2,5 points, passant de 20,8 % en 2008 à 23,3 % en 2009.
    Plus les familles avec enfants sont affectées par la pauvreté, plus le taux de pauvreté des enfants est important : parmi les Ardennais de moins de 20 ans, 26,9 % sont en situation de pauvreté en 2009, 2,2 points de plus qu’en 2008 et 5e taux le plus élevé de France. Dans le Pas-de-Calais, la pauvreté des jeunes est la plus forte de France de province avec 28,4 % des moins de 20 ans concernés.

  • Ardennes : le chômage augmente plus que la moyenne

    Le chômage continue à se dégrader en France d'après les chiffres officiels de janvier publiés ce jour


    Voici les chiffres communiqués par le ministère :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 2 861 700 en France métropolitaine fin janvier 2012. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin décembre 2011 Web-Chomage-janvier.jpg(+0,5 %, soit +13 400). Sur un an, il croît de 6,2 %.

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 258 200 en France métropolitaine fin janvier 2012 (4 525 900 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,1 % (+4 800) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 5,5 %.

    Le ministre du travail, X Bertrand mériterait un César de la langue de bois. Il déclare : le ralentissement de l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi au mois de janvier par rapport aux mois précédents est le résultat des efforts déployés pour freiner la montée du chômage.

    Le "ralentissement de l'augmentation" en voilà une belle expression pour dire qu'il y a encore plus de chômeurs. Et les 5,5% d'augmentation sur un an, de quoi sont-ils le résultat ? Des efforts déployés par le gouvernement ?

    Pour la région, les chiffres sont moins mauvais ce mois ci, mais catastrophiques sur un an.

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 0,1 % par rapport à décembre 2011 ( + 8,2 % en un an).

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,1 % par rapport à
    décembre 2011 (+ 7,6 % en un an).

    Par contre, les Ardennes sont au-dessus du pourcentage national, aussi bien sur le dernier mois que sur l'année entière. Malgré cela, certains font encore argument des mesures type zone franche Warsmann pour créer de l'emploi sur nos territoires. Cela ne marche pas et coûte cher aux collectivités locales, la réalité des chiffres le prouve clairement.

    Fin janvier 2012, dans le département des Ardennes, 14 517 personnes sont inscrites à Pôle emploi enimages?q=tbn:ANd9GcQ4S4SBgZjlpAU60LGSSSZ5x2Tvbq9NoOKQy2mJ_KJcMTlhbZQRAmWkHxOtlw catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin décembre 2011 ( + 110). Sur un an, il est en augmentation de 9,6 %.

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 21 402 dans le département des Ardennes, fin janvier 2012. Ce nombre augmente de 0,2 % (+ 35). Sur un an, il augmente de 8,4 %.

    Encore un mois difficile pour l'emploi en France et dans notre secteur, et les chiffres officiels de croissance attendue nous amènent  à la conclusion que le mieux n'est pas pour les mois qui viennent. La tendance prochaine ne peut être que médiocre, même si certains chiffres mensuels montrent un mieux ou un pire relatifs.

  • Non aux fermetures de classes

    école publique,fermeture de classe

    Document à renvoyer par courrier à :
    Mme Angéline THOMAS "Pétition écoles vouzinoises"
    9 rue de l'église - 08400 SAINTE-MARIE
    ou à transmettre scanné par mail (format pdf ou jpeg), à l'adresse suivante : ecolesdevouziers@orange.fr

     

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  • Barrage de Savigny : le fond et la forme

    La troisième assemblée générale de l'association"Défense Sud Vallée de l'Aisne" a été riche en débats.

     La salle plus que remplie montrait que d'évidence le sujet était d'importance et que la mobilisation locale ne faiblissait pas.

    Le président, Frank Maillard, a rappelé en début de réunion le chemin parcouru depuis la création deardennes,vallée de l'aisne,barrage l'association. Elle est née en réaction au projet de barrage sur l'Aisne, dossier porté par l'Entente Aisne-Oise qui regroupe six départements traversés par ces deux rivières.

