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  • Des fleurs en décembre

    Ce jour c'est déroulée la remise des prix des maisons fleuries de l'été 2009.

     

    Il y avait du monde dans la grande salle de la mairie pour les résultats du concours des maisons fleuries. Une centaine de personne ont été récompensée dans les diverses catégories. C'est un jury composé d'élus et de Vouzinois(es) précédemment primés qui était passé dans les rues de la ville dans le courant de l'été.

    Le maire et Françoise Busquet, adjointe à l'environnement, ont procédé à la lecture du palmarès et à la remise des récompenses (diplôme plus bon d'achat).

     

     

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    Françoise Busquet, la responsable du concours des maisons fleuries


    Un diaporama passait en boucle sur un grand écran, visualisant les efforts faits pour rendre sa maison ou son appartement agréables à regarder. Beaucoup essayaient de reconnaître l'auteur de la floraison sur les clichés présentés.
    On retrouve des habitués en grand nombre, car une telle entreprise demande savoir-faire et persévérence.
    Mais à l'heure des récompenses, les quelques dificultés rencontrées s'oublient vite.


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    Une partie des Vouzinois récompensés.


    A la fin de la cérémonie, chacun était invité à prendre le verre de l'amitié. Les élus ont pris soin des jardiniers , comme ses derniers prennent soin de leur plantes, en ne les laissant pas se déshydrater.


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    Quelques verres attendent ceux qui ont la main verte.


  • Menus Copenhague


    Des restaurants ardennais se mobilisent pour réaliser des menus Copenhague : les aliments qui vous seront servis sont produits à moins de 80 km de votre assiette !


    Un menu a moins de 80km, c'est une manière inhabituelle de gérer notre budget alimentation. En effet, l'alimentation est un des postes "cachés" de dépenses énergétique qui composent notre quotidien. Nos habitudes alimentaires influent fortement sur notre consommation d'énergie .

     

    Le transport des produits alimentaires sur des milliers de kilomètres pour les amener aux consommateurs contribue fortement aux émissions de GES. Transport entre le producteur, transformateur et lieu de vente : selon les modes de transport, les aliments auront une note plus ou moins salée en GES. Ainsi, le transport par avion est environ 40 fois plus émetteur que le transport par bateau ! Le transport routier (camions) est 4 fois plus émetteur que le transport ferroviaire et 6 fois plus que le transport fluvial.

    Pour changer notre vision de l'alimentation, 7 restaurants ardennais ont décidé de mettre en place un menu à moins de 80km, collant ainsi à l'actualité de Copenhague.

    La liste des restaurants

    Elle sera complétée les 10 et 11 décembre ; les premiers restaurateurs sont :

    A Charleville :
    Lard des mets, rue Bourbon (03 24 32 38 07)
    Le cochon qui louche, 31 rue Victoire Cousin (03 24 35 49 05)
    La Clef des Champs, 33 rue du Moulin (03 24 56 17 50)

    A Buzancy :
    L'Hôtel du Saumon, Place du Général Chanzy (03 24 30 02 42)

    A Haybes :
    Le moulin Labotte, 52 rue Edmond Dromzart (03 24 41 13 44)

    A Rethel :
    Le Régal&Vous, 3 boulevard de la 2ieme DI (03 24 38 24 13)
    La Table de Sandorine, Zone de l'Etoile (03 24 38 31 35)

    A Sedan :
    Au bon vieux temps, 3 Place de la Halle (03 24 29 03 70)

    A Vouziers :
    La Cigale, 56 avenue Charles de Gaulle (03 24 71 89 73)

     

     

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  • Barrons la route au nucléaire !

    NI NUCLÉAIRE, NI EFFET DE SERRE !
    Campagne internationale 2009 - Sommet de Copenhague sur le climat

    signez la pétition en ligne (cliquez ici)


    12 décembre 2009 - Charleville-Mézières : Défilénucleaire_1.jpg

    14h30, A coté de la place Ducale


    Une banderole humaine, 25 personnes minimum, porteront chacune une lettre de : 'ni nucleaire, ni effet de serre'. Départ devant Charles de Gonzague, un tour par le marché de noël pour être vus et pour informer la population. Nous finirons devant le bureau d'EDF en le recouvrant du scotch et la preuve par une photo finale.



    NOUS AVONS BESOIN DE VOUS TOUS.

    Autre contact : Laurence COUTANT
    E-mail : coutant.chabert@wanadoo.fr


    Contact : Fabien Bahnweg - Sortir du Nucleaire Ardennes
    bahnweg.fabien@orange.fr

  • Lagarde l'a dit

    La politique est un domaine où la communication prend une place essentielle.

