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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 868

  • Vous êtes Français ? Prouvez-le !

    Appel
    A l’initiative de la LDH et de Daniel Karlin, documentariste, un appel a été lancé, signé par de nombreuses personnalités et publié dans Libération pour dénoncer les difficultés qu’ont certains citoyens à renouveler leurs papiers d’identité.
    Vous pouvez signer directement en ligne cet appel sur ce blog

     

     

    Bonjour,

    Depuis plus de vingt ans, les différents gouvernements infligent un traitement discriminatoire aux Français nés à l’étranger, ou nés en France de parents étrangers ou devenus français par naturalisation.

    À l’occasion du renouvellement de ses papiers d’identité, il est maintenant demandé systématiquement à chacun d’entre eux de faire la preuve de sa nationalité française. La situation continue de s’aggraver : d’une pratique qui se cantonnait à la carte d’identité, la délivrance du passeport fait désormais l’objet des mêmes attentions et on en arrive à l’ouverture d’un bureau spécialisé pour ces Français « différents ».

    Au-delà de l’avalanche de preuves réclamées, de la difficulté de reconstituer des parcours que l’histoire de la France ou du monde a 12b-carte-d-identite-francaise.jpgbouleversés et de la répétition stupide des mêmes demandes à chaque renouvellement, imagine-t-on ce que représente cette mise en cause directe de la personnalité de chacun et le réveil douloureux de souvenirs souvent dramatiques ?

    Il y a quelque chose d’intolérable à faire ainsi de millions de Français d’origine les plus diverses des personnes suspectes a priori de fraude, puisque ce sont à elles de prouver leur nationalité et non à l’administration de démontrer une fraude ou une erreur. Cette attitude est d’autant plus vexatoire qu’en vertu de l’article 21-13 du Code Civil, la nationalité de ceux qui ont vécu en tant que Français depuis plus de dix ans ne peut plus être contestée.

    Nous dénonçons une logique résultant d’une peur de l’Etranger, dont il importerait de se prémunir à toute force, y compris en suspectant des millions de Français. Et parce que nous refusons que ces situations se règlent par des passe-droits en faveur de ceux qui ont les moyens de protester contre de telles discriminations, nous exigeons que le gouvernement y mette un terme et rétablisse un traitement normal et égal pour tous de la délivrance des pièces d’identité.

     

     

    Premiers signataires :

     

    Michèle ANDRE, vice-présidente du Sénat ; Ariane ASCARIDE, comédienne ; Gérard ASCHIERI, syndicaliste ; Jean-Christophe ATTIAS, directeur d’études à l’EPHE-Sorbonne ; Edouard BAER, comédien ; Jeanne Balibar, comédienne ; Guy Bedos, comédien ; Esther BENBASSA, directrice d’études à l’EPHE-Sorbonne ; Jean-Luc BENNHAMIAS, député européen ; Matthieu BONDUELLE, secrétaire général du syndicat de la Magistrature ; Pascal BONIFACE, universitaire ; Jean-Louis BORIE, président du syndicat des avocats de France ; Nicole BORVO, sénatrice ; Zabou BREITMANN, comédienne ; Annick COUPE, syndicaliste ; Didier DAENINCKX, écrivain ; Jean-Michel DUCOMTE, président de la Ligue de l’Enseignement ; Jean-Pierre DUBOIS, président de la LDH ; Kamel JENDOUBI, président du Réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme ; Marie-Pierre DE LA GONTRIE, secrétaire nationale du Parti socialiste à la justice et aux libertés publiques ; Robert GUEDIGUIAN, cinéaste ; Françoise HERITIER, professeure au Collège de France ; Jean-Claude KAUFMANN, directeur de recherche au CNRS ; Christophe HONORE, cinéaste ; Henri LECLERC, président d’honneur de la LDH ; Patrick LOZES, président du CRAN ; Daniel KARLIN, cinéaste ; Marie NDIAYE, écrivaine ; Gilles PERRAULT, écrivain ; Lydie RAPPAPORT, directrice de recherche au CNRS ; Roland RAPPAPORT, avocat au barreau de Paris ; Jean-Marc ROIRANT, secrétaire général de la Ligue de l’Enseignement ; Benjamin STORA, professeur des Universités ; Michel TUBIANA, président d’honneur de la LDH ; Marie-Christine VERGIAT, députée européenne.

     


    Appel à signer en ligne sur le site de la LDH

     

     

     

  • Quoi Google, qu'est qu'il a google ?

    Si on reprend en titre cette belle chanson de Johnny, c'est parce que certains feraient tout pour bien être référencé sur Google.

     

    Ce moteur de recherche est devenu une référence incontournable sur le net, ses concurrents ont bien du mal à exister à côté de lui. Microsoft 5033.jpgvient de lancer Bing, mais son démarrage paraît un peu difficile.

    Pour se faire connaître, il est donc important de se trouver dans les premières pages de Google. Celui classe les références en fonction de plusieurs critères, dont la fréquentation, le renouvellement des textes, le nombre de liens créés, etc .

     

    L'An Vert se trouve actuellement en troisième position sur la première page de la recherche "Vouziers", derrière deux références au site de la ville.

