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  • Cérémonie de commémoration de la libération de Vouziers

    Les premiers libérateurs de Vouziers sont arrivés dans la ville le 31 août 1944.

    Ce sont les soldats de l'avant-garde américaine qui ont pénétré à Vouziers, presque 3 mois après le débarquement de Normandie. Les combats ont été beaucoup moins rudes que sur les plages normandes, les armées allemandes se retirant sous la pression trop forte, avant la dernière contre-offensive l'hiver suivant dans les Ardennes belges.

    Ce 31 juillet 2011, la cérémonie a attiré peu de monde, il est vrai que la date correspond à la période charnière entre les vacances et la rentrée, où beaucoup n'ont pas encore repris le rythme et les habitudes de la vie quotidienne.

    Il n'y avait pas la foule, mais des personnalités : le Sous-préfet de Vouziers,  le député Jean-Luc Warsmann, le président du conseil régional Jean-Paul Bachy, et bien entendu Claude Ancelme le maire de Vouziers et plusieurs adjoints ou conseillers municipaux de la ville.

    Voici quelques clichés de cette cérémonie.

    vouziers, liberation ,ceremonie

    Les personnalités pendant que l'Harmonie municipale joue la sonnerie aux Morts.

     

    vouziers, liberation ,ceremonie

    Le dépôt de gerbe par le Maire de Vouziers

     

    vouziers, liberation ,ceremonie

    Le chef de l'Harmonie est félicité pour sa prestation

     

  • Bure, petit festival contre la grosse poubelle, 2ème édition

    17 et 18 septembre 2011

    Bonnet (sud-meuse)

    plan-route.png


     

     

    C'était bien l'année dernière alors on remet ça !

    Les chapiteaux vont refleurir à Bonnet.


    La 2ème édition du petit festival contre la grosse poubelle nucléaire propose information indépendante sur le nucléaire et le projet de Bure, des spectacles de cirque ou théâtre, des concerts et plusieurs stands d'info.

     

     

    L'objectif est toujours d'informer les populations, surtout locales, sur les réalités du projet de Bure, tout en proposant un évènement culturel de qualité, 100% indépendant !

     


     

    Entrée à prix libre 

    affbonnet.jpg


  • Ardennes : les chiffres officiels du chômage

    Quand on a besoin de rendre presque invisible une information, il suffit de la compliquer jusqu'à la rendre quasiment incompréhensible.

     

    Ainsi pour les chiffres du chômage, on nous donne les chiffres absolus, les pourcentages, les catégories A,B,C,D,E,... de quoi décourager plus d'un.

    Pour les chiffres de juillet fournis par la préfecture de Champagne-Ardenne, tout est assez simple cette fois-ci, puisque tous les indicateurs sont à la hausse.

    Enfin presque tous, car le chiffre des offres d'emploi stables est à la baisse sur un an avec 349 offres.images?q=tbn:ANd9GcRAGpQa5wP2TAT4qHte1i9icA_eNtuOOQarcFSxB1RUwA6xalvoyg Ce chiffre est à mettre en face des plus de 20.000 demandes : il y en a qui disent encore qu'en cherchant, tout le monde pourrait trouver un poste. Les chiffres officiels démontrent l'énorme décalage entre l'offre et la demande.

    Voici les  derniers chiffres (juillet 2011) de la Direccte (Préfecture de Région) et de Pôle emploi

     

    Fin juillet 2011, dans le département des Ardennes, 13 896 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 1,8 % par rapport à fin juin 2011 ( + 243). Sur un an, il est en augmentation de 4,8 %

     

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 20 628 dans le département des Ardennes, fin juillet 2011. Ce nombre augmente de 0,6 % (+ 121). Sur un an, il augmente de 7,0 %.

  • Bagot reçoit des tonnes de gravats.

    Bagot, écart de Savigny, vient de recevoir une très grosse quantité des gravats en provenance de la démolition des immeubles de la rue de l'Agriculture, propriété de l'office HLM.

     

    Ce lieu n'a pas le statut de décharge autorisée, et on peut s'étonner de retrouver une telle quantité de gravats déposés en bordure de route, le long de la vallée de l'Aisne. Le long de la route qui va à Monthois, le tas s'étale sur plusieurs dizaines de mètres et atteint une hauteur qui le fait voir de loin Picasso Bagot 08.2011 049.jpgmagré la haie d'arbres située devant.  La composition exacte de ce dépôt est difficile à connaître, mais il existe bien une réglementation à ce sujet.

