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  • Pêche profonde : l’Ifremer donne raison aux ONG

    En 2011, Greenpeace partait en campagne en mer pour dénoncer les dégâts de la pêche en eaux profondes, qui décime des espèces que l’on connaît à peine, génère des taux de rejets très importants, et n’est même pas rentable !

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    L’Ifremer vient de rendre publique des données sur cette activité de pêche en France que Greenpeace et d’autres ONG réclamaient depuis le Grenelle de la mer de 2009, et qui viennent confirmer ce que nous affirmons : l’interdiction du chalutage profond aurait des conséquences économiques et sociales moindres mais représente un grand pas dans la protection des fonds marins.

    Bataille des chiffres et contrevérités des autorités françaises

    En effet, les prises d’espèces profondes ne représentent qu’1,5% des espèces débarquées au sein de l’Union européenne. Soit un peu moins de 4000 tonnes en France en 2012, représentant moins de 1% des prises françaises.

    Or, le 16 juillet 2012, lorsque la Commission européenne a annoncé son projet de mettre fin au chalutage profond, Frédéric Cuvillier affirmait qu’ “une éventuelle interdiction de certains engins de pêche, sans discernement, aurait de très lourdes conséquences socio-économiques et ne serait pas acceptable, au regard des efforts déployés par les pêcheurs pour une gestion durable de ces ressources“. Aujourd’hui, nous avons la preuve qu’il avait tort.

    Durant les débats au Parlement européen sur la réforme de la réglementation pêche profonde, les élus français, les représentants du secteur, l’administration des pêches et le ministre avancent des chiffres non fondés : des centaines de bateaux et des milliers d’emplois seraient menacés. Mais les ONG maintiennent que seuls une dizaine de navires réellement spécialisés seraient concernés.

    Les données fournies par l’Ifremer révèlent que les navires ayant une activité de chalutage profond sont effectivement très peu nombreux.
    En 2012, 35 chalutiers avaient fréquenté des profondeurs supérieures à 600 mètres, mais 23 sur 35 les avaient fréquentées moins de 10% de leur temps de pêche. Seuls 12 chalutiers français fréquentaient des profondeurs de plus de 600 mètres plus de 10% de leur temps uniquement !Seulement 10 d’entre eux pêchaient au-delà de 800 mètres de profondeurs.

    Arrêt du chalutage profond : peu d’impact pour les armateurs mais un grand pas pour les espèces de grands fonds

    chalut-de-fond_4536468.jpgLe chalutage profond engendre la prise accessoire d’une centaine d’espèces alors que seulement 3 sont visées. Parmi elles se trouvent des espèces menacées d’extinction comme les requins profonds : 232 770 kg de requins interdits de capture et de débarquement ont été capturés et rejetés morts ou mourant par-dessus bord. Par ailleurs, le chalutage profond entraîne un taux de rejet de 20%.

    Il aura fallu 5 ans pour obtenir de la transparence sur cette activité de pêche. Le maintien de l’opacité a permis au gouvernement de déployer son énergie politique au service d’une dizaine de bateaux. On est à mille lieues de la défense d’une pêche durable.
    Mais la France a encore une chance de modifier sa position et de se prononcer en faveur de l’arrêt de cette pratique destructrice. Elle ne peut plus se cacher derrière le chantage à l’emploi. Les chiffres sont désormais publics. Nous comptons sur Ségolène Royal, qui a permis la publication de ces données, pour aller au bout de la démarche et engager la France sur la voie d’une pêche durable.

    Les États membres de l’Union européenne ont jusqu’au 15 juillet pour confirmer leur position sur le règlement pêche profonde. A suivre de très près.

  • L’économie linéaire est morte… Vive l’économie circulaire !

    Le Gouvernement souhaite inscrire dans la loi sa volonté de passer d’une économie linéaire à une économie circulaire. Le projet de loi sur la transition énergétique présenté le 18 juin contient un chapitre consacré à ce sujet. Ce projet de loi fait écho au paquet « économie circulaire » de la Commission européenne.


