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  • Japon : sortir un jour du nucléaire, d'après le premier ministre

     

     

     Le Japon est avec la France un des pays les plus dépendants de l'énergie nucléaire.

     

    zy2011071415.jpgAprès la catastrophe de Fukushima, il est impossible pour le gouvernement japonais de conserver son plan de développement du nucléaire. Mais les milieux économiques sont très réticents, car une sortie rapide demanderait une remise en cause des grosses industries du pays. Le discours du premier ministre a été très ambigu, et il est critiqué à la fois par les pro et les anti-nucléaires. Le Japon s'est mis dans le même piège que la France, en rendant sa sortie du nucléaire très difficile par une dépendance forte à cette énergie. Mais au Japon, on n'est plus dans un débat d'idées, l'abandon du nucléaire est devenu une évidence pour les habitants. La situation risque d'être difficile à gérer pour les politiques, en particulier pour ceux qui sont à l'origine de l'implantation des centrales nucléaires.

    Pour rester en Asie, voici le commentaire de radio chine internationale

     

    Aussi, M. Kan a-t-il proposé qu'à partir de jeudi, un nouveau projet de loi sur les énergies renouvelables soit discuté au parlement dans le cadre de la révision de la politique actuelle du Japon sur l'énergie nucléaire.

    Sur le court-terme, le Premier ministre a annoncé avoir demandé la suspension des centrales nucléaires de Hamaoka et l'introduction d'une double série de tests de stress au niveau des installations nucléaires du pays, afin d'assurer la sûreté de la population et en accord avec la politique énergétique du gouvernement.

    "A l'avenir, nous pourrons gérer la société sans énergie nucléaire, mais pour l'instant nous avons besoin d'électricité pour le peuple et les industries du Japon, et nous devons convaincre l'opinion publique de conserver cette énergie cet été et après", a expliqué le Premier ministre.

    "Dans le futur, je poursuivrai ma politique basée sur ces projets essentiels et nous devrions prendre des mesures positives pour garantir les sources d'énergie renouvelable et naturelle, et j'aimerais promouvoir les politiques futures basées sur cela", a ajouté M. Kan.

  • L'aéroport de Notre-Dame des Landes, aberration voulue par le PS, devient enjeu national

     

    Un article de Maxime Combes, membre d'Attac France et de l'Aitec, et engagé dans le projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org).

     

     

    Projet du siècle passé, rejeté pendant 40 ans par des riverains et citoyen-ne-s de tout horizon, l'aéroport de Notre-Dame des Landes est devenu, en l'espace d'un week-end, un conflit politique national que nul ne pourra plus ignorer. Un de ces conflits emblématiques qui polarise l'espacepolitique.

    Ces 8, 9 et 10 juillet, nous étions des milliers de jeunes et moins jeunes, riverain-e-s ou venu-e-s de plus loin, activistes ou simple-s citoyen-ne-s, sur quelques-uns des champs de bocage convoités par Vinci pour construire un aéroport qui n'a aucun sens. « Vinci dégage », exprimait l'immense fresque humaine de ce dimanche matin. Sans appel. « Nous ne lâcherons rien », repris en cœur suite à un concert de HK et les Saltimbanks, témoigne de la détermination et la force collective avec lesquelles chacun-e d'entre nous ressort de ce rassemblement diablement bien organisé et bien mené.

     

    Sous cette pression citoyenne et militante, des élu-e-s et candidat-e-s ont pris des engagements. Ils sont enregistrés et nul doute qu'ils seront rappelés en temps utile. Comme celui pris par Europe-Ecologie les Verts de ne signer aucun contrat de gouvernement avec le PS sans engagement ferme et définitif d'abandonner ce projet d'aéroport. A se demander pourquoi une telle exigence ne pourrait pas s'appliquer dès demain au sein des collectivités territoriales qui soutiennent le projet et qui sont à
    majorité PS-EELV. Comme la mairie de Nantes dont le maire n'est autre que Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS, ou la région Pays de la Loire présidée par le socialiste Jacques Auxiette.

