Un discours de Sarkozy, c'est toujours une nouveauté. Quoique...
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Un discours de Sarkozy, c'est toujours une nouveauté. Quoique...
L'enfance, c'est parfois très loin d'être une période privilégiée, où l'on est protégé et où on a le droit à l'éducation.
Le "Monde diplomatique" consacre un article documenté à la géographie de l'enfance.
Communiqué Greenpeace
Ce jeudi, durant huit heures, nos activistes ont empêché un navire en provenance d’Indonésie de décharger 15 000 tonnes de tourteaux de palme au port de Montoir-de-Bretagne (à 5 km de Saint-Nazaire). Ces tourteaux sont les résidus solides issus de l’extraction de l’huile des palmiers à huile. En bloquant leur déchargement, Greenpeace protestait contre le développement de l’industrie de l’huile de palme en Indonésie, un développement synonyme de déforestation et d’émissions de gaz à effet de serre.
Greenpeace demande aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne qui se réunissent actuellement à Bruxelles de s’engager fermement contre la déforestation, dans la perspective du sommet international sur le climat qui s’ouvrira à Copenhague le 7 décembre.
Jeudi matin, une dizaine de nos activistes ont embarqué sur des bateaux pneumatiques, tandis qu’une dizaine d’autres ont grimpé sur les grues du terminal pour bloquer tout déchargement. Nos militants ont peint en blanc l’inscription ” Climate crime ” (” Crime climatique “) sur la coque du bateau. Des banderoles ont été déployées sur lesquelles on pouvait lire ” Déforestation = changement climatique “.
Greenpeace rappelle que 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont dues à la déforestation. En Indonésie, la destruction massive des forêts tropicales et des tourbières pour y installer des plantations d’huile de palme a fait du pays le troisième émetteur de gaz à effet de serre (après les Etats-Unis et la Chine).
A Bruxelles comme à Copenhague, la lutte contre la déforestation doit être une des priorités des chefs d’Etat et de gouvernement.
Le GHSA, Groupe Hospitalier Sud-Ardennes, dont fait partie l'hôpital de Vouziers va encore supprimer des emplois.
Les effectifs ont déjà baissé depuis plusieurs années, et ce sont souvent les non-titulaires qui sont touché(e)s. Ces personnels qui travaillent parfois depuis des années à l'hôpital ont toujours un statut précaire, ce qui serait illégal dans le privé.
Et bien entendu, ils sont les premiers touchés par les suppressions de postes.
Ces informations sont reprises du blog de M. Leflon qui siège au CA du GHSA.
Elle indique de plus que la maternité de Rethel est menacée de disparaître. Il faut savoir qu'elle fait partie des petites maternité, car le nombre d'accouchements réalisés atteint difficilement 300. Ce nombre est le seuil fixé pour la viabilité d'une maternité, mais il existe d'autres moyens de les fermer (absence de pédiatre, disparition du bloc chirurgical,...).
L'avenir n'est pas rose pour le GHSA, alors que la fusion Rethel-Vouziers était montrée comme devant assurer la pérennité des activités.
Dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), la gendarmerie va également être touchée.
La RGPP, une des grandes réformes de l'ère Sarkozy, est un beau sigle pour habiller la suppression de fonctionnaires et de services de l'Etat.
La gendarmerie, pourtant au coeur de la problématique sécuritaire, va aussi être touchée.
Voici ce que déclare le général Roland Gilles (en photo ci-dessous), lors de son audition devant la commission de la défense nationale et des forces armées :
Une réflexion est en cours sur la réduction du nombre d’unités mobiles – 123 actuellement – pour tenir compte de la diminution du plafond d’emploi. Dans le cadre de la RGPP, il a été décidé que la gendarmerie abandonnerait, entre 2009 et 2011, sa mission de gestion des centres de rétention administrative, qui occupe l’équivalent de 8 escadrons de gendarmerie mobile. La suppression de 7 autres escadrons est à l’étude, soit un total de 15. Il ne s’agit pas, à proprement parler, d’une taille dans les effectifs puisqu’il est envisagé depuis 2008 de restituer 60 postes par escadron – l’effectif d’un escadron est de 110 à 112 – et de redéployer 50 autres postes dans les départements les plus touchés par la criminalité. En d’autres termes, près de la moitié des suppressions est susceptible de contribuer à la territorialisation des effectifs.