    La réaction forte des habitants concernés a permis un recul de l'Entente et a imposé de nouvelles études. C'est un peu au jeu du chat et de la souris qu'ont joué les deux protagonistes, avec le département et les services de l'Etat comme arbitres. Mais ceux-ci ne sont pas neutres dans l'histoire puisque notamment le département des Ardennes est un des membres constitutifs de l'Entente.

    ardennes,vallée de l'aisne,barrageL'association ne s'est pas contenté de s'opposer, elle a réalisé un gros travail d'expertise et de contre expertise qui lui permet de faire des critiques motivées et de présenter des alternatives crédibles.

    Depuis trois ans, on a dépassé le rejet épidermique pour une analyse technique et politique des enjeux et des forces en présence. De son côté, l'Entente continue à jouer les bulldozers, au sens propre comme au sens figuré.

    La réalisation de la retenue de Proisy est utilisée comme une carte de visite par les responsables de l'Entente. Mais tout n'est pas si rose pour les résultats constatés, et ce dossier n'est pas transposable tel quel sur un autre site.

    Le Sous-préfet de Vouziers a été le premier invité à prendre la parole. Il a rappelé que la solidarité de bassin ne pouvait avoir comme conséquence le sacrifice imposé à certains. Il a insisté sur la vigilance mise par les services de l'Etat sur ce dossier.  Il a déclaré qu'il resterait attentif, ainsi que le Préfet des Ardennes, au respect des engagements pris.

    ardennes,vallée de l'aisne,barrageJean-Luc Warsmann, député et ancien Conseiller Général a expliqué ensuite son point de vue. Il a opposé la conduite du projet qui est réalisé pour la Meuse dans le nord du département à celle qui est menée pour l'Aisne. Il a insisté sur la concertation et la participation qui ont marqué les études pour les crues de la Meuse. A l'inverse il a souligné le manque de considération de la part de l'Entente dans le dossier Aisne-Oise.

    3 conseillers généraux étaient présents : Claude Ancelme pour Vouziers, Dominique Arnould pour Grandpré et Thierry Deglaire pour Monthois. Ils ont reconnu un manque de connaissance et d'intérêt de leurs collègues pour ce dossier. Thierry Deglaire qui siège à l'Entente a rappelé qu'il serait toujours le relais entre l'association et l'Entente, faisant suivre les informations qu'il pouvait obtenir en siégeant au sein de celle-ci.

    Claude Ancelme a assuré le président de la DSVA de son soutien, et  a affirmé qu'il était toujoursardennes,vallée de l'aisne,barrage soucieux du respect de l'écologie, en particulier lors de la réalisation de travaux.

     

    C'est quand la parole a été donnée aux personnes présentes dans la salle que des critiques de fond sont apparues. Le bien fondé d'un barrage a été remis en cause, en particulier par André Theret et Michel Coistia.

    Il a été rappelé que l'Entente ne voyait de solution que par des barrages, alors que depuis longtemps des études comme celle de "Nature et Avenir" préconisaient une approche douce. L'aménagement des cours d'eau et de leur lit représente une approche moins spectaculaire mais probablement aussi efficace. Ceci en particulier avec un couplage possible avec des protections rapprochées (murets, portes étanches,..) peu coûteuses mais très utiles.ardennes,vallée de l'aisne,barrage

    Il a été rappelé également que la construction d'un barrage n'apporterait rien pour les Ardennes (l'efficacité serait marginale à Attigny et Rethel) mais permettrait surtout de poursuivre le bétonnage en région parisienne (des projets en zone inondable viennent d'y être validés !).

    Pierre Potron  a présenté un travail de Lionel Dubief sur les textes régissant la gestion de l'eau. Il semble bien que le respect des zones humides préconisé par la loi et les règlements n'est pas inclus dans la vision et les réalisations ardennes,vallée de l'aisne,barragede l'Entente.

    Toutes ces voix et quelques autres, ont fait la démonstration qu'un autre choix est possible. Il est même plus que souhaitable, étant donnés les inconvénients majeurs du projet de l'Entente.

    Les départements de la Marne et de la Meuse ont exprimé une opposition claire à la réalisation d'un barrage sur leur territoire.

    On est étonné que le département des Ardennes ne prenne pas une même décision, ce qui ferait basculer la majorité au sein de l'Entente.

    Pour l'instant le bras de fer continue, mais les enjeux et la clé du succès ont été clairement mis en évidence au cours de cette assemblée générale. C'est l'assemblée départementale des Ardennes qui devra se prononcer clairement sur ses intentions et qui fera pencher la décision dans un sens ou dans un autre.