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  • Objectifs renouvelables : la France échoue pour 2010… Mobilisons-nous pour 2020 !

     

    Le Grenelle de l'environnement a été une grande période de communication pour Sarkozy et Borloo.
     
     
    Quand on regarde de près les résultats, on comprend vite que la volonté d'un changement réel n'existait et n'existe toujours pas. La France poursuit son programme nucléaire, et du côté des énergies renouvelables les résultats sont catastrophiques : au lieu de largement progresser comme prévu, la part des énergies renouvelables stagne (chiffres officiels du gouvernement).
    Voici l'analyse du CLER (comité de liaison des énergies renouvelables).
    panneau_photovoltaique.jpg14,6 % d’électricité renouvelable pour 2010 au lieu des 21 % auxquels la France s’était engagée : il est urgent de réagir et de mettre en place une politique forte, dynamique et ambitieuse conjuguant la priorité à la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables pour respecter nos engagements pour 2020.

    En 2001 la France s’était engagée à porter la part d’électricité renouvelable qu’elle consomme à 21 % en 2010. Las ! Les statistiques publiées en catimini le 4 juillet par le Ministère de l’Écologie montrent qu’elle n’était que de 14,6 %, ce qui veut dire une stagnation puisque en 1997, l’année servant de référence, cette part était déjà de 15%.

     

    Aujourd’hui, un nouvel objectif a été fixé pour 2020 et il nous appartient d’écrire une nouvelle page : la France doit atteindre une part de 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation globale. Pour cela, elle s’est engagée à travers son « Plan national d’action » à atteindre des parts d’énergies renouvelables respectivement de 27 % pour l’électricité, 32 % pour la chaleur et 10 % pour les transports (biocarburants).

     

    Contrairement à l’objectif 2010, celui-ci est légalement contraignant, c’est-à-dire que la France a l’obligation de l’atteindre sous peine de sanctions européennes.

     

    Mais au-delà des engagements européens, notre politique en faveur d’un système énergétique durable doit être plus ambitieuse que jamais pour initier une transition énergétique qui permettra de limiter les émissions de gaz à effet de serre, réduire notre dépendance vis-à-vis des importations de pétrole, de gaz et d’uranium et assurer le développement économique de nos territoires.

     

    Le CLER appelle à tirer tous les enseignements de l’échec de la politique énergétique de la dernière décennie. Pour y contribuer, il est prêt à mettre à disposition de l’ensemble de la communauté nationale le savoir-faire et l’expérience de son réseau d’adhérents.

     

    Comme nous l’avons fait il y a dix ans, nous tenons particulièrement à insister sur l’impossibilité d’atteindre ces objectifs sans la mobilisation la plus large de l’ensemble des acteurs des territoires et sans la mise en œuvre d’une vision globale alliant sobriété énergétique et énergies renouvelables.

  • Le Conseil Général et "La Bohème"

    Le bateau "La Bohème" qui effectuait des croisières gastronomiques sur la Meuse est à quai à Givet.



    La saison touristique 2011 n'aura pas lieu pour ce bateau qui devait être un atout majeur du développement touristique du département. Le Conseil Général et le comité de Tourisme des Ardennes avaient misé gros sur ce projet.

    Tout le monde peut se tromper, mais là il semble que nos responsables locaux aient fait preuve d'aveuglement. Le navire choisi a une taille très supérieure aux péniches qui circulent sur la Meuse : de ce fait la navigation a posé des problèmes dès la première croisière.

    En dehors des  grosses difficultés liées à la taille du bateau, il semble bien que les subventions aient été accordées à partir de fausses factures, au moins pour une partie. Le conseil général a pourtant voté une subvention de 300.000 euros  aux porteurs du dossier.

    Le bulletin de juin 2009 du Conseil Général consacre une double page à la présentation de cetteinauguration_du_bateau_croisiere_la_boheme.jpg nouvelle offre touristique. Thierry Dion Conseiller Général et Président du Comité Départemental du Tourisme s'exprime dans ce numéro d' "Ardennes en Marche"

    (..) leur projet est  l'œuvre de véritables professionnels, ayant déjà démontré leur savoir-faire. Ils ont présenté un excellent dossier (...)