     

    Il ne suffit plus de réaliser quelque chose, de présenter des projets novateurs, ou d'avoir des idées intéressantes : il faut surtout le faire savoir .

    Et même si on a rien à dire, ce n'est pas une raison de se taire, tout est dans la forme, le fond importe peu.

    Et si l'on se trompe, le citoyen de base (appelé lambda, car cette lettre est au milieu de l'alphabet grec, en situation "moyenne"), ne retiendra que l'image, ou le ton de l'intervention, il ne se souviendra que plus rarement du contenu des propos.

     

    Lors de la publication des chiffres provisoires du chômage en novembre, Christine Lagarde a déclaré qu'elle se félicitait également de la « décélération du rythme des destructions d’emploi, qui est souvent un signe annonciateur  de reprise économique. 5.500 emplois salariés ont été perdus au troisième trimestre, après 271.300 sur les six premiers mois de l’année.

    la France a pris le tournant de la reprise, elle est sur la bonne lancée et va entrer en 2010 avec de l’élan ».

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    Ce jour, l'INSEE publie les chiffres définitifs pour cette période, avec une modification de taille. Les petites entreprises n'avaient pas été prises en compte dans les  chiffres provisoires :

    D'après" Le Monde", la crise continue de détruire massivement des emplois. Au troisième trimestre 2009, 48 100 ont disparu selon les statistiques publiées jeudi 10 décembre par Pôle emploi sur la base des cotisations d'assurance chômage payées par les entreprises. L'Insee, qui couvre un champ plus large, évalue quant à elle leur nombre à 80 700, très proche de l'estimation du deuxième trimestre (87 000).

    Ces mauvais résultats font d'autant plus l'effet d'une douche froide qu'ils contredisent les estimations provisoires que l'Insee avait publiées à la christine-lagarde.jpgmi-novembre.

     

    De 5500 à 80700 emplois perdus, il y a plus qu'une nuance. On attend les commentaires et analyse de notre ministre de l'économie.

    Quand les chiffres sont favorables, elle intervient très rapidement, parfois elle anticipe même la publication.

    Ce jour, il va falloir attendre un peu que la cellule communication mette le message en bonne forme.

  • Sauver la planète

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Mayotte : construire un"mur" autour de l'île

    Les récentes manifestations à Mayotte contre la vie chère ont abouti à des violences avec blesés graves.

     

    Il aura fallu que parmi ces blessés se trouvent des gendarmes mobiles (de l'escadron de Vouziers) pour qu'un petit coup de projecteur soit mis sur l'île.

    Pourtant l'archipel des Comores connaît de manière régulière des drames, qui aboutissent très souvent à des décès d'hommes, de femmes ou d'enfants.

     

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    Il ne faut pas oublier que Mayotte fait partie de l'archipel des Comores, et que son intégration à la France est artificielle . L'ONU a condamné cette partition de l'archipel, dont la plupart des îles forment un état indépendant et une est amenée à devenir un département français.

    En dehors même de principes de droit international, cette situation est ingérable. Des familles se trouvent séparées, d'autant que la présence française crée un déséquilibre majeur sur le plan économique : comment imaginer construire un petit exemplaire du modèle social français au voisinage. d'une communauté où règne la plus grande misère.

    Alors on parle d'immigration sauvage, de Comoriens qui "envahissent" une île des Comores. Et la solution trouvée par le gouvernement français est de construire un"mur", autour de l'île de Mayotte, d'ériger une barrière infranchissable. Les Comoriens se heurtent à ce barrage, et des dizaines de personnes meurent noyées.

    Un collectif local, appuyé par des associations nationales, dénonce cette situation.

     

    Communiqué interassociatif


    Mardi 24 novembre, un pécheur repérait onze rescapés après le naufrage, plus de 36 heures avant, d’un « kwassa », petite embarcation utilisée pour transporter les migrants d’Anjouan vers Mayotte. A bout de force, vingt-et-un auraient coulé. Les survivants décrivent la noyade d’au moins cinq enfants dont un nourrisson de 4 mois [1].


    Nos associations ont retracé quelques itinéraires de vie des passagers. Ont notamment été relevés :
    - parmi les décédés, une femme vivant depuis 19 ans sur le territoire français, mère de six enfants dont l’ainée a 18 ans, tous nés et scolarisés à Mayotte. Cette femme avait fait l’objet d’une reconduite à la frontière il y a trois semaines en dépit d’une situation familiale relevant d’un titre de séjour régulier.
    - parmi les survivants, le père d’un enfant de 10 ans gravement malade. Cet enfant, régulièrement suivi par le Centre hospitalier de Mayotte, est en voie d’évacuation sanitaire à la Réunion. La demande de renouvellement de titre de séjour du père était en cours depuis février 2009. Malgré cela, il a été reconduit au mois de septembre dernier sans avoir pu contester le bien fondé de cette mesure.

