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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 900

  • Un RER à Boult-aux-bois

    D'après le responsable de la boiodiversité à Paris, le nombre d'espèces animales présentes dans la capitale est en forte augmentation.

    Paris a depuis plusieurs années une gestion très écologique de ses espaces verts, et le résultat deviendrait visible au niveau de la faune et de la flore.

    Le CERFE, centre réputé d'étude du comportement animal va-il déménéger à Paris ? En échange, va-t-on construire un RER à Boult-aux-Bois ?

    Voilà des questions qui méritent d'être posées!

    Voici un extrait du"Monde" sur le sujet :

     

    Non, le bestiaire parisien ne se résume pas aux pigeons, aux rats et aux blattes, et sa flore aux platanes et aux marronniers. "La biodiversitéun-renard-sur-un-trottoir-en-pleine-ville_2247_w560.jpg est présente partout à Paris, quand on la cherche, quand on sait la voir", dit Philippe Jacob, responsable du pôle biodiversité de la capitale. Bien sûr, elle est moins riche que dans beaucoup d'autres régions. Mais dans ses bois, ses parcs, et ses friches, sur ses toits et ses balcons, au bord de ses voies d'eau, du périphérique, ou de l'ancienne petite ceinture, Paris abrite 2 000 espèces animales, et autant d'espèces végétales. Plus étonnant, tandis que la biodiversité diminue dans les campagnes, elle semble prospérer sur le pavé.

    "Il y a un enrichissement, explique M. Jacob. On voit à nouveau des espèces qui avaient disparu dans les années 1960." Les orchidées, par exemple, abondent. Le héron, le pic vert, l'épervier d'Europe, le martin-pêcheur ont refait leur nid à Paris. L'Argus bleu - un papillon protégé en Ile-de-France - les libellules, sauterelles, grillons, tritons, orvets, réapparaissent. Des renards font quelques incursions.

  • Premier mai à Vouziers : se souvenir

    Après ces moments tournés vers l'avenir, un temps a été pris pour honorer le souvenir de ceux qui ont disparu, et qui nous manquent beaucoup pour combattre la situation actuelle.

    Voici des photos de l'homage à ces militants qui nous ont quitté.

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    Le maire fleurit la tombe du Dr Denis, ancien conseiller général de Vouziers


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    La délégation a rendu homage aux militants disparus,
    dont nos camarades R Goury, J Loizon et D Warnet



  • Premier mai à Vouziers : à la mairie

    Comme tous les ans, un rassemblement s'est tenu dans la grande salle de la mairie, où la municipalité de Vouziers avait convié les Vouzinois à échanger sur la situation sociale.

    Un certain nombre de personnes s'étaient rendues à Charleville, où se déroulait à la même heure la manifestation départementale.

    Malgré cela, l'assistance était plus nombreuse qu'habituellement : une quarantaine de personnes étaient présentes.

    Après une introduction du maire, des débats ont eu lieu sur la crise et ses conséquences, et sur les possibilités de l'émergence d'une politique différente pour en sortir. Il a été regretté le peu de présence de jeunes, mais plusieurs signes de mobilisation dans divers domaines laissent à penser que beaucoup ne resteront pas passifs devant les conséquences de cette crise.

    L'unité syndicale pour cette journée a été saluée, démontrant que l'agitation médiatique de notre président ne suffit pas à cacher ses réponses insuffisantes  et ses responsabilités en tant que responsable politique, vis à vis de cette crise du libéralisme  : Il voulait développer en France les solutions les plus ultra libérales, il en est réduit à s'appuyer sur l'Etat pour sauver les banques et l'économie.

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  • Premier mai à Vouziers : avec la LDH

    Les manifestations publiques du premier mai ont débuté à 10h, par un rassemblement de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme. Suivant un mouvement national, la section locale a soutenu l'appel"non à la politique de la peur". Une motion a été lue devant la sous-préfecture et sera transmise au Sous-préfet.

    Pour plus de détails sur cet appel, voir les notes précédentes.

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    La lecture de la motion par la présidente de la section
  • La PAC moins opaque

    La politique agricole commune (PAC) représente plus de 10 milliards d'aide publique, et elle constitue le premier poste de dépense de l'Union Européenne.

    Ces subventions aux agriculteurs sont distribuées sur des critères qui favorisent plutôt les grosses exploitations. Jusqu'à maintenant, il est n'était pas possible de connaître le montant de subvention touché par chacun. La commission européenne a exigé la transparence de la part des états. Le ministère de l'agriculture vient donc de mettre en ligne la ventilation des sommes versée, commune par commune, exploitation par exploitation. Vous pouvez consulter les chiffres sur le site du ministère (cliquez ici).

    Il n'est pas vraiment intéressant de savoir ce que touche tel ou tel exploitant. Par contre, on peut noter des disparités très importantes, avec des montants qui atteignent plus de 100.000 euros par an dans notre secteur. Pour Vouziers le maximum est à 75.000 euros, mais la moyenne agriculture-biologique-en-ouganda_940x705.jpgest autour de 20.000 à 30.000 euros.

    Ces aides bénéficient donc souvent à ceux qui ont de grosses exploitations, et ne servent pas principalement à impulser une politique agricole différente (agriculture biologique, cultures sans OGM par exemple). Une réforme de la PAC est programmée, elle était devenue indispensable depuis l'élargissement de l'UE. On peut être sûr que certains vont chercher à défendre leurs privilèges : on en a eu un avant goût lors de récents débats au sein de la FNSEA, le principal syndicat agricole.

    Ces subventions constituent une aide très importante aux exportations agricoles. En cela elles déséquilibrent le marché en défaveur des pays du tiers-monde. Les agriculteurs des pays pauvres n'ont pas de telles subventions, et ils ne peuvent pas lutter contre les importations. C'est 8da97286-35ba-11de-ae33-511cae571ce9.jpgainsi que les paysans du Sud sont contraints de quitter leurs terres, et ces pays deviennent dépendants pour se nourrir.

