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Et si on mettait l’argent ailleurs que dans nos poubelles ?

Communiqué de la FNE


Du 19 au 27 novembre 2011 aura lieu la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD) dans les 27 pays de l’Union européenne. C’est l’occasion pour les associations de protection de la nature et de l’environnement de convaincre les citoyens que l’augmentation du poids de nos poubelles, qui en augmente le coût de traitement, n’est pas inéluctable. Cependant, mobiliser les citoyens n'est pas chose facile quand la majorité des parlementaires tarit chaque année un peu plus le financement des actions de réduction des déchets .


Plus d’une centaine d’actions associatives en France métropolitaine et d’outre-mer

De la réduction des emballages en magasin au troc de livres en passant par des projets pédagogiques en écoles, les associations ne manquent pas d’idées pour montrer ce qu’il est possible de faire pour réduire ses déchets. Ces « petits gestes » peuvent sembler symboliques mais mis bout à bout, ils permettraient de réduire notre production de déchets d’au moins 150 kg / habitant et par an.

La croissance du volume de déchets à traiter et des coûts de gestion n’est pas inéluctable

sacspoubelles.jpgLe Grenelle de l’environnement avait mis en place une taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) qui s’applique aux déchets entrant dans les incinérateurs ou les centres d’enfouissement techniques. Le produit de cette taxe devait être intégralement reversé à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) pour financer la politique prioritaire « déchets », donc principalement la réduction à la source, puis le recyclage. Depuis le Grenelle, les parlementaires votent abattement sur abattement réduisant la portée de la TGAP tandis que l’ADEME ne tient pas ses engagements.

Pour Pénélope Vincent-Sweet, pilote du réseau déchets de France Nature Environnement : « La croissance de la production de déchets et des coûts de traitement liés , dénoncée par FNE et les associations de consommateurs, n’est pas inéluctable. » Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement, « La réduction à la source des déchets, comme la sobriété énergétique, demande un investissement de départ et au final tout le monde est gagnant. La crise ne doit pas servir d'excuse pour se désengager de la lutte contre le gaspillage, lui même source d'endettement. »

Commentaires

  • Ce sont les industriels et leurs services "marketing" qui sont les principaux -et presque uniques, responsables du poids des déchets ! on propose aux consommateurs des produits quasi similaires sous des dizaines de présentation et de prix et d'emballages différents !!
    Ce sont eux qu'il faut taxer , pas les consommateurs qui sont en fin de chaine et dont on excite les sens pour faire toujours plus de profit !
    Le capitalisme se moque des couts de gestion des déchets : pour lui , c'est une nouvelle source de profitabilité !!

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