Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Quand l'Argonne s'éveillera...

     

     

     

    Depuis 50 ans au moins des Argonnais tentent  de réveiller l'Argonne dans sa globalité c'est-à-dire de faire travailler ensemble les acteurs ardennais, meusien et marnais.

     

    Quelques  rares tentatives ont abouti à des réalisations : Le centre d'études argonnais édite depuis 1964 la revue « Horizons d'Argonne » , thomas.jpg« Argonne force 3 » fédère les initiatives des offices de tourisme de Clermont en Argonne, Ste Ménehould et Vouziers. Mais c'est bien peu pour créer une dynamique. L'Argonne écartelée entre 3 départements et 2 régions est victime surtout des luttes de pouvoir, d'influence entre des élus incapables de se mobiliser pour élaborer un projet de développement.

    Le jeudi 7 mai en soirée a été lancée à Chaudefontaine une nouvelle tentative. En effet une assemblée générale constitutive d'une association «  Argonne parc naturel régional » a réuni une bonne cinquantaine de personnes. L'objectif  est simple : mobiliser l'ensemble des Argonnais pour  la création d'un parc naturel régional, structure de projets, outil de développement durable valorisant le patrimoine environnemental et culturel spécifique à l'Argonne.

    Les dirigeants du parc naturel régional lorrain ont exprimé leur soutien à cette initiative tout comme des élus et responsables associatifs meusien et marnais. Les Ardennais ?......absents, excusés...Un seul, Michel Coistia, a assisté à cette réunion. Huré, Signoret, Warsmann invités comme d'ailleurs d'autres élus ardennais  n'étaient pas là et ne s'étaient pas fait représenter ne serait-ce que comme observateurs. Triste constat  qui suscite du pessimisme quant à la réussite de ce projet à la fois réaliste et ambitieux. L'association a été créée, elle s'engage dans l'action mais les Argonnais d'Ardennes attendent pour voir !!!

     

  • La fin de la pauvreté ?

    Attac 08 fait son cinéma

    le 26 mai 2009 à 20h00
    au Métropolis de Charleville

    avec

    La fin de la pauvreté ?

    un film de Philippe Diaz

     

     

    The_End_Of_Poverty2.jpg

    SYNOPSIS : Avec tant de richesses dans le monde, comment peut-on avoir autant de pauvreté ?
    La fin de la pauvreté ? retourne au début des temps modernes, au début des temps coloniaux, pour comprendre quand, mais aussi pourquoi, tout cela a commencé.
    N’est-il pas temps de se demander pourquoi aujourd’hui 25 % de la population mondiale consomme plus de 85 % des ressources de la planète ?

     

    REALISATEUR : Né à Paris, il produit de nombreux films en France et à l’étranger avant de s’installer à Los Angeles en 1991. Il crée Cinema Philippe_Diaz_site.jpgLibre Studio, spécialisé dans les films de fiction et documentaires à caractère social ou politique. Sa première réalisation, Nouvel Ordre Mondial (Quelque part en Afrique), est sélectionnée par la Semaine de la Critique en 2000.

     

  • plan de relance contre écologie

    La création de sites industriels potentiellement dangereux est encadrée par des enquêtes publiques . Elles permettent, souvent très modestement, aux citoyens et aux associations d'être informés et de donner leur avis.

    Dans le cadre du plan de relance, le gouvernement veut supprimer cette procédure. C'est mettre en danger des territoires et des populations, sous le prétexte de l'urgence du redémarrage de l'économie libérale. D'autres choix sont possibles pour sortir de cette crise, et les décisions ne doivent pas se prendre au détriment de l'écologie et de la sécurité des personnes.

     

    Voici l'analyse de la FNE sur ce sujet :

     


    Une réforme irrationnelle
    Patrick Devedjian a annoncé avoir soumis à la consultation interministérielle un texte visant à relever le seuil de déclenchement des image1.jpgenquêtes publiques. En clair : le but est de permettre l’autorisation d’un maximum de projets à risques sans concertation et information du public (riverains, associations, élus, etc…)

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « la création des enquêtes publiques environnementales par la loi Bouchardeau du 12 juillet 1983 est un progrès démocratique pour lequel les associations se sont battues. Sa remise en cause est un scandale ! »

    Sébastien Genest poursuit : « Cette annonce, réalisée sans aucune consultation préalable, n’a aucun intérêt ni économique ni écologique. Pire, elle sous-entend que l’écologie ne rime pas avec économie, cette vieille erreur que les acteurs du grenelle avaient pourtant enterré. Décidément, certains font tout pour que ce plan de relance ne soit pas vert mais bien gris foncé ».

