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  • Marseille en Bretagne

    Pan sur le bec, comme dirait le Canard.

     

    coupure-txt.jpgNous vous avons annoncé la possibilité d'une Bretagne sans électricité, en fait c'est en Provence que le réseau vient de sauter.

    L'enchaînement des faits est exactement celui prévu par le réseau sortir du nucléaire, mais il y a deux régions très fragiles pour la fourniture d'électricité. La première touchée est donc la région PACA, suite à un incident à Avignon.

    La demande étant très forte, il n'y a pas de marges de manoeuvre pour le réseau de transport de l'électricité.

    Il ne s'agit donc pas d'un accident, par définition imprévisible. Nous sommes devant la conséquence logique et incontournable des choix faits au niveau politique, en particulier du tout nucléaire.

    A la prochaine vague de froid, le scénario se reproduira , en Provence ou en Bretagne. Les usagers doivent se rendre compte à cette occasion qu'une production décentralisée est la seule alternative crédible, en s'appuyant sur les énergies renouvelables (voir la note citée plus haut).

  • Chirurgie à Rethel : quelle activité actuellement ?

    Le bloc chirurgical de Rethel est en cours de rénovation, l'actuel ne satisfaisant plus aux normes.

     

    Pourtant le service de chirurgie de Rethel fait partie de ceux qui sont menacés de fermeture, pour activité insuffisante.141406548904.jpg.jpg

    Nous savons malheureusement par expérience, dans le domaine de la santé comme dans d'autres, que le fait d'effectuer un investissement important n'est pas une garanti pour la perénité d'un établissement.

     

    Il faut savoir que le rapport Vallancien, qui préconise la fermeture des "petits" blocs de chirurgie prend comme référence l'activité minimale définie ainsi :

    l'activité annuelle minimale de chirurgie (...) est fixée, par site, à 1 500 séjours chirurgicaux avec acte classant opératoire.


    Les chiffres officiels du GHSA font état de 1486 actes (date ?) ou 1514 (2008) pour la chirurgie. Pour les entrées en chirurgie, le GHSA annonce 1226 en 2008.

    Il est difficile de savoir le nombre de séjours chirurgicaux avec acte classant opératoire : c'est pourtant celui-ci qui est déterminant.

    Il serait intéressant que la direction  du GHSA fournissent ces chiffres pour les années récentes, afin de mesurer si la menace de fermeture du bloc de Rethel est à prendre très au sérieux, ou si l'espoir d'un survie grâce au nouveau bloc est réaliste.

  • Maternité de Rethel : bientôt les décisions

    On ne parle plus beaucoup de l'avenir de la maternité de Rethel.

     

    Même le blog des personnels pour défendre leur service est très discret sur l'évolution de la situation.

    Cette absence d'informations n'est pas forcément un bon signe. Il semble en effet que les choses avancent, et pas du bon côté.Pg%2024%20bebe%20copier.jpg

    Un conseil d'administration devait se tenir la semaine dernière, mais faute de quorum il n'a pu délibérer valablement.

    On y a appris cependant que le projet d'établissement comportait bien la suppression de la maternité, et qu'au moins une partie du personnel médical soutenait cette position.

    Il est à craindre que cette fermeture volontaire fragilise le bloc opératoire, et qu'à moyen ou court terme des décisions devront  être prises pour l'avenir de la chirurgie sur le site de Rethel.

    Cette situation de disparition de services hospitaliers n'est pas, loin de là, résevée à l'hôpital de Rethel (disons site de Rethel du GHSA pour être précis).

    Le combat contre ces décisions ne peut pas se faire que localement. Il existe heureusement une coordination nationale qui lutte contre ces fermetures, et souvent avec succès.

    Une mobilisation politique nationale sera aussi indispensable à un changement de cap dans le domaine de la santé et de la gestion des hôpitaux en particulier.

  • Les restos du coeur à Vouziers

    Les restos du coeur qui existent à Rethel viendront s'installer à Vouziers à partir de janvier 2010.

     

    La très connue association fondée par Coluche continue son action malgré la disparition de l'acteur qui en a été à l'initiative.

    De nombreux bénévoles, soutenus par, entre autres, des collectivités, font tourner cette grosse boutique . Les besoins ne vont pas en diminuant, pourtant le souhait initial de Coluche était de répondre dans l'urgence à une situation inacceptable, et non pas d'installer ses restos dans la durée.

    Mais la précarité , la pauvreté sont bien présentes, et pour beaucoup on ne voit pas la fin de cette situation. On a même vu apparaître la catégorie des travailleurs pauvres, pour qui un salaire ne permet pas une vie décente.

    Il n'est pourtant pas simple de se présenter en tant que demandeur d'aide, et certains refusent encore cette démarche qui les expose aux regards.

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  • Question hivernale

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    Il est où, le houx?

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Copenhague ou le fardeau légué par les riches

    Le sommet de Copenhague s'est achevé dans la confusion.

     

    Préparé depuis des mois par les ONG et les pays membres de l'ONU, ce sommet a été un échec sur le plan de l'organisation et de la IMG_5691_5.JPGdémocratie.

    C'est aussi un échec pour l'écologie, avec le risque de prendre un tel retard dans des décisions contraignantes que les populations les plus exposées n'échappent pas à la catastrophe.

    La déclaration finale essaye de faire passer pour un demi-échec ce que beaucoup d'ONG considèrent comme un fiasco.

    Il va falloir revoir les méthodes de travail, les processus de décision, les objectifs à atteindre et les moyens de financement. Dire que cela sera fait en 2010 relève d'un optimisme peu réaliste.


