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  • Incident grave à Cruas

    L'accident nucléaire, on le sait depuis Tchernobyl, ce n'est pas qu'un mauvais rêve.

     

    Nous avons vécu déjà une fois ce cauchemar, il faut s'attendre à en connaître d'autres. Toutes les activités humaines ont des failles, d'origine techniques, naturelles ou dues à l'homme lui-même.

    Les avions peuvent être de plus en plus sûrs, il restera toujours un taux d'accident, aussi minime soit-il. Le nombre de catastrophes est lié à la longueur de la période observée, et au trafic en vol.

    Il en est de même pour les centrales nucléaires : plus le temps d'utilisation augmente, plus le nombre de centrales se développe et plus le risque existe.

    Le réseau "Sortir du nucléaire" revient sur un incident particulièrement inquiétant survenu à Cruas (Ardèche) :



    Pour la première fois, un réacteur nucléaire a connu l'obturation de ses deux voies de refroidissement des systèmes "importants pour la cruas.jpgsûreté"


    Le Réseau "Sortir du nucléaire" attire une nouvelle fois l'attention de l'opinion publique sur la situation anormale dangereuse qui a prévalu dans une centrale nucléaire, en l'occurrence à Cruas (Ardèche) dans la nuit de lundi à mardi 2 décembre 2009.

    L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), après avoir analysé (*) l'évènement survenu à la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche), annonce que c'est "la première fois que les deux voies redondantes du système de refroidissement des systèmes importants pour la sûreté ont été simultanément défaillantes" et que EDF a dû puiser dans "la réserve d’eau du circuit de refroidissement des piscines".

    Alors que le réacteur était refroidi en puisant dans cette réserve, à la quantité de fait limitée, des salariés tentaient en pleine nuit de déboucher les prises d'eau de la centrale situées dans le Rhône afin d'éviter la fusion du cœur et éventuellement une catastrophe nucléaire.

    Si on ne peut que se féliciter que les voies de pompage dans le Rhône aient pu être libérées à temps, comment accepter que la sûreté de millions de citoyens tienne à la possibilité de déboucher des prises d'eau dans le Rhône et ce en pleine nuit ?

    Bien sûr, on nous répondra que, une fois encore, cette situation anormale s'est bien terminée. Mais rien ne permet d'assurer que la chance sera toujours au rendez-vous : un accident nucléaire peut survenir à chaque instant, et ce d'autant plus que l'état des réacteurs nucléaires français se dégrade rapidement.

    D'ailleurs, le hasard veut que, ce même mardi 2 décembre, l'IRSN a mis en ligne un rapport (**) concernant les contaminations de l'environnement qui découleraient de la fusion d'un cœur de réacteur nucléaire, rapport qui pointe les réponses dilatoires d'EDF

    C'est ainsi que l'Autorité de sûreté nucléaire estime que "EDF doit poursuivre ses études afin notamment d'anticiper au mieux la gestion d'une situation résultant d'un accident grave et pouvant induire un risque pour l'environnement et les populations au travers d'une pollution des eaux souterraines."

    L'accumulation de situations dangereuses dans le nucléaire français, ces derniers mois, rappelle que cette industrie fait peser sur les populations et sur l'environnement des risques inacceptables. Il est nécessaire de sortir du nucléaire et d'investir massivement dans les économies d'énergie et les énergies renouvelables.

     

  • Urgence pour les libertés, urgence pour les droits !



    Depuis le mois de novembre, la LDH est entrée en campagne. Rendez-vous sur le site de campagne pour plus d’informations :

    Où sont passées les libertés ?
    Le tout pénal, le détournement de la police au mépris de nos libertés, c’est la société de l’enfermement et de l’arbitraire. Avec la surveillance généralisée, c’est la société du chacun pour soi, du fichage et du soupçon, du tous contre tous.

    Que deviennent les droits ?
    Au nom de la marchandisation et de la concurrence généralisée, les droits sociaux reculent, les services publics sont remis en cause. Alors que la France est plus riche qu’il y a vingt ans, chômage, exclusions, inégalités et discriminations ravagent le corps social.

