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  • Et la lumière fut .

    Depuis quelques jours, des éclairages sont installés au niveau des passages protégés du centre ville.

     

    Le maire s'était engagé à sécuriser ces points, en particulier sur le trajet des enfants vers lessécurité routière,vouziers établissements scolaires.

    A l'entrée de l'hiver, la réalisation concrète de cette promesse trouve toute son utilité. Il est parfois difficile d'apercevoir un piéton qui s'engage, surtout en cas de pluie et en croisant d'autres véhicules avec des lumières allumées.

    Cette mesure s'ajoute à la vitesse limitée à 30 au centre ville, et devrait sécuriser un peu plus le parcours des écoliers, collégiens et lycéens.

    Ce qui n'empêche pas de rester d'une grande prudence au volant, tant un choc avec un piéton laisse peu de chances à celui-ci de s'en sortir avec des blessures légères.

    Il reste des conducteurs au comportement impardonnable dans le secteur, certains accidents récents en sont la triste preuve. Ce samedi, les autorités locales, Sous-préfet en tête, étaient encore mobilisés contre l'alcool au volant.

    Il faudra résoudre le problème de points noirs sur certains axes, mais l'état des finances du département nous laisse penser qu'il faudra faire preuve d'une grande patience avant la prise en compte de toutes ces situations à risque.

  • Et si on mettait l’argent ailleurs que dans nos poubelles ?

    Communiqué de la FNE


    Du 19 au 27 novembre 2011 aura lieu la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD) dans les 27 pays de l’Union européenne. C’est l’occasion pour les associations de protection de la nature et de l’environnement de convaincre les citoyens que l’augmentation du poids de nos poubelles, qui en augmente le coût de traitement, n’est pas inéluctable. Cependant, mobiliser les citoyens n'est pas chose facile quand la majorité des parlementaires tarit chaque année un peu plus le financement des actions de réduction des déchets .


    Plus d’une centaine d’actions associatives en France métropolitaine et d’outre-mer

    De la réduction des emballages en magasin au troc de livres en passant par des projets pédagogiques en écoles, les associations ne manquent pas d’idées pour montrer ce qu’il est possible de faire pour réduire ses déchets. Ces « petits gestes » peuvent sembler symboliques mais mis bout à bout, ils permettraient de réduire notre production de déchets d’au moins 150 kg / habitant et par an.

    La croissance du volume de déchets à traiter et des coûts de gestion n’est pas inéluctable

    sacspoubelles.jpgLe Grenelle de l’environnement avait mis en place une taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) qui s’applique aux déchets entrant dans les incinérateurs ou les centres d’enfouissement techniques. Le produit de cette taxe devait être intégralement reversé à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) pour financer la politique prioritaire « déchets », donc principalement la réduction à la source, puis le recyclage. Depuis le Grenelle, les parlementaires votent abattement sur abattement réduisant la portée de la TGAP tandis que l’ADEME ne tient pas ses engagements.

    Pour Pénélope Vincent-Sweet, pilote du réseau déchets de France Nature Environnement : « La croissance de la production de déchets et des coûts de traitement liés , dénoncée par FNE et les associations de consommateurs, n’est pas inéluctable. » Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement, « La réduction à la source des déchets, comme la sobriété énergétique, demande un investissement de départ et au final tout le monde est gagnant. La crise ne doit pas servir d'excuse pour se désengager de la lutte contre le gaspillage, lui même source d'endettement. »

  • Evanescente

    L'accord entre le PS et EELV continue à provoquer des remous au sein des partis politiques concernés.

     

    Ce document est la base d'une alliance aux prochaines élections législatives, il interfère inévitablement avec la campagne présidentielle.

    François Hollande, objet de critiques de l'UMP, doit montrer qu'il sait trancher et qu'il ne cède pas à toutes les demandes. Il maintient donc sa position favorable à l'EPR, ce qui fait que ce point reste un désaccord acté entre les deux alliés.

    L'accord signé laisse de nombreuses circonscriptions aux Verts, ce qui provoque l'indignation de certains députés en place, en particulier à Paris.

    L'histoire du paragraphe disparu puis réintroduit au sujet du combustible nucléaire MOX tient plus du psychodrame que de la négociation, puisqu'en fait on revient pratiquement au point de départ.

    Eva-Joly_scalewidth_300.jpgLa position d'Eva Joly se trouve affaiblie, puisqu'elle n'a pas participé aux négociations. Elle garde ses positions sur l'EPR (c'est à dire l'arrêt de Flamanville) alors que l'accord ne comporte pas le même choix.

