Bientôt du nouveau sur la zone

Des installations nouvelles se préparent sur la zone industrielle de Vouziers.

 

En particulier du côté de la déchèterie, on constate que des bâtiments sortent de terre, et sont même en phase de finition pour certains.

Il s'agit en particulier de l'entreprise Fège qui s'agrandit en doublant pratiquement sa surface.

Rappelons que cette unité est spécialisée dans la conception de machines automatisées pour l'industrie, et qu'elle se situe à la pointe de l'innovation dans ce domaine.

 

Le nouveau bâtiment"Fège", en arrière plan l'ancien site qui sera conservé.

Pratiquement en face, se termine une construction qui doit abriter les établissement Thirion, spécialistes en électricité. Ils occupent actuellement un petit local, où se situaient précédemment les établissements Voluer.

Dans le secteur doivent encore s'installer les ambulances Chalon-Martel. A l'autre bout de la zone, près de la caserne des pompiers, est prévue l'arrivée d'un négociant en combustible (CPE).

Ainsi la zone va se trouver pratiquement complète, on attend donc avec impatience que la 2C2A mette en service la nouvelle zone pour laquelle elle a la compétence. Cela ne fait guère plus de 6 ans que l'on en parle.

Chemin de traverse

Ce 15 août s'est déroulée à Vouziers la traditionnelle fête du rail.

 

Le beau temps a favorisé le succès de cette manifestation, qui proposait, parmi d'autres animations, des trajet en "Picasso" vers Attigny.

Au port était organisée une brocante, où patientaient les voyageurs qui attendaient l'heure de la navette.

une brocante sous un soleil de plomb.

Comme nous l'indiquions hier, l'entretien de la voie ferrée n'est plus assuré. Les trains doivent donc circuler à vitesse très réduite .

Les frais de remise en état seront-ils supportés par l'association qui fait revivre cette ligne ?

Il est sûr que leur faire payer le changement des traverses leur resterait en travers de la gorge.

Des traverses à entretenir, mais par qui ?

 

 

 

Fête du rail : une dernière à Vouziers ?

Demain se déroulera la traditionnelle fête du rail à Vouziers.

 

Des passionnés entretiennent l'autorail type"Picasso" qui assure des navettes entre Vouziers et Attigny. Leur passion pour tout ce qui touche au rail constitue en plus une animation touristique pour le Vouzinois. Les voyageurs ont l'occasion de découvrir la vallée de l'Aisne sous un jour original.

Ce train circule sur les voies de la SNCF , qui n'entretient plus son patrimoine, car elle n'y fait plus circuler de trains.

Dans ces conditions, les voies se dégradent, et pour des raisons de sécurité le train ne peut plus circuler qu'à 20 Km à l'heure. A cette vitesse, l'aller retour occupe une durée telle que l'exploitation touristique devient problématique. L'association n'a pas les moyens de payer la somme nécessaire à l'entretien. La mauvaise volonté de la SNCF met donc en péril cette animation touristique.

Quand on sait que la branche du canal qui va à Vouziers n'est plus utilisable par manque d'entretien des Voies Navigables, on obtient un tableau sombre pour le développement touristique du secteur.

Notre confrère l'Union (qui arrive toujours à l'heure) consacre un article à la fête du rail, dont voici un extrait :

 

La fête est quelque peu entachée par des contraintes réglementaires, qui bouleversent complètement les projets de l'association responsable des trains touristiques. En effet le Picasso, petit train rouge et blanc des années 50, n'est autorisé à rouler qu'à 20 km/h au lieu des 40 km/h habituels.
Cette limitation double donc le temps de trajet, entre Attigny et Vouziers, le faisant passer de 45 minutes à 1h30. Cela pourrait remettre en cause l'ouverture de la prochaine saison (2010) des trains touristiques.
Les trains ne s'arrêtent plus à Challerange et le terminus est désormais à Vouziers. Cette décision prise par la SNCF obéit à une logique de sécurité, tant que des travaux de rénovation des voies n'auront pas été assurés.
Mais le coût s'élevant a 16.500 €, ceux-ci paraissent encore aujourd'hui compromis.

 

 

 

 

 

Il faut fermer la centrale de Fessenheim

Dites "33"

Pour éviter la grippe, il est conseillé d'éviter les regroupements.

 

Ce qui est assez difficile quand on est membre d'une compagnie de CRS. Ces représentants de l'ordre ont l'habitude de vivre et de travailler groupés.

La CRS 23 de Charleville revient du Sud-Ouest, où elle a croisé une autre compagnie qui compte dans ses rangs un ou des cas de grippe H1N1.

Notre (de bonne compagnie) confrère "L'Union" relate les faits, et l'inquiètude qui  existe parmi les hommes et leur famille.

Après Charleville... Reims ?
Hier, en fin d'après-midi, on a appris que « plusieurs personnels de la 23 ne se sentaient pas bien et souffraient des maux de tête ».
L'un d'eux, sur le conseil du médecin de l'administration, est allé faire faire des analyses médicales dont le résultat devrait être connu aujourd'hui.
Pour Jean-Luc Blondel, secrétaire général de la préfecture contacté hier, l'heure n'est pas à la psychose ni à la panique mais à la vigilance. Selon lui, c'était la meilleure solution de ramener les gardiens dans leurs foyers et, le cas échéant, de les soigner au milieu des leurs, en prenant les précautions nécessaires.
Mais, cerise sur le gâteau (régional), la CRS 23 a été relevée à Anglet par la CRS 33 de Reims...

 

On peut penser que les solides gaillards entrainés à des batailles rangées sauront combattre ce virus qui semble actuellement peu virulent.

Notons comme notre quotidien local que la relève est assurée par la CRS 33 de Reims, on reste presque en famille. Mais les hommes de cette compagnie auront au moins un avantage : ils seront surentrainés quand un médecin leur demandera de dire "33".

Besoin de vacances

Dessin du Canard Enchaîné

Auxon (10) : le projet d'enfouissement enterré

 

Le conseil municipal d'Auxon doit se réunir ce soir, mardi 11/08.

 

Ce doit être l'occasion de confirmer le choix de la majorité des conseillers et de la population de refuser l'implantation d'un centre de stockage de déchets nucléaires. Voici un article de FR3, et des liens avec des videos de la station régionale sur cette affaire.

 

Reportage FR3

interview d'un adjoint au maire d'Auxon

 

Auxon dit Non aux déchets nucléaires

La démission du maire résulte d'un désaccord avec ses habitants sur un projet d'enfouissement de déchets FA-VL.

Jean-Louis Caillet (DVD), en désaccord avec son conseil municipal, a remis sa démission au Préfet la semaine dernière.

Le conseil municipal d'Auxon devrait voter ce mardi soir le retrait du projet de construction d'un centre de stockage de déchets radioactifs sur la commune. Ce vote intervient un mois après le retrait de la candidature de la commune de Pars-lès-Chavanges.

Ce sera le dernier conseil municipal du maire d'Auxon, Jean-Louis Caillet (DVD), qui a remis sa démission la semaine dernière au Préfet de l'Aube (voir plus bas).

Lors de la phase de l'appel à candidature, la commune avait répondu favorablement à l'ANDRA à l'issue d'un vote en conseil municipal.
Depuis, la commune a été retenue par l'Agence Nationale pour mener plus avant les études techniques de faisabilité du projet. Une annonce qui a suscité la colère dans la commune, de la population mais aussi des conseillers municipaux qui avaient à l'époque voté en faveur de la candidature d'Auxon (10).
C'est ce revirement qu'accepte mal Jean-Louis Caillet qui déplore que ses conseillers "retournent [ainsi] leur veste".