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  • Inauguration de la foire de Vouziers


    Cette année, la foire de Vouziers joue la carte de la nouveauté, et espère ainsi relancer cette manifestation traditionnelle.

     

    Certaines animations, comme le défilé de chars, avaient trouvé leur limite et la présence des camelots semblait s'essouffler.

    Une nouvelle direction à l'UCIA est probablement une des clées de ces changements.

    Certaines traditions sont cependant restées en place, puisque c'est ce jeudi, premier jour de la foire, qu'a eu lieu l'inauguration officielle.

    Voici quelques photos qui illustrent ce moment.

     

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    Le président de l'Ucia présente la nouvelle édition de la foire de Vouziers.
    Il se veut optimiste pour l'avenir du commerce à Vouziers, et il n'a pas oublié d'associer son équipe en remerciant ceux qui s'engagent pour la réussite de ces 4 jours.



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    Le maire a souligné l'engagement de la ville et de ses services pour la bonne tenue de cette manifestation.
    Il a redit l'importance de cette foire pour Vouziers et tout son arondissement, et sa conviction pour maintenir une activité économique à Vouziers.



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    Clément Servais représentait le président du conseil général des Ardennes



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    Le président du conseil régional a assuré du soutien de son assemblée à la foire de Vouziers, en jouant son rôle au service de territoires fragiles.



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    Madame Noiret-Richet, suppléante du député J-Luc Warsmann le représentait.
    Elle a félicité tous les participants au succès de la foire, sauf l'équipe municipale de Vouziers.
    Un simple oubli probablement.


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    Le sous-préfet, représentant de l'Etat, a profité du micro pour valoriser des actions gouvernementales en faveur des commerçants (baisse de la TVA pour la restauration, aménagement de la période des soldes,..). On aurait aimé qu'il puisse aussi commenter des mesures en faveur du pouvoir d'achat des Vouzinois, mais la politique libérale actuelle aboutit à plus de chômeurs et de personnes en précarité dans le secteur, comme partout en France.


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    Les membres de l'harmonie municipales avaient tombé la veste, avant  d'accompagner les personnalités à la découverte des différents stands.


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    Les géants du ch'nord, en avant-goût de la journée de dimanche et de sa nouvelle animation de rues.




  • Givet-Vauban : les lycéens dans la rue

    La mobilisation pour maintenir ouvert le lycée Vauban de Givet continue. Ce sont les lycéens qui sont descendus dans les rues de la ville pour monter leur inquiètude quant à l'avenir de leur lycée.

    D'après notre (toujours jeune) confrère "L'Union" ils étaient 80 à avoir quitté les cours. L'adjointe au maire a tenté de les rassurer, en affirmant Sopal.jpgque la "fermeture n'était pas d'actualité", mais on sait par expérience qu'une fermeture n'est jamais d'actualité, jusqu'au jour où elle est effective.

    Le maire de Givet qui n'avait pas soutenu la manifestation des parents d'élèves, est resté fidèle à lui même, en déclarant : "Ce type de manifestation ne rend pas service au lycée mais en donne plutôt une mauvaise image"

    Dans une commune qui a vu la fermeture de Tesa, du CEC, de Sopal, ...., c'est montrer le peu de considération qu'il a pour les luttes qui se sont déroulées sur le secteur.

     

     

  • Elections européennes : le choix des Alternatifs

    Les Aternatifs sont un groupe politique issu du PSU et de divers mouvements écologiques et de gauche. Le groupe "Ecologie-Solidarité" de Vouziers partage un grande partie des valeurs de cette organisation, mais n'en n'est pas adhérent.

    Voici la postion de vote qu'ils ont adopté pour les Européennes de juin prochain:

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    Après une large consultation de leurs adhérent-e-s, les Alternatifs ont décidé de ne participer à aucune liste aux élections européennes en raison de l’impossibilité de réaliser un large rassemblement unitaire de la gauche de gauche et de l’écologie radicale.


    Ce choix est intervenu après plusieurs semaines de rencontres avec les partenaires possibles de notre mouvement, le NPA d’une part et le Front de Gauche ( PCF et PdG) d’autre part qui ont manifesté des convergences importantes en terme de réponses aux exigences sociales, écologiques et démocratiques et de propositions pour une alternative politique au niveau européen. Ceci ne peut que renforcer notre regret qu’une telle unité large n’ait pas pu se réaliser.