    Il semble qu'elle prenne assez mal cette évolution, et qu'elle se soit retirée de la campagne pour quelques jours. Il y a même de rumeurs selon lesquelles elle abandonnerait sa candidature.

    Tous ces événements marqueront la suite de la campagne présidentielle et de celle des législatives à suivre. Auront-ils servi à éclaircir le débat, et quels sont les vainqueurs de cet épisode ? Il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives.

  • Mayotte : les gendarmes vouzinois sur la brêche

    L'île de Mayotte connaît depuis plusieurs semaines des mouvements sociaux liés à la vie chère.

     

    Gendarme-mobile-deplace-outre-mer-Mayotte_gallery_full.jpgDans la note du 14 novembre, nous avons repris un article qui explique les racines de la révolte et qui fait le point sur la situation.

     

    (Ci-contre, photo d'archive)


    Pour faire face à ces mouvements, le gouvernement a envoyé des renforts de gendarmerie. L'escadron de Vouziers de gendarmerie mobile est présent à Mayotte dans ce cadre. Il faut se rappeler qu'il était déjà sur place il y a deux ans, lors de précédents mouvements sociaux. Il y avait eu des affrontements et deux gendarmes de l'escadron de Vouziers avaient été blessés, dont un grièvement. (voir notre note).

     

    Deux ans plus tard, on constate que la situation dans l'île ne s'est pas améliorée, bien au contraire. Les problèmes sont liés à l'éloignement de l'île qui rend les biens de première nécessité très chers. La collectivité devient un département français "comme les autres" mais cette décision administrative ne fait pas beaucoup avancer les problèmes. Le RSA va pouvoir s'appliquer pleinement, ce n'est pas cela qui va assurer le développement local.

    Cette île fait partie de l'archipel des Comores, et son retrait artificiel de l'ensemble crée un déséquilibremayotte,vouziers,vie chère,mouvements sociaux majeur. Cela entraîne des tensions, et les forces de l'ordre tentent d'empêcher l'immigration venue des îles voisines : leurs habitants sont considérés comme des  immigrants clandestins, alors qu'ils font partie de la même ethnie, voire de la même famille que les habitants de Mayotte.

    Les mouvements sociaux sont massifs et les habitants ne veulent arrêter avant d'avoir obtenu satisfaction, en particulier sur le prix des biens de première nécessité. Un négociateur a mis au point un protocole d'accord, mais il n'a pas reçu la signature des représentants des manifestants.

    L'escadron de Vouziers est donc toujours en opération sur le terrain, et aux dernières nouvelles la date de son retour en métropole n'est pas fixée. Si la situation ne trouve pas d'issue rapide, on peut penser qu'il sera relevé, et que les familles des gendarmes seront réunies pour les fêtes de fin d'année. (photo ci-dessus le quartier Savary où est basé l'escadron 33/7 de Vouziers)

    Même si ce conflit  se règle plus ou moins vite, il restera à Mayotte des problèmes de fond liés au contexte social, économique et géographique qui ne seront pas résolus de si tôt.

     

     

     

     

  • Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se recycle

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    Dessin du Canard Enchaîné

  • Plan de rigueur 2012 : François Fillon oublie une niche de 6 Milliards d’euros !


    Communiqué de la FNE


    Le Premier Ministre vient de dévoiler le plan de rigueur du Gouvernement pour le budget 2012 et propose un nouveau coup de rabot de 20% sur le crédit d’impôt développement durable. Pour le RAC-F, la FNH, FNE, la Ligue ROC et la LPO, il aurait été beaucoup plus judicieux de supprimer les subventions à la pollution. A la clé, 5,8 milliards d’Euros à récupérer.


    Plusieurs rapports récents, dont celui de la sénatrice Nicole Bricq, intitulé « prélèvements obligatoires 8159_une.jpg2007-201 : un quinquennat d'incohérences et d'injustices »1 et celui de la mission Sainteny pour le Conseil d’Analyse Stratégique sur « les aides publiques dommageables à la biodiversité »2 contiennent de nombreuses propositions qui auraient l’avantage de supprimer des subventions à la pollution, tout en dégageant de nouvelles recettes.

    SUPPRIMER LES SUBVENTIONS A LA POLLUTION

    Le rapport Bricq souligne que les dépenses fiscales liées à la consommation d’énergies fossiles s’élèvent chaque année à 5,8 milliards d’euros. Parmi les secteurs privilégiés, on trouve l’aviation, exonérée de taxe sur la consommation intérieure (3,5 milliards d’euros) alors qu’elle représente de loin le mode de transports le plus émetteur de gaz à effet de serre ou encore les agrocarburants de première génération, largement inefficaces d’un point de vue environnemental et social, qui bénéficient également d’une défiscalisation (196 millions d’euros/an).

