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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 872

  • Merci pour votre générosité

    La préfecture  publie les chiffres de l'intervention financière de l'Etat dans les Ardennes.


    Vous pourrez lire ces chiffres et les commentaires du préfet sur le site de la préfecture.

     

    Nous n'allons pas commenter ces données dans leur totalité. On remarque que le Préfet se réjouit d'être le premier employeur des Ardennes, avec " des agents de la fonction publique qui contribuent, avec leur famille, au développement de l'économie locale".

    Il faut donc bien admettre que la politique gouvernementale actuelle, qui supprime un poste sur deux de fonctionnaires partant à la retraite, contribue au déclin de l'économie locale: c'est un choix politique particulièrement dogmatique, que même le président de la Cour des Comptes critique.

     

    tva.jpgParmi les chiffres à méditer, il y a celui des recettes : elles se montent à environ 559 millions d'euros pour 2008.

    La TVA représente plus de la moitié de cette somme : 283 millions d'euros. Cette proportion est en hausse depuis 2006, et vient donc de franchir la barre des 50%.

    L'impôt sur le revenu et celui sur la fortune apportent à eux deux 114,6 millions d'euros dans le département, très loin derrière la TVA.

    Ce déséquilibre entre les impôts indirects et les impôts directs est une marque forte d'un choix politique et social.

    Un impôt indirect comme la TVA est payé par tous, et au même taux : c'est l'imposition la plus injuste, pour lequel le pauvre et le riche payent la même somme pour un achat donné.

    L'imposition directe est plus juste, malgré des dispositions comme le bouclier fiscal. En principe, les gros revenus payent plus que les petits revenus.

     

    La balance entre les deux impositions est un signe très représentatif des choix faits par nos élus : Ici les chiffres sont clairs, dans les Ardennes, nos représentants de la majorité présidentielle préfèrent faire payer les pauvres que les riches C'est leur choix, ils n'ont pas à s'en cacher, même s'il n'y a pas de quoi être fier.

     

  • Page blanche

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    Côte de Savigny, décembre 2009



    Une nouvelle année, c'est un peu une nouvelle histoire. Une page blanche sur laquelle nous pourrons écrire tout ce qui nous plaira.

    Bien sûr, il existe quelques limites aux scénarios possibles, mais il est nécessaire de rester l'acteur de sa propre vie.

    Bonne année 2010 aux lecteurs de l'An Vert.

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  • Une pétition pour Cesare Battisti

    Communiqué de la LDH

     

     

    La LDH défend partout le droit des accusés à être normalement défendus, et le statut de réfugié. Elle appelle, avec l’association des amis de Cesare Battisti à signer massivement la pétition adressée par les amis brésiliens de Cesare au président Luis Inacio Lula da Silva, qui devrait annoncer sa décision en février 2010. Il nous reste peu de temps pour tenir l’objectif de 100 000 signatures internationales !

    En janvier 2009, le ministre de la Justice du Brésil, Tarso Genro, conformément à la loi brésilienne, attribuait le refuge politique à Cesare Battisti, estimant, parmi d’autres arguments, que la peur de Battisti de retourner dans son pays était fondée, au vu de l’immense pression et de la véritable haine entretenues par le gouvernement italien depuis des années autour de son cas.

    Selon la loi toujours, une décision de refuge, prise par l’éxécutif, éteint automatiquement le procès d’extradition en cours. Mais pour la première fois de son histoire, le Tribunal suprême du Brésil, pour des raisons strictement politiques - une majorité de ses membres étant opposée au président Lula - a décidé de passer outre la loi et de poursuivre le procès.

    A 5 voix contre 4, le tribunal a déclaré la décision précedente de refuge “illégale” et voté pour l’extradition, laissant cependant la décision 412693.jpgultime au président Lula. Outre le cas particulier de Cesare, ce coup de force du pouvoir judiciaire crée un très grave précédent, qui met en péril la sécurité de tous les réfugiés. Déjà, la Colombie, l’Iran, le Pérou, Cuba, ont demandé des révisions des refuges accordés au Brésil à leurs ressortissants. C’est ainsi que le cas de Cesare Battisti, surmédiatisé par l’Italie, initie au Brésil une jurisprudence menaçante.

