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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 866

  • Auxon, le maire rate son retour

    Parmi les  deux communes retenues pour l'enfouissement des déchets nucléaires, se trouvait le village d'Auxon dans l'Aube.

     

    La mobilisation des associations locales et de la population a forcé le conseil municipal a revenir sur son choix d'être candidat à un site d'enfouissement.

    Le maire de la commune n'a pas accepté ce changement d'avis de ses conseillers et il a démissionné du conseil. Une nouvelle élection a eu lieu pour remplacer les conseillers manquants.

    L'ancien maire s'est présenté, espérant retrouver une légitimité populaire. Hélas pour lui les électeurs l'ont désavoué et ce sont les opposants qui sont élis.

    C'est un avertissement pour les élus des communes qui vont être retenues par l'ANDRA pour remplacer les deux premières : les habitants de nos campagne ne sont pas prêts à accepter l'implantation d'une poubelle nucléaire chez eux.

     

    Stockage-de-dechets-radioactifs-les-deux-villes-retenues-refusent-le-projet_img-left.jpgVoici le compte-rendu de L'Est Eclair:

     


    Dimanche, les habitants d'Auxon étaient appelés aux urnes pour élire quatre nouveaux conseillers municipaux suite à la démission, l'été dernier, de Jean-Louis Caillet (
    photo ci-contre), après les différends apparus sur l'implantation d'un nouveau centre d'enfouissement des déchets radioactifs.
    Deux listes s'opposaient : celle de Jean-Louis Caillet, maire démissionnaire avec trois conseillers également démissionnaires, et celle de l'opposition menée par Sandrine Burgevin.
    Le dépouillement a permis de relever 471 votants, 11 bulletins nuls et 460 exprimés.
    Sandrine Burgevin a obtenu 269 voix, Christelle Rousseau 252, Richard Bonnet 241 et Francis Druminy 237. Ils sont tous élus.
    Jean-Louis Caillet a obtenu 202 voix, Jean-Pierre Grigis 202, Pierre Domagala 200 et Christian Berlot 198.
    La nouvelle équipe municipale se réunira en fin de semaine afin d'élire un nouveau maire.

     

     

     

  • Edvige, le retour !

    Communiqué LDH

     

    Deux décrets signés le jour de la… sainte Edvige viennent empêcher le législateur de jouer son rôle constitutionnel de protection des libertés, alors que la commission des lois de l’Assemblée nationale avait adopté une proposition de loi encadrant la création des fichiers de police. Cette manœuvre en dit long sur le mépris des droits du Parlement que l’on disait vouloir revaloriser.

    Sur le fond, ces deux décrets, même s’ils traduisent certains reculs face à la mobilisation de 2008 (renonciation au fichage de la vie sexuelle et


    au mélange des finalités dans un même fichier), sont entachés des mêmes violations des libertés fondamentales que leurs prédécesseurs.manif-edvige.jpg

    Ils vont même plus loin dans la méconnaissance des libertés et de l’égalité en prévoyant le fichage de « l’origine géographique » de personnes suspectes aux yeux de la police : chacun comprend que cette notion indéfinissable, qui ne renvoie ni à la nationalité ni au domicile, est à l’origine « ethnique » ce que les « Auvergnats » sont aux Maghrébins dans le vocabulaire ministériel, et permet un fichage au faciès.

    On retrouve de plus le fichage des enfants dès l’âge de 13 ans, alors que la Convention internationale sur les droits de l’enfant, ratifiée par la France, protège les mineurs de toute assimilation aux personnes majeures jusqu’à l’âge de 18 ans. Et une fois encore il s’agit de ficher non de jeunes délinquants mais des enfants que le « ressenti » d’un policier aura tenu pour « susceptibles » de le devenir, au mépris de toute présomption d’innocence.

    arton1989.jpgEnfin, les deux décrets permettent le fichage des activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales : est tenu pour dangereux ou incompatible avec la candidature à un emploi l’exercice même par les citoyens de leurs libertés constitutionnelles.

    La Ligue des droits de l’Homme, membre du collectif « Non à Edvige », appelle dès aujourd’hui à une mobilisation aussi massive que l’an dernier pour obtenir le retrait de ces deux décrets et le vote d’une loi protégeant les libertés fondamentales contre le fichage abusif.

