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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 901

  • Premier mai: Non à la politique de la peur

    Pour un premier  mai unitaire.

     

    Le premier mai 2009 va réunir les organisations syndicales, qui organisent depuis février la riposte aux mesures prises par le gouvernement. Cette unité est exceptionnelle, et en plus elle dure ce qui est encore plus remarquable.

    Pour les Ardennes un rassemblement est prévu à Charleville  (10 heures, place Ducale). A Vouziers, une réunion débat semuguet.jpg tiendra à 10h30 dans la grande salle de l'Hôtel de Ville, comme tous les ans. Elle sera suivie par un hommage au Docteur Denis, qui a été très engagé dans la politique sociale de la ville, et aux militants locaux qui nous ont quittés.


    La section vouzinoise de la ligue des droits de l'Homme s'associe à l'appel national "non à la politique de la peur".

     

    Cette initiative veut dénoncer le climat sécuritaire qui règne dans notre pays, et qui atteint également le champ professionnel.

    La politique sécuritaire dresse les uns contre les autres, entretient un climat de délation et de méfiance. Le collectif juge qu'à l'inverse, c'est du lien social, de la solidarité qu'il faut recréer. C'est pour cela que la date du premier mai a été choisie, pour faire converger cette lutte à celle des syndicats.

    La section locale de la Ligue des Droits de l'Homme appelle à un rassemblement à 10 heures devant la sous-préfecture de Vouziers.

    Ceux qui le souhaitent pourront bien sûr rejoindre la réunion à la mairie à la suite.

     


  • Chômage : la hausse continue

    La hausse du chômage devient habituelle de mois en mois, et même le gouvernement affirme que cela va se poursuivre. En effet, si on est optimiste,  l'économie pourrait redémarrer en 2010. Mais les embauches ne suivraient pas immédiatement, il est donc certain que le chômage ne baissera pas avant 2011.

    En France, il y a donc 3,7 millions de personnes à la recherche d'un emploi à la date de fin mars(chiffres officiels) . Pour les Ardennes, le mouvement va dans le même sens, et on compte maintenant 19.000 personnes à la recherche d'un emploi dans notre département.

    Voici les chiffres plus détaillés repris de Boursorama.comchomage.jpg

     

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 2 448 200 en France métropolitaine fin mars 2009, d'après les données communiquées ce soir par le Ministère de l'Emploi. Ce nombre augmente par rapport à la fin février 2009 de +2,7%, soit +63 400. Sur un an, il croît de 22,1%.

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégories B et C s'établit à 1 032 500 en France métropolitaine fin mars 2009. En mars, le nombre de ceux de catégorie B augmente de 3,2% (+6,2% sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C se replie de 0,2 % (-10,2% sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégories A, B, C s'établit à 3 480 700 en France métropolitaine fin mars 2009 (3 688 000 en France y compris Dom). Ce nombre croît de 2,3% (+77 000) au mois de mars. Sur un an, il augmente de 13,3%
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  • Premier mai avec la LDH

     


    Premier Mai : Arrêtons le massacre ! Ensemble contre la casse sociale et le sécuritaire

     

     

     

    Le collectif « Non à la politique de la peur » appelle à l'organisation de rassemblements communs le Premier mai  pour que convergent les talents et les efforts de celles et ceux qui s'opposent aux avancées sécuritaires et autoritaires du gouvernement, qu'elles se déploient sur un terrain général ou sur le champ professionnel.

     


    Relayant cette initiative, la section LDH de Vouziers  invite à :

    un rassemblement devant la sous-préfecture

    le Vendredi 1er mai à 10h.

     

     

    arton2360.jpg

     

     


     

     

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  • Travailler le dimanche

    Le gouvernement s'acharne à déréguler le marché du travail . Il laisse ainsi pleins pouvoirs aux employeurs, les salariés n'ayant pas souvent les moyens de refuser . Après la fin des 35 h et le bonus aux heures supplémentaires ( travailler plus pour gagner plus !), voici le travail du dimanche qui revient sur le devant de la scène politique. Ce projet avait été abandonné devant de nombreuses réactions hostiles.

    Brice Hortefeux, l'ami sincère de Nicolas, remet le projet à l'ordre du jour du parlement, car notre président y tient beaucoup.

    Voici le point de vue du JDD


    Abandonnée fin 2008 en raison d'une trop grande contestation, y compris à droite, la question du travail dominical va faire son retour dans hortefeux_dimanche.jpgl'arène politique. Cet été, le Parlement devra examiner une nouvelle proposition de loi. Brice Hortefeux l'a annoncé ce dimanche, affirmant que le gouvernement ne cherche pas à "remettre en cause le repos dominical".