     

    Ayant obtenu une concession de 55 ans et des financements publics importants pour la construction et l'entretien de ce futur aéroport, Vinci fait du greenwashing. Les promesse de « développement durable » ou de « haute qualité environnementale » ne masquent pas les aberrations écologiques, sociales et économiques d'un tel projet. Plus de 2000 ha de terrains agricoles sacrifiés au moment où il faudrait rapprocher les zones de production maraichère des grands centres urbains. Parier sur la croissance du transport aérien alors que la France et l'Europe devraient diminuer leurs émissions de GES de 40 % d'ici 2020 et 95 % d'ici 2050 pourrait être risible si des centaines de millions de personnes de par le monde ne supportaient pas déjà les conséquences des dérèglements climatiques. Au détriment de leur vie.

     

    Pariant sur le développement des vols Low Cost aux pratiques sociales désastreuses, les collectivités locales socialistes et le gouvernement promeuvent main dans la main un projet nécessitant des centaines de millions d'euros d'argent public pour aménager le site et le desservir. Alors que l'aéroport actuel, nullement saturé, est déjà bien desservi. Le tout au moment où des coupes sombres sont effectuées dans les financements des services publics essentiels au bien-être de nous toutes et tous. Politiques d'austérité pour la majorité, financements sans limite pour les déplacements de quelques-un-e-s de l'autre.

    2011_07_10.12.01_fresque_ndl_a.bocquel_2211-02.jpg

     

    Les décisions conduisant à des projets si néfastes et inutiles incarnent une véritable séquestration de la démocratie au seul profit des intérêts de quelques multinationales et au détriment des véritables besoins de la majorité d'entre nous. S'appuyant sur un imaginaire du siècle passé, l'édification d'infrastructures gigantesques (ir)réfléchies dans des bureaux calfeutrés et hermétiques à tout débat avec les populations concernées fait office de politique d'aménagement du territoire. Cela ne peut plus durer.

     

    Face au pillage des ressources naturelles de la planète pour satisfaire nos modes de vie insoutenables, nous opposons un partage égalitaire dans l'espace, avec les populations les plus démunies, et dans le temps, avec les générations futures, des matières premières, notamment non-renouvelables, auxquelles nous pouvons accéder. Le tout en préservant les écosystèmes. Enfin, respecter les droits et souverainetés des populations et peuples disposant de ces ressources doit-être au cœur d'un projet de transformation sociale et écologique.

     

    Comme cela a été dit tout au long du week-end de mobilisations contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes, obtenir l'abandon de ce projet c'est ouvrir la voie à d'autres victoires et s'engager vers d'autres modes de production, de consommation, de transport. En l'espace d'un week-end, la lutte contre ce projet d'aéroport est devenu un emblème pour toutes celles et ceux qui veulent construire une société démocratique, participative, juste socialement et soutenable sur le plan écologique. Notre-Dame des Landes est devenu un enjeu national que nul ne pourra plus ignorer.

  • 13 juillet : defilé et feu d'artifice à Vouziers

    Pour la fête nationale du 14 juillet, un défilé aux lampions et un feu d'artifice se sont déroulés la veille au soir.

     

    14 juillet, vouziers

    L'Harmonie a fait entendre sa petite musique de nuit

     

    14 juillet, vouziers

    Une foule bon enfant a suivi le défilé dans le quartier Drouot et celui des "Maisons Ardennaises"

     

    14 juillet, vouziers

    Les sapeurs-pompiers toujours représentés à cette occasion

    14 juillet, vouziers

    Un feu d'artifice a été tiré pour clore la soirée

     

  • 14 juillet :liberté, égalité, fraternité… Retrouver la République

     

     

     Retrouver la République : rassemblement à Vouziers comme dans toute la France

     

     

    ldh,14 juillet,vouziersLes rassemblements organisés par le collectif « Non à la politique du pilori » le 14 juillet 2011 à Paris et dans d’autres villes de France ont permis d’affirmer la volonté des organisations, associations, syndicats et partis de retrouver les fondamentaux d’une république dévoyée par la politique du gouvernement Sarkozy.
    A Paris, en présence de Raymond Aubrac et de Charles Paperon, quelques centaines de militantes et de militants, résistants d’hier et d’aujourd’hui ont entendu les engagement pris par les uns et les autres de ne rien lâcher pour la défense des droits, de la citoyenneté et de la démocratie. Stéphane Hessel, empêché, était présent grâce à un message enregistré spécialement pour cette commémoration du 222e anniversaire de la prise de la Bastille.