    Deux ans plus tard, et après une seule saison d'exploitation, on a du mal à croire que de tels propos ont été tenus.

    Sur le site du Conseil Général, on en est encore à l'époque de la promotion de "La Bohème", avec le président Huré qui assiste au lancement du bateau à Charleville. Vous pouvez voir la vidéo par ce lien, tant qu'elle n'est pas retirée !

  • ITER : un projet inutile à de multiples égards

    Article du site de la FNE

     

    La recherche destinée à contrôler la fusion nucléaire a commencé il y a un demi-siècle. Il lui faudra, si tout se passe bien encore 60 ans pour envisager de poser la première pierre d'un réacteur industriel. Aujourd'hui, dans la torpeur de l'été, se déroule une enquête publique pour le projet ITER, un dossier de plusieurs milliers de pages, très technique, quasiment illisible sur le site . France Nature Environnement, l’URVN-FNE PACA, les fédérations départementales UDVN13, UDVN04, UDVN83 et FNE Vaucluse et l’association TDV83 estiment tout ceci déraisonnable et s'opposent à ce projet pour plusieurs raisons. Explications.


    Inutile car trop tard

    L'objectif d'ITER, produire durant quelques centaines de secondes 10 fois plus d'énergie que la machine n'en consomme, paraît dérisoire. Par ailleurs, dans le meilleur des cas, le premier kWh provenant d'un réacteur de fusion apparaitrait vers 2080. Bien trop tard pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique ! Bien trop tard pour constituer une nouvelle source d'énergie ! Les deux problèmes, totalement liés, que sont l’utilisation massive des énergies fossiles et la crise climatique, devront avoir trouvé une solution bien avant cette date, ou alors la crise de l'humanité sera dramatique.

    Inutile car trop cher

    39-09-dessin-iter.jpgL’annonce du doublement du coût de construction du réacteur de Flamanville - et de son petit frère finlandais - a fait couler beaucoup d'encre. A l’inverse, le triplement du coût de construction de ITER, en gros de 5 à 15 milliards d'euros, s'est faite silencieusement, même si les débats continuent entre experts pour savoir qui paye la note. La lecture du dossier est inquiétante sur ce point : le démantèlement de l'installation est radicalement sous-évalué. Cette note-là, c'est la France et la région PACA qui la payeront de toute évidence.

    Inutile car trop risqué et trop polluant

    Les risques sont nombreux mais le dossier reste laconique. Risques sanitaires liés au Béryllium, produit cancérigène, et au tritium dont les effets sont mal connus, aux dires même de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Risques d’explosion du fait de l’emploi de l’hydrogène, extrêmement explosif. Risques liés aux déchets radioactifs à vie longue créés par les neutrons dans la chambre à vide et pour lesquels il n'existe aucune solution. Risques pour l'environnement, pas vraiment étudiés, car on ne trouve aucune cartographie de l'impact en cas d'accident. Risques liés aux techniques expérimentales comme l'atelier de « détritiation ». Tout cela alors qu’on en est encore au stade de l’expérimentation...

    Inutile pour le développement économique de PACA

    On oublie toujours de rapporter l'argent investi au nombre d'emplois créés : 5.000 durant le chantier, 1.000 ensuite. L'Etat et la région PACA vont investir plus d'un milliard d'euros, sans compter ce qu'il faudra investir pour nettoyer le site. Avec des impacts considérables sur le territoire : flambée des prix de l'habitat, impact lourd sur la biodiversité, extension de l'étalement urbain et de l'imperméabilisation des sols, trafic routier considérable... Tout cela est à peine évoqué dans le dossier.