    Rien de tout cela n’est fatal ! Rien ne nous condamne à subir !

    En France comme en Europe, des forces associatives, sociales et politiques partagent la conviction qu’il n’est de société que solidaire. Il est temps d’en débattre ensemble, au delà de nos divergences et de nos différences.

    La LDH vous propose de débattre et d’agir sur cinq thèmes :

    - Ce qui asphyxie la démocratie
    - Exclusions sociale, inégalités : jusqu’où ?
    - Droits des étrangers : tous concernés !
    - Justice et égalité au défi de la gestion policière
    - L’inquiétant projet de société de surveillance

    La Ligue des droits de l’Homme invite les citoyennes et les citoyens, leurs associations, organisations syndicales et politiques, à en débattre largement. A penser ensemble un autre chemin vers un avenir plus humain, plus juste et plus solidaire.

    Rendez-vous sur le site de campagne :
    Urgence pour les libertés, urgence pour les droits
    Vous y trouverez tous les informations des évènements partout en France, les textes de la campagne, du matériel à diffuser…

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  • Copenhague : Festival de Cannes, ou Yalta du climat ?

    Le sommet de Copenhague fait beaucoup parler de lui avant même d'avoir commencé.

     

    Il existe un risque que les vrais enjeux soient masqués par des opérations de communication des grands (et petits) de ce monde.

    Copenhague%20-%20Petite%20Sir%C3%A8ne.jpgOn peut aussi assister à un marchandage plus ou moins visible, au détriment de l'objectif qui est de préserver le climat

    La Fédération des associations de protection de la Nature et de l'Environnement (FNE) à établi une liste de revendications concrêtes, qui doivent être négociées à Copenhague.

     

    • La création d’une Organisation mondiale de l’environnement qui soit le siège de négociations démocratiques et continues et dont les décisions prévalent notamment sur celles de l’OMC ;
    • La rédaction d’un accord juridiquement contraignant, fondé sur le principe de responsabilité et dont le contrôle soit assuré de manière démocratique ;
    • La traduction juridique des conclusions du GIEC et, notamment, un objectif de réduction réelle des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés de 40% en 2020 et de 80% en 2050 ;
    • Des objectifs de réduction des émissions par secteur d’activité (transports, agriculture…) ;
    • Une politique de lutte contre la crise écologique dans sa globalité, qui ne soit pas exclusivement centrée sur le carbone, de manière à éviter les effets pervers du carbo-centrisme ;
    • Des moyens concrets, sous forme de subventions et non de crédits ou de prêts, pour le financement de l’aide à l’adaptation climatique des pays pauvres, à hauteur d’au moins 100 milliards d’euros par an ;
    • Un fonds et un plan mondial pour le climat qui comporte notamment des investissements massifs dans les économies d’énergie, la protection des puits naturels de carbone, le développement des énergies renouvelables ;
    • L’abandon des fausses solutions : stockage industriel de carbone, agro carburants, compensation marketing de CO2.
  • A écouter et à voir sans retenue

     

     

     

    CAUSERIE & EXPOSITION

    animées par Michel Coistia, Françoise Parizel et Jacques Lambert :


    « L’Aisne, une rivière sauvage et sa vallée »

    en partenariat avec Terres ardennaises


    Lundi 7 décembre à 18h30

    centre Les Tourelles / salle Robert Guédiguian (entrée libre)


    L’Aisne est une des grandes rivières de la France. Douce, capricieuse, vagabonde, on peut la qualifier aussi de sauvage riviere_aisne_en%20aval_de_rethel%203_fevrier2007.jpget vivante tant son indocilité est flagrante. La rivière reste à découvrir tout comme sa vallée qui constitue un milieu écologique d’une qualité exceptionnelle. Michel Coistia dans une causerie illustrée par un diaporama vous invite à une approche intimiste et sensible de l’Aisne et de sa vallée. Cette excursion de Condé-les-Autry à Brienne-sur-Aisne vous surprendra , à coup sûr ! Elle annonce l’édition prochaine par « Terres ardennaises » d’un ouvrage intitulé « Les Ardennes à fleur d’eau » qui vous proposera d’autres cheminements similaires dans tout le département.

