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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 865

  • Warsmann démission ?!

    Jean-Luc Warsmann fait distribuer son premier document de campagne dans les boites à lettres ardennaises.

     

     

    A Vouziers, cette distribution est en cours, vous avez peut-être reçu le document. Et là, surprise, en gros titre, on peut lire «Moins de politique, plus d'action (...)"

    Moins de politique, de la part d'un homme politique national, c'est surprenant.

     

    C'est vrai que l'attaque "anti politique" revient souvent chez les gens de droite. Eux ils seraient là uniquement pour le bien commun, juste pour agir. Il n'y aurait aucune idéologie derrière leurs choix.

    Il est sûr que depuis la dernière crise, ils n'osent plus se réclamer du libéralisme. Pourtant, on l'a entendu le discours pro libéral, Sarkozy et 368773-0098.jpg?t=7870l'UMP libérant la société et les entreprises pour qu'elles puissent donner toute leur puissance, bridée par trop d'état. Elles ont été puissantes dans les licenciements, délocalisations et concentrations multiples.

    Voilà les conséquences d'un choix politique que beaucoup feignent d'oublier maintenant.

     

    Jean-Luc Warsmann fait parti du cercle restreint de ceux qui valident le choix politiques. Afficher «moins de politique" de sa part, c'est comme si votre boucher inscrivait sur sa vitrine "devenez végétarien". Soit c'est de l'humour, soit il veut scier la branche sur laquelle il est assis.

     

    Pour rappel, tiré du site de l'assemblée nationale, les mandats de Jean-Luc Warsmann:

     

    Mandats et fonctions à l'Assemblée nationale

    • Mandat : Réélu le 10/06/2007 (Date de début de mandat : 20/06/2007 (élections générales))
    • Commission :
      • Président de la commission des lois
      • Membre de droit du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques
    • Délégation et Office :
      • Premier vice-président de la délégation parlementaire au renseignement
    • Groupe d'études :
      • Membre : - Adoption - Agro-alimentaire et filière agricole - Alimentation et santé - Artisanat et métiers d'art - Automobile - Chasse et territoires - Cheval - Conjoints survivants - Construction et logement - Dépendance - Deux-roues motorisés et non motorisés - Eco-construction - Elevage - Energies - Forêt - Frontaliers - Groupes d'intérêt - Hôtellerie, restauration, loisirs - Inondations - Intégration des personnes fragilisées et handicapées - Jardins, paysages et horticulture - Maladies orphelines - Montagne - Participation du public et gouvernance - Pénibilité du travail et maladies professionnelles - Plasturgie - PME - Prisons et conditions carcérales - Professions de santé - Professions libérales - Ruralité - Systèmes juridiques européens - Tibet - Tourisme - Trufficulture - Vie associative - Voies navigables et transports multimodaux

    Organismes extra-parlementaires

    • Membre titulaire du conseil national de l'aménagement et du développement du territoire
    • Membre titulaire de la conférence de la ruralité
    • Membre titulaire de la commission nationale de présélection des pôles d'excellence rurale

    Anciens mandats et fonctions à l'Assemblée nationale

    • Élu le 28/03/1993 - Mandat du 12/12/1995 (remplacement d'un député décédé : M. Claude Vissac) au 21/04/1997 (Fin de législature)
    • Réélu le 01/06/1997 - Mandat du 01/06/1997 (élections générales) au 18/06/2002 (Fin de législature)
    • Réélu le 09/06/2002 - Mandat du 19/06/2002 (élections générales) au 19/06/2007 (Fin de législature)
    • Vice-président de l'Assemblée nationale - du 04/07/2005 au 03/10/2005 - du 04/10/2005 au 19/06/2007

    Mandats locaux en cours

    • Maire de Douzy, Ardennes (1515 habitants)
    • Vice-président du conseil général (Ardennes)

    Mandats intercommunaux

    • Président de la Communauté de communes des Trois cantons de Carignan, Mouzon et Raucourt

     

     

    Si Jean-Luc Warsmann veut réellement moins faire de politique, un conseil tout simple, qu'il démissionne d'un ou de plusieurs mandats qu'il occupe.

     

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    La place occupée par Jean-Luc Warsmann à l'assemblée est en rouge : pas d'erreur c'est bien à droite. (Dessin repris du site de l'Assemblée Nationale).