    Oui à la simplification, non à la régression
    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « Cette annonce n’a pas de sens. L’urgence est d’améliorer pas de supprimer les enquêtes publiques. L’urgence pour la France est de se conformer à ses engagements européens et internationaux. L’urgence est de faire en sorte que les citoyens aient envie de participer aux enquêtes publiques ! L’urgence n’est pas de karchériser le code de l’environnement ! ».

    Pour FNE, il faut réfléchir à la raison pour laquelle le public pourrait bouder certaines enquêtes publiques. A l’évidence, le public a parfois l’impression que les jeux sont faits et les projets ficelés avant même la consultation. De plus, pendant l’enquête publique, les conditions de participation et d’accès à l’information pourraient être grandement améliorés...

    FNE note que la suppression plutôt que l’amélioration des procédures de concertation peut conduire la France à être en infraction avec ses engagements européens. FNE réclame depuis longtemps le respect des dispositions de la convention signée à Aarhus en 1998 aux termes desquelles le public doit être consulté.

    Et le 3e régime...

    document?id=1306&id_attribute=43Cette annonce d’une suppression d’enquêtes publiques vient s’ajouter à la réforme dite du « 3e régime » que FNE combat avec acharnement dans son principe même. La loi portant plan de relance votée le 17 janvier dernier prévoit en effet un assouplissement des conditions d’autorisation de la plupart des installations classées soumises à autorisation au détriment de l’évaluation environnementale, de la concertation etc…

    Au final, ces mesures ne serviront pas les industriels vertueux, qui ont compris que l’écologie est un atout pour demain. Elles ne répondent probablement qu’aux souhaits de quelques industriels habitués des contentieux environnementaux.

    FNE demande le retrait pur et simple de ces réformes et le fera savoir dès l’ouverture de la table ronde sur les risques industriels en cours d’organisation.

  • 7 juin: élection européenne

    En juin se dérouleront les élections européennes. Clémentine Autin exprime dans son blog sa position, qui semble un bon point de départ pour définir des consignes de vote le moment venu.

     

    "N... " me demande des indications claires pour le vote du 7 juin, en attendant notamment de la clarté - s’il en manquait ! - sur mon ennemi principal. Alors, points sur les I :

    - l’urgence est de trouver les moyens d’allier radicalité et majorité dans la mobilisation actuelle pour obtenir des victoires tangibles ; cela suppose de rechercher une unité des forces syndicales, associatives et politiques, soit la convergence des luttes en cours ;

    - les élections européennes du 7 juin doivent être l’occasion de sanctionner la politique de la droite au pouvoir : que l’UMP puisse être en tête 2c448836c3150ae1c2d69e0e6483cb77.jpgdans les sondages est insupportable. Voilà l’ennemi numéro 1. Nous savons que c’est notamment le fruit d’une démobilisation électorale des catégories les plus touchées par la crise, en particulier les jeunes et les ouvriers : l’unité de la gauche radicale me semblait le meilleur sinon le seul moyen de porter une perspective politique à la hauteur de la situation de crises et susceptible de motiver ces catégories sociales qui ne trouvent pas, aujourd’hui, de réponse politique à leurs angoisses et leurs aspirations ;

    -  de mon point de vue, le vote du 7 juin ne peut se porter que sur les listes qui dénoncent la construction néolibérale de l’Union et prônent une Europe des peuples porteuse d’un autre modèle de développement. Dans ce camp-là, je ne me considère aucun ennemi. Et c’est bien pour cette autre gauche, porteuse de ruptures, que je vous invite à voter le 7 juin. On ne manquera pas de faire l’addition de toutes les voix obtenues par ces listes - même si celle-ci ne remplacera ni un score qui aurait permis d’élire davantage de parlementaires européens de l’autre gauche, ni la dynamique politique qu’aurait engendré un large rassemblement.

    Clémentine Autain

  • Déjà !

    u4619_04.jpg

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 1 commentaire Pin it!
  • non au délit de solidarité



    En 1960, le Manifeste des 121 pour le droit à l’insoumission
    pendant la guerre d’Algérie

    En 1971, le Manifeste des 343 salopes
    pour la dépénalisation de l’avortement,

    En 2009, le manifeste des 144.


    144 personnalités dans tous les domaines (Yolande Moreau, Raymond Aubrac, Cavanna, Boris Cyrulnik, Edgar Morin, Sege Portelli, René Petillon Ariane Mnouchkine, Isabelle Adjani, Robert Guediguian, Jacques Rancière voir la liste ci-dessous) signent un texte, où ils affirment avoir aidé des sans papiers ou être prêts à le faire et demandent l’abrogation de l’article L622-1.