    FNE-161x95.jpgCes subventions à la pollution pèsent lourdement sur le budget de l’Etat et vont à l’encontre des objectifs que la France s’est fixée lors du Grenelle de l’Environnement, en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de la biodiversité. Elles sont aussi contraires à l’engagement du G20 de réduire et de réorienter les subventions aux énergies fossiles, au profit de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

    LA FISCALITE ENVIRONNEMENTALE : GRANDE ABSENTE DU QUINQUENNAT DE NICOLAS SARKOZY

    Le Premier Ministre serait bien inspiré de supprimer ces niches fiscales, au lieu de porter un coup defiscalite-ecologique-02.jpg canif supplémentaire à l'accompagnement de modes de vie respectueux de l’environnement (rabot sur le crédit développement durable, augmentation de la TVA pour les travaux de rénovation des logements). De même, afin de réaliser des économies sur le PTZ+, il devrait non pas le centrer sur le neuf (et favoriser ainsi l’étalement urbain), mais le conserver à la fois pour le neuf et l’ancien en le conditionnant à un niveau élevé de performance énergétique3 .
    Le RAC-F, la FNH, FNE, la Ligue ROC et la LPO regrettent donc que la fiscalité écologique soit systématiquement oubliée dans notre pays. La France qui a abandonné en 2009 le projet de Contribution Climat Energie reste l’un des plus mauvais élèves de l’UE en matière de fiscalité écologique.

  • Mayotte: l'Intersyndicale claque la porte des négociations



    On parle très peu du conflit qui dure depuis des semaines à Mayotte, pourtant "département français".

    Voici un article repris de podcastjournal.net

     

     Le 14/11/2011

    Les négociations sur les prix des trois produits restant au centre du conflit contre la vie chère (viande de bœuf, gaz, sable) n'ont pas démarré comme prévu.

     L'intersyndicale CGTMa, CISMA /CFDT, CGC/CFE et les associations des consommateurs (ASCOMA, 811215_manifestation-contre-la-vie-chere-le-10-octobre-2011-a-mayotte.jpgCollectif des Citoyens perdus) opposées à la participation du syndicat Force Ouvrière (F.O.) à ces discussions ont claqué la porte. A 9 heures lundi, le négociateur Denis Robin, les patrons de la grande distribution et le secrétaire général de FO, Madi M'Colo étaient déjà à la table des négociations. A leur arrivée à 9 heures 45, les leaders de l'intersyndicale ont signifié leur opposition catégorique à la présence de F.O. et ont rebroussé chemin vers la grande terre. "Nous réagissons ainsi par rapport au mépris des représentants de l’État à notre égard. Dans l'histoire de la république, nous savons que quand il y a une grève, ce sont les parties concernées qui sont appelées à négocier un accord de fin de conflit. Mais depuis le 17 octobre, on veut nous imposer systématiquement la présence à la table des négociations de Force ouvrière qui a déjà signé un protocole d'accord de fin de conflit et qui est ainsi sortie de notre mouvement revendicatif. Nous estimons que le gouvernement ne respecte pas le droit syndical à Mayotte. Il veut instrumentaliser ce mouvement et utiliser F.O. pour diviser la population de Mayotte", a déclaré à l'AFP, Salim Naouda, secrétaire général de la CGTMa et porte-parole de l'Intersyndicale.


    Salim Naouda a révélé aussi qu'au cours des concertations vendredi et dimanche, l'intersyndicale n’a 102244a.jpgpas cessé de faire entendre clairement sa position au négociateur Denis Robin qui, selon lui, veut absolument imposer sa méthode de travail.
    Denis Robin, pour sa part, regrette cette situation de blocage et a exprimé sa détermination à poursuivre sa mission mardi par des entretiens bilatéraux. "Je suis en mesure de dire que des avancées sont possibles, y compris sur le prix de la viande de bœuf, qui est au cœur des attentes de mes concitoyens (Mahorais, NDLR) après les baisses déjà réalisées sur dix produits... Chacun devra contribuer à sa juste part à l'effort global. Lorsqu'un projet sera prêt, il sera proposé à la signature des participants... Il appartiendra alors à chacun de prendre sa décision et de l'expliquer à la population, a fait savoir Denis Robin.

    Une certaine tension était perceptible en début d'après-midi au centre ville à Mamoudzou (la capitale) où les forces de l'ordre ont été déployées aux endroits stratégiques. Après une circulation normale le week-end, des barrages des routes ont été érigés à nouveau lundi dernier au matin dans des localités du sud et du nord de l'île.

     

    Emmanuel Tusevo-Diasamvu