    Voici l'analyse d'ATTAC sur le bilan du sommet :




    Alors que sous la pression des opinions publiques, plus de cent chefs d’État ou de gouvernement étaient réunis, aucun accord digne de ce nom n’a pu être conclu. Les pays riches, en refusant de prendre des mesures qui reconnaîtraient leur responsabilité historique dans le changement climatique, ont précipité l’échec. Soumise aux lobbies du green business et enfermée dans des logiques diplomatiques héritées des périodes coloniales, la tribu des pays riches n’a pas su voir que le chaos climatique, subi déjà par nombre de pays du Sud, rendait dérisoires leurs tentatives de division. Les manipulations néocoloniales de Nicolas Sarkozy en direction de l’Afrique n’ont pas suffi !


     

    Ils n’ont pas su voir, eux qui se pensent toujours les maîtres du monde et de la nature, qu’une nouvelle configuration des relations entre le Nord, à bout de souffle, et le Sud est en train de se dessiner et qu’on ne négocie pas avec la nature, comme le scandaient de nombreux manifestants.


     

    Après avoir expulsé des négociations les ONG qui contestaient le fiasco en gestation, après avoir concocté des textes dans des salles obscures au mépris des règles multilatérales minimales, ils s’en prennent désormais à l’ONU, où il est vrai, la Bolivie, les pays de l’ALBA, Tuvalu, et tant d’autres peuvent s’exprimer en principe à égalité avec des pays dont la superpuissance s’avère dérisoire face aux enjeux. Pourtant le texte final a été concocté, en dehors de toute procédure onusienne, par le MEF (Major Economies Forum), équivalent du G20. Un texte qui ne mentionne pas d’objectif de réduction des émissions à court, moyen et long terme, un texte dont le principal motif est de refuser tout traité international contraignant pour les pays riches. Un texte qui met à nu la logique des intérêts privés.


     

    spip.php?action=acceder_document&arg=7524&cle=b7f22207ded9a2c71e54e0010787186b&file=gif%2Frecto-brochure-2.gifAprès avoir tenté de criminaliser les multiples mouvements sociaux présents à Copenhague par des techniques policières d’arrestation de masse, ils ne sont pas venus à bout d’un mouvement pacifique, déterminé, massif et imaginatif, un mouvement international, porteur d’un nouvel espoir et conscient de ses responsabilités. Desmond Tutu a déclaré : « il est préférable de ne pas avoir d’accord plutôt qu’un mauvais accord. » Nous y sommes. Et Copenhague n’est qu’une étape pour que la déclaration des peuples, issue du forum alternatif et lue dans l’enceinte de l’ONU, devienne la base d’un accord entre les peuples.


     

    À Copenhague, une convergence inédite entre mouvements sociaux, mouvements écologistes, mouvements de solidarité internationale a fait naître un nouvel espoir et constitue un tournant du mouvement altermondialiste. Plus que jamais, nous avons à poursuivre partout sa construction, à nous engager dans des initiatives locales, à faire pression sur les élus, et nous serons présents aux prochains rendez-vous jusqu’à Mexico, fin 2010. C’est leur échec, ce n’est pas le nôtre !


     

    Attac France,
    le 19 décembre 2009


  • La Bretagne sans électricité ?

    La situation du réseau électrique en Bretane est très précaire.

     

    Ce n'est pas une fatalité climatique ou géographique, mais la conséquences de choix politiques.

    Voici l'analyse faite par "sortir du nucléaire"

     

    A cause de la politique pronucléaire imposée depuis 50 ans, la consommation française d'électricité atteint actuellement des niveaux insensés, et la Bretagne est stigmatisée par les pouvoirs public car elle ne produit que 8% de l'électricité qu'elle consomme.

    Or, cette dépendance n'est en rien une fatalité, elle a au contraire été soigneusement organisée par l'Etat pronucléaire et par EDF pour "punir" les Bretons qui, par des mobilisations populaires massives, ont repoussé tous les projets nucléaires, en particulier à Erdeven (en 1974-75), à plogoff-affiche-non-a-la-centrale-nucleaire.jpgPlogoff (1978-1981) ou au Carnet (1995-1998)

    Mais, au lieu de prendre acte de cette forte demande citoyenne pour une politique énergétique alternative, et de faire de la Bretagne une région avant-gardiste, l'Etat et EDF ont au contraire organisé la dépendance de cette région pour pouvoir aujourd'hui, avec pire des mauvaise foi, stigmatiser le refus du nucléaire. Pourtant, dès 1979, des universitaires et le PSU avaient élaboré le "Plan alter breton" (PAB) qui ferait merveille actuellement s'il avait été mis en oeuvre.

    Aujourd'hui, il est encore temps de faire de la Bretagne la preuve exemplaire qu'une politique énergétique propre et durable est possible, basée sur les économies d'énergie (élimination des gaspillages), l'efficacité énergétique (consommer moins pour un même besoin), et les énergies renouvelables.

    Et ce d'autant que de nouvelles technologies sont apparues entre temps, comme les hydroliennes implantation-centrale-nucleaire-bretagne.gifqui feraient merveille le long des côtes bretonnes, longées par de forts courants, pour une production électrique équivalente à deux réacteurs nucléaires EPR. (*)

    L'option française "centrales nucléaires + chauffages électriques" fait actuellement la preuve de son absurdité, met la France en situation de dépendance et aboutit à la production de déchets radioactifs et à de forme émissions de co2. Aussi, le Réseau "Sortir du nucléaire" clame haut et fort son soutien aux Bretons et à leur demande de politique énergétique alternative… et donc sans nucléaire.