    Econocirc.pngDepuis des décennies, notre économie est fortement consommatrice de ressources et génère de nombreux gaspillages. Pour inverser cela et créer des emplois locaux ainsi que du lien social, il devient urgent de changer nos modes de production, distribution et consommation. Ces changements doivent s’inscrire dans une logique d’économie circulaire qui prolonge la durée de vie des produits et améliore le recyclage des déchets. La valorisation énergétique des déchets qui n’auront pu être évités ou recyclés n’entre pas dans le champ de l’économie circulaire mais est complémentaire.

    Prévention et recyclage : rien de neuf

    FNE fait part de sa déception concernant les objectifs de prévention et de recyclage qui manquent clairement d’ambition. Le projet affiche un objectif de stabilisation du volume des déchets des entreprises et des objectifs de recyclage moins ambitieux que ceux du précédent Plan déchets (2009-2012). L’inscription du principe de proximité des activités de prévention et de recyclage est un élément positif. Pour que cela ne reste pas un vœu pieu, il serait pertinent qu’une évolution de la TGAP1 et des soutiens des dispositifs REP2 l’encouragent.

    L’Europe choisit le recyclage

    Le 2 juillet, la Commission européenne a présenté son paquet sur l’économie circulaire. Des objectifs de recyclage contraignants y sont fixés. FNE salue l’interdiction progressive de mise en décharge, d’ici à 2025, des biodéchets et des déchets recyclables. Sur ce dernier point cependant, FNE s’inquiète qu’aucune mesure n’empêche ces déchets d’être envoyés en incinération. FNE déplore le fait qu’aucun objectif spécifique de réemploi et de réutilisation n’ait été fixé. La Commission propose également une cible de réduction des déchets alimentaires de 30 % d’ici 2025 : FNE regrette que l’objectif de réduction de moitié du gaspillage alimentaire, évoqué dans une résolution du Parlement de 2012, ne soit pas prévu.

    Pour Patrick Hervier, en charge du dossier Prévention des déchets de FNE : « l’inscription de l’économie circulaire dans la législation française est un bon début. Il faut maintenant concrétiser cette ambition et intégrer dans la loi des mesures de soutien à l’allongement de la durée de vie des produits et à une augmentation quantitative et qualitative du recyclage des matières. Il convient également de mettre des garde-fous autour de la valorisation énergétique qui ne doit pas se développer au détriment de la prévention et du recyclage. »

    1Taxe générale sur les activités polluantes
    2Responsabilité élargie des producteurs. Les metteurs sur le marché doivent prendre en charge, notamment financièrement, la collecte sélective puis le recyclage ou le traitement des déchets issus de leurs produits.

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  • Vive la coupe du monde

    On pourrait reprocher à l'an vert de ne pas s'intéresser suffisamment à la coupe du monde de football.

    Certaines mauvaises langues laissent même entendre que ce serait par méconnaissance des joueurs, ce que nous pouvons démentir avec l'aide de Geluck :

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    Dessin de Geluck (en plus, il est belge !)

  • A bon chat, bon rat

    Le Chat-huant vaut bien un rat-pelle

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  • Deux nouvelles enseignes vont quitter le centre de Vouziers

    Depuis plusieurs années, l'offre commerciale du centre de Vouziers se raréfie.

    Ce phénomène n'est pas propre à notre ville, car il est lié à des facteurs généraux qui touchent tout le pays. La crise économique a bien entendu un rôle primordial dans cette disparition de commerces, ainsi que les changements dans les habitudes de consommation ( zones marchandes périphériques, commerce électronique). A Vouziers, s'ajoutent la baisse de population et la paupérisation d'une partie des habitants. Avec moins de 5000 habitants, il devient délicat de faire vivre un commerce de proximité.