    Pour Pierre Aplincourt, président de l'URVN-FNE PACA « le projet ITER ne répond nullement aux enjeux énergétiques actuels. Il augmente les risques industriels régionaux, et renforcera une urbanisation et un développement d'infrastructures destructeurs du cadre de vie dans une région où l'environnement est déjà très fortement impacté. L'urgence est de diminuer nos consommations énergétiques, notamment par la réhabilitation thermique des bâtiments et la modification de nos comportements quotidiens, et de développer les énergies renouvelables. Toutes ces mesures sont fortement créatrices d’emplois locaux. »

    Inutile car les français veulent choisir leur avenir

    L'argent disponible pour la recherche est limité. Ce qui est mis sur ITER n'est pas mis sur la recherche-arton18104-17d17.jpgdéveloppement sur l'efficacité énergétique ou encore sur les énergies renouvelables émergentes comme les énergies marines, des panneaux photovoltaïques plus performants.

    Pour Maryse ARDITI, pilote du réseau énergie à FNE, « Dans les laboratoires du monde entier s'élaborent des recherches qui structurent des avenirs possibles. La parole n'est jamais donnée aux citoyens à ce niveau. Permettre aux citoyens de dire dans quels domaines la recherche doit être plus soutenue est, pour nous, une base fondatrice d'une vraie démocratie »

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  • Rock à Boult

    Les soirées du Chat Huant, sont des soirées concert organisées par l'association du Chat Huant de Boult-Aux-Bois.

    Ces soirées sont gratuites et se déroulent en plein air, dans une petite pâture attenante au village. Pour les soiffards et les goulus, vous trouverez une buvette et une petite restauration sur place!!!
    Venez nombreux!

     

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  • Ça roule pour elle

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    Dessin du Canard Enchaîné

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  • Grèce : un nouveau plan qui ne résoud pas le problème

    Les Européens viennent de conclure un second plan de sauvetage de la Grèce.

     

    Plus de 100 milliard de d'euros sont prévus pour empêcher l'effondrement du pays et de la zone euro.

    Mais la réaction des agences de notation est négative. Ces "juges de paix" du système libéral baisse àisi6ycss.gif nouveau la note de la Grèce qui se trouve à deux pas du zéro pointé. Par ce geste, les agences veulent signifier que des pertes sont à prévoir pour les détenteurs de la dette grecque, et que la situation de fond n'est pas résolue. Le site "moneyweek.fr" écrit :

    Trop d’incertitudes pèsent donc encore sur les modalités du plan et la participation du secteur privé.

    Au delà de l’aspect technique, le deuxième plan d’aide ne résout en rien le problème de solvabilité de la Grèce. Son niveau de dette n’est plus supportable pour son économie. Comme l’explique L’Agefi Hebdo de la semaine dernière, même en réduisant le déficit budgétaire à 2,6% en 2014 (objectif ambitieux) et en renouant avec la croissance, la dette publique ne fera que se stabiliser autour de 160% du PIB.

    A ce rythme, Athènes ne retrouvera son ratio d’endettement d’avant-crise qu’à partir de 2030. En outre, la charge de la dette va exploser pour représenter rapidement 20% des recettes fiscales du pays, ce qui n’est pas tenable.

    (...)Ce ne sera donc pas suffisant. Il est très probable que la dette grecque soit encore au-dessus de 100% de PIB pendant encore plusieurs décennies.

    Solidaires jusqu’à quand ?
    Enfin, pendant combien de temps la solidarité entre Etats membres de la Zone euro tiendra-t-elle ? Pour la France, le nouveau plan d’aide va se traduire par une hausse de 15 milliards d’euros de la dette française d’ici à 2014. Cela risque de compromettre l’objectif de faire reculer le taux d’endettement du pays à partir de 2013. Nous serons alors juste après une élection présidentielle…

     

    En France, Nicolas Sarkozy veut profiter de la signature du plan pour appeler à l'Union Sacrée. Comme il y a union de tous les pays pour aider la Grèce, il devrait y avoir union des parlementaires pour aider la France à s'en sortir.

