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Les enjeux énergétiques : transition énergétique et sortie du nucléaire
Europe écologie-les Verts des Ardennes avait invité en cette soirée du 12 mai, à l’hôtel de ville de Charleville-Mézières un scientifique de haut niveau, Bernard Laponche (photo ci-contre), pour aborder le sujet des enjeux énergétiques qui sera au cœur, espérons-le, de la prochaine campagne présidentielle. Très clair dans son exposé parfaitement structuré, le conférencier, démontra qu’au rythme actuel, en prenant en compte la légitime ambition des Pays en voie de développement, on se dirige tout droit vers un futur impossible. En 2008 la consommation mondiale d’énergie était de 12,2 milliards de tonnes équivalent pétrole (tep).Elle quadruplerait en 2050 et donc il faudrait 4 planètes pour y répondre. Devant la raréfaction des sources, des conflits, des guerres même deviendraient inévitables.
Des contraintes existent qu’il faut prendre en compte immédiatement : La limite des réserves fossiles et la montée des prix des sources d’énergie. Le pétrole sera épuisé dans 45 ans, le gaz dans 59 et l’uranium dans 51.Le prix du baril de pétrole atteindra rapidement 200 dollars. Les émissions de gaz à effet de serre (gaz carbonique et méthane) de 28 milliards de tonnes en 2009 ne devront pas dépasser 40 milliards de tonnes en 2030 si l’on veut espérer limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés. Les Pays riches doivent diminuer de 3% chaque année leurs émissions et ce jusqu’en 2050. Les accidents graves (marées noires, accidents nucléaires) sont inévitables dans le contexte actuel. Et enfin les pollutions et déchets en se multipliant dégrade la planète et hypothèquent l’avenir des futures générations.
Devant ce futur impossible une véritable révolution s’impose.
Bernard Laponche a parlé d’un nouveau paradigme énergétique. Il est possible très rapidement de diviser par deux la consommation d’énergie en changeant nos comportements, en améliorant l’efficacité énergétique des équipements, en assurant une gestion régionale, locale même , de l’énergie combinant les contraintes de la production et les besoins de la consommation. En 2008, la consommation moyenne mondiale par habitant était de 5,3 tonne équivalent pétrole. L’objectif pour 2050 serait de 1,5tep. Le potentiel d’économie est énorme. Depuis 30 ans, sans une politique volontariste, le Monde a économisé une année de consommation actuelle d’énergie. Les énergies de flux, renouvelables doivent se substituer aux énergies de stock, aux énergies fossiles. Aujourd’hui, déjà l’électricité dans le monde est produite davantage par des énergies de flux que par les énergies fossiles. Pour que cette révolution soit possible il est nécessaire que les citoyens soient parties prenantes des moyens de production d’énergie. Il ne suffit plus qu’ils soient de simples consommateurs mais qu’ils s’impliquent directement et les énergies renouvelables leur donnent cette possibilité. Dans les Ardennes, une coopérative, la première en France existe. Découvrez –la en allant sur son site : www.enercoop-ardennes.fr
La sortie du nucléaire
Elle s’impose selon Bernard Laponche à cause des risques d’accidents graves, des déchets radioactifs dont on ne sait que faire, et du risque de prolifération et donc d’usages militaires que la production de plutonium induit. La France est le seul état où le nucléaire produit 78% de l’électricité. Partout ailleurs la diversification des sources a été une règle et la part du nucléaire n’excède jamais 30%. Pour ces derniers-et on pense à l’Allemagne, une grande puissance industrielle- la sortie du nucléaire est envisageable en 20 ans. En France, le conférencier et le groupe d’experts avec qui il travaille sur cette question www.global-chance.org pensent qu'il faudrait fermer les centrales nucléaires 30 ans après leur mise en service. Fesseheim mise en service en 1978 serait arrêtée maintenant et Civeaux, la dernière construite en 2000 fermerait en 2030.
Un débat citoyen très animé à suivi la conférence.
Information reprise du blog d'ATTAC08
Huit manifestants ont été condamnés le 24 Février à la suite des incidents qui ont eu lieu à Charleville-Mézières lors de la manifestation du 28 Octobre 2010 sur la question des retraites. Ces condamnations ont eu lieu en même temps dans plusieurs départements, preuve d'une volonté de criminaliser à tout prix l'action syndicale quand elle est en passe de remettre en cause le pouvoir en place !
Un Comité de soutien s'est immédiatement constitué afin de les aider moralement et financièrement. Ils ont été condamnés en première instance à des peines de prison allant de 3 mois avec sursis pour certains jusqu'à 1 an ferme pour l'un d'entre eux. Ces sanctions sont pour l'instant mises en attente du fait de leur demande en appel. Outre les frais de justice, ils risquent d'avoir à payer jusqu'à 20 000 euros...
Afin de leur venir en aide, une première action de solidarite est organisée :
Cette action aura lieu le Samedi 21 Mai. Pensez dès maintenant à réserver cette date.