    En effet seul un tel rassemblement unitaire aurait été en mesure de renouveler l’expérience de 2005 où de larges masses de citoyennes et de citoyens s’étaient emparées de la question de la construction européenne et avaient permis la lutte victorieuse contre le projet de Traité Constitutionnel Européen symbole de l’Europe telle qu’elle se construit actuellement. Celle signée, sans que les peuples aient été consultés, à Lisbonne, et approuvée, quelles que soient les nuances entre eux, par les gouvernements européens et mise en œuvre par la Commission , celle que mène au Parlement européen depuis le traité de Rome en 1957 les majorités successives basées sur des compromis entre la droite et la sociale-démocratie. En un mot, même si la crise actuelle désavoue les politiques économiques libérales, une politique européenne menée, pour l’essentiel, en faveur d’un « libre marché sans entrave à la concurrence ».

    C’est pourquoi lors du vote du 7 juin notre choix en faveur d’une autre construction européenne, sera de battre la droite et toutes les listes qui approuvent le traité de Lisbonne et se portera indistinctement sur les listes présentées par le NPA ou par le Front de gauche.

  • Quelle justice pour S. Lhomme ?

    Cela fait 3 ans que la justice enquête sur Stépane Lhomme, porte-parole de "Sortir du Nucléaire". Il est accusé de compromission du secret de la défense nationale, pour avoir révélé qu'une centrale type EPR n'était  pas conçue pour résister à la chute d'un avion de ligne.


    Cette information mérite pourtant d'être connue des citoyens qui devront vivre près d'un EPR.

    Le réseau "Sortir du nucléaire" lance une campagne de soutien à son porte parole:


    non_nous_n_allons_pas_nous_ta.gifEn novembre 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle qu'il détient un document confidentiel défense issu d'EDF qui reconnaît que, contrairement à ce que prétendent les autorités françaises, le réacteur français EPR n'est pas conçu pour résister à un crash d'avion de ligne (voir notre dossier Document confidentiel défense). Ce document a été évoqué à de nombreuses reprises dans la presse, et a jeté le trouble sur le débat public officiel organisé en 2005 et 2006 sur le réacteur EPR : la Commission nationale du débat public a même censuré (voir ici, page 90) la contribution de "Sortir du nucléaire" qui évoquait le fameux document.


    En mai 2006 et mars 2008, Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", a été placé en garde à vue par la DST (aujourd'hui DCRI), sur réquisition du Parquet de Paris... section antiterroriste. Accusé de "compromission du secret de la défense nationale", alors qu'il n'a fait que son devoir de citoyen, Stéphane Lhomme risque 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.


    Depuis mai 2006, Stéphane Lhomme est visé par une "enquête préliminaire" bien curieuse puisqu'elle court... depuis plus de trois ans : une 31-04-stephane.jpgdurée tout à fait hors norme. Les conséquences principales de ce "sur-place" judiciaire sont l'impossibilité d'accéder au dossier et le fait de garder sur la tête une "épée de Damoclès" de 5 ans de prison.


    Le 4 avril 2008, le vice-procureur Alexandre Plantevin, sollicité à plusieurs reprises par l'avocat du Réseau "Sortir du nucléaire" Me Busson, avait enfin répondu, assurant que l'accès au dossier serait possible "sous quinzaine", dès que la DST aurait "transmis les derniers actes effectués". Or, plus d'un an après, malgré d'autres relances, rien n'a changé.


    Aussi, le 4 mai 2009, Réseau "Sortir du nucléaire" a saisi Laurent Le Mesle, Procureur général près la Cours d'appel de Paris. Nous soutenons cette démarche, demandons la clôture de l'enquête préliminaire et, surtout, demandons un classement "sans suites" en faveur de Stéphane Lhomme.

    Par ailleurs, toujours dans cette affaire de document confidentiel défense, EDF aurait mis en place des opérations illégales d'espionnage (*) de Stéphane Lhomme et du Réseau "Sortir du nucléaire", lesquels se sont constitués parties-civiles. Nous demandons là aussi à ce que toute la vérité soit faite.

     

     

     

  • Daw Aung San Suu Kyi

    Voici un communiqué d'Amnesty International au sujet de Daw Aung San Suu Kyi

     

    Le parti de Daw Aung San Suu Kyi a remporté les élections générales au Myanmar en 1990. Mais, loin de pouvoir remplir ses fonctions de dirigeante nationale, elle a été placée en résidence surveillée par les autorités militaires et se trouve encore aujourd’hui dans cette situation.

