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  • Gel : accompagner rapidement les urgences pour n’oublier personne

    La Confédération paysanne a participé ce matin à la réunion organisée en urgence par le Ministre de l'agriculture et de l'alimentation suite aux épisodes de gel qui ont très fortement impacté les vignes et les productions arboricoles. Nicolas Girod, le porte-parole de la Confédération paysanne a exprimé notre soutien et notre mobilisation envers toutes les paysannes et paysans impactés.

    Si le Ministre a déclenché la procédure de calamité agricole, la gravité de la situation exige aussi des mesures d'urgence plus simples, plus rapides et accessibles à toutes et tous, notamment en termes d'avance de trésorerie. Il en va de la survie des productrices et producteurs qui ont perdu des mois de travail et d'investissement.

    Le désarroi des paysan.nes face à ce nouvel épisode de gel, qui est pour certains le 3éme en quatre ans, montre une nouvelle fois l'insuffisance du système actuel d'indemnisation des événements climatiques de plus en plus graves et de plus en plus fréquents. Le Ministre de l'agriculture a d'ailleurs lui même reconnu ce matin que le système actuel – calamités agricoles et assurances privées – n'était pas efficient à court comme à moyen terme.

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  • Pesticides : les Sages sanctionnent une concertation locale biaisée

    Communiqué de FHE le jeudi 08 avril 2021.

    C’est une victoire pour la santé des riverains et la préservation de la biodiversité. Les « chartes d’engagement », qui visent à réduire les distances de sécurité entre les habitations et les épandages de pesticides, sont dans le viseur des associations depuis plusieurs années. Dans le cadre de la procédure juridique co-portée par 8 associations et syndicats, le Conseil Constitutionnel vient aujourd’hui de rendre sa décision : le système des chartes et la pseudo concertation mise en place par le gouvernement pour l’élaboration de ces chartes, ne sont pas conformes à la Constitution. Les juges administratifs et le législateur vont devoir en tirer les conséquences immédiatement. 

    Quel est le problème avec les chartes ?

    Depuis leur introduction dans la loi EGALIM en 2018, la question des chartes permettant de déroger au socle de protection national des voisins des parcelles agricoles vis-à-vis des pesticides pose question. Sur le fond d’abord : pourquoi les distances d’épandages seraient différentes d’un endroit à l’autre alors que les dangers sanitaires des pesticides sont les mêmes ? Pour nos organisations, cette disparité sur le territoire national dans ce cadre précis ne peut pas se justifier. La priorité doit être la protection de la santé publique.

    Sur la forme, la formule de concertation qui devait être initiée par les utilisateurs eux-mêmes a démontré ses limites et donc son inconstitutionnalité : restriction de la concertation aux seuls représentants des riverains, absence d’informations officielles, concertations uniquement en ligne, observations des participants non prises en compte...

    Comme le soulignent les sages, cette législation « pesticides » actuellement en place ne permet pas d’avoir une vraie concertation sur un sujet pourtant primordial, ni de protéger efficacement la santé des populations, et notamment des riverains. Résultat, sur le terrain : le dialogue ne s’est pas fait réellement et les récits de concertations “biaisées” ont été légion aux quatre coins de la France (exemples en bas de page)... À noter que des chartes d’engagement auraient été instaurées à ce jour dans 80 départements selon le gouvernement sans qu’une liste précise ne soit disponible à ce jour.

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  • Devant le Ministère de la Transition écologique, des militant·es appellent E. Wargon à accélérer la rénovation énergétique des logements

    Ce matin, des militants et militantes de Greenpeace France, de la Fondation Abbé Pierre et de l’Alliance citoyenne étaient présents à l’entrée du Ministère de la Transition écologique, boulevard Saint-Germain à Paris, pour encourager la Ministre déléguée au Logement à soutenir des mesures plus ambitieuses sur la rénovation au sein de la loi Climat actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.

    Les militants et militantes ont accroché une nouvelle plaque à l’entrée du Ministère, le renommant « Ministère des petits gestes », en référence aux politiques de rénovation insuffisantes et peu efficaces privilégiées par le gouvernement.
    Une banderole de trois mètres de long interpellait la Ministre déléguée au logement, opposée à une obligation de rénovation de tous les logements passoires d’ici 2028 : « Mme Wargon, réchauffez les logements, pas le climat ».
    La mobilisation s’est déroulée dans le respect des gestes barrière, avec masques et distances de sécurité.

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  • Elections régionales et départementales : développons les voies vertes pour le « Vélotaf »

    Communiqué de France Nature Environnement le 06.04.2021.

    Le vélo avait déjà le vent en poupe, la pandémie de Covid-19 a accéléré le phénomène : 10% de nouveaux usagers sur l'année 2020* ! Un chiffre qui grimpe à 27% si l’on exclut les deux périodes de confinement. C’est le moment de faciliter le quotidien des cyclistes et d’encourager le vélo comme mode de déplacement du quotidien. C’est ce que proposent aujourd’hui l’Association française pour le développement des véloroutes et voies vertes (AF3V) et France Nature Environnement aux candidat.e.s aux élections régionales et départementales. Face à l’urgence climatique, les associations s’unissent et invitent les candidat.e.s à s’emparer de 10 idées d’actions concrètes pour concilier préservation de la biodiversité et développement des voies vertes, ces voies réservées aux mobilités actives comme la marche, le vélo, le roller, la trottinette… Et c’est à la fois bon pour la santé et le climat.