  • Gendarme blessé : les nouvelles sont rassurantes.

    Un gendarme mobile de l'escadron de Vouziers a été gravement blessé à Mayotte.

     

     

    L'escadron de gendarmerie mobile de Vouziers est depuis quelques semaines dans ce territoire de l'océan Indien. Cette présence se fait dans le cadre des missions assurées régulièrement outre-mer par l'escadron.

    Lors de manifestations , des affrontements ont eu lieu. On a appris  hier 2 décembre, qu'un gendarme avait été gravement atteint.

    Dans un premier temps, des nouvelles très inquiétantes sont arrivées de Mayotte. On a parlé d'un état «entre la vie et la mort".

    Etant donné l'éloignement, on imagine l'inquiétude des familles restées à Vouziers, avant que des nouvelles plus rassurantes parviennent enfin. Le blessé a pu être évacué vers l'hôpital de la ville voisine, son retour en France étant envisagé.

    Une polémique est née sur les causes de ses blessures, nous ne possédons pas d'éléments d'information assez crédibles pour nous faire une opinion solide : attendons la suite de l'enquête.

     

    Ce qui est sûr, c'est que Mayotte traverse une crise profonde : pauvreté, corruption, relation avec les îles voisines et position par rapport à la France.

    Des manifestations sont organisées par des collectifs locaux, rappelant ce qui s'est passé aux Antilles. La corruption règne parmi les dirigeants locaux, qui sont déconsidérés.

    Il faut savoir que Mayotte fait partie de l'archipel des Comores, au large de Madagascar. Les Comores sont un état indépendant depuis 1974, mais l'île de Mayotte n'a pas fait le même choix que les autres îles. Mayotte a bénéficié d'un référendum particulier, qui lui a permis de rester attachée à la France.

     

    L'état des Comores a donc été créé sans Mayotte, malgré l'avis opposé de l'ONU :

    3385  Admission des Comores à l'Organisation des Nations Unies

    L'Assemblée générale,

    Ayant reçu la communication du Conseil de sécurité, en date du 17 octobre 1975, recommandant l'admission des Comores à l'Organisation des Nations Unies,

    Ayant examiné la demande d'admission des Comores,

    Réaffirmant la nécessité de respecter l'unité et l'intégrité territoriale de l'archipel des Comores, composé des îles d'Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli, comme le soulignent la résolution 3291  du 13 décembre 1974 et d'autres résolutions de l'Assemblée générale,

    Décide d'admettre les Comores à l'Organisation des Nations Unies

    2402e séance plénière 12 novembre 1975


    mayotte.jpgLes îles composant les Comores présentaient quelques différences, et mêmes des antagonismes, mais refuser de considérer qu'elles formaient un tout était une erreur. Une grande partie des problèmes de Mayotte découlent de cette séparation initiale : immigration non contrôlée, déséquilibre de richesses, fracture entre les familles.

    La France n'a jamais voulu revoir sa position, et il maintenant prévu de faire de Mayotte un département français de plein droit. (voir note précédente de l'An Vert)

    La pauvreté de la région, l'éloignement de la France, l'appartenance à l'archipel des Comores font que ce futur département n'est pas au bout de crises plus ou moins violentes.

     

    Si on peut imaginer avec beaucoup d'optimisme vaincre la pauvreté, il est évident que la distance qui la sépare  de la métropole et l'existence d'une communauté au sein de l'archipel sont des faits établis.

    Alors, souhaitons un prompt rétablissement aux blessés, et souhaitons aussi que la décolonisation de cette région fasse l'objet d'une réévaluation globale, pour le bien des populations locales. Il est fort à craindre que sans cela, des événements tragiques se reproduisent régulièrement sur cette île.

     

  • Conseil municipal de Vouziers: nouvelle conseillère et vieilles querelles

     

    Ce soir s'est tenu un conseil dans la grande salle de l'Hôtel de ville de Vouziers.