    A Vouziers le rassemblement s'est déroulé le 13 juillet au parc Bellevue. Les militants et citoyens présents ont écouté le message lu par Didier Assel au nom de la section locale de la LDH.

    ldh,14 juillet,vouziers


  • CCAA : de quel bois je me chauffe !

    Le conseil de communauté qui s'est déroulé lundi soir à laissé paraître une certaine exaspération d'une partie des délégués.

     

    Ce mouvement d'humeur s'est révélé lors du débat sur le schéma départemental de coopération intercommunale. Ce schéma avait fait l'objet d'une première lecture lors du conseil  précédent (voir notre compte-rendu).

    Les tendances qui avaient émergé alors se sont confirmées hier.

    Concernant le découpage des communautés de communes, la délibération adoptée propose d'agrandir P1170564.JPGle périmètre de la CCAA aux cantons d'Attigny et Tourteron . L'argument mis en avant est la cohérence de territoire et l'existence d'un bassin de vie commun. Cette proposition n'a pas déclenché un torrent d'enthousiasme parmi les délégués, et semble d'ailleurs avoir peu de chances d'aboutir. Mais la proposition est faite, la commission départementale tranchera.

     

    Concernant la réforme de Syndicats communaux, la pilule a du mal à passer. Le président et le Sous-préfet ont rappelé le contexte : la loi impose une réduction significative de ces structures, ce qui s'est traduit par un objectif de baisse d'au moins 30%.

    Cette baisse doit être actée pour la fin de l'année, ce qui a amené à un point d'achoppement. Personne ne connaît toutes les conséquences de ces disparitions, on se demande qui va récupérer les compétences, avec quelles modalités, à quel rythme...

    Le président Signoret a affirmé qu'il ne souhaitait pas reprendre les compétences des Sivom dans ces P1170573.JPGconditions, et qu'il avait consulté les présidents des structures de coopération intercommunale : il en est ressorti que la proposition de réduction du nombre était" complètement stupide".

    Les délégués qui sont souvent maires et parfois impliqués dans les Sivom ne voient pas comment cette réforme peut mieux faire fonctionner les services à la population qu'actuellement.

    Mais le Sous-préfet a répété que le débat n'était pas là, et qu'il avait une "feuille de route" avec moins 30%, et que cet objectif serait tenu.

     

    Au final la délibération adoptée (1 contre, 15 abstentions) reprend la proposition d'élargissement de la CCAAA à Attigny et Tourteron, et demande au préfet de surseoir au projet de suppression des syndicats en prolongeant la phase préparatoire de 3 mois.

    On peut considérer cette délibération comme un voeu (pieux), tant ces demandes ont peu de chance d'être entendues en haut lieu.

    P1170578.JPG

     

    Le conseil s'est poursuivi avec la présentation du rapport d'activité 2010, adopté à l'unanimité, et qui doit servir de base au compte-rendu que les délégués feront au sein de leurs conseils municipaux respectifs.

     

    Deux points ont été actés, concernant le remplacement de membres de différentes commissions, et sur la création d'un emploi non permanent pour pallier à l'absence d'un agent en congé de maternité (pour information, le président a signalé qu'il s'agissait de la personne en charge de l'information).

     

    En ce qui concerne le tourisme, un programme de signalétique identitaire et touristique du territoire va être mis en place Il en coûtera 245.000 euros dont 68.000 à la charge de la collectivité si elle perçoit les subventions demandées.

     

    Concernant la compétence environnement, plusieurs délibérations ont été prises.

    Le marché des bacs roulants (les nouvelles poubelles) a été attribué à PWS pour 265.000 euros. Chaque foyer recevra un bac de taille adaptée à sa composition.