    Objectif : un tiers des déplacements domicile-travail réalisés à vélo

    Des voies lisses, durables, suffisamment larges, sécurisées et bien entretenues. Des usagers associés à leur conception. Ce sont quelques-unes des idées de bon sens que AF3V et France Nature Environnement proposent aux candidats aux élections régionales pour développer le « Vélotaf ». Pourquoi ? Parce que le secteur des transports représente la première source d’émissions de gaz à effet de serre au niveau national, et plus de la moitié d’entre elles proviennent des voitures particulières. Pour rejoindre leur lieu de travail, 30% des Françaises et Français parcourent moins de 5km et 50% parcourent moins de 9km**. Des distances aisément réalisables à vélo ou avec d'autres formes de mobilités douces, faisant du Vélotaf un puissant outil de protection du climat.

    Une nouvelle habitude à prendre, qui peut être encouragée par des infrastructures sécurisées. C’est ici que les voies vertes entrent en jeu : aménagées sur d’anciennes voies ferrées ou des chemins de halage, elles permettent à leurs usagers, qu’ils soient piétons, cyclistes, ou utilisateurs d’autres engins non motorisés (trottinette, roller…), de rejoindre le cœur des agglomérations depuis la périphérie en évitant les embouteillages et en émettant zéro gaz à effet de serre !

    « Les voies vertes ne sont pas uniquement des aménagements récréatifs, mais de vraies infrastructures de transport qui permettent de rejoindre son lieu de travail sans émissions de gaz à effet de serre. Avec des aménagements adaptés, un tiers de nos déplacements domicile-travail pourraient être faits en vélo, en 15 minutes ou moins et la moitié en 30 minutes ou moins », explique Pierre Hémon de l’association AF3V.

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  • La politique bouge.

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    Dessin de Chapatte

  • Manifeste des 343 -5 avril 1971 - 5 avril 2021

    En 1971, 343 femmes affirment avoir avorté illégalement par le Manifeste des 343. Cinquante en plus tard, nous sommes 343 femmes et personnes pouvant vivre une grossesse à déclarer avoir avorté au-delà des délais légaux français.
    L’avortement libre et gratuit n’est pas le but ultime de la lutte des femmes. Au contraire, il ne correspond qu’à l’exigence la plus élémentaire, ce sans quoi le combat politique ne peut même pas commencer. Disposer librement de notre corps est la nécessité première pour devenir maîtresse de sa vie. [Manifeste du 5 avril 1971]
    L’histoire montre que le droit à l’avortement est fragile. Au cours des crises sanitaires, sociales, économiques et politiques, les droits des femmes et des personnes opprimées par le patriarcat sont les premiers menacés et attaqués. Leur défense nécessite alors une vigilance et une lutte constante. Leur régression est intolérable et leur progression nécessaire afin de permettre leur exercice plein et sans entrave. 
    L’avortement est un droit articulé avec l’accès à la contraception et à l’éducation à la vie affective et sexuelle. En effet, c’est par l’éducation que nous accédons à l’information sur nos droits et la manière de les exercer. Les moyens de contraception peuvent nous aider à contrôler notre fertilité. Le droit à l’avortement nous permet d’avoir le choix. L’avortement n’est pas un problème : il est une solution dans une situation de grossesse non désirée.

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  • Le CAC ou l’expérience de l’audit citoyen en France

    Publié le 31 mars par Patrick Saurin pour le CADTM

    Une des conséquences de la crise financière de 2007-2008 a consisté en une augmentation brutale et conséquente de la dette publique des États. Il a pourtant fallu attendre l’année 2011 pour voir se constituer en France un Collectif pour un Audit Citoyen de la dette publique (CAC) qui essaimera très vite dans le pays avec la création d’une centaine de collectifs locaux. Ses membres fondateurs sont des associations et des collectifs (tels ATTAC, le CADTM, la Fondation Copernic, la LDH, etc.), des syndicats (CGT, l’Union Syndicale Solidaires, la FSU). En octobre 2011, un « texte de référence » est publié par ces organisations avec l’appui de partis politiques (notamment le PCF, le Parti de Gauche, le NPA, les Verts). Le CAC se donne pour mission de procéder à un audit de la dette publique de la France mais aussi de celle des collectivités locales. Il s’attache également à développer une réflexion et des analyses en vue de contrebalancer le discours libéral mensonger sur la dette diffusé en boucle sur les médias mainstream.

    Des membres du CAC vont publier des articles, donner des entretiens, organiser des rencontres, des débats citoyens ainsi que des formations. Enfin, la principale contribution du CAC verra le jour en mai 2014 avec la publication du rapport d’audit intitulé : « Que faire de la dette ? Un audit de la dette publique de la France » (CAC 2014). Le CAC se propose d’apporter des réponses à des questions essentielles.

    D’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ? À l’issue de minutieuses investigations, ce document fait la démonstration qu’au moins 59 % de la dette publique française est illégitime. Il établit qu’en baissant ses recettes fiscales à travers des cadeaux aux riches particuliers et aux grosses sociétés, l’État s’est appauvri de 488 milliards d’euros. Par taux prohibitifs, l’État a dépensé 589 milliards d’euros de plus que s’il avait recouru à l’emprunt auprès des ménages et des banques à un taux d’intérêt réel de 2 %.

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