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  • Vouziers : un conseil sans remous, sauf pour la piscine.


    On commence par en prendre l'habitude, la quasi totalité des délibérations a été votée à l'unanimité par le conseil municipal.

     

    Il faut également constater que ces votes sont acquis sans débat, ou avec un minimum d'interventions après la présentation du dossier.

    On peut interpréter ceci sous plusieurs angles :

    • Une version optimiste serait que la préparation en amont ( commission, bureau municipal,...) se passe de manière très satisfaisante.
    • Une version pessimiste serait que tout est verrouillé et que les non dits alimentent des débats officieux.
    • Une version politique serait que l'opposition ne maîtrise pas les dossiers et n'a rien à proposer.
    • Une version pragmatique serait qu'il faisait froid dans la salle du conseil en cette soirée, et que plus vite fini, plus vite au chaud.

    A vous de faire votre choix, d'ajouter d'autres explications, ou de mixer des éléments des versions.

     

     

    cm 11.2011.JPG

     

    Il n'aura fallu même pas 90 minutes pour venir à bout de l'ordre du jour qui comportait dix points après le retraits de deux affaires pour lesquelles il est prévu de revenir au prochain conseil de décembre.

     

    Dans le domaine financier, sept points avaient été étudiés en commission des finances et devaient être approuvés par le conseil.

    En premier, une taxe locale d'aménagement a été mise en place. Elle doit permettre le financement des équipements publics nécessités par l'urbanisation. Le taux de 3 % a été retenu, et s'appliquera donc en cas de création de surface immobilière.

     

    En deuxième point , une décision budgétaire modificative a été prise, de nature technique (intégration de voiries).

    Il a donc fallu attendre le troisième point pour voir un minimum d'animation dans cette réunion, petite vague vite retombée. La convention ville 2c2a et club nautique avait partagé les membres de la commission des finances en deux (3 pour 3 contre)

    Cette convention, outre certains points techniques concernant la mise à disposition de la piscine, contient un article tout à fait nouveau : le club devra assurer à partir de la saison 2011/2012 une participation financière. Elle se montera à 10.000 € à terme, partant de 2500 € la première année et augmentant de cette même somme tous les ans pendant les 3 ans suivants.

    Madame Petitjean a fait remarquer que ce montant n'était pas tenable à terme pour le club, sauf à augmenter considérablement ses cotisations.

    Françoise Cappelle a souligné que le  président du club nautique et la 2c2a avaient signé, et que sans approbation de la convention par la ville, le club ne pourrait plus utiliser la piscine.

    Le maire a indiqué que ce vote revenait sur le principe de gratuité des installations sportives pour les clubs de Vouziers, et la question pouvait aussi se poser pour les gymnases.

    Il a été dit que la ville ne pourrait compenser cette charge par une augmentation de sa subvention au club, mais qu'il pouvait se tourner vers la 2c2a. (remarque : on voit mal celle-ci compenser une recette qu'elle juge indispensable à son budget).

    Le vote intervenait alors avec 3  votes "contre" et 2 abstentions.

     

    Le point suivant concernait le Contrat Enfance Jeunesse signé avec la CAF. Il va permettre le financement d'actions nouvelles dans ce domaine, dont la Halte-garderie en construction rue de l'Agriculture. Le vote positif a été unanime comme pour tous les autres points suivants.

    Il s'agissait de tarifs de lots pour le Curieux Vouzinois, du dossier de subvention de la "vierge aux tresses", qui doit subir une restauration et  des prix pour le concours des maisons fleuries.

     

    Un gros point suivait, concernant l'eau. Un avenant a été voté au contrat d'affermage avec Veolia.

    Etant donnée la nécessité de supprimer les 240 branchements en plomb qui existent encore sur la commune, et l'impossibilité pour la collectivité de s'en charger, ce sera Veolia qui prendra à son compte ces travaux. En contre partie, le contrat est prolongé jusqu'en décembre 2020 et le prix de l'eau augmentera pour amortir cet investissement (soit 288.000 € HT ).

     

    Ensuite, la maison qui se situe à l'entrée des services techniques a été vendue pour 115.000 €.

    En dernier point, un coordinateur a été désigné en vue du prochain recensement.

  • Concours des maisons fleuries : vivement le printemps

    Ce jour s'est déroulée la remise des prix pour le fleurissement 2011 de la ville de Vouziers.