    Pour l'adjectif "vouzinois" ou "vouzinoise", l'an vert se trouve également sur la première page, respectivement en rang 7 et 3 .

    "Lanvert" retrouve ce blog au premier rang, tandis que l'écriture "l'an vert" demande à préciser la recherche blog pour être en tête, ou la recherche d'images pour se retrouver en première page.

     

    Tout cela pour dire que ce blog a fait sa place sur la toile internet où les places sont dures à prendre, et surtout  pour remarquer qu'il devient assez facile de repérer le vilain petit canard quand on le cherche.

    windowslivewritergoogleisthenumber1leadgenerator-12e57logo-google.gifSi vous voulez nous aider à être encore mieux connu, continuez à lire régulièrement ce blog, créez un lien à partir  de votre propre blog ou site si vous le pouvez.

    Chacun peut créer un lien RSS en cliquant sur l'icône qui se trouve dans la colonne de gauche : voir les explications dans une précédente note. (cliquer ici)

    Cela vous permettra en plus d'être averti sur votre page d'accueil de la publication d'une note nouvelle dans l'an vert.

  • A vos questions

    4324704.jpgRappel : préparez vos questions, remarques et suggestions.

     

    Rencontre avec les élus de Vouziers, pour une réunion de bilan et perspectives, avec une prise de parole de la salle pour interroger ou interpeller les responsables municipaux.

     

     

     


    Lundi 18 janvier 2010 à partir de 20h00, salle du CPR à Vouziers

    (Rue de l'Agriculture)

  • Haîti : de la misère à la désolation

    Misère, misère! C'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes obstinément.


    Cette citation de Coluche, au-delà de l'humour noir qu'elle renferme, s'applique bien au tremblement de terre qui vient de se produire à Haïti.

     

    haiti.jpgCe désartre s'abat sur un des pays les plus pauvres du monde. La situation est si tragique qu'il est  difficile d'en parler : Il n'existe même pas de ressources humaines et matérielles suffisantes pour  enterrer les morts .

     

    Haïti a vécu l'esclavage, la décolonisation ratée, la dictature, avec une seule constante : la pauvreté de la population locale.

    Ce tremblement de terre ajoute des souffrances immenses aux habitants, mais ce n'est pas qu'une fatalité.

     

    Le même séisme aurait produit des destructions beaucoup moins importantes à Tokyo ou à San-Francisco : ces villes ont les moyens de bâtir avec des normes anti-sismiques.

     

    Le"Monde diplomatique" revient sur cette double malédiction qui touche Haïti, en rappelant également  le tsunami qui a frappé l'Indonésie.

    Les catastrophes"naturelles" sont difficiles à maîtriser mais" Un cataclysme naturel peut être imputé à la fatalité. La paupérisation honteuse et insupportable des populations urbaines et rurales d’Haïti, non."


    Pour voir l'article du Monde diplomatique, cliquer ici


  • Piqure de rappel

    A Vouziers, comme dans toutes les Ardennes, les centres de vaccination réduisent leurs heures d'ouverture.

     

    Pour le centre de vaccination de Vouziers, les plages et jours sont modifiés à partir de lundi prochain . Il sera ouvert les mercredis et vendredis
    de 16h30 à 19h30  et les samedis de 14h à17h.

    246226-0049.jpg?t=2335Ce changement montre que les autorités ne croient plus elles-mêmes à une reprise massive des vaccinations en ce début d'année.

    La communication gouvernementale a été un fiasco complet, et l'annonce de la fin de l'épidémie ne va pas inciter les gens à se vacciner.

    Ce vendredi, une trentaine de vaccins ont été injectés lors de la séance habituelle à la salle Bellevue. Parmi ceux-ci, presque la moitié sont des rappels pour des enfants de moins de 9 ans. Il y a donc eu une grosse dizaine de personnes qui ont fait le déplacement pour une première injection. Et c'est mieux que la veille, où moins de dix personnes ont été reçues.

    A ce rythme, il va falloir  rapidement chercher à revendre une nouvelle cargaison des vaccins commandés.

     

    La possibilité de se vacciner aux  cabinets des généralistes doit se faire cette semaine, 671345-0042.jpg?t=3268mais les doses individuelles de vaccin ne sont pas encore disponibles. Il est peu probable que cette mesure tardive change beaucoup de choses.

     

     

     

     


    Moi je veux bien, mais jamais sans mon doudou !

  • Nous exigeons la suppression du ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration

    Signez la pétition soutenue par la LDH, voir le lien en bas de la note.

     

    Promesse électorale de Nicolas Sarkozy, la création d’un ministère chargé de l’Immigration et de « l’Identité nationale » a introduit dans notre pays un risque d’enfermement identitaire et d’exclusion dont on mesure, chaque jour depuis deux ans et demi, la profonde gravité. Très officiellement, des mots ont été introduits sur la scène publique, qui désignent et stigmatisent l’étranger – et par ricochet, quiconque a l’air étranger. Réfugiés et migrants, notamment originaires de Méditerranée et d’Afrique, et leurs descendants, sont séparés d’un « nous » national pas seulement imaginaire puisque ses frontières se redessinent sur les plans matériel, administratif et idéologique.