    Dans la lancée de cet appel, Siné Hebdo organisera les Etats Généraux de la Solidarité.
    ABROGEONS LA LOI
    QUI CRIMINALISE L’ENTRAIDE

    L’article L 622-1 du CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) permet de poursuivre « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France ». Ce texte offre la possibilité au procureur de requérir une peine de cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende à l’endroit des contrevenants. Pour le législateur, le passeur appointé et le simple citoyen sensible au sort de rescapés qui fuient la pauvreté ou la violence de leurs pays sont donc condamnables au même titre. En vertu de ce principe, gardes à vue et perquisitions se multiplient chez des particuliers et des associations « aidants ». C’est bien l’entraide humaine qui est pénalisée. Or ce qui est légal peut être immoral, l’histoire de France l’a déjà prouvé. Cette loi contredit l’idée de justice en criminalisant la fraternité revendiquée par la République, et punit la solidarité.

    Nous, signataires de ce texte, affirmons avoir aidé des sans-papiers ou être prêts à le faire. Considérant que ceux qui défendent cette loi justifient son maintien en expliquant qu’elle n’est jamais appliquée, nous demandons purement et simplement son abrogation.

     

    Isabelle Adjani actrice - Chrisophe Alévêque humoriste - Isabelle Alonso écrivain - Mouss et Hakim (Zebda) chanteurs - Diego Aranega dessinateur - Pierre Arditi comédien - Ariane Ascaride comédienne- Raymond Aubrac ancien résistant - Clémentine Autain journaliste - Jean-Pierre Bacri acteur - Christian et Olga Baudelot sociologues - Guy Bedos humoriste - Véra Belmont cinéaste -une-sine-hebdo-23.jpg Miguel Benasayag philosophe et psychanalyste - Charles Berling comédien- Jane Birkin artiste - Evelyne Bloch-Dano écrivain - Jacques Bonnaffé comédien- Frédéric Bonnaud journaliste - Jacques Bouveresse philosophe - Jean-Pierre Bouyxou journaliste - Rony Brauman médecin - Zabou Breitman metteur en scène - Véronique Brocard journaliste - Carali dessinateur - Sylvie Caster écrivain - Cavanna écrivain, journaliste - Monique Chemillier-Gendreau professeur de droit - Patrice Chéreau metteur en scène - Jean-Michel Claverie chercheur - Jean-Yves Clément éditeur - Jean-Louis Comolli cinéaste- Pierre Concialdi économiste Philippe Corcuff sociologue - Boris Cyrulnik éthologue - Nathalie De Molling RESF - Régis Debray écrivain- Jean-Michel Delarbre RESF - Benoît Delépine auteur- Michel Delorme éditeur - Jean Douchet cinéaste - Licia Eminenti cinéaste - Jean-Baptiste Eyrault DAL - Loïc Faujour dessinateur - Georges-Yoram Federmann psychiatre - Pascale Ferran cinéaste - Gérard Filoche inspecteur du travail - Antonio Fischetti journaliste - Dan Frank écrivain - Jean-Michel Frodon directeur “Cahiers du cinéma” - Gérard Fromanger artiste - Susan George politologue - François Gèze éditions La Découverte - Denis Gheerbrant cinéaste - Dominique Grange chanteuse - Robert Guédiguian cinéaste - Gisèle Halimi avocate - Marc Held architecte - Daniel Innerarity philosophe - Jiho dessinateur - Hélène Jimenez directrice de l’ACRIF - Pierre Jolivet réalisateur - Isabelle Jonquois avocate - Marcel-Francis Kahn professeur de médecine - Elizabeth Kapnist réalisatrice - Nacer Kettane directeur Beur FM - Tina Kieffer journaliste - Alain Kirili sculpteur - Jean-Marie Laclavetine écrivain - Annie Lacroix-Riz historienne - Jean-Yves Lafesse humoriste - Dominique Lagorgette linguiste - Olivier Landau cinéaste - André Langaney généticien - Hervé Le Bras démographe - Lefred-Thouron dessinateur - Augustin Legrand Enfants de Don Quichotte, comédien - Lindingre dessinateur - Léa Longeot architecte - Ariane Lopez-Huici photographe - Loup dessinateur - Robert Maggiori philosophe - Rémi Malingrey dessinateur - Dominique Manotti romancière - Pierre Marcelle journaliste - Francis Marmande journaliste - Maurice Maschino écrivain - Gus Massiah président du CRID - Bruno Masure une-sine-hebdo-35.jpgjournaliste - Daniel Mermet producteur radio - Betty Mialet éditrice - Miss-Tic artiste - Ariane Mnouchkine directrice Théâtre du Soleil - Joëlle Mnouchkine traductrice - Malika Mokeddem écrivaine - Marie-José Mondzain philosophe - Henri Montant journaliste - Jeanne Moreau comédienne - Yolande Moreau comédienne - Edgar Morin anthropologue - Georges Moustaki chanteur - Michel Onfray philosophe - Christophe Otzenberger cinéaste - Aline Pailler journaliste - Gilles Perrault écrivain - René Pétillon dessinateur - Ernest Pignon-Ernest artiste - Bruno Podalydès réalisateur - Denis Podalydès comédien - Didier Porte humoriste - Serge Portelli magistrat - Jean-Bernard Pouy écrivain- Sylvia Preuss-Laussinotte enseignante-chercheuse - Olivier Py directeur Théâtre de l’Odéon - Serge Quadruppani écrivain- Maurice Rajsfus écrivain- Philippe Ramette artiste - Jacques Rancière philosophe- Patrick Raynal écrivain - Jean-Marc Raynaud éditeur - Robin Renucci comédien - Denis Robert écrivain - Christian Salmon écrivain- Siné dessinateur - Catherine Sinet journaliste - Antoine Spire journaliste - Bernard Stiegler philosophe - Gilles Susong philosophe - Éric Tanguy compositeur - Jacques Tardi dessinateur - Bertrand Tavernier cinéaste - Philippe Texier magistrat - Lilian Thuram footballeur - Tignous dessinateur - Dominique Tricaud avocat - Fred Vargas romancière - René Vautier cinéaste - Vladimir Velickovic peintre - Marina Vlady comédienne - Loïc Wacquant sociologue - Jean-Louis Weil avocat - Willem dessinateur France