     

    La séance a été marquée par l'installation d'une nouvelle conseillère municipale. L'ordre du jour n'amenait pas de questions majeures, et les points présentés ont été adoptés sans grande passion jusqu'au vœu présenté en fin de conseil.

     

    Après quelques informations et dates de manifestations à venir, le maire a procédé à l'installation de Solange Martinez. Il a lu auparavant la 153003-0004.jpg?t=1670lettre de démission de Vincent Lallement, qui a quitté Vouziers. Celui-ci a tenu à signaler qu'il restait attaché à son choix, et qu'il soutenait toujours le groupe "Vouziers Avance".

    Solange Martinez qui était la suivante sur la liste, a donc été sollicitée et elle a accepté le poste. Le conseil l'a accueillie en son sein, en lui laissant les places laissées vacantes par le départ de V. Lallement dans les commissions municipales.

     

    L'ordre du jour débutait par le vote des tarifs municipaux pour 2010, qui augmenteront de 2 % . Il n'y a pas eu de contestation à ce sujet, le vote a été unanime.

    Les points suivants étaient assez techniques, avec l'attribution de marchés et une décision budgétaire modificative.

    Le marché des travaux de réseaux pour la zone d'activité communautaire a été attribué à l'entreprise Eiffage de Rocroi pour 440 00 euros HT, en dessous des estimations antérieures. Un financement à 55% de subventions est prévu, la participation de la 2C2A par un fond de concours n'étant pas connue à ce jour.

    Des subventions sur des demandes tardives ont été votées, ainsi que des avances sur subvention 2010 aux Tourelles, au FJEP et au CCAS.

    La participation de la ville aux récompenses du concours des maisons fleuries a été approuvée.

    Deux gros dossiers ont été présentés de principe pour les proposer au titre de la convention région- pays de l'Argonne ardennaise.

    Il s'agit du projet multi-accueil pour les tout-petits au CPR, et de la réhabilitation des dortoirs du même CPR. Pour ce dernier dossier l'opposition a demandé des précisions sur l'occupation prévisionnelle de l'équipement.


    apvf.jpgLe conseil a été un peu animé sur le dernier point. Il s'agissait d'un vœu présenté à l'initiative des petites villes de France. Il portait sur les conséquences de la réforme des collectivités territoriales et de la taxe professionnelles. Les communes craignent de souffrir d'une perte de financement après l'adoption de ces réformes.

     

    L'ensemble des conseillers semblait d'accord sur ce texte, à quelques nuances près. Mais Christine Noiret-Richet, au nom du groupe d'opposition, déclara qu'il aurait été préférable de présenter ce vœu au nom de la ville seule et non pas avec l'appui de l'association des petites villes de France qui avait préparé un modèle de délibération.

    Il lui a été répondu (F Courvoisier-Clément) que les autres villes avaient ressenties le même problème et que faire une démarche commune donnait un poids national à cette revendication.

    Le ton montait quelque peu, l'opposition rappelant son souhait d'une démarche vouzinoise, plusieurs élus de la majorité insistant à l'inverse sur la nécessité d'une mutualisation de la réaction à une décision nationale.

    Madame Moreau déclara qu'elle partageait les mêmes inquiétudes que la majorité municipale, mais malgré quelques tentatives de compromis, le maire décidait de clore cette discussion qui ne menait  à rien de concret.

    L'opposition avait manifestement décidé de ne pas voter ce vœu qui mettait en cause des décisions ou projets gouvernementaux.

    Le texte a donc été voté moins 5 abstentions, avant la levée de la séance.

    Vous pouvez voir ce texte sur le site de l'association des petites villes de France

     

  • Non au Barrage de Savigny

    Un site a été créé pour dire non au barrage sur l'Aisne à Savigny.

     

    Ce site est maintenant inscrit dans les sites à voir de l'An Vert . En voici l'adresse:

     

     

    http://non-au-barrage.site.voila.fr/

     

     

    Photo_049.jpg