  • L'écologie a ses limites.

     

    De nos jours, tout le monde se dit plus ou moins écologiste.

     

    Ce mot qui s'appliquait à quelques hurluberlus post soixantehuitards, est devenu une référence commune à toute la classe politique.

    Il a fallu que les faits montrent la justesse des analyses pour certains admettent qu'il n'est plus possible de poursuivre sur la même voie.

    Mais tous écolos, cela peut-être dangereux. En particulier pour l'UMP qui constate qu'aux dernières élections, ce sont les Verts et Europe Ecologie qui ont profité du contexte favorable à l'écologie. Ce qui peut paraître bien naturel, puisqu'ils ont depuis toujours une ligne cohérente sur le sujet.

     

    Il n'est pas question pour l'UMP d'être anti écologie, mais il leur faut trouver un discours qui les démarque . Voici donc trouvée l'écologie de droite, c'est nouveau, cela vient de sortir.

    Donc l'UMP est pour une écologie qui maintient les centrales nucléaires, qui croit aux progrès technologiques type OGM, et qui ne veut rien imposer au nom de la liberté (de polluer ?)

    Ce n'est pas de la caricature, mais c'est ce que déclare Chantal Jouanno, secrétaire d'état à l'écologie, chargée de fournir l'argumentation à 2a6qqsn.jpgl'UMP pour les futures campagnes électorales.

     

    Voici comment "Le Monde" rapporte ses propos:

     

    Nous disons qu'une croissance écologique est possible, alors que les Verts proposent la décroissance, affirme Mme Jouanno. Pour nous, l'Etat ne doit pas dicter le mode de vie. Nous respectons la liberté de choix. Ce que nous proposons, ce sont des mesures d'incitation à changer de comportement : bonus-malus automobile, taxe carbone... Nous ne voulons pas interdire les 4 × 4 !" Autre ligne de fracture, selon Mm Jouanno : "Nous ne sommes pas contre le nucléaire et nous croyons aux progrès technologiques. Nous avons multiplié par huit, par exemple, les crédits pour la recherche sur les OGM."


    Le libéralisme et le productivisme qui veulent se teinter de vert, cela n'est pas crédible et frise même le ridicule.

     


  • Egalité hommes-femmes

     

    Plusieurs milliers à Paris pour le droit des femmes.

    5929124567_Les-revendications-de-la-manifestation-etaient-baties-autour-de-six-themes-autonomie-egalite-dignite-solidarite-laicite-et-libertes.jpgTandis qu'à Madrid la droite et l'église catholique mobilisaient contre la légalisation de l'avortement, plusieurs milliers de manifestant(e)s se sont rassemblé(e)s à Paris pour dénoncer les discriminations contre les femmes. Dans notre démocratie"modèle", l'égalité hommes-femmes est encore un droit à conquérir.

    Voici le compte rendu de RTL :

    Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi à Paris pour réclamer "une réelle égalité hommes-femmes". Elles ont mis en avant les discriminations au travail mais aussi leurs inquiétudes quant à l'accès à la contraception et le droit à l'avortement.
    Une centaines d'associations militant pour les droits des femmes, ainsi que des partis politiques et des syndicats, avaient répondu à l'appel du collectif national maniffemmes-280.jpgpour le droits des femmes (CNDF) et de l'association "Femmes solidaires". Les organisateurs ont avancé 15.000 participants, la préfecture de police les évaluant à
    2.600. Plusieurs leaders politiques et syndicalistes s'étaient joints au cortège dont Martine Aubry (PS), Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Olivier Besancenot (NPA), Bernard Thibault (CGT) et Gérard Aschieri (FSU).























  • Gaza: le conseil des droits de l'Hommme de l'ONU vote le rapport Goldstone

    Le rapport Goldstone sur les événements de Gaza met en cause Israel , et également le Hamas.

     

    FRN8499_1.jpgMais c'est bien l'état d'Israel qui est désigné comme coupable de crimes lors de ces événements, et le gouvernement israélien fait tout pour que le rapport soit enterré. Il peut compter sur le soutien des Etats-Unis, qui restent l'allié inconditionnel d'Israel.

