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Gaz de schiste : Total Insiste

Suite aux  fortes réactions des associations et des populations concernées, le gouvernement a abrogé les permis d'exploitation qu'il avait accordés pour l'exploitation des gaz de schistes.

 

Ces hydrocarbures sont devenus "rentables" depuis l'augmentation des prix de l'énergie, et ils intéressent donc les grands groupes pétroliers. La seule technique utilisée (la fragmentation hydraulique) provoque des dégâts  écologiques considérables. C'est l'argument principal des opposants aux gaz de schistes, qui ont donc réussi à se faire entendre, suite à des mobilisations larges en particulier dans le sud-est.

Total, le géant pétrolier ne baisse pas si facilement les bras. Il annonce qu'il va attaquer l'Etat, considérant que son offre de recherche et d'exploitation n'utilisait pas la méthode de fragmentation.

Nous avions dénoncé à l'époque la faiblesse de la loi qui interdit une technique sans la définir précisément, ouvrant la voie à tous les contournements. C'est dans cette brèche que Total essaye de passer en force. Il affirme que son permis ne fait pas référence à la technique interdite. Mais celle-ci ne connaît pas d'alternative à l'heure actuelle, et Total n'explique de manière crédible la façon dont il pense s'y prendre.

Ce dossier reste explosif du fait des sommes qui sont en jeu, et la vigilance reste nécessaire dans les mois et années à venir. Les associations ne s'y trompent pas, et n'ont pas baissé la garde depuis l'adoption de la loi interdisant la fragmentation hydraulique.

 

 

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Voici ce qu'écrit Total à ce sujet sur son site :

 

 

Les gaz de schistes (« shale gas »)

Il s’agit là de ressources de gaz naturel contenues dans des roches mères argileuses et très peu perméables. La combinaison de plusieurs techniques (forage horizontal, fracturation hydraulique) permet de créer artificiellement la perméabilité nécessaire pour produire le gaz. Les récents progrès ont conduit à une baisse des coûts des techniques utilisées, rendant ainsi cette approche économique, en particulier en Amérique du Nord.

Partenaire de la compagnie américaine Chesapeake sur l’ensemble de ses permis dans le bassin du Barnett Shale (Etats-Unis) depuis 2009, nous avons étendu nos positions sur les gaz de schiste (shale gas) par l’acquisition de  permis d’exploration en Europe et en Argentine.

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