     

    Voici un extrait du Figaro sur ce problème :

    Si les agriculteurs perçoivent collectivement 91% de l'enveloppe de la PAC (9,5 milliards d'euros sur 10,39 milliards) à titre individuel, les montants reçus sont nettement inférieurs au groupe précédent ( l'industrie agro-alimentaire) avec cependant de fortes disparités entre paysans. 280 000 agriculteurs ont touché au titre des aides directes (premier pilier de la PAC) une moyenne de 20.396 euros par bénéficiaire. Parmi ceux-ci, 9,8% ont reçu plus de 50.000 euros d'aides, c'est-à-dire 36% des aides, tandis que 30% ont perçu moins de 5.000 euros, c'est-à-dire 2,5% des aides. Pour le développement rural (second pilier de la PAC), 228.000 agriculteurs ont perçu 1,3 milliard d'euros, y compris les contreparties nationales. La moyenne par bénéficiaire est de 5.700 euros. Une concentration que dénonce José Bové. «80% des aides vont pour 20% des exploitations, il faudrait les plafonner et changer radicalement la PAC, explique le leader écologiste. Il faudrait que la PAC prenne en compte la diversité des productions, soit respectueuse de l'environnement et encourage une agriculture qui favorise l'emploi, avec aides liées aux UTH (unité de travail humain). Enfin les aides aux entreprises doit favoriser une organisation commune des marchés européens».

  • Non au délit de solidarité

    La pétition : Modifier la loi pour supprimer le délit de solidarité


    Mercredi 8 avril 2009, dans 92 villes en France, nous avons été près de 20 000 à nous présenter, affirmant avoir, un jour, aidé un homme ou une femme sans-papiers en difficulté. Nous avons été 20 000 citoyens décidés à rester des « aidants » et nous exigeons que le délit de solidarité soit supprimé de notre législation
    - Voulez-vous signer la pétition sur le site des délinquants solidaires ? Cliquez ici

     

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    Supprimons le délit de solidarité !

    Le 18 février 2009, à 7H45, une bénévole des « Restos du coeur » et de « Terre d’errance » est placée en garde à vue. Il lui est reproché d’avoir aidé des personnes en situation irrégulière, notamment en rechargeant leurs téléphones portables, en donnant de la nourriture et des habits aux migrants présents dans la région de Calais.

    Dans tout le pays, de nombreux exemples similaires touchent aussi bien des associations, des structures agréées par l’Etat, leurs agents et les bénévoles dans les missions qu’ils assument au quotidien, que des femmes et des hommes qui agissent par des gestes d’humanité pour que des personnes dans la détresse retrouvent leur dignité.

    Ces cas sont emblématiques du climat d’intimidation visant à dissuader toute aide, tout geste de solidarité et de fraternité, y compris familiale, envers des étrangers en situation irrégulière. La France que nous aimons est celle qui met en avant la solidarité et la fraternité plutôt que la peur des étrangers.

     

     

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    Aujourd’hui, la loi punit toute personne qui aurait, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter, l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France (Article L622‐1 du Code d’Entrée et de Séjour des Etrangers). Aucune distinction n’existe entre des réseaux de passeurs qui prospèrent sur la détresse humaine et les associations, ainsi que les personnes qui agissent par solidarité et pour le respect des droits fondamentaux.

    Nous, associations, syndicats, partis politiques et citoyens signataires déclarons que nous avons soutenu, soutenons ou soutiendrons des étrangers en situation irrégulière pour préserver leurs droits, leur dignité ou leur intégrité physique. Nous demandons à être solidairement poursuivis pour ce délit et le déclarerons d’abord le 8 avril, devant les palais de justice et les préfectures. La fraternité érigée aux frontons de toutes les mairies de France ne doit plus être réprimée.

    Plusieurs initiatives venant de députés et de sénateurs le permettent dans les prochaines semaines. C’est notamment le cas, dès le 30 avril, lors d’un débat à l’Assemblée nationale.

     

     

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    - Nous exigeons que le délit de solidarité soit supprimé de notre législation.

    - Premiers signataires : ACASEA / Action Consommation / ADDE (Avocats pour la Défense Des Droits des Etrangers / ADN (Association pour la démocratie à Nice) / Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme / ANPASE / Association Toits du monde – Orléans / ATTAC / ATD Quart Monde / Cimade / CLARA / Collectif SDF Alsace / Collectif Les Morts de la Rue / Comede / Emmaüs France / EMDH / Famille d’accueil du Gard / FASTI/ Fédération Sud Education / FNARS / Forum Réfugiés / France Terre d’asile / FSU/ Gisti / Groupe Gauche démocrate et républicaine assemblée nationale / Groupe socialiste, radical et citoyen à l’Assemblée nationale / Homosexualités et Socialisme / ICEM ‐ pédagogie Freinet / Information Solidarité Réfugiés / La Pastorale des Migrants / L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie / Les Alternatifs / Les Verts / Le CRAN / Ligue des Droits de l’Homme / Médecins du Monde / Migration santé Alsace / MPEF / MRAP / NPA / Osiris / Parti Communiste Français / Parti de Gauche / Parti Socialiste / Réseau Chrétien immigrés / RESF/ Revue Mouvements / Ré‐So / SALAM Nord‐Pas‐de‐Calais/ SOS Racisme / Sud Education / Syndicat des avocats de France / Syndicat de la Magistrature / Syndicat de la médecine générale / Terre d’asile / Terre d’errance / Terre des hommes / Union syndicale de la psychiatrie / Union syndicale Solidaires /

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