    Pourtant il a été abondamment prouvé que le procès collectif qui condamna Battisti en son absence fut largement vicié, par l’usage de tortures, par la fabrication et l’usage de faux (procurations), par l’exploitation intensive des repentis, dont les déclarations contradictoires remplacèrent l’absence totale de preuves matérielles comme de témoignages.

    Nous sommes en France singulièrement concernés. Car c’est à la suite des manquements à la parole donnée, que Battisti avait été obligé de fuir au Brésil pour éviter d’être extradé vers l’Italie. Voilà ce que déclarait la LDH le 19 mars 2007 :

    « Cesare Battisti a été arrêté au Brésil. Condamné à perpétuité sans avoir été entendu par la justice italienne, il finira ses jours en prison, s’il est extradé, sans avoir pu se défendre et faire valoir ses droits. Par la voix du Président Mitterrand, la France avait donné sa parole que ceux qui avaient rompu avec la violence ne seraient pas extradés. Cesare Battisti a cessé toute action illégale depuis vingt-neuf ans et a toujours vécu paisiblement dans notre pays. Mais la France de Messieurs Sarkozy et Perben a renié sa parole, elle a voulu livrer ceux qu’elle avait accueillis. […] Quant à la justice, la LDH rappelle que Cesare Battisti n’a été condamné – sans aucune preuve matérielle ? que sur la base de deux témoignages de « repentis », qui ont acheté par leurs accusations d’importantes remises de peine pour les crimes qu’ils avaient commis. Et cela suffit à un gouvernement français pour aider à envoyer cet homme finir sa vie derrière les barreaux « sans autre forme de procès » ? La Cour européenne des droits de l’Homme, elle, a déjà répondu que refuser un vrai procès à un condamné par contumace, c’est violer la Convention européenne des droits de l’Homme. Messieurs Perben en 2004 et Sarkozy en 2007 ont fait cela en notre nom : trahir la parole donnée, refuser le droit au procès équitable en violation du droit européen des droits de l’Homme. La LDH milite pour une autre image du politique. Elle appelle les citoyens à exiger demain que les gouvernants s’attachent à dire la vérité et à respecter les droits. »

    - Pour signer la pétition adressée au Président Lula pour qu’il accorde l’asile politique à Cesare Battisti au Brésil Cliquez ici

     

    - Pour lire la traduction française de la pétition brésilienne Cliquez ici
    - Pour lire la lettre de Cesare Battisti au Président Lula Cliquez ici
    - Pour lire la lettre de Fred Vargas au nom de l’Association des amis de Cesare Battisti Cliquez ici
    - Pour lire la lettre ouverte adressée au président Lula Cliquez ici

  • AG Nature et Avenir

    Une date à retenir:

    Le samedi 6 février AG de Nature et Avenir à 14h

    au théâtre de Rethel.

    Thème:CULTIVER BIO, MANGER BIO

     

     

     

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  • Partie en fumée

    Communiqué de la FNE

     

    FNE prend acte de la décision du Conseil constitutionnel et demande la création d’une véritable contribution climat énergie, qui tienne compte Taxe-carbone.jpgdu vœu du Grenelle de l’environnement et des conclusions de la conférence Rocard de juillet 2009 : objectif de baisse de la consommation de toutes les énergies, taux à 32 euros, redistribution intégrale, pas d’exonérations.

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « Il est bien trop tôt pour savoir si la décision par laquelle le Conseil constitutionnel a censuré le dispositif de la taxe carbone est une bonne ou une mauvaise nouvelle. Tout dépendra de la réaction du Gouvernement et du contenu du nouveau texte qu’il s’est engagé à déposer au Parlement dans 1 mois. Inutile de se réjouir ou de se lamenter trop vite ! Une seule chose est sure : on perd du temps dans la course contre le dérèglement climatique »

    Sébastien Genest ajoute : « La décision du Conseil constitutionnel doit donner l’occasion au Gouvernement de créer une véritable contribution climat énergie, conforme au vœu des acteurs du Grenelle de l’environnement et non des lobbys qui ne pensent qu’en termes d’exonérations et de chantage à l’emploi ».