     

  • Le gendarme blessé à Mayotte est sorti de l'Hôpital

    L'escadron de gendarmerie mobile de Vouziers vient de rentrer de 3 mois de mission à Mayotte.


    Gendarme-mobile-deplace-outre-mer-Mayotte_gallery_full.jpgIls étaient depuis octobre dans cette île de l'Océan Indien, en mission de maintien de l'ordre.

    Ce territoire français doit devenir un département à part entière. Ce statut, au sein des Comores dont les autres îles forment un état indépendant, pose des problèmes multiples. La situation socio-économique est tendue, et les gendarmes vouzinois ont eu fort à faire tout au long de leur séjour. Une des principales difficultés est la gestion de l'immigration venue des îles voisines (voir la note sur "le mur" qui est mis en place autour de Mayotte).

     

    C'est dans ce contexte qu'un gendarme de l'escadron de Vouziers a été blessé grièvement en novembre dernier. Après des premières informations inquiétantes, on a assez rapidement appris que sa vie n'était plus en danger. (voir notre note de décembre).

     

    Après plusieurs mois en hôpital militaire, nous venons d'apprendre qu'il a été autorisé à quitter le service où il était hospitalisé.

    Nous savons de source bien informée qu'il va poursuivre sa convalescence au calme, et que ses blessures ne devraient pas lui laisser de séquelles importantes.

     

    Bon rétablissement à lui, tandis que ses collègues de retour vont bénéficier d'un mois de repos bien mérité.

  • Fin de Droits

    Le problème des chômeurs en fin de droits risque de devenir explosif dans les prochains mois.

     

    _panneau.jpgOn apprend ce jour que le nombre de chômeurs a augmenté ou diminué, selon les critères que l'on choisit.  Il est certain que l'on compte environ 4 millions de chômeurs en France, et que la tendance n'est pas à une baisse rapide.

    Comme nous l'avons écrit dans une note précédente, de cette multitude de personnes sans emploi va ressortir un grand nombre de fin de droits dans le courant de cette année. Le chômage dure, et la période d'indemnisation n'est pas éternelle.

    Ceux qui pensent que des salariés restent au chômage car leur situation est confortable feraient bien de s'intéresser au sort des "fin de droits".

    Le patronat ne veut pas prolonger la période indemnisée (cela coûte trop cher pour les entreprises !), les caisses de l'état sont vides, la solidarité des associations caritative a ses limites. Le problème est pour demain, et il semble bien que personne n'ait anticipé la recherche d'une solution.

    France Info a consacré une enquête sur les travailleurs en fin de droits à Bogny sur Meuse. Vous pouvez écouter ce reportage par ce lien.


  • Régionales : les listes se mettent en place

    Dans les Ardennes comme dans toute la France, les listes se mettent en place pour les régionales du mois de mars.

     

     

     

    Le dernier sondage du jour (IFOP du 26/01) donne une remontée du vote PS, mais  dans beaucoup de régions le scrutin sera probablement serré, et donc l'issue incertaine jusqu'au bout.

    L'UMP ayant pratiquement tout perdu aux dernières régionales est au moins assurée de ne pas faire pire. Dans l'opposition, c'est le duel Parti Socialiste contre Europe Écologie qui retient l'attention des media. Le score du FN pourrait être honorable, dans la mesure où l'on puisse 07.jpgrapprocher cet adjectif de la formation de J-M Le Pen.

    Le Modem semble stagner à un niveau médiocre.

    Quant au Front de Gauche et au NPA, ils se présentent divisés dans la majorité des régions. Conséquence de cette division ou pas: les scores de l'un comme de l'autre sont mesurés comme modestes.

     

    Dans les Ardennes, Jean-Paul Bachy emmène une liste PS-PC, pour tenter de conserver la région.

    Europe Ecologie verra sa liste conduite par Christophe Dumont, un neveu du "père de l'écologie", René Dumont.

    Le NPA et le Parti de Gauche font liste commune, le PC ayant intégré la liste Bachy au premier tour, il n'y a pas de Front de Gauche dans les Ardennes pour cette élection.

    Chacun commence à lancer la machine électorale, les choses "sérieuses" vont pouvoir commencer.

     

  • L'essence de l'art

    L"Aire des Ardennes, Woinic", voilà le nom qui a été donné à l'aire de service de l'A34.