  • Un ministre comme les autres?

    Le ministre israelien des affaires étrangères est en tournée européenne. En tenant compte de ses positions passées et présentes, voici l'avis de la Ligue des Droits de l'Homme:


    Le ministre des Affaires étrangères de la France ne doit pas recevoir Avigdor Lieberman, son homologue israélien

    Communiqué LDH


    En recevant officiellement son homologue israélien Avigdor Lieberman au Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères apporterait une caution aux positions inacceptables d’un ministre extrémiste qui a mené sa campagne électorale avec des slogans racistes et extrêmement violents à l’égard des Palestiniens.

    243068_lieberman.jpgAvigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères d’Israël, chef du parti de la droite nationaliste « Israël Beitenou » (« Israël notre maison »), qui compte quinze députés à la Knesset, a mené sa campagne électorale avec des slogans racistes et extrêmement violents à l’égard des Palestiniens. Comme son Premier ministre Benyamin Netanyahou, il refuse non seulement le processus d’Annapolis mais même d’évoquer la création d’un Etat palestinien. Opposé au plan de désengagement des territoires occupés (lui-même habite une colonie illégale), il s’érige en défenseur d’un Israël menacé par la minorité des Arabes israéliens qui, selon lui, « soutiennent le terrorisme », tenant même des propos qu’on peut qualifier d’incitation à la haine raciale envers les députés arabes israéliens. Il est aussi partisan de faire signer à la population arabe d’Israël un serment de fidélité à l’Etat hébreu, sous peine de se voir privée de droits civiques.

    Certes Avigdor Lieberman a été élu démocratiquement, mais il est déjà arrivé à l’UE de décider de boycotter un gouvernement issu d’élections régulières : en 2000, en Autriche lorsque Jorg Haider, chef du parti d’extrême droite a remporté les élections. Quels que soient les Etats, la légitimité démocratique n’a en effet de sens que si elle est respectueuse des valeurs fondamentales que sont les droits de l’Homme, il serait incompréhensible qu’Israël fasse exception à cette règle.

    Israël se revendique comme démocratie. Paris doit signifier sans ambigüité à son gouvernement qu’il se doit de respecter le droit international, les conventions internationales, appliquer les résolutions de l’ONU. Rappeler également que l’accord d’association UE-Israël, dont Israël souhaite le ré-haussement - ce qui tendrait à lui donner un statut équivalent aux Etats membres de l’UE, sans les contraintes -, stipule en son article 2 que ces relations « doivent être basées sur le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques ».

    En recevant officiellement Avigdor Lieberman au Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères irait au-delà du maintien de relations diplomatiques avec les gouvernements issus d’élections régulières. La France apporterait une caution aux positions inacceptables d’un ministre extrémiste dont la symbolique serait lourde de sens pour l’avenir de la démocratie en Israël et de tout processus de paix dans la région.

    Paris, le 4 mai 2009