    Âgée de soixante-deux ans, Aung San Suu Kyi est secrétaire générale et cofondatrice du principal parti d’opposition du Myanmar, la Ligue aung_san_suu_kyi_portrait.gifnationale pour la démocratie (NLD). Elle a été placée en résidence surveillée pour la première fois en juillet 1989 après la répression brutale des manifestations de 1988, favorables à la démocratie. Un an après, son parti a remporté les élections à une majorité écrasante. Mais les militaires qui détiennent le pouvoir ont annulé les élections et ont continué à priver Aung San Suu Kyi de sa liberté.

    Aung San Suu Kyi n’est généralement pas autorisée à recevoir des visiteurs. Maintenue dans un isolement croissant, elle ne peut recevoir que de rares visites de son médecin. L’ordonnance de détention la concernant arrive à échéance le 27 mai 2008.

    (...)

    Après avoir été maintenue au secret dans un camp de l’armée, Aung San Suu Kyi a été transférée dans sa propre maison en septembre 2003 et s’est trouvée placée de fait en résidence surveillée. En novembre 2003, les autorités ont rendu une ordonnance de détention pour une durée d’un an en vertu d’une loi relative à la détention administrative. Cette ordonnance a été renouvelée par la suite de manière systématique.

    Aung San Suu Kyi avait auparavant été assignée à domicile en raison de son rôle de dirigeante de l'opposition entre 1989 et 1995 et de 2000 à 2002. Au cours de ces périodes, les autorités ont modifié deux fois la législation en vertu de laquelle elle est privée de liberté, pour que la durée de cette détention sans inculpation ni jugement puisse être prolongée.

    Même lorsqu’elle n’était pas officiellement assignée à domicile, Aung San Suu Kyi n’a cessé de subir des limitations de sa liberté de mouvement. Les autorités bloquaient les routes, appréhendaient souvent ceux qui cherchaient à la rencontrer et ne permettaient pas aux membres de sa famille de venir dans le pays pour lui rendre visite. Il lui a ainsi été impossible de revoir son mari grièvement malade.

  • C'est de la bombe !

    D'après "Libération", le ministre de la Défense va passer commande de bombes dans le cadre du plan de relance.


    C'est une nouvelle illustration de l'ambiguïté d'une politique de croissance. Imaginons une "bonne " guerre : beaucoup d'armes à construire, des destructions en masse donc des reconstructions, et voilà de la croissance. Mais des souffrances, des morts, des blessés, des pertes matérielles, des désastres écologiques.

    Le gouvernement court après le retour de la croissance, car c'est le seul moyen qu'il connaît pour relancer les profits, qui sont sensés être partagés ensuite.

    Toujours plus ne sera pas possible longtemps, les limites sont déjà atteintes dans de nombreux domaines (énergie, matières premières, terres cultivables et même l'eau potable).

    Notre avenir commun sera vivable si l'on passe du "toujours plus"au "enfin mieux"(économies d'énergie et de matières premières, recyclage, solidarité planétaire).

    Voici un extrait de l'article de "Libération":


    Le ministre de la défense Hervé Morin s'est rendu vendredi dans le Nord pour visiter la société SAMP, qui fabrique des bombes d'avion. Cette bombe.gamme.mk80.01.jpgsociété, la seule en son genre dans notre pays, était en grande difficulté. Elle n'avait pas reçu de commandes depuis 2004, mais seulement des crédits pour poursuivre des recherches sur de nouvelles bombes pénétrantes P250.

    Le plan de relance de l'économie est passé par là. SAMP va donc recevoir 8 millions d'euros du ministère de la Défense pour une commande de 1200 bombes Mk 82 de 250 kg. Cela devrait lui assurer entre un et deux ans de production. Hervé Morin s'est rendu sur place pour en discuter avec le patron et les salariés de l'entreprise.

  • Warsmann ministre ?

    Notre hyperactif président s'éclate quand l'actualité lui donne l'occasion de se montrer et de démonter qu'il sait prendre des décisions (les bonnes ?). Et quand l'actualité faiblit un peu, il crée lui-même l'événement.

     

    69175-jean-luc-warsmann-ump.jpgAinsi, il semble bien qu'un remaniement ministériel se prépare, avec si possible l'entrée de personnalités de l'opposition( J. Lang ?, Cl Allègre ?).

    Du côté la majorité, on parle à nouveau de l'arrivée de J-Luc Warsmann au gouvernement.

    Cela fait plusieurs années que notre député fait partie des hommes politiques cités comme "ministrables".

    D'après le site  challenges.fr, un remaniement "surprise" se prépare, et J-Luc Warsmann pourrait devenir garde des Sceaux. C'est un des postes ministériels les plus prestigieux, mais on a vu avec R. Dati qu'il n'était plus réservé à de vieux routards.

    Alors, un Ardennais ministre de la justice ? Attendons pour voir.