    A moins d'une semaine d'un 1er-Mai qui s'annonce offensif dans les rues du pays (lire: Avant un 1er-Mai massif, le climat social se tend), le gouvernement jette un nouveau pavé dans la mare. Invité ce dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Brice Hortefeux a remis sur la table l'épineuse question du travail dominical. Abandonné en décembre dernier en raison de trop nombreuses oppositions, y compris à droite (lire: Le travail dominical attendra), le projet, ardemment soutenu par Nicolas Sarkozy, va pourtant faire son retour devant le Parlement. "En juillet" plus précisément - et sous forme de proposition de loi - a dévoilé le ministre des Affaires sociales. Une période où, traditionnellement, les polémiques sont, vacances obligent, moins virulentes qu'à une autre période de l'année...

  • EPR validé par le conseil d'état

    Le conseil d'état, la plus haute juridiction administrative française, vient de rejeter le recours contre la construction d'un EPR à Flamanville. Plusieurs associations avaient tenté d'interdire la construction de cette centrale atomique de nouveau type.

    3297459.jpgElles s'appuyaient sur les danger de l'exploitation et sur l'incapacité à gérer les déchets de cette industrie. Le conseil d'état a donc rejeté ces arguments, validant ainsi la construction de la centrale.

    Depuis, Nicolas Sarkozy a décidé de construire une deuxième centrale de même type (pas à Chooz, mais à Penly).

    Voici la réaction de Greenpeace (extrait) :

     

    Le Conseil d'Etat soutient également que les rejets supplémentaires de tritium ont suffisamment été étudiés, mais cela ne règle pas la question. L'EPR rejettera bien d'avantage de tritium dans l'environnement ! Pendant longtemps l'industrie nucléaire avançait que cet élément radioactif n'avait aucune conséquence sur la santé. Or, il est prouvé depuis peu que le tritium se fixe sur l'ADN et qu'il action-blocage-epr-flamanville-6.jpgpeut donc entraîner des modifications génétiques et des malformations.

    La plus haute juridiction administrative estime par ailleurs que les questions relative à la gestion des déchets a elle aussi été suffisamment étudiée, alors que Greenpeace a montré que les déchets générés par l'EPR seraient 7 fois plus dangereux que ceux produits par les réacteurs précédents. Rien d'étonnant dans le pays du tout nucléaire !

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  • Non à la politique de la peur

    Un Appel du collectif « Non à la politique de la peur »


    Le collectif « Non à la politique de la peur » appelle à l’organisation de rassemblements communs le Premier mai  pour que convergent les talents et les efforts de celles et ceux qui s’opposent aux avancées sécuritaires et autoritaires du gouvernement, qu’elles se déploient sur un terrain général ou sur le champ professionnel.

    La LDH a largement participé à cette construction des convergences et invite ses sections à y prendre toute leur place. Toute collaboration, toute participation est la bienvenue et la LDH mettra tout en œuvre pour les susciter et élargir encore ce rassemblement.

    L’initiative du Premier Mai vise à créer les conditions d’une rencontre militante des appels et réseaux mobilisés sur des terrains et préoccupations très convergentes en affichant une articulation avec le mouvement social et syndical. En participant le matin à ce temps de rencontre et de visibilité, la LDH travaille à cette complémentarité : créer les conditions d’un travail convergent au-delà d’un Premier mai par ailleurs exceptionnel du fait de l’unité syndicale.

    Arrêtons le massacre !

    Ensemble contre la casse sociale et le sécuritaire

    Là où nous sommes, nous sommes divers. Chacun de nous a ses engagements, son métier, son éthique de professionnel et de citoyen. Chacun des collectifs, chacune des organisations associatives, syndicales, politiques a ses orientations et ses priorités.

    Mais nous sommes confrontés au même rouleau compresseur, à la déconstruction des rapports sociaux, des services publics, des garanties des libertés. Opposer les individus les uns aux autres, exploiter la peur, organiser la surveillance, la délation, l’intimidation, traquer les diffuseurs de solidarité, c’est préparer la « guerre de tous avec tous ». Pour nous, l’Etat sécuritaire n’est pas la solution, mais le problème.

    Nous refusons cette destruction du lien social qui attise tous les conflits et qui est porteuse de violences d’Etat comme de violences sociales. Nous refusons le populisme sécuritaire qui désigne des boucs émissaires à la colère des victimes de la « pwofitasyon ». Nous voulons en finir avec ces « contre-réformes » qui, loin de répondre à la crise, en aggravent les effets délétères sur le vivre ensemble. Pour les remplacer par les vraies réformes, urgentes et nécessaires au retour du progrès social et de l’état de droit.

    Nous appelons à la construction, face à la crise sociale et aux contre-réformes sécuritaires, d’une société de solidarités, d’égalité et de garanties effectives des libertés individuelles.

    Nous en appelons à une conception du Politique qui, au lieu de se nourrir de la fragmentation sociale, place au cœur de l’éthique démocratique la construction de nouvelles solidarités sociales et citoyennes.