    Trop d’exceptions tue le principe

    Le Conseil constitutionnel a sanctionné l’accumulation des exonérations et exemptions dont faisait l’objet la « contribution carbone » et qui sont contraires au principe d’égalité devant les charges publiques. Au final, la taxe carbone n’était plus un outil efficace de lutte le changement climatique.

    Toutefois, FNE rappelle que par une décision du 28 décembre 2000, le Conseil constitutionnel s’était opposé à ce que l’électricité nucléaire entre dans l’assiette de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) au motif que celle-ci serait faiblement carbonée. Il n’est donc pas certain que le Gouvernement intègre l’électricité nucléaire dans l’assiette de la taxe carbone, ce qui serait regrettable.

    Revoir la copie, refaire l’exposé

    taxe_carbone-co2.jpgFNE s’inquiète de la réaction des français. La taxe carbone était une mesure mal expliquée et mal comprise par beaucoup de citoyens. La décision du Conseil constitutionnel risque de brouiller un peu plus le message : non seulement la mesure est impopulaire mais elle est de plus illégale.

    Pour Arnaud Gossement : « le Gouvernement doit revoir sa copie et refaire son exposé. Il est urgent de mieux expliquer l’urgence et les enjeux de la fiscalité carbone. Il est urgent d’insister, non sur le taux de la taxe mais sur son caractère redistributif et social. Il est urgent de gommer les exonérations pour les plus gros pollueurs pour ne pas alimenter le sentiment d’injustice ».

  • Les handicapés attendront

    Le gouvernement privilégie à nouveau les entreprises par rapport aux salariés.

     

    La crise a toujours bon dos, pour prendre des mesures qui défavorisent les salariés au nom de la défense des entreprises. C'est ce prétexte qui a été donné pour reporter l'application d'une loi en faveur de l'emploi des handicapés. Cette loi date de 2005, et avait donc prévu un délai de 5 ans pour que les entreprises s'adaptent, et acceptent d'employer plus de personnes handicapées.

    Le gouvernement, cédant à la pression des "petits" patrons, veut reporter l'échéance initiale, comme si les travailleurs handicapés ne souffraient pas eux aussi de la crise actuelle.

    Voici,d'après le nouvelobs.com la réaction des associations de handicapés.


    Jean-Marie Barbier, président de l'Association des paralysés de France (APF), a qualifié mardi de "scandaleux" le report au 1er juillet 2010, soit logo%20APF.jpgsix mois plus tard que prévu, du renforcement des sanctions frappant les entreprises qui n'emploient pas le quota minimum de handicapés.

    La loi handicap du 11 février 2005 prévoit que les entreprises d'au moins 20 salariés emploient au moins 6% de salariés handicapés. Or, M. Barbier dit avoir été appelé par la secrétaire d'Etat à la Solidarité Nadine Morano, qui a justifié selon lui ce report par la crise actuelle.

    Interrogé sur France Inter, le président de l'APF a rejeté cette explication, notant que les salariés handicapés sont eux aussi frappés de plein fouet par la crise: ils sont "deux fois plus chômeurs que les valides", avec un taux de chômage de près de 20%.