     

    maisons fleuries, concours,vouziersLes photos des réalisations de l'année défilaient sur un écran, nous faisant regretter la belle saison et souhaiter son retour au plus vite. Pour les jardiniers amateurs, il n'y a pas de période totalement morte, le résultat espéré en 2012 se prépare dès maintenant.

    De nombreux Vouzinois étaient présents dans la grande salle de l'hôtel de ville, où la cérémonie se déroulait sous la conduite du Maire et de Françoise Busquet, adjointe déléguée.

    Nous ne reprendrons pas tout le palmarès, voici le nom des plus remarqués par le jury communal :

     

    4 FLEURS

    Catégorie 1 : maisons avec jardin donnant sur rue

     

    Mme BERTRAND Maryline 56, rue de Condé

    Mr et Mme GEANGOULT Hubert 4, Cour Gräfenroda

    Mr et Mme HEREN Pierre 19, rue Roland Garros

    Mr et Mme MENART Marc 2, rue du Grand Châtelet

    Mr et Mme PAYOT Robert 19, rue Verte

    Mr et Mme PIEKAREK Patrice 52, rue de Condé

    Mme ROUY Nicole 2, rue des Campanules

    Mr et Mme THIERY Daniel 38, rue Verte

     



    Catégorie 2 : Façades

     

    Mme BESANÇON Jocelyne 9, rue de Condé

     

    maisons fleuries, concours,vouziers


  • Salah Hamouri, de la prison à la prison…

    Communiqué LDH
    Alors que l’on pensait acquise sa libération le 28 novembre 2011, au terme de six ans, huit mois et quinze jours d’emprisonnement, Salah Hamouri, étudiant franco-palestinien, est maintenu en prison en Israël.

    Incarcéré depuis mars 2005, condamné par un tribunal militaire pour un « délit d’intention terroriste », il a toujours clamé son innocence.

    images?q=tbn:ANd9GcRmiqOKeBKwzD7MxUEdCaZCOsrMQ6AsM3JD5qm8w3KZEHvcjzDDEn appliquant une décision arbitraire de prolongation de sa détention sans jugement, le gouvernement israélien continue à montrer qu’il ne s’embarrasse guère des droits de la défense et pas du tout des droits de la personne. A l’image d’une occupation armée illégale, l’administration développe une justice d’exception. Il faut mettre à l’épreuve d’une juridiction civile un jugement qui avait été développé à charge devant un tribunal militaire, qui n’inflige que des peines pour l’exemple.

    La LDH exige du gouvernement israélien la libération immédiate de Salah Hamouri. La LDH demande au gouvernement français d’utiliser enfin les moyens dont il dispose pour apporter à un concitoyen l’aide qu’il était et est toujours en droit d’attendre.

    Paris, le 29 novembre 2011.

  • Chômage : chronique d'une catastrophe annoncée

    Comme habituellement, les statistiques concernant l'emploi sont publiées en fin de mois pour le mois précédent.

     

    Pour octobre, le tableau est particulièrement sombre. Les chiffres suffisent à montrer la gravité de la situation :

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s'établit à 2 814 900 en images?q=tbn:ANd9GcR7jAsBCsXNFF2j9i0hcTy4eR9U8KY8NFAgvJ4_XptzgWqOwCh_GgFrance métropolitaine fin octobre 2011. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin septembre 2011 (+1,2 %, soit +34 400). Sur un an, il croît de 4,9 %. Au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s'établit à 4 193 000 en France métropolitaine fin octobre 2011 (4 459 400 en France y compris Dom).

    Il faut retenir l'augmentation de 1,2 % sur un mois, et le chiffre de 4 459 400 demandeurs d'emploi en France.

    D'autres faits sont significatifs : le ministre ne donne pas de commentaires et n'arrive plus à trouver de quoi enrober la pilule pour tenter de la faire passer. Il admet même que l'objectif de 9% de chômeurs pour la fin de l'année ne sera pas tenu. On se dirige vers les 10% et plus, car les indicateurs sont dans le rouge et une récession est attendue pour les mois qui viennent.


    Pour la région les chiffres apparaissent différents.