Il s'agit d'une « Journée de Soutien aux Inculpés » qui aura lieu Salle Canon
(quartier de Manchester- Ch-Mézières) de 15h à tard dans la nuit...
Au programme :
repas solidaire
concerts (Mahy, groupe Leolo, groupe François Eberlé, …)
spectacle de marionnettes avec la troupe l'Arbre à Couleurs
débat avec J-Claude Vitran de la Ligue des Droits de l'Homme
diffusion du film "8+1 égale 293 000" qui traite notamment de ces faits du 28 Octobre 2010
Il y aura aussi des stands et des buvettes.
Pour faire l'état des lieux d'un territoire dans le domaine de la pauvreté et de l'exclusion, le nombre des bénéficiaires des aides sociales est un bon indicateur.
L'INSEE vient de publier un rapport sur ce thème, en comparant la situation des départements.
La situation en France est très contrastée, avec des secteurs qui cumulent les difficultés et d'autres qui s'en sortent beaucoup mieux. Il n'est pas surprenant de retrouver les Ardennes parmi les départements les plus défavorisés, c'est à dire ceux où les populations sont le plus en souffrance.
Ce rapport se lit assez facilement, en voici quelques extraits :
Cartographie des aides sociales : un reflet des différences de pauvreté.
Les situations en termes de pauvreté, de vieillissement, de répartition des revenus sont différentes selon les départements. L’aide sociale touche donc plus ou moins de personnes selon les départements. Le nombre de bénéficiaires des aides à l’insertion ou en faveur des personnes âgées dépend du taux de pauvreté, de la taille de la population de chaque département et de sa structure démographique. Toutefois, même rapportée à la population d’âge correspondant (l’ensemble de la population pour le taux de personnes couvertes par le RSA, les personnes de plus de 75 ans pour les aides aux personnes âgées), la part de bénéficiaires varie fortement d’un département à l’autre. Le rapport est de un à trois entre le département où le taux de bénéficiaires est le plus faible et celui où il est le plus élevé ; et même de un à quatre dans le cas de la population couverte par le RSA.
RSA, population urbaine et pauvreté des moins de 20 ans.
Les départements où les bénéficiaires du RSA sont proportionnellement les plus nombreux ont un taux de chômage élevé. Mais ce sont également ceux où les jeunes en situation de pauvreté sont les plus nombreux et où la proportion de la population vivant dans les pôles urbains est la plus forte.(...)
Carte 1 - Taux de population couverte par le RSA au 31 décembre 2009
Carte 2 - Taux de personnes âgées bénéficiaires de prestations au 31 décembre 2008
Deux groupes de départements où les situations de précarité sont les plus fréquentes
Dans un premier groupe de départements du Sud (Hérault, Ariège et Tarn-et-Garonne) et du Nord (Pas-de-Calais, Ardennes, carte 3), la part des bénéficiaires du RSA et celle des personnes âgées bénéficiaires de prestations sont très élevées. Dans le Pas-de-Calais et l’Ariège, ces parts dépassent même les moyennes nationales de plus de 30 %. Le taux de pauvreté dans ces cinq départements (entre 16 % et 20 %) est supérieur à la moyenne nationale (13,4 %).(...)
Carte 3 - Indicateur croisé RSA / Prestations versées aux personnes âgées
Ces chiffres officiels montrent que la souffrance dans laquelle vivent de très nombreux Ardennais n'est pas une illusion. Et dans notre département le Vouzinois fait malheureusement partie des zones les plus touchées. Il n'est pas possible de fermer les yeux sur une telle réalité, et se réfugier sur l'éternel "on a des atouts, il faut aller de l'avant et arrêter de se plaindre". Construire un avenir le meilleur possible, bien entendu, mais ne pas voir la gravité et l'urgence de la situation actuelle aboutirait à laisser à l'abandon une frange importantes des habitants des Ardennes.
Appel repris du blog du syndicat CGT du Conseil Général des Ardennes.
Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.
Les organisations CFDT - CGT – FSU – Solidaires – UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.
Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.
Partout participons aux manifestations unitaires pour :
-Donner la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes. Mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
-Améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie. Faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes.
-Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité.
-Lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants.
-L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé doit se faire entendre.
Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre.
Nos organisations appellent tous les salariés, les chômeurs et les retraités à participer aux manifestations unitaires organisées dans toute la France
NOFX TIKEN JAH FAKOLY SUICIDAL TENDENCIES VITALIC selector set TêTES RAIDES HTHE BEWITCHED HANDS THE SHOES ATEBREED SELAH SUE SEXY SUSHI LILLY WOOD & THE PRICK
A l'appel des organisations syndicales ardennaises
un rassemblement est organisé
mardi 19 avril à 9 h
à Vivier au Court, au rond point devant la Fonte Ardennaise.
Pourquoi ? Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, N. Sarkozy vient narguer les Ardennais ce jour là, en évitant soigneusement les villes de gauche : à son programme, Vivier au Court et Renwez où il prétend justifier devant les maires des Ardennes ses coupes franches dans les finances des collectivités !