Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élection présidetielle

  • Et maintenant qu'allez-vous faire ?

    Le premier tour passé, les choix deviennent nettement plus simples:


    Avec deux candidats en lice, il reste donc possible de s'abstenir de voter blanc ou nul, ou bien de voter pour l'un des deux.

    Après ces semaines de campagne électorale, et ces années de pouvoir pour Sarkozy, il n'est pas besoinsarko-battu-2.jpg de nombreux débats pour se faire une idée. La grande majorité des électeurs a déjà pris sa décision, les deux semaines à venir serviront à  principalement à la confirmer,  elles ne seront que rarement l'occasion de se décider sur un argument nouveau.

    Les deux candidats espèrent profiter de la dynamique du premier tour. Ce qui parait assez naturel chez Hollande vu son score, mais semble artificiel chez Sarkozy. Son camp le reconnaît implicitement en déclarant que tout repartait de zéro pour le face à face final. Pourtant il sera difficile de faire oublier les 5 ans passés au pouvoir, il ne s'agit pas d'un match de boxe ou un KO surprise est toujours possible.

    La campagne ne se joue pas uniquement entre les "professionnels", mais chacun possède une influence au sein de sa famille, de ses relations  amicales ou de voisinage, de ses collègues de travail,etc...

    Il nous semble intéressant de faire connaître le choix et les motivations de personnes de notre secteur, pas forcément  parmi les militants ou engagés. Si vous souhaitez convaincre que votre position est la bonne, faites nous parvenir un texte (pas trop long) avec vos arguments et  vos motivations.

    Nous publierons les textes parvenus à lanvert.vouziers@orange.fr, sous réserve des limites prévus pour les commentaires : pas d'insultes, pas d'attaques personnelles, pas de propos racistes.

    Il est inutile de faire une copie d'argumentaires officiels, ce sont des choix personnels qui nous semblent intéressants, si vous jugez utile de les partager. Pour ceux qui le demanderons, leur nom ne sera pas publié sur le blog, mais l'envoi ne doit pas être anonyme.

    A vos claviers si vous le voulez.

  • Union nationale ou démocratie.

    L'assassinat de sept personnes par un homme se réclamant de l'islamisme radical, est un fait horrible que nous avons condamné clairement dans une note dès le 19 mars.

     

    Pour autant, l'appel à une "union nationale" est totalement inapproprié, voire indécent. Ce crime terrible reste heureusement isolé, et la France n'est pas en guerre. ( Même si son armée participe à des opérations de guerre sur différents fronts). L'union nationale a pour principal but de rendre impossible tout débat et toute critique, l'auteur de tels propos devenant un mauvais Français. Cette logique de guerre a étéimages?q=tbn:ANd9GcTHnXs3wKLR1E5q3DoDSZAfTFR76MmWLMV_int1W7oOp1jlOjf9 poussée à l’extrême lors du conflit mondial de 1914-1918: où les soldats qui ont osé dénoncer l'absurdité de certains ordres ont été fusillés sans autre forme de procès.

     

    Il est vrai que nous avons un grand chef à la tête de l’État, et que le combat lui va si bien! Surtout pour faire oublier son bilan et sa politique, qui sont rejetés par une majorité de Français. Alors il tente de reprendre son habit de grand homme d’État, mais en a-t-il l'envergure ? Ses propositions à chaud pour répondre au drame que la France vient de vivre  ne sont pas à la hauteur. Elles arrivent comme toujours sans concertation, sans vision d'ensemble et sonnent plus comme un constat d'échec de 10 ans aux affaires que comme la vision éclairée d'un grand homme politique.

     

    L'union nationale c'est le chef qui pense, parle et agit au nom de tous, c'est l'opposé de la démocratie. Mettre en avant ces notions en période électorale montre un mépris profond pour le débat et pour les institutions républicaines. Il était nécessaire de respecter une période de deuil et de recueillement. La tentative de Nicolas Sarkozy de se draper dans le drapeau national pour marginaliser ses adversaires à l'élection présidentielle montre qu'il est capable d'utiliser toutes les circonstances pour tenter de garder son siège actuel.

     

    On peut lire sur ce même thème l'éditorial de Politis

     

  • Evanescente

    L'accord entre le PS et EELV continue à provoquer des remous au sein des partis politiques concernés.

     

    Ce document est la base d'une alliance aux prochaines élections législatives, il interfère inévitablement avec la campagne présidentielle.

    François Hollande, objet de critiques de l'UMP, doit montrer qu'il sait trancher et qu'il ne cède pas à toutes les demandes. Il maintient donc sa position favorable à l'EPR, ce qui fait que ce point reste un désaccord acté entre les deux alliés.

    L'accord signé laisse de nombreuses circonscriptions aux Verts, ce qui provoque l'indignation de certains députés en place, en particulier à Paris.

    L'histoire du paragraphe disparu puis réintroduit au sujet du combustible nucléaire MOX tient plus du psychodrame que de la négociation, puisqu'en fait on revient pratiquement au point de départ.

    Eva-Joly_scalewidth_300.jpgLa position d'Eva Joly se trouve affaiblie, puisqu'elle n'a pas participé aux négociations. Elle garde ses positions sur l'EPR (c'est à dire l'arrêt de Flamanville) alors que l'accord ne comporte pas le même choix.

    Il semble qu'elle prenne assez mal cette évolution, et qu'elle se soit retirée de la campagne pour quelques jours. Il y a même de rumeurs selon lesquelles elle abandonnerait sa candidature.

    Tous ces événements marqueront la suite de la campagne présidentielle et de celle des législatives à suivre. Auront-ils servi à éclaircir le débat, et quels sont les vainqueurs de cet épisode ? Il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives.