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eva joly

  • Eva Joly officiellement candidate, et après ?

    Pour certains candidats potentiels, l'obstacle principal à franchir est le dépôt des 500 signatures au conseil constitutionnel. Eva Joly vient de d'effectuer cette démarche, mais les Verts sont loin d'avoir résolu leurs problèmes.

     

    La candidature d'Eva Joly est fragile depuis le début, par la compétition avec Nicolas Hulot qui n'a pas débouché sur une réconciliation et un combat commun, également par l'attitude de certains, tel Daniel Cohn-Bendit qui ont mis en cause la pertinence même d'une candidature.

    400px-Eva_Joly_Europe_Ecologie_2009-06-03.jpgLes sondages sont ce qu'ils sont, mais ils donnent tous un score très faible à la candidate des Verts, sans aucune dynamique positive.

    Noël Mamère a déclaré il y a quelques jours : "Quel est vraiment l’intérêt que nous avons à être présents à l’élection présidentielle si, d’une part, nous restons encalminés dans ces sondages qui ne sont pas bons – il faut le reconnaître et le dire – et si en restant dans la compétition, nous contribuerions à affaiblir le candidat du PS ".

    A la date d'aujourd'hui, certains parmi les militants et sympathisants semblent avoir déjà passé l'étape présidentielle  et penser surtout aux élections législatives suivantes. Mais même dans cette perspective, ni le retrait ni le maintient ne semblent une bonne solution.

    Il est probablement trop tard pour renoncer, mais comment gérer la suite si les résultats confirment un mauvais score. Eva Joly semble bien décidée à poursuivre, mais il semble bien que l'hypothèse d'un retrait ne soit pas abandonnée par la direction du parti.

    Politis donne cette analyse dans un article sur ce sujet :

    « C’était une interrogation face à une situation de crise dont on n’arrive pas à se sortir », explique le maire de Bègles à Politis.fr. Car sur le terrain, la faiblesse de la candidature écologiste compromet même l’accord PS-EELV, conclut le 15 novembre, qui laissait le champ libre aux Verts dans plus de 60 circonscriptions pour les législatives . Des candidats socialistes dissidents se sont maintenus dans plusieurs circonscriptions, comme à Lyon (1er circonscription du Rhône), où Philippe Meirieu (EELV) devra finalement affronter Thierry Braillard, dauphin du maire socialiste Gérard Collomb. Comment imaginer aussi que l’accord ne soit pas détricoté suite à une débâcle annoncée le 22 avril prochain, alors que le Front de gauche s’est fait une place d’incontournable à gauche.


  • Evanescente

    L'accord entre le PS et EELV continue à provoquer des remous au sein des partis politiques concernés.

     

    Ce document est la base d'une alliance aux prochaines élections législatives, il interfère inévitablement avec la campagne présidentielle.

    François Hollande, objet de critiques de l'UMP, doit montrer qu'il sait trancher et qu'il ne cède pas à toutes les demandes. Il maintient donc sa position favorable à l'EPR, ce qui fait que ce point reste un désaccord acté entre les deux alliés.

    L'accord signé laisse de nombreuses circonscriptions aux Verts, ce qui provoque l'indignation de certains députés en place, en particulier à Paris.

    L'histoire du paragraphe disparu puis réintroduit au sujet du combustible nucléaire MOX tient plus du psychodrame que de la négociation, puisqu'en fait on revient pratiquement au point de départ.

    Eva-Joly_scalewidth_300.jpgLa position d'Eva Joly se trouve affaiblie, puisqu'elle n'a pas participé aux négociations. Elle garde ses positions sur l'EPR (c'est à dire l'arrêt de Flamanville) alors que l'accord ne comporte pas le même choix.

    Il semble qu'elle prenne assez mal cette évolution, et qu'elle se soit retirée de la campagne pour quelques jours. Il y a même de rumeurs selon lesquelles elle abandonnerait sa candidature.

    Tous ces événements marqueront la suite de la campagne présidentielle et de celle des législatives à suivre. Auront-ils servi à éclaircir le débat, et quels sont les vainqueurs de cet épisode ? Il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives.

  • Primaire chez les écolos : Joly score

    Le très médiatique Nicolas Hulot était donné favori dans le scrutin organisé pour désigner le candidat "vert" aux prochaines présidentielles.

     

     

    Son succès annoncé s'appuyait sur une bonne campagne interne qui a été favorisée par son aisance à communiquer. La primaire était ouverte au-delà des adhérents, ce qui représentait également un avantage pour lui qui n'est pas un militant ancré dans la vie de l'organisation.

    Il a par contre accumulé des handicaps, dont son passé d'animateur vedette d'émissions sponsorisées surLe-duel-Hulot-Joly-s-ouvre-a-Toulouse_scalewidth_630.jpg TF1, son attitude longtemps ambiguë sur le nucléaire, sa gaffe sur le rapprochement avec Borloo.

    On ne sait pas ce qui a vraiment joué dans le vote, et l'analyse par sondage était pratiquement impossible puisque les votants étaient à la fois peu nombreux et difficilement identifiables. Même si Nicolas Hulot reste probablement le plus populaire des candidats "Verts" parmi les Français, il ne récolte que 40,22 % des voix.

    Eva Joly frôle l'élection au premier tour (49,75 %), il ne lui a manqué que 63 voix pour être élue dès ce jour.

    Au deuxième tour, ces deux candidats vont se retrouver, Nicolas Hulot sera donc en position difficile. Les deux éliminés sont Stéphane Lhomme avec 4,44 %, candidat clairement anti Hulot et  Henri Stoll, un militant local qui recueille 5,02%.

  • Des primaires pour Europe-Ecologie les Verts

    Eva Joly semblait être la candidate désignée pour le courant Europe Ecologie.

     

    eva-joly-474194.jpgEn fait, il y aura des primaires, comme au PS, pour désigner le (la) meilleur(e) candidat(e) parmi  ceux qui se présenteront.

    Eva Joly paraissait faire l'objet d'un consensus assez 0256018F02354326-c2-photo-nicolas-hulot.jpglarge, mais la position de Nicolas Hulot ne semble pas très arrêtée, et la décision d'organiser cette primaire remet tout en cause Nicolas Hulot se situe plutôt sur la définition d'une écologie "ni de droite , ni de gauche", qui risque de ne pas plaire à tout le monde au sein du mouvement et des sympathisants EE.

    Le problème des primaires, ici comme ailleurs, c'est que le candidat choisi par les militants et sympathisants n'est pas toujours celui qui a la préférence dans l'ensemble de l'électorat.

     

     

     

     

    Voici l'info donnée par l'AFP (extrait):

    Eva Joly ou Nicolas Hulot? Le candidat d'Europe Ecologie-Les Verts pour la présidentielle sera bien connu en tout début d'été à l'issue d'une primaire écologiste, mais le parlement du parti, comme les Verts savent le faire, a bien failli repousser cette date décidée par la direction.

    La primaire d'EELV, ouverte aux adhérents et "coopérateurs" ayant signé le "Manifeste" écologiste, se tiendra par correspondance (Poste et internet) courant juin. Le vainqueur sera déclaré le 24 juin ou, en cas de second tour, le 9 juillet, a décidé dimanche, non sans remous, le Conseil fédéral réuni à huis clos dans les locaux de la CFDT à Paris (XIXe arrondissement).