    Luttons tous ensemble

    - Contre la politique de la peur, contre la nuit sécuritaire
    - Contre une société de surveillance
    - Pour la défense de la citoyenneté et des professionnalités
    - Pour la défense du service public, notamment de l’Hôpital public et du - service public de santé

    Imposons un moratoire à la politique gouvernementale

    Appelons à un débat démocratique national

    Notre volonté est de construire une convergence des collectifs de luttes et des organisations qui les soutiennent, simplement en agissant ensemble au même moment !

    Nous appelons tous les citoyens qui partagent cette volonté et cet espoir à se rassembler dans la matinée du vendredi 1er mai, devant l’Assemblée nationale et devant les préfectures de tous les départements, pour porter leurs revendications communes.

  • L’homme qui menaçait les Etats-Unis

    Depuis le 11 septembre, les services de sécurité des Etats-Unis sont de plus en plus paranoïaques. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont sur des listes qui leur interdisent de rentrer aux Etats-Unis, ou même de survoler leur territoire.

     

    Ces listes sont établies dans un manque de transparence total, et il n'est bien sûr pas possible d'y avoir accès ou de les rectifier. Vous lirez ci-dessous ce qui s'est passé lors d'un vol Paris-Mexico. A force de vouloir contrôler un maximum de personnes, le risque est de ne plus contrôler rien du tout, à moins de rentrer dans un système où les liberté individuelles sont gravement atteintes.

     

    Voici l'article du"Monde diplomatique" qui relate les faits :



    Samedi 18 avril 2009. Dans cinq heures, le vol Air France 438, en provenance de Paris, atterrira à Mexico. Soudain, la voix du commandant de etats-unis.jpgbord annonce que les autorités américaines interdisent à l’appareil le survol de leur territoire – où il n’est nullement prévu qu’il atterrisse. Parmi les voyageurs, figure une personne qui pose problème « pour des motifs de sécurité nationale ». Le Boeing 747 est dérouté. Son nouveau trajet étant beaucoup plus long, l’avion se pose à Fort-de-France pour refaire le plein de carburant.

    Après l’escale en Martinique, le copilote aborde discrètement un passager. « Etes-vous M. Hernando Calvo Ospina ? » Recevant une réponse affirmative, il l’entraîne à l’arrière de l’appareil et lui annonce qu’il est le « responsable » du « détournement ». Colombien exilé en France, journaliste, écrivain, collaborateur du Monde diplomatique, Calvo Ospina se rend au Nicaragua pour ce mensuel. Il a publié de nombreux ouvrages (1) et articles dénonçant la politique du président Alvaro Uribe, le paramilitarisme, le rôle des Etats-Unis en Amérique latine. Comme tout journaliste travaillant sérieusement sur la Colombie, il a eu l’occasion d’interviewer des membres de l’état-major des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). « Ma première réaction, témoigne-t-il, fut d’interroger le co-pilote : “Vous croyez que je suis un terroriste ? ” Il me dit : “Non, et c’est pour cela que je vous préviens.” Il me demanda de ne rien dire à personne, y compris au reste de l’équipage (2). »

    Lors de l’arrivée à l’aéroport de Mexico, avec six heures de retard, Calvo Ospina est intercepté, à la demande des autorités américaines, par des fonctionnaires de police mexicains. Ayant en leur possession une douzaine de feuilles sorties d’une base de données, ceux-ci l’interrogent courtoisement, lui expliquant que, depuis le 11-Septembre, les Etats-Unis ont, dans ce domaine, multiplié leurs demandes de « collaboration ».

    avion.JPGLe journaliste doit, entre autres choses, préciser s’il est… catholique. « Je répondis que non, mais que je n’étais pas non plus musulman, connaissant la “dimension dangereuse” qu’a pris cette croyance religieuse aux yeux de certaines polices. » S’il sait utiliser des armes ? « Je n’ai même pas fait le service militaire. Mon unique arme c’est l’écriture. » Relâché le dimanche, à deux heures du matin, il pourra repartir sans problème pour Managua.

    Ce détournement paranoïaque, en plein ciel, d’un avion de ligne, au prétexte de la présence d’un passager ne présentant aucun danger – avec un coût faramineux pour Air France (carburant, heures supplémentaires de l’équipage et logement à Mexico des nombreux passagers ayant raté leur correspondance) – attire à nouveau l’attention sur l’accord Bruxelles-Washington qui fait obligation aux compagnies aériennes de permettre au Département à la sécurité intérieure américain un accès électronique à leurs données passagers (Passenger Name Records ; PNR). Beaucoup s’imaginent que cette surveillance ne concerne que les vols à destination des Etats-Unis. Il n’en est rien. Les « services » américains s’intéressent aussi, sans qu’ils le sachent, aux voyageurs de tout avion survolant – quand bien même il ne s’y pose pas – eaux territoriales et territoire américains. Big Brother is, plus que jamais, watching you !