    Le conseil des droits de l'Homme de l'ONU a cependant approuvé ce rapport malgré l'opposition de plusieurs pays occidentaux dont les Etas-Unis.

    Au conseil de sécurité, qui devrait être la prochaine étape, les Etats-Unis disposent d'un droit de veto qui bloquerait la poursuite de la procédure.

    Même si l'assemblée générale de l'ONU allait dans le sens du conseil des droits de l'Homme, son vote resterait sans application concrête.

    Voici un compte rendu  de la presse canadienne sur ce vote:

     

    Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a approuvé vendredi le rapport Goldstone sur la guerre à Gaza, qui accuse les forces israéliennes et les militants palestiniens d'avoir commis des crimes de guerre lors de la dernière offensive israélienne dans la Bande de Gaza.

    Il sera présenté devant le Conseil de Sécurité, ce qui pourrait déclencher des poursuites internationales contre les protagonistes.keyimg20090618_10845651_2.jpg

    La résolution a été adoptée par 25 voix contre six (Etats-Unis et cinq pays européens). Onze pays, sur les 47 qui composent le Conseil, se sont abstenus. La France, la Grande-Bretagne et trois autres pays membres ont refusé de prendre part au vote.

    Le Conseil a approuvé la résolution alors qu'Israël et les Etats-Unis ont tous deux qualifié le rapport de "faux" et prévenu qu'un soutien au rapport onusien menacerait la paix au Proche-Orient.

    Le diplomate américain Douglas Griffiths a prévenu que Washington était déçu de l'issue du vote. Il n'est pas exclu que les Etats-Unis mettent son veto à toute action décidée au Conseil de sécurité.

  • plutonium perdu

    Le scandale du Plutonium perdu par le CEA : l'analyse de Greenpeace :

     

    Plusieurs dizaines de kilos de plutonium ont été perdus sur un site du Commissariat à l’Energie Atomique de Cadarache. L’Autorité de Sûreté Nucléaire vient d’ordonner l’arrêt des opérations de démantèlement en cours sur ce site, estimant que « la situation présente un risque grave et imminent ». Greenpeace dénonce l’une des situations les plus graves et les plus critiques que l’on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps.

    radioactif.jpg

     


    Que s’est-il passé exactement à Cadarache ? Le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) y démantèle actuellement une usine de fabrication de combustible Mox, un mélange d’uranium appauvri et de plutonium. Le 6 octobre, elle informe l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qu’elle a découvert l’existence de plusieurs dizaines de kilos de plutonium perdus dans l’usine. En réalité, le CEA Cadarache est au courant depuis le mois de juin, mais a attendu plusieurs mois avant de prévenir l’ASN !

    Mercredi 14 octobre, celle-ci exige l’arrêt des opérations de démantèlement de l’usine. Elle  affirme que « la situation présente un risque grave et imminent » et qu’Areva, qui exploite ce site, « n’est pas en mesure de démontrer l’exactitude des inventaires comptables de matières fissiles présentes ». L’ASN estime que la quantité totale de plutonium en question pourrait s’élever à près de 40 kilos !

    Pour Greenpace, cela signifie qu’Areva et le CEA reconnaissent leur incapacité à gérer leur plutonium qu’ils laissent traîner par kilos. Rappelons que quelques microgrammes suffisent à déclencher un cancer mortel des poumons ou des voies respiratoires et que 7 à 8 kg de plutonium permettent de confectionner une bombe nucléaire de la puissance de celle utilisée à Nagasaki en 1945, trois jours après Hiroshima. Comment est-il imaginable que l’on découvre dans un vieil atelier de quoi fabriquer environ cinq bombes nucléaires ?

    « Nous estimons que la découverte, à Cadarache, de plusieurs kilos de plutonium ayant échappé à tout inventaire constitue une des situations les plus graves et les plus critiques que l’on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps. C’est tout simplement hallucinant », déclare Yannick Rousselet, responsable de la campagne Énergie/Nucléaire à Greenpeace France.
    Après les révélations sur l’uranium de retraitement abandonné en Russie, ce nouveau scandale montre l’urgence à abandonner le nucléaire. Il représente une menace pour l’humanité. Nous le répétons depuis près de quarante ans. Qu’attend l’Etat français pour en prendre acte ?