On dénombre aujourd'hui 25 départements soumis à une forte pression démographique et à une forte augmentation de la criminalité : le sillon rhodanien, la ceinture méditerranéenne, les régions toulousaine, bordelaise, nantaise, quelques départements de l’Est et les départements de la Grande Couronne. Ces départements bénéficient aujourd'hui d’escadrons de sécurisation. La future territorialisation ne fera que confirmer ce renforcement tout en le rendant moins coûteux.
Réflexion en cours, 8 + 7 escadrons supprimés, renforcement des zones à forte pression démographique, il y a de quoi tendre l'oreille et être vigilant.
Notre ( très justicier) confrère "L'Union" vient d'être condamné par le tribunal de Reims.
Le 19 octobre, l'Union a été condamné pour diffamation envers Ali Aissaoui, ancien adjoint au maire de la ville de Reims.
L'affaire remonte au début d'année, et à une manifestation contre l'intervention israélienne à Gaza. Le journal local a mené une campagne de presse contre Ali Aissaoui, accusé de soutenir des actes et des propos antisémites.
Voici un extrait de ce qu'écrivait "L'Union", repris par le site Bellaciao.
"Que n’a-t-elle interdit, le samedi 10 janvier dernier, la manifestation organisée par plusieurs associations dont la Ligue des Droits de l’Homme, pour apporter un soutien aux victimes des bombardements de Gaza, place d’Erlon. Car en fait de soutien aux victimes palestiniennes, il s’agissait surtout de procéder au lynchage symbolique des Israëliens.
On a pendu une effigie en chiffon, des enfants - que faisaient-ils donc là ? - ont distribué des tracts appelant au boycott des entreprises sionistes, des commerces « juifs »… Tout ça avec la complicité du très engagé Ali Aissaoui, adjoint au maire de Reims, chargé de la démocratie locale…"
Philippe Le Claire journaliste l’Union"
La justice donne donc tord à "L'Union", ce qui ne fait pas plaisir à la rédaction du quotidien.
Le même journaliste écrit le 28 octobre :
Or, parmi « tous ces concitoyens anonymes (1800) présents lors de manifestation du 10 janvier », il y avait les auteurs des propos antisémites et ceux qui ont distribué des tracts discriminatoires. M. Aissaoui s’en rend solidaire, mais… il n’en serait pas « complice ». Nous restons libres de penser que « manifester » pour la Palestine et les Palestiniens n’impose pas de proférer des propos antisémites.
De toute évidence, il est des condamnations qui valent titre de noblesse…
Philippe LE CLAIRE
Le journaliste conteste le jugement, et reprend ses propos qu'il serait libre d'écrire. Il serait effectivement plus simple que les journalistes jugent eux-mêmes si leurs propos sont condamnables, le rédacteur en chef serait procureur, et dans ce cas, pas besoin d'avocat.
Que chacun fasse son travail, le journal a décidé de faire appel, il n'a pas a dénigrer le jugement qui lui est défavorable.
Il faut savoir également qu'en parallèle le journal a lancé des attaques personnelles contre Ali Assaoui, le traitant de faux médecin, et ce sur un gros titre de première page.
Ali Assaoui est médecin en fin de formation, il lui reste sa thèse à présenter. Il a déjà exercé en tant que remplaçant et en tant que médecin urgentiste. Les remplaçants et les internes ont le droit d'exercer sans avoir leur thèse de médecine, ce ne sont pas des imposteurs.
Si Ali Assaoui est un faux médecin, il faut vite fermer la quasi totalité des services des CHU de France qui fonctionnent avec des internes.
Cette attaque personnelle est ridicule, et "L'Union " s'est permis de barrer sa "Une" avec de telles informations!
Le pire c'est que le journal ne semble pas avoir honte.