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  • America, great again?!

    Edito du 07 janvier 2021 de Cartooning for peace.

    Il avait prévenu : « Cela va être sauvage » (« It’s going to be wild »)… C’est le mot qui qualifie le mieux les images proprement hallucinantes des émeutiers pro-Trump qui ont pris d’assaut le Capitole à Washington, mercredi 6 janvier, lors de la cérémonie de certification de la victoire de Joe Biden.
    Les partisans du président sortant, issus pour la plupart des mouvances suprémacistes et complotistes d’extrême droite, arborant tenues paramilitaires, drapeaux confédérés et slogans d’un autre âge (« Dieu, des Armes et Trump »), ont semé le chaos après avoir été chauffés à blanc par celui que l’on appelle désormais le « pompier pyromane » ou le Néron de la Maison-Blanche.
    Par son déni et sa radicalisation populiste, Donald Trump aura, jusqu’au bout, porté la responsabilité de l’affaiblissement de la démocratie américaine (le parti républicain est dévasté) et de la division de sa société, en général.
    Dans la même journée, les élections sénatoriales en Georgie donnaient au Sénat américain une majorité démocrate. Heureusement, les institutions américaines tiennent encore bon…

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  • Le Conseil d’Etat ne suspend pas l’extension du fichage des militants

    Communiqué LDH

    Par ordonnances du 4 janvier 2021, le juge des référés du Conseil d’Etat vient de rejeter le référé-suspension contre trois décrets en date du 2 décembre 2020 modifiant les fichiers EASP, PASP et GIPASP[1], recours initié par des organisations syndicales et le Gisti, et auquel la Ligue des droits de l’Homme était intervenue, ainsi que la section française de l’Observatoire international des prisons, la Quadrature du net et le Syndicat national des journalistes.

    La Cnil avait indiqué que ces décrets permettaient de régulariser des pratiques existantes, ce qui n’est guère rassurant quant à l’extension continue de la surveillance policière, sans aucun contrôle et en toute opacité.

    Pourtant, le juge des référés a choisi de croire aux déclarations d’intention du ministre de l’Intérieur, qui affirme qu’il ne sera pas procédé à un fichage automatique et massif des militants ou opposants.

    Il a admis que l’extension des données conservées dans les fichiers PASP et GIPASP aux opinions syndicales, politiques, religieuses ou philosophiques, ait pu être décidée sans que la Cnil en ait été préalablement saisie, puisque le gouvernement a ajouté ce point postérieurement à l’avis que celle-ci avait rendu.

    Le juge a précisé (et c’est heureux !), que la seule appartenance syndicale (ou politique…) ne permettrait pas le fichage des personnes et qu’il fallait la relier à des activités portant atteinte à la sécurité ou à la sûreté de l’Etat. Il a rappelé la nécessité de respecter les règles permettant de lever le secret médical pour pouvoir enregistrer les troubles psychologiques ou psychiatriques. Et il a également précisé que seules des condamnations judiciaires définitives pourraient être enregistrées.

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  • Le retour des néonicotinoïdes se précise

    Communiqué de la LPO le 8 janvier 2021 

     L’arrêté ministériel autorisant à nouveau l’emploi de ces insecticides toxiques pour l’environnement vient d’être soumis à la consultation publique. La LPO appelle à s’opposer à ce dangereux retour en arrière.  

    Adoptée en dépit d’une forte mobilisation citoyenne, la loi n° 2020-1578 du 14 décembre 2020 prévoit la possibilité de permettre l’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits contenant des néonicotinoïdes ou présentant des modes d’action identiques à ceux de ces substances.

    Ainsi, jusqu’au 1er juillet 2023, de telles dérogations sont possibles par le biais d’un arrêté conjoint des ministres chargés de l’agriculture et de l’environnement. Le 4 janvier 2021, un projet d’arrêté a donc été soumis à la consultation du public, étape obligatoire avant la signature ministérielle et sa promulgation. 

    Cet arrêté prévoit ainsi d’autoriser, au titre de la campagne 2021 et pour une durée de 120 jours, l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec deux insecticides neurotoxiques de la famille des néonicotinoïdes : l’imidaclopride ou le thiamethoxam.

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  • Michelin supprime 2300 emplois mais pas le dividende des actionnaires

    Extraits de l'article de Bastamag publié le 07.01.2021

    Pour satisfaire les exigences des actionnaires, Michelin annonce vouloir supprimer 2300 emplois en trois ans. Elle rejoint ainsi d’autres membres du CAC40, parmi lesquels Danone, Sanofi ou Total qui suppriment des emplois alors qu’elles versent des dividendes et profitent de l’argent public.

    En lieu et place des traditionnels vœux de nouvelle année, les salariés de Michelin ont appris que leur direction souhaitait supprimer 2300 emplois sur trois ans : 1200 dans les activités industrielles, et 1100 dans les activités tertiaires du groupe. « Il s’agit de l’un des plus grands plans sociaux qu’ait lancé l’entreprise alors que les usines tournent à plein régime et que le groupe fait 1,7 milliard d’euros de bénéfice », a réagi avec colère et surprise Jérôme Lorton, délégué syndical central Sud chez Michelin et cité par Le Monde.