    Vouziers comptait au centre-ville quelques "locomotives" qui tiraient l'activité commerciale vers le haut. On pense à Jeanteur, disparu il y a 30 ans, mais l'événement qui a été le plus significatif a probablement été la fermeture de la supérette qui a existé sous différents noms.

    Depuis, la place Carnot et la centre ont perdu de leur attractivité, ce qui s'est accentué avec la fermeture du magasin"Ambiance et Style" et des Galeries Carnot.

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    On apprend le prochain transfert du magasin "Pro et Cie" vers la périphérie de Vouziers. L'établissement fondé par les frères Zaïa est une institution dans le Vouzinois, avec une position dominante dans le meuble et l'électroménager. Le transfert vers l'entrée de ville est prévu depuis longtemps, mais le calendrier s'accélère : "Carré de Jardin" a quitté les lieux qu'il occupait provisoirement( et doit se réinstaller  sur la zone commerciale, près de la caserne des pompiers). Les travaux de terrassement débutent et le déménagement pourrait se faire avant la fin 2014.

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    Pour l'autre enseigne, la problématique est plus sérieuse. En effet, la charcuterie Herbin doit quitter Vouziers dans les mois à venir. Il s'agit là aussi d'une vitrine historique et d'une entreprise familiale qui a marqué  l'activité artisanale et commerciale de Vouziers. L'image de qualité de l'établissement avait été confortée par la génération actuelle et le titre de Meilleur Ouvrier de France de Bruno Herbin. Depuis une dizaine d'années, Herbin avait ouvert une succursale à Reims, la situation de ce magasin dans la capitale régionale a marqué les limites de celui de Vouziers. Il semble que le boucher installé place Carnot doive prendre le relai de Herbin, mais avec quel personnel et pour quelle activité ? Il sera difficile d’offrir la même gamme  de produits que celle actuellement présentée. Et si vitrine ne restera pas éteinte qu'en sera-t-il de celle de la boucherie actuelle ?

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  • Christophe Léonard seul député socialiste à ne pas avoir voté le budget

    Si 40 députés socialistes s'étaient abstenus lors du vote du pacte de responsabilité, il n'en est resté  qu'un seul pour ne pas voter le budget rectificatif 2014.

    Christophe Léonard se met donc un peu plus en marge de la majorité présidentielle, puisque le vote ou le non-vote du budget est considéré habituellement comme le signe essentiel de soutien au gouvernement.

    Le député des Ardennes s'explique dans une vidéo diffusées par la chaîne parlementaire :

    Pour voir la vidéo, cliquer sur ce lien.

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    L'affiche de sa campagne de 2012 le présentait comme le candidat de François Hollande, avec ses dernières prises de position, et surtout ce dernier vote, on peut se demander si ce positionnement est toujours d'actualité.

    Voici ce qu'il a déclaré après son vote d'après LCP : "Christophe Léonard ne fait pas partie des têtes d’affiche des frondeurs du groupe PS, et pourtant c’est finalement le seul à être allé au bout de sa logique."Je m’étais abstenu sur le pacte de stabilité du 29 avril, il m’a semblé cohérent et naturel de m’abstenir" justifie cet élu des Ardennes à qui l’on apprend ce mardi après midi qu’il est le seul à avoir voté ainsi. "J’attends des contreparties au pacte de responsabilités, je n’ai pas l’impression d’être un rebelle", conclut simplement le "frondeur".

    Reste à savoir qui a le plus changé de ligne politique depuis la campagne des législatives de 2012, Christophe Léonard ou  François Hollande ?

  • Nouvelle piscine de Vouziers : les travaux démarrent

    Derrière le terrain de rugby, les travaux de terrassement pour la construction de la nouvelle piscine ont débuté. C'est la Communauté de Commune qui a la charge de cet équipement,qui sera donc intercommunal. La vue ci-dessous a été prise le 03 juillet avec en arrière plan le collège (multi-site ?) .

    vouziers,2c2a,piscine