    Un projet de collecte des pneus usagés va être étudié, afin de nettoyer le territoire des stocks existants.

    Pour Natura 2000 , la CCAA se porte candidate à l'animation des documents d'objectifs pour les zones qui se situent sur son territoire (vallée de l'Aisne en plusieurs sites).

     

    La future piscine communautaire a ensuite retenue l'attention de l'assemblée.

    Il s'agissait de valider les éléments de programmation afin de finaliser ce projet. Les délégués ont retenus les propositions du bureau : un bassin de 5 lignes d'eau, une pataugeoire et un espace détente avec sauna etc...

    Le coût prévisionnel atteint 5 millions d'euros, et la structure devrait représenter une charge annuelle totale de 650.000 à 700.000 euros pour la CCAA.

    Étant donnée cette somme, le Président a déclaré qu'il ne voyait aucune raison pour que cela soit gratuit pour les scolaires ou le club nautique. Ce point fera débat dans les décisions futures, il a entrainé des prises de parole de la part de délégués de Vouziers (Françoise Cappelle et Claude Ancelme). Actuellement la piscine municipale est mise à disposition gratuitement pour le club nautique.

    En l'état actuel de la présentation, le président a reçu un vote largement positif (1 contre 5 abstentions)

    P1170597.JPG

    Tableau des prévision des recettes

     

    Le dernier point à l'ordre du jour concernait la filière bois.

    La CCAA a obtenu le label "pôle d'excellence rurale" en 2010 avec  ce projet:

    Le PER de la 2C2A entend améliorer le bilan carbone du territoire par une série d’actions orientées sur les ENR, tant sur la maîtrise de l’énergie que par la valorisation de ressources renouvelables sous-exploitées (bois, vent). Ainsi le projet se déploie autour de trois thèmes déclinés en plusieurs mesures : 1. la valorisation des ressources énergétiques renouvelables avec le développement de chaufferies bois, de l’éolien, la maîtrise énergétique des activités publiques et la création d’un équipement aquatique autonome ; 2. le développement de l’économie locale par la création d’une filière courte de valorisation du bois, l’accompagnement de la création d’entreprises locales et par l’essor des transports électriques ; 3. la communication autour des ENR via la sensibilisation du public et la valorisation touristique des ENR.

     

    C'est donc dans cadre qu'intervient l'étude d'une plate-forme de centralisation de ressources pour la fabrication de plaquettes de bois de chauffage.

    Il s'agirait d'obtenir un produit plus homogène et de meilleure qualité par séchage plus poussé de la matière première. Le marché visé serait local (chaufferies existantes et à créer c'est à dire l'hôpital de Vouziers, l'établissement de Belleville sur Bar, la laiterie de Challerange, la futur piscine ...). Le circuit court est logique dans la perspective d'économies d'énergie. Il semble aussi s'imposer, car la ressource est limitée. Malgré les hectares de la forêt d'Argonne, et compte tenu des prélèvements déjà organisés, il ne reste pas de marges de manoeuvre importantes, surtout en bois de qualité. Le broyage des haies pourrait aussi compléter les volumes, mais avec un pouvoir calorique moindre.

    L'Argonne en manque de bois ! qui l'aurait pensé ?

     

    Après ce menu copieux, les délégués ont eu droit à une question diverse concernant la zone d'activité de Vouziers.

    Pour le centre Leclerc une SCI se porte acquéreur d'une parcelle d'environ 4 ha, qui va du magasin Leclerc actuel à la route de Sainte-Marie. Il était prévu de vendre une parcelle de 7 ha, mais les projets commerciaux ont été revus à la baisse .

    De ce fait, le tracé de voiries a été modifié, et les parcelles à vendre redécoupées. Le conseil devra se pencher à nouveau sur le prix de vente de ces parcelles, en fonction de leur situation.

    Les travaux d'archéologie se terminent et ne nécessiteront pas de fouilles complémentaires pour la tranche n°1.

    P1170600.JPG

    La future zone en jaune, le centre Leclerc apparaît au milieu en blanc, avec à droite la route existante vers Sainte-Marie (rond-point à créer au carrefour actuel)