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capitalisme

  • Refonder le capitalisme

    Refonder le capitalisme : voilà bien un des moindres travaux auquel s'attaque notre hyperprésident.

     

    Pour lui qui a déjà, entre autres choses, arrêté les Russes en Géorgie (?), remis l'Europe en marche (!), fait de l'écologie la priorité du gouvernement (!?), remis la France au travail (?!) , refonder le capitalisme est un simple exercice de routine.

    Une économie où le profit des actionnaires est le principal ressort, cela fait partie du passé. Pour lui chaque pensée devient un discours, chaque discours devient une loi, et chaque loi transforme la société.

    Toute sa communication tend à nous faire prendre pour vrai cet enchaînement vertueux, à se demander ce qu'on attend pour être heureux.

    10a38e1.jpgPrenez par exemple les ouvriers de Nexans à Fumay (ou à Chauny) : Ils perdent leur emploi, peut-être, mais dans un capitalisme refondé.

    Leur entreprise est d'un des leaders de la fabrication de câbles, elle fait des bénéfices, elle reçoit des aides de l'état. La vallée de la Meuse est au coeur des Ardennes laborieuses chères au candidat Sarkozy, ils connaît les souffrances des gens de là-bas.

    Alors quand 53 emplois sont supprimés à Fumay, après avoir subi bien d'autre restructurations, faut-il croire que le capitalisme a trouvé de nouvelles valeurs ?

    La Bourse remonte actuellement ses cours de manière régulière, car les perspectives de profits réapparaissent. Pendant ce temps les courbes de chômage continuent de grimper. Y-a-t-il une façon plus simple de comprendre que notre société met le profit en premier, et que les drames sociaux n'entrent pas dans le bilan comptable.

    Voir l'article de Jean-Charles Vanbervesseles sur le sujet.

     

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    La boucle de la Meuse à Fumay.
    Au premier plan le site de l'usine Nexans
  • Moraliser le capitalisme

    D'aucun voudrait réformer, voire moraliser le capitalisme.

     

    Le système libéral et capitaliste vient de montrer de manière évidente et spectaculaire qu'il ne menait pas le monde entier au bonheur par les img_00031.jpgsacro-saintes lois du marché.

    Petit coup dur pour les tenants politiques du libéralisme, mais certains ont déjà une réponse, au moins en paroles. Ils vont réformer le capitalisme. Chouette idée! Mais le réformer en quel autre système ? un capitalisme à visage humain? comment vont-ils s'y prendre? et c'est pour quand cette réforme?

    Car pour l'instant, tout reprend comme avant, avec le même cynisme et la même priorité aux gains financiers.

    Vous pouvez lire avec le lien suivant un article instructif du "Monde Diplomatique"

  • G20 :sauver le capitalisme

    Le G20 a-t-il sauvé la planète? Ce groupe de 20 pays, dominé par les Etats-Unis a principalement tenter de sauver le capitalisme .

    Parmi les mesures principales, on retient les mille milliards pour la relance de l'économie, qui ne sont rien que l'addition des plans de relance déjà connus. Il n'y a pas de plan concerté, et encore moins un plan pour refonder le système capitaliste. Ce ne sont pas les paradis fiscaux qui ont provoqué la crise actuelle, mais le manque de confiance des investisseurs face aux banques engluées dans les "fonds pourris". Le FMI va disposer de crédits considérables pour éviter l'effondrement du système, on connaît les conditions qu'il met pour préter aux pays dans le besoin : moins d'état, moins de fonctionnaires, plus de rigueur....

    le capitalisme aurait été refondé en trois jours par les pays le plus riches ! Soyons sérieux, dans quel régime sommes nous? Toujours ce vieux libéralisme qui cherche à sortir d'une de ses crises à répétition, avant de repartir vers une nouvelle course folle aux profits. Voici ce que dit Clémentine Autin sur le G20, il n'y a pas grand'chose à retirer:

     

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    Les infos sur ce que les grands de ce monde nous concoctent sont franchement insupportables. Partout, on nous serine que le G20 a pris les choses en main, la photo de famille est censée nous rassurer et il paraît même que les mesures sont “historiques”. Une sorte de concert de l’idéologie dominante voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Et à l’image, aux JT par exemple, ce sont les manifestants qui sont présentés comme dangereux pour l’ordre public.

    Or, les mesures ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux. Les paradis fiscaux vont être montrés du doigt : à la bonne heure ! Mais cela clem.pngne fait pas le compte. Le FMI présidé par DSK est renfloué : mais pour faire quoi ? Les hedge fund sont ciblés mais est-ce que cela remet en cause la quête du profit maximum à court terme qui se produit par ailleurs en toute impunité ? Au fond, le G20 a ccouché de quelques mesures qui se veulent symboliquement emblématiques pour donner à voir que les aspects les plus “immoraux” du capitalisme sont dénoncés et combattus. C’est dérisoire pour lutter contre la spéculation financière. Rien ne remet fondamentalement en cause la logique du système. Je voyais hier à la télé Lula et Sarkozy bras-dessus, bras-dessous, et ça m’a fait vraiment bizarre… Car il ressort de ce G20 une atonie de la conflictualité entre différents choix politiques. Le consensus apparu alimente l’idée qu’il n’y a qu’une voie possible pour faire face à la crise. En outre, l’enjeu majeur de la consommation des pays les plus riches est passé à la trappe. Si l’on veut agir utilement, changer de modèle de développement pour combattre les crises économiques et écologiques, il est indispensable d’engager une politique drastique de transformation du modèle de production et de consommation de pays les plus riches.

  • la crise expliquée

     

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    VENDREDI 17 OCTOBRE – 19h

    à la PBA

    quai Rimbaud —Charleville

     

    LA BOURSE OU LA VIE.

    A QUI PROFITE LA CRISE ?

     

    Organisé par ATTAC 08

     

    Martino NIEDDU, enseignant en économie à l’université de Reims ouvrira le débat en nous proposant une analyse claire de cette crise.

    Une soirée pour essayer de comprendre ce qui va nous tomber dessus.

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