    La ficelle est un peu grosse à moins d'un an des élections présidentielles. Il n'existe pas qu'une seule façon d'analyser la crise, et de trouver les moyens de la surmonter. Sarkozy protège toujours ses électeurs potentiels, il vient de rassurer les restaurateurs sur le maintien de la TVA à 5,5%. Il déclare:

    Le président appelle les parlementaires à "se rassembler" au-delà "des intérêts partisans". "En France, dans les mois qui viennent, nous avons besoin aussi de nous rassembler sur ces questions essentielles, au-delà des intérêts partisans", poursuit le président Sarkozy.

    "La représentation nationale que vous incarnez jouera, j'en suis sûr, un rôle majeur pour assurer le sens de notre responsabilité commune face à l'Histoire", ajoute-t-il alors que la question d'une convocation du Congrès pour inscrire dans la Constitution des règles de retour à l'équilibre budgétaire devrait être débattue à la rentrée."

     

    sarkozygrossetetems8.jpgCe sont des propos qui visent à gêner le PS et qui tentent de lui donner une stature de grand de ce monde. Cette image qu'il veut donner vient un peu tard, après ces années de décisions où les choix ont toujours pencher vers la préservation des avantages des plus riches.

    Il ne fait pas de doute que Nicolas Sarkozy continuera à essayer d'utiliser les crises ( euros, Afghanistan,..)pour promouvoir l'Union Nationale, c'est à dire tous derrière le Président. Cela peut fonctionner à la marge pour un certain nombre d'électeurs, mais d'ici qu'il arrive à convaincre une majorité, il y a encore loin : tous ceux qui vivent les conséquences de ses choix politiques n'oublient pas ce qu'il a fait.

  • Le Préfet des Ardennes en visite dans le Vouzinois

    Pierre N'Gahane, le nouveau Préfet des Ardennes était à Vouziers ce lundi.

     

    Sa venue avait un double but : découvrir l'arrondissement et faire une mise au point sur la réforme du schéma départemental de coopération intercommunale.

    Ce schéma avait soulevé des inquiétudes et des mécontentements lors de la présentation en conseil de communauté. Le Préfet venait donc "prendre la température", avant la validation d'un schéma définitif.

    Ce fait pouvait justifier qu'il soit reçu au siège de la communauté de communes, mais ce choix montrait Prefet bis 07.2011.jpgaussi la montée en puissance des structures intercommunales par rapport aux communes.

    La matinée s'est donc passée au siège de la 2C2A, rencontre à laquelle assistaient le président et les vice-présidents de la communauté de communes.

    Peu avant 12 h, les personnalités se sont rendues sur la future zone commerciale et industrielle de Vouziers.

    Le Sous-préfet de Vouziers, Joël Dubreuil et le président Signoret ont guidé le Préfet sur la zone où les travaux de voirie devraient débuter incessamment.

    Sur cette zone, on sait que Leclerc est acquéreur de 4 hectares pour son agrandissement. Un bâtiment "blanc" est prévu pour l'installation de nouveaux arrivants, et le terrain pour les gens du voyage sera installé en limite de la zone.

    Le Maire de Vouziers était présent en tant que premier vice-président, mais il a probablement réussi à Ardennes, prédet, Vouziers, 2c2adire un mot au Préfet sur l'évolution du dossier AMI, alors qu'ils se trouvaient à deux pas de l'usine dont les bâtiments causent tellement de problèmes quant à leur devenir.

    Il faut rappeler que le liquidateur en charge du dossier refuse de vendre au prix proposé par la ville (voir notre article), et que la menace d'une expropriation a été lancée, avec l'aval du Sous-préfet (et donc l'accord tacite du Préfet). Le liquidateur se comporte dans ce dossier comme un défenseur farouche des créanciers, et semble se désintéresser du bien commun et de l'avenir du Vouzinois.

    L'après-midi, le Préfet rencontrait un autre genre de prédateur au Parc Argonne Découverte, où il a pu voir les loups et les jeunes récemment arrivés.

    Il devait aussi se rendre à la déchèterie modulable de Grandpré, équipement intercommunal situé dans le fief du président Signoret.