    Fin octobre 2011, dans le département des Ardennes, 14 284 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre diminue de 1,6 % par rapport à fin septembre 2011 ( - 232). Sur un an, il est en augmentation de 6,6 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A diminue de 4 % par rapport à septembre 2011 ( + 7,8 % en un an).
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 21 068 dans le département des Ardennes, fin octobre 2011. Ce nombre reste stable de 0 % ( 2). Sur un an, il augmente de 7,5 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C diminue de 0,4 % par rapport à septembre 2011 (+ 7,6 % en un an).

    Cette petite embellie doit être relativisée par rapport à d'autres données :

    • En premier lieu, la tendance sur l'année qui reste négative (+ 7,8 % sur un an en Champagne Ardenne)
    • Ensuite , le mode de sortie de "Pôle emploi". Il est écrit officiellement :

    images?q=tbn:ANd9GcSlgH1FpeknEh3k8LuuXH8PrtKQbSckxSeESdFSX9tMKXUI4OrHSwLes sorties de catégorie A, B, C augmentent de 2,6 % au cours des trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. L’évolution des motifs de sorties sur la même période est très variable : reprises d’emploi déclarées (+ 0,8 %), entrées en stage (+ 19,1 %), arrêts de recherche (- 0,8 %), cessations d’inscription pour défaut d’actualisation (- 2,5 %), radiations administratives (+ 23,3 %) et autres cas (- 6,4 %).

    On constate une stagnation des reprises d'emploi et une explosion des stages et des radiations administratives.

    • Enfin les offres collectées par Pôle emploi :

    Les offres d’emploi collectées par Pôle emploi diminuent de 23,5 % au cours des trois derniers mois en Champagne-Ardenne (- 8,5 % en regard des mêmes trois mois de l’année précédente). Les offres d’emplois durables (six mois ou plus) diminuent de 1,7 %. Les offres d’emploi non durables (moins de 6 mois) diminuent de 32,4 %.


    Tout cela nous donne un tableau très sombre, malgré tous les moyens mis pour masquer la réalité. Et sur le terrain cette réalité est vécue très douloureusement par beaucoup de personnes, dans des catégories socio-professionnelles diverses et pour des durées de plus en plus longues.

    Cette réalité tragique va bien entendu peser sur la campagne en cours. Ne doutons pas que pour détourner l'attention de la situation réelle, l'UMP et son candidat vont accentuer les provocations et la dramatisation. Ils misent maintenant sur une ambiance catastrophique qui ferait ressentir la nécessité d'un recours à un homme providentiel et d'expérience. Jouable, à condition de faire oublier que c'est aussi à cause de lui que l'on est arrivé là où l'on est .

  • Assemblée générale d’Avenir d’Argonne à Clermont en Argonne

    Voici un compte-rendu de cette AG qui s'est tenue ce week-end.

     

    La matinée de ce samedi 26 novembre a été riche et bien remplie pour les 150 membres de l’association « Avenir d’Argonne » qui ont participé à l’Assemblée générale ordinaire de leur association présidée par Olivier Aymont toujours aussi enthousiaste !

    AG PNR Argonne 11.2011.JPGDepuis 2009, Avenir d’Argonne travaille au projet de création d’un parc naturel régional d’Argonne. L’objectif est ambitieux. Il exige beaucoup d’études et donc de travail. Olivier Aymont rappela dans son rapport moral que le projet de PNR constituait un formidable outil de développement pour l’Argonne. Il doit fédérer toutes les ressources, toutes les intelligences, toutes les compétences du territoire pour l’élaboration d’un projet de développement durable. « Le PNR ne s’impose pas, il se partage », par cette formule le Président résumait parfaitement l’esprit de la démarche engagée. Le rapport d’activités témoignait du travail accompli par les commissions patrimoine et territoire tout au long de l’année 2011 . Les premières orientations vers une Charte pour l’Argonne ont été formalisées. Elles constituent trois axes principaux :

    -préserver et valoriser le patrimoine argonnais sous toutes ses formes

    -favoriser le maintien des activités agricole en lien avec le territoire et favoriser une agriculture durable

    -mettre en œuvre l’éco valorisation de la ressource forestière

    Tout au long de 2012, la Charte va s’enrichir à travers une démarche partenariale que devrait piloter un chargé de mission dont l’embauche devient une priorité. Trois témoignages d’acteurs de terrain ont montré à l’assistance que des pistes sont déjà ouvertes en Argonne pour un développement durable. Le PNR devra s’en inspirer et les enrichir. Une universitaire vint présenter le rôle et les missions du comité scientifique qui accompagnera la démarche de projet de création du PNR.