     

    Les voisins ne semblent pas réagir pour le moment. Pourtant, en 2007 la 2C2A envisageait de construire une aire d'accueil pour les gens du voyage à cet endroit précis. Et les réactions du voisinage avaient été vives et immédiates. La presse locale rapportait les propos suivants :

    " la moins value pour le coin, alors qu'on nous prône le tourisme et l'embellissement."

    "Le mois dernier, le conseil municipal de Savigny avait ainsi refusé le projet à l'unanimité (moins une abstention). D'autant que le hameau de Bagot constitue l'unique endroit susceptible d'accueillir un nouveau lotissement. L'utilisation du terrain bloquerait toute possibilité de développement de la commune".

     

    Doit-on en conclure que les projets de lotissement et de développement sont tombés à l'eau ? Que l'embellissement du territoire n'est pas remis en cause par ce tas géant ?

    Que ce soit pour l'aire d'accueil des gens du voyage ou pour le projet de barrage sur l'Aisne, les habitants de Savigny se sont manfestés rapidement. On ne saurait tarder à entendre leur réaction.

  • Visitez Chooz, si vous avez le bon profil .

    Le tourisme industriel est un secteur en plein essort.

     

    Les sites industriels attirent de nombreux visiteurs, et en profitent pour faire la promotion de leur activité.

    Ainsi les centrales nucléaires, dont celles de Chooz, organisent de telles manifestations où l'information est à sens unique.

     

    Edf  met sur pied une journée de l'industrie électrique en septembre, voici sa présentation sur son site :

    Les 17 et 18 septembre 2011, EDF lance les premières Journées de l’industrie électrique EDF et vous accueille sur ses sites de production.

    Accéder à une centrale vous permettra de découvrir ce qui se passe de l’autre côté de vos prises électriques : Comment est produite l’électricité ? Quels sont les métiers qui y concourent ? Quelles sont les exigences de sûreté ?

    chooz11.jpgVous aurez l’occasion de découvrir les types de production les plus importants en France : le nucléaire, le thermique à flamme, l’hydraulique ainsi que des sites éolien, photovoltaïque et un site de recherche et développement d'EDF.

    Bien entendu, une centrale de production électrique n’est pas un lieu comme les autres. Des protocoles de sécurité très stricts s’y appliquent, d’autant plus que la plupart des sites que vous visiterez seront en fonctionnement lors de votre passage. Pour vous accueillir, EDF va vous ouvrir une partie de ses installations, sans nuire à sa priorité industrielle : la sécurité.

     

    Parmi les sites proposés, une vingtaine de centrales nucléaires et deux sites consacrés aux "énergies nouvelles". Pour EDF, le vent cela vient juste de sortir, et le soleil est né il y a peu de temps. Cette dénomination, et le peu de sites proposés, montrent bien le peu d'intérêt d'EDF pour ces énergies alternatives.

    Comme l'indique le site EDF, il faudra s'inscrire au préalable, ce qui permettra d'écarter les trublions éventuels.

    Cette mésaventure vient d'arriver aux écolos belges, qui tiennent leur université d'été de l'autre côté de la frontière, à quelques kilomètres de la centrale. Voici ce que nous apprend le site de la radio télévision belge :

    La traditionnelle "université d'été" à la sauce verte propose une cinquantaine de formations et activités de toutes natures touchant à des sujets aussi divers que la Chine, les agrocarburants, le nucléaire, l'édition de tracts, l'apprentissage de la négociation, la photographie lente, la cueillette des champignons, la philosophie... et même le football.

    Le domaine de Massembre qui accueille ces Rencontres est assez curieusement situé à quelques kilomètres de la centrale nucléaire de Chooz (France), dont on peut apercevoir le panache de fumée blanche. Qui plus est, une trentaine de participants iront la visiter lundi après-midi.

    "Mieux vaut connaître ce que l'on critique", commente-t-on chez Ecolo. 

    Mais les responsables français de la centrale ont écarté trois candidats à la visite pour raison de sécurité, a indiqué la co-présidente du parti, Sarah Turine. L'un d'eux serait un militant de Greenpeace.


    Edf aurait-elle accès à des fichiers policiers ?

  • Japon : 3/4 des centrales nucléaires ne sont plus en service

     

    La catastrophe de Fukushima a  directement détruit quatre centrales nucléaires.

     

    La situation est loin d'être sous contrôle, et la contamination de l'environnement continue.

