Les Ardennes bénéficient d'une double chance, et certains ne s'en rendent même pas compte.
Comme tous les départements de France, elle sont sous la présidence du meilleur chef d'Etat du Monde (enfin c'est ce qu'on a cru
comprendre). Il a en effet pris les bonnes mesures, et plus rapidement que tout le monde, face à la crise du capitalisme .
En plus, le département bénéficie d'un député qui est président de la commission des lois à l'assemblée, futur ministre depuis plusieurs années ( la nomination finira peut-être par arriver un jour), et qui a fait voter une "zone franche" pour les entreprises qui s'installent dans les Ardennes. Voici ci-contre la carte de la zone franche, d'après le site qui lui est consacré. Ce site informe que de nombreuses zones artisanales existent dans le département, et en cite une (au hazard ?):
"Au coeur de ces territoires, de nombreuses zones industrielles, artisanales et commerciales sont en mesure d’accueillir toutes les velléités d’entreprendre.
A noter que la ville de Douzy dispose d’un village PME (près de l’aérodrome) et d’une plate-forme de bureaux (au cœur de la cité) qui offrent des possibilités d’implantation rapides et faciles au sein d’entreprises blanches louées clés en main."
Malgré tout ceci, les patrons des Ardennes sont pessimistes d'après la chambre de commerce et d'industrie, et le chômage grimpe plus vite chez nous qu'ailleurs. Allez comprendre d'où vient l'erreur.
Voici la note de conjoncture de la CCI des Ardennes :
Au cours du second semestre 2008, les chefs d’entreprise ardennais
témoignent d’une nouvelle dégradation, plus forte que prévue, du solde
d’opinions quant à l’évolution de leur chiffre d’affaires. Ce sont en effet
21 % des entreprises qui affichent des chiffres d’affaires en progression
contre 41 % à la baisse (respectivement 37 % contre 32 % au premier
semestre 2008). Dans un tel contexte, notons que 56 % des dirigeants
ardennais qualifient la conjoncture de « mauvaise » au second semestre
2008, soit 26 points de plus qu’au semestre antérieur. Pour les mois à
venir, les perspectives n’apparaissent guère plus optimistes.



« Derrière la crise économique se cache une crise des droits humains prête à exploser.
libéré le 28 mai 2009. Malgré un dossier à l'évidence bien vide, il reste mis en examen dans l'affaire du sabotage des lignes SCNF pour "destruction en réunion et direction d'une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", crimes passibles de la Cour d'assises.


présenté par le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre (qui aime décidément attirer sur lui les foudres de l’opposition), rejeté lundi soir en commission des affaires sociales, pourrait, selon le souhait de son promoteur, être quand même présenté devant les députés. L’idée fait écho au postulat présidentiel « travailler plus pour gagner plus ». Un slogan qui résonne désormais étrangement, sur fond de crise et de montée du chômage. Travailler plus, alors que pour des millions de Français, il s’agit simplement de travailler, et surtout de ne pas gagner moins !
Le travail a une valeur, un sens, une utilité, mais il n’est pas le tout de la vie humaine. La société, et l’entreprise elle-même, ont tout à gagner, s’il est permis aux salariés de préserver l’équilibre entre toutes les dimensions de leur vie. De plus en plus, les outils modernes de communication (ordinateur, téléphone…) effacent les frontières entre vie privée et vie professionnelle : où s’arrête le bureau, où commence la maison ? Au risque de l’empiétement réciproque. Évitons, même pour le plaisir d’agiter des « idées nouvelles », d’ajouter à la confusion des temps !