    Le projet de budget 2012 prévoit le financement et le fonctionnement d’un poste de chargé de mission Yves Gorgeu - gauchet et Olivier Aymont.JPGpar deux subventions à hauteur de 27500 euros des deux régions Lorraine et Champagne-Ardenne.

    Des Ardennais ont été élus membres du conseil d’administration : Claude Ancelme, maire de Vouziers Frédéric Courvoisier adjoint ainsi que Francis Potron, maire de Bar les Buzancy. Il n’empêche que les Argonnais des Ardennes restent encore trop peu nombreux au sein de l’association « Avenir d’Argonne » et c’est vraiment dommage ! Que dire, que faire pour les convaincre que la démarche en cours est constructive, enrichissante, vitale pour l’Argonne ?

    A l’issue de l’assemblée générale, après quelques interventions de responsables des collectivités locales les plus importantes et un court débat avec l’assemblée, Yves Gorgeu, directeur d’études à Mairie-Conseil fit un brillant exposé présentant l’histoire des parcs naturels régionaux depuis leur naissance en septembre 1966 et définissant en quatre messages « la marque PNR » :

    -le « Nous », parc : qui fait du parc un territoire et non une structure de gestion. Le Parc doit être une aventure humaine partagée largement par tous les citoyens .

    -la signature du parc pour un développement durable doit se décliner dans touts les projets du territoire, au niveau des communes, des pays, des intercommunalités mais aussi dans les initiatives privées.

    -le souci constant du développement durable au point que la Charte soit reconnue Agenda 21

    -agir pour l’harmonie paysagère du territoire, défendre en quelque sorte la beauté du Pays.

    Yves Gorgeu n’a pas dissimulé que la démarche de création d’un PNR d’Argonne sera longue et exigeante. En concluant la matinée, Olivier Aymont a invité à la mobilisation des Argonnais.

  • Gaz de schiste : Total Insiste

    Suite aux  fortes réactions des associations et des populations concernées, le gouvernement a abrogé les permis d'exploitation qu'il avait accordés pour l'exploitation des gaz de schistes.

     

    Ces hydrocarbures sont devenus "rentables" depuis l'augmentation des prix de l'énergie, et ils intéressent donc les grands groupes pétroliers. La seule technique utilisée (la fragmentation hydraulique) provoque des dégâts  écologiques considérables. C'est l'argument principal des opposants aux gaz de schistes, qui ont donc réussi à se faire entendre, suite à des mobilisations larges en particulier dans le sud-est.

    Total, le géant pétrolier ne baisse pas si facilement les bras. Il annonce qu'il va attaquer l'Etat, considérant que son offre de recherche et d'exploitation n'utilisait pas la méthode de fragmentation.

    Nous avions dénoncé à l'époque la faiblesse de la loi qui interdit une technique sans la définir précisément, ouvrant la voie à tous les contournements. C'est dans cette brèche que Total essaye de passer en force. Il affirme que son permis ne fait pas référence à la technique interdite. Mais celle-ci ne connaît pas d'alternative à l'heure actuelle, et Total n'explique de manière crédible la façon dont il pense s'y prendre.

    Ce dossier reste explosif du fait des sommes qui sont en jeu, et la vigilance reste nécessaire dans les mois et années à venir. Les associations ne s'y trompent pas, et n'ont pas baissé la garde depuis l'adoption de la loi interdisant la fragmentation hydraulique.

     

     

    pieges-geologiques-S-2.jpg

     

    Voici ce qu'écrit Total à ce sujet sur son site :

     

     

    Les gaz de schistes (« shale gas »)

    Il s’agit là de ressources de gaz naturel contenues dans des roches mères argileuses et très peu perméables. La combinaison de plusieurs techniques (forage horizontal, fracturation hydraulique) permet de créer artificiellement la perméabilité nécessaire pour produire le gaz. Les récents progrès ont conduit à une baisse des coûts des techniques utilisées, rendant ainsi cette approche économique, en particulier en Amérique du Nord.

    Partenaire de la compagnie américaine Chesapeake sur l’ensemble de ses permis dans le bassin du Barnett Shale (Etats-Unis) depuis 2009, nous avons étendu nos positions sur les gaz de schiste (shale gas) par l’acquisition de  permis d’exploration en Europe et en Argentine.