    Le tsunami a remis en question la nécessité des centrales nucléaires, qui sont au nombre de 54. Elles se situent toutes au bord de mer, le Japon n'ayant pas de grands fleuves pouvant assurer le refroidissement. De plus le pays a une densité de population importante, et les centrales sont donc proches de concentrations urbaines.

    Toutes les centrales doivent subir un test de résistance aux catastrophes naturelles (il n'est jamais trop tard !), et beaucoup sont en situation d'arêt pour maintenance, sans certitude de redémarrer un jour. Sur la carte ci-dessous, seules les unités marquées en orange sont opérationnelles.

    appendix-for-aug-11th-issue-reactor-status-3.jpg

    Les collectivités locales et le gouvernement central réfléchissent à une sortie du nucléaire, avec un équipement qui est du même niveau que celui de la France.

    Une sortie rapide du nucléaire est donc possible, et l'exemple concret du Japon montre qu'une grande puissance ne retourne pas à la bougie en se passant de 73 % de son électricité nucléaire.

    Pour plus de détail sur la situation japonaise, voir l'article de Greenpeace

  • Violences faites aux femmes : les problèmes demeurent.

     

    Dans l'affaire "DSK contre Diallo", la vérité ne sera probablement jamais connue.

     

    La justice américaine a fermé la page pénale, c'est dans ce sens que nous avons écrit la note du 23clem2.png août "justice est faite". Clémentine Autin, très engagée dans les combats féministes, prend du recul par rapport à ce cas particulier, et insiste sur l'importance d'une réflexion sur la violence masculine, débat qui n'a pas eu lieu lors de cette affaire . Les responsables politiques sont dans leur quasi totalité restés au niveau des personnalités en cause, sans traiter le problème au niveau de la société.

    Voici la réaction de Clémentine Autin, recueillie dans L'Humanité.

     

     

    Quelle est votre réaction à la décision d’abandonner les poursuites pénales contre DSK ? C’est une mauvaise nouvelle car, quelle que soit la réalité des faits, justice ne sera pas faite. Si DSK est innocent, le soupçon subsiste. Si Nafissatou Diallo a dit vrai, un viol reste impuni. Les raisons de cet abandon tiennent pour l’essentiel aux mécanismes  judiciaires américains. Je craignais depuis le départ que nous ne sachions jamais ce qu’il s’est réellement passé dans la suite new-yorkaise. Le viol est un crime difficile à établir car les preuves matérielles font généralement défaut. C’est souvent parole contre parole. Même si la relation sexuelle est avérée, il n’est pas facile de prouver le non consentement de la victime. C’est l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses femmes violées ne portent pas plainte. Or, il y a infiniment plus de violeurs qui dorment tranquilles que de femmes qui déposent plainte pour un viol imaginaire.

    Comment réagissez-vous aux commentaires au sein de la gauche, particulièrement du PS ? Je ne comprends pas cette communion de  soulagement validant l’idée d’un DSK blanchi par la justice.  Depuis le début de l’affaire, la plupart des leaders socialistes ont réagi avec deux poids, deux mesures. Ils ont d’abord défendu l’homme, l’ami, le camarade sans avoir de mots pour la plaignante. Ils n’ont pas ou très peu trouvé les mots pour contribuer à envoyer un message contre les violences faites aux femmes. Notre responsabilité était de savoir dépasser le cas précis de DSK, dont seuls deux protagonistes connaissent la réalité, pour prendre en considération ce dont il était question : le viol. Si le féminisme imprégnait sérieusement ce grand parti politique, les commentaires de ses principaux dirigeants eut été d’une toute autre teneur. Cette séquence aura révélé un impensé ou un mal pensé au PS sur la domination masculine, ses ressorts, son ampleur, ses modes de reproduction.

    Cette décision peut-elle créer en France un retournement de situation sur le regard que porte la société sur les violences à l’égard des femmes ? Je ne veux pas le croire. Il y aura un avant et après l’affaire DSK parce qu’une chape de plomb s’est soulevée. Les violences faites aux femmes sont sorties du tabou. Au bureau, entre amis, en famille, nous avons parlé du viol et du machisme. Bien sûr, la contre-offensive s’est faite entendre. La confrontation politique est ouverte. C’est infiniment mieux que de tenir les violences faites aux femmes et le sexisme à distance du social et du politique, dans le petit pré-carré de la vie privée et de l’intime.

    Propos recueillis par Mina Kaci pour L’Humanité du 25 août 2011