     

    Attention.jpgCet équipement vient d'être inauguré  par le président du conseil général, le préfet et tout ce qui compte vraiment dans le département (enfin, on n'y était pas). Il manquait également le sculpteur qui a créé Woinic, ce qui faisait un peu bizarre.

    En relisant l'excellent discours du président Huré, on s'aperçoit qu'il félicite Total pour son aménagement avec force de qualificatifs, mais qu'Éric Sléziak est totalement absent de son propos.

    Bien sûr, c'est l'aire de service qui était mise en valeur ce jour, mais ce n'était pas très raffiné d'oublier l'artiste qui a réalisé l'œuvre qui donne son nom à l'ensemble.

    Notre (monumental) confrère L'union donne l'explication de cette  double absence :

    En fait, Éric Sléziak est en froid avec les autorités locales. Il leur reproche de ne pas l'avoir soutenu lors 400_F_7665645_Hd4IdM0cpGnqXGmZaa05LOSMHZPOhoOp.jpgd'ennuis avec la gendarmerie (un contrôle positif d'alcool au volant).

    Il a donc refusé de venir à Saulces-Monclin, et a disparu des discours officiels. Pauvre artiste, mais comment ta création est-elle utilisée ?

    A se demander si, au total, l'essence de l'art ne serait pas de faire surgir des pompes à carburants au milieu des champs de betteraves.

     

  • Le droit d'asile à nouveau bafoué

    Eric Besson et le gouvernement, obsédés par la politique du chiffre pour l'expulsion des immigrés, en oublient le droit d'asile.

     


    Les organisations soussignées dénoncent l'arrestation et les mesures d'expulsion (reconduite à la frontière) prises à l'encontre de la centaine d'exilés débarqués le 22 janvier à Bonifacio (Corse). Dès leur prise en charge dans un gymnase de la ville réquisitionné, ils ont été détenus, sans pouvoir recevoir de visite, hormis les personnes introduites par la police pour une assistance humanitaire, jusqu'à leur transfert - certains d'entre eux menottes aux mains - par autocar le lendemain, 23 janvier, vers des avions qui les ont conduits dans des centres de rétention administrative (CRA) - éparpillés sur le continent, où ils étaient toujours privés de liberté. Les demandeurs d'asile ont droit au séjour provisoire le temps qu'il soit répondu à leur demande. La France est signataire de la Convention de Genève sur les réfugiés, qui la lie, et droit_asile-d370f.1238531077.gifinterdit les mesures de renvoi dans leur pays d'origine qui ont pourtant été immédiatement prononcées.


    Non seulement les intéressés ont été abusivement détenus sous le régime de la rétention administrative, mais les conditions de cette rétention, comme les conditions et la durée des transferts vers le continent, les ont mis dans l'incapacité d'exercer correctement les droits qui leurs sont en théorie concédés dans cette situation: notification des décisions dans une langue comprise, possibilité de rencontrer un avocat ou une association, d'exercer des recours...

    Il apparaît dans cette affaire, et une fois de plus, que la précipitation de l'administration à décider d'éloigner des demandeurs d'asile avant d'enregistrer leur requête visait à les condamner à une procédure inéquitable, dite « prioritaire », ce qui constitue un véritable détournement de la loi. Comment, en effet, expliquer en toute clarté, avec toutes preuves utiles, les risques encourus dans son pays d'origine et les raisons de le fuir, en situation d'internement, dans un délai obligatoire de cinq jours, sans l'assistance d'interprètes... Cela relève de la science-fiction.


    Ces illégalités sont d'autant plus graves qu'elles concernent aussi des enfants, pareillement détenus, et auxquels une protection et une attention spécifiques sont dues en application de la loi et des engagements internationaux de la France. Le droit d'asile est un droit fondamental ; la France a choisi de le bafouer. Les organisations signataires demandent par conséquent la mise en liberté immédiate des demandeurs d'asile transférés de Corse, et leur prise en charge dans le cadre de la procédure normale applicable, impliquant normalement leur hébergement et accompagnement dans des centres d'accueil pour
    demandeurs d'asile. C'est d'ailleurs ce que viennent de décider les juges de Nîmes et de Rennes, en refusant de prolonger leur rétention, sanctionnant ainsi qu'il fallait s'y attendre l'action illégale de l'administration.


    SIGNATAIRES :
    L'ADDE, Amnesty International France, L'ANAFÉ, European Legal Network for Asylum (ELENA),
    Le GISTI, La LDH, Le SAF, Le SM