    Il s’agit de deux exemples parmi bien d’autres de cas rangés dans la catégorie de l’« immigration clandestine » fustigée par les rapports officiels en méconnaissance totale des réalités de l’archipel des Comores et des attaches multiples qui relient à Mayotte ces « non Mahorais » [2]. C’est contre eux que la France livre une guerre sans merci.

    Dans son communiqué du 26 novembre, le ministre de l’Immigration en décrit le dispositif : un système de visa biométrique, une brigade 1589212808.jpgmobile de recherche de la police aux frontières chargée spécifiquement de la lutte contre les filières en provenance des Comores, trois radars bientôt quatre sur les côtes de Mayotte, des vedettes de la police aux frontières, de la gendarmerie, et de la douane qui patrouillent en permanence dans la zone ; depuis le début de l’année, 258 embarcations interceptées, 17 555 étrangers en situation irrégulière reconduits aux Comores. Ces moyens exceptionnels sont d’autant plus efficaces qu’une législation dérogatoire prive les personnes interpellées de tout recours effectif [3]. Il s’agit bien d’un déploiement sécuritaire exceptionnel afin d’isoler une île de moins de 200 000 habitants de l’archipel dans lequel elle est insérée.

    Partout dans le monde se dressent, sous des formes diverses, des murs contre les migrants. Aucun de ces murs n’empêche les migrations. Tous sont causes de morts et d’enrichissement de passeurs peu scrupuleux. Partout, ces guerres contre les migrants cherchent leur légitimation dans une indignation supposée vertueuse contre les filières clandestines, qui inciteraient les gens à prendre la mer contre des prix très élevés et leur feraient ainsi courir des risques insensés.

    Mais nulle part autant qu’à Mayotte, la folie et la violence d’une politique sécuritaire coupant une petite île de son milieu à la fois naturel et historique doivent être dénoncées. Et, à Mayotte autant qu’ailleurs, la « grande émotion devant ce nouveau drame » issu de la politique gouvernementale relève d’un cynisme glacial.

    Mamoudzou, Paris - 2 décembre 2009

    Signataires :

    A Mayotte
    - Collectif Migrants Mayotte : CCCP (coordination pour la concorde, la convivialité et la paix), Cimade (groupe de Mayotte), Médecins du Monde (mission de Mayotte), Resfim (réseau éducation sans frontières, île de Mayotte)
    - Secours Catholique (délégation Mayotte), LDH (section Mayotte), Solidarité Mayotte

    Cimade, Gisti, LDH, Mrap, Secours catholique

  • Causerie au coin de l'eau

    Ce soir se déroulait aux "Tourelles" une projection commentée sur l'Aisne.

     

    Cette soirée était programmée initialement pour annoncer un ouvrage de "Terres ardennaises" sur les rivières du département. Des raisons matérielles ont repoussé la sortie de ce livre au printemps 2010.

    La conférence était malgré tout en pleine actualité, avec l'opposition qui se construit contre un barrage sur l'Aisne à Savigny.

     

    Michel Coistia, qui a pris en charge la rédaction du chapitre dans l'ouvrage cité, a donc présenté et commenté un montage de diapositives.

    Son exposé a été très complet et précis, en restant accessible et vivant. Les très nombreuses personnes présentes ont grandement apprécié la présentation.

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    Un conférencier qui se concentre


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    Beaucoup de monde dans la salle



    A la fin de l'exposé, la représentante de l'association de Savigny a brièvement pris la parole pour rappeler le sens de son combat.
    Elle a appelé à adhérer à l'association qui vient de se créer

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    Madame Corneille, porte-parole de l'association DSVA
    (défense sud vallée Aisne)


    A la suite de la causerie, les auditeurs ont pu se rendre à la salle d'exposition des Tourelles. Des clichés de Michel Coistia, et d'autres photographes, sont présentés et resteront accessibles plusieurs jours. Le verre de l'amitié a été servi aux personnes présentes.
    Le président de "Terres ardennaises", Jacques Lambert, a rappelé la sortie prochaine de l'ouvrage collectif sur les cours d'eaux ardennais.
    Il a annoncé le projet de déclassement d'un certain nombre de voies navigables,  qui toucherait notre secteur. Une nouvelle plus que regrettable pour le développement du tourisme, et en contradiction avec des objectifs de développement durable.


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    Jacques Lambert, président de Terres ardennaises dans la salle d'exposition.

    L'association

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