     

    Qu’a fait naître ce ministère ? De nouveaux objectifs d’expulsion d’étrangers (27 000 par an), des rafles de sans-papiers, l’enfermement jpg_sarko_noel-marc-691ce.jpgd’enfants dans des centres de rétention, le délit de solidarité, l’expulsion des exilés vers certains pays en guerre au mépris du droit d’asile, la multiplication des contrôles d’identité au faciès, enfin la naturalisation à la carte, préfecture par préfecture, qui rompt avec le principe d’égalité…

     

    Dans cette fissure de la République se sont engouffrés nos dirigeants. Par des propos inadmissibles dans une démocratie, banalisés et désormais quotidiens, ils légitiment tous les comportements et les paroles de rejet, de violence, et de repli sur soi. Nous ne sommes pas ici face à des « dérapages » individuels. En réalité, ces propos sont la conséquence logique d’une politique que le gouvernement souhaite encore amplifier sous le couvert d’un « débat » sur l’identité nationale. Nous sommes ainsi appelés à devenir coauteurs et coresponsables du contrôle identitaire sur la France.

     

    La circulaire ministérielle adressée aux préfectures pour encadrer le débat lance une interrogation : « Pourquoi la question de l’identité nationale génère-t-elle un malaise chez certains intellectuels, sociologues ou historiens ? » La réponse est simple. Nous ne pouvons pas accepter que le regard inquisiteur d’un pouvoir identitaire puisse planer, en s’autorisant de nous, sur la vie et les gestes de chacun.

     

    C’est pourquoi il est temps aujourd’hui de réaffirmer publiquement, contre ce rapt nationaliste de l’idée de nation, les idéaux universalistes qui sont au fondement de notre République.

     

    Nous appelons donc les habitants, les associations, les partis et les candidats aux futures élections à exiger avec nous la suppression de ce « Ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration », car il met en danger la démocratie.

     

    Premiers signataires : Michel Agier (anthropologue, EHESS et IRD), Etienne Balibar (philosophe, université Paris-X et university of California), Marie-Claude Blanc-Chaléard (historienne, université Paris-X), Luc Boltanski (sociologue, EHESS), Marcel Detienne (historien, EPHE et université Johns Hopkins), Eric Fassin (sociologue, ENS), Michel Feher (philosophe, Paris), Françoise Héritier (anthropologue, Collège de France), Daniel Kunth (astrophysicien, CNRS), Laurent Mucchielli (sociologue, CNRS), Pap Ndiaye (historien, EHESS), Gérard Noiriel (historien, EHESS), Mathieu Potte-Bonneville (philosophe, Collège international de philosophie), Richard Rechtman (psychiatre, Institut Marcel Rivière, CHS la Verrière), Serge Slama (juriste, université d’Evry), Emmanuel Terray (anthropologue, EHESS), Tzvetan Todorov (historien, CNRS), Paul Virilio (urbaniste, Ecole spéciale d’architecture de Paris), Sophie Wahnich (historienne, CNRS) et Patrick Weil (historien, CNRS).

     


    Pour signer la pétition en ligne, cliquer ici

     

  • Tous les chemins mènent à Chestres

    Dans le cadre des rencontres avec la population de Vouziers, les élus étaient ce soir à Chestres.

     

    En introduction, le maire a fait un  court exposé des réalisations et des projets, avant d'ouvrir le débat avec la salle.

     

    Il s'agit bien d'un échange entre les élus de Vouziers et les habitants de cette même ville, puisqu'il a été reprécisé que Chestres n'était plus 225567-0038.jpg?t=8355une commune : cela a de l'importance en particulier pour la distribution du courrier, puisque les habitants n'ont pas reçu de correspondance dont l'adresse comportait le nom de Chestres. Cela a duré tant que le responsable de "La Poste" de Vouziers appliquait les consignes avec le maximum de rigueur (voir la note de l'an vert). Il semble que les choses se soient assouplies depuis quelques semaines.

     

    En dehors de ce problème, il a surtout été question de chemins et de routes.

    Certains chemins sont défoncés régulièrement, ne permettant plus un usage normal par les piétons ou les cyclistes. C'est le cas du chemin de la Pêcherie qui sera désormais réservé aux riverains. C'est un chemin parallèle à la route qui va vers Le Chesne, et qui démarre au niveau de la Maison de l'éleveur.

    Il a été rappelé des problèmes d'excès de vitesse (rue du Champ Maquet) et le danger de certains carrefours (dont celui de La Providence).

     

    La discussion a eu lieu en présence d'une quinzaine de personnes, de la part  desquelles on a entendu très peu de critiques.

    En fin de réunion, Françoise Cappelle qui est l'adjointe en charge de la culture a fait remarquer que la vie municipale ne se cantonnait pas aux travaux. Ce fût l'occasion d'évoquer le cinéma, la bibliothèque et la saison de spectacles vivants pour lesquels la ville investit beaucoup, alors que les bénéficiaires se retrouvent également dans les communes environnantes.