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  • Une loi européenne pour mettre fin à l'impunité des multinationales

    L’année 2021 pourrait voir naître une loi européenne sur le devoir de vigilance. Elle permettrait la protection de l’environnement et des droits humains au niveau européen. Mais les obstacles restent nombreux.

    Le 29 avril dernier, le commissaire européen à la Justice Didier Reynders s’est engagé à travailler à l’adoption d’une législation européenne contraignante sur la responsabilité des entreprises vis-à-vis des droits humains et de l’environnement. La loi française sur le devoir de vigilance des multinationales - pour laquelle AIF a beaucoup plaidé - sert déjà de modèle aux premiers travaux.

    Elle pourrait inclure une responsabilité juridique, des mécanismes de mise en œuvre et l’accès à la justice pour les personnes dont les droits sont affectés par des entreprises.

     

    Une nécessité pour les victimes d’entreprises

    À ce jour, seule la France a introduit un devoir de vigilance pour les entreprises, c’est-à-dire une obligation pour les plus grandes d’entre elles de s’assurer que toutes leurs filiales et sous-traitants, où qu’ils soient installés, ne violent ni les droits humains, ni ne portent atteinte à l’environnement.

    Il est nécessaire que ce devoir de vigilance soit désormais étendu à l’ensemble du continent européen pour pouvoir permettre un accès à la justice pour les victimes d’entreprises multinationales qui commettent des violations de droits humains via leur chaine de valeur. Depuis plusieurs années, en effet, nous dénonçons les cas de violations des droits humains commises par des sociétés transnationales, ainsi que les multiples restrictions de l’accès à la justice pour les victimes, particulièrement pour les communautés faisant l’objet de discrimination structurelle, comme les femmes et les populations autochtones.

    La catastrophe de Bhopal, en Inde, le déversement de déchets toxiques en Côte d’Ivoire, la pollution provoquée par le navire pétrolier Erika sur les côtes françaises, les déversements d’hydrocarbures et le torchage du gaz par Shell au Nigeria sont autant d’exemples emblématiques et non exhaustifs de l’impunité dont jouissent les multinationales.

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  • En 2021, faisons corps pour la planète

    Publié le 5 janvier 2021 par Greenpeace.

    L’année 2020 s’est achevée et personne ne va s’en plaindre. Crise sanitaire, crise climatique, crise économique, exacerbation des inégalités et des injustices, violences policières, restriction des libertés… La pandémie de Covid-19 a agi à la fois comme un révélateur et un accélérateur des dysfonctionnements de notre système globalisé actuel, que nous dénonçons déjà de longue date. Elle a aussi fait naître des îlots de solidarité et de coopération, qui nous disent qu’il faut garder espoir.

    Tout est lié

    L’année qui vient de s’écouler nous a aussi montré que toutes ces crises sont connectées : la dégradation des écosystèmes et de la biodiversité favorise le développement de maladies infectieuses d’origine animale ; les personnes les plus démunies sont les plus touchées par le coronavirus ; tandis que de nombreuses personnes perdent leur emploi, une poignée de multinationales et de riches actionnaires prospèrent sur le dos de la crise sanitaire…

    Ainsi, nous avons acquis la certitude que nous ne parviendrons pas à protéger notre planète sans combattre les inégalités et la loi du profit qui maintiennent en vie ce système défaillant et contribuent à désunir notre société. La défense de l’environnement est indissociable des luttes pour le respect et l’égalité des droits. Nous ne pouvons pas nous contenter de dénoncer les symptômes de la dégradation environnementale : nous devons nous attaquer à leurs causes profondes et au système qui les perpétue. Tous les grands défis de notre époque sont intimement liés – tout comme les îlots de pouvoir qui en sont à l’origine et les mentalités qui s’en accommodent. C’est pourquoi il est nécessaire de les transformer conjointement.    

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  • L’extradition de Julian Assange rejetée par la justice britannique

    Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, ne sera pas extradé vers les États-Unis. La justice britannique a estimé que son extradition serait dangereuse en raison de sa santé mentale.

    Nous nous réjouissons de cette décision, mais pour autant, nous regrettons que le Royaume-Uni se soit impliqué dans ce processus, motivé uniquement par des raisons politiques.

    Refus d’extradition

    Le tribunal britannique a reconnu que les conditions de détention auxquelles Julian Assange pourrait être soumis aux Etats-Unis, seraient terriblement néfastes sur sa santé mentale. Après avoir été réfugié pendant sept ans à l’ambassade d’Equateur à Londres, il est incarcéré depuis 2019 dans la prison anglaise de Belmarsh. Son état de santé s’est aggravé : Julian Assange souffre d’un état dépressif et de pulsions suicidaires.

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