Le sommet de Copenhague fait beaucoup parler de lui avant même d'avoir commencé.
Il existe un risque que les vrais enjeux soient masqués par des opérations de communication des grands (et petits) de ce monde.
On peut aussi assister à un marchandage plus ou moins visible, au détriment de l'objectif qui est de préserver le climat
La Fédération des associations de protection de la Nature et de l'Environnement (FNE) à établi une liste de revendications concrêtes, qui doivent être négociées à Copenhague.
- La création d’une Organisation mondiale de l’environnement qui soit le siège de négociations démocratiques et continues et dont les décisions prévalent notamment sur celles de l’OMC ;
- La rédaction d’un accord juridiquement contraignant, fondé sur le principe de responsabilité et dont le contrôle soit assuré de manière démocratique ;
- La traduction juridique des conclusions du GIEC et, notamment, un objectif de réduction réelle des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés de 40% en 2020 et de 80% en 2050 ;
- Des objectifs de réduction des émissions par secteur d’activité (transports, agriculture…) ;
- Une politique de lutte contre la crise écologique dans sa globalité, qui ne soit pas exclusivement centrée sur le carbone, de manière à éviter les effets pervers du carbo-centrisme ;
- Des moyens concrets, sous forme de subventions et non de crédits ou de prêts, pour le financement de l’aide à l’adaptation climatique des pays pauvres, à hauteur d’au moins 100 milliards d’euros par an ;
- Un fonds et un plan mondial pour le climat qui comporte notamment des investissements massifs dans les économies d’énergie, la protection des puits naturels de carbone, le développement des énergies renouvelables ;
- L’abandon des fausses solutions : stockage industriel de carbone, agro carburants, compensation marketing de CO2.