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  • ATTAC fait son cinéma


    LES LIP, L’IMAGINATION AU POUVOIR

    Un film de Christian Rouaud

    Le 12 janvier 2010 à 20 h 00

    au Métropolis de Charleville

     

     

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    A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

    Avec Claude Choquet, ancien ouvrier de Lenoir et Mernier,

    Charles Rey, ancien ouvrier de Thomé Gesnot et Jean Claude Mayette, directeur de la Scoop LCAB à Bogny sur Meuse


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    Une critique de "Première"

     

    Leurs yeux brillent, leur accent bisontin chante... Ils racontent, comme si c'était hier, une histoire vieille de trente-quatre ans. Eux, ce sont Charles Piaget, Roland Vittot, Raymond Burgy, Jean Raguenès, Fatima Demougeot, Jeanine Pierre-Émile... Des techniciens et ouvriers de Lip qui, refusant le licenciement de 480 personnes (sur 1 300), ont occupé l'usine, confisqué le stock de montres et remis en route les chaînes de montage afin de sauvegarder leur outil de travail : « C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie. ». En bousculant la légalité, ils ont réinventé l'égalité.

     

    Et ça a marché. Juste le temps d'un rêve collectif brisé par l'arrivée au pouvoir d'un certain Valéry Giscard d'Estaing et de son premier ministre, Jacques Chirac. Le récit est épique, haletant, les personnages se dessinent peu à peu, le documentaire devient fiction, polar, thriller... Christian Rouaud les filme en plans fixes. Associe ou entrechoque leurs souvenirs. Confronte ces derniers aux images d'archives où on les reconnaît, en noir et blanc, enflammés, engagés et souriants, identiques quoique plus jeunes. Le cinéaste dresse des portraits de gens ordinaires qui n'ont pas seulement cru aux lendemains, mais les ont fait exister. L'élan extraordinaire de leur « ici et maintenant » ne date pas d'hier mais pourrait nous inspirer. Pour demain ?

     

     

    Christian Rouaud.


    Il signe un documentaire politique qui est aussi un thriller trépidant. Et décline l'histoire d'une lutte ancienne, emblématique, dont l'écho n'est pas près de s'éteindre. Rencontre.

     

    Flash-back : 1973, à Besançon. Les « travailleurs et travailleuses » de chez Lip, industrie horlogère, résistent aux plans de licenciement, occupent l'usine, la remettent en marche et transforment l'idéal autogestionnaire en principe de réalité. Dans la France de l'après Mai-68, l'événement fait date et secoue la société pompidolienne.
    Cette année-là, Christian Rouaud a vingt-cinq ans. Il vit en banlieue parisienne et est adhérent du PSU.
    « Les Lip symbolisaient une lutte exemplaire : on les soutenait, on racontait leur combat, on organisait des meetings, on vendait des montres... Du point de vue politique, c'est le début du libéralisme actuel : le patron de cette entreprise familiale remontant au XIXe siècle se retrouve viré du jour au lendemain par les actionnaires, qui décident de restructurer... »



    Bien des années plus tard, cet ancien professeur de lettres devenu documentariste a eu envie de reconstituer le « mythe » : il est allé à la rencontre des acteurs principaux du conflit, ces hommes et ces femmes porteurs d'une histoire unique. « Piaget, Vittot, Burgy, Raguenès et les autres ont mis en place la démocratie directe telle qu'on la rêvait. Toutes les idées qu'on avait en tête à l'époque étaient appliquées par les Lip, et ça fonctionnait ! Leur réflexion se nourrissait en permanence de l'action, et réciproquement. Les commissions autonomes travaillaient chacune dans leur coin et se réunissaient ensuite en assemblée générale, lieu unique où les décisions étaient votées. Il ne faut pas oublier que Besançon est la patrie de Fourier et de Proudhon.



    La culture locale s'inscrit dans une tradition à la fois autonome, quasi anarchiste, et très catholique. Entre les "vieux" militants CFDT de Lip, issus de ce double héritage, et le Comité d'action, inspiré par l'extrême gauche, une cristallisation s'est opérée. Mai-68 avait été pour eux une répétition générale : lorsque leur usine a été menacée, ils étaient prêts, ils avaient l'expérience de la lutte...
    Même si l'aventure est devenue plus douloureuse quand ils se sont organisés en coopérative, ils ont fait entendre dans toute la France leur slogan : "C'est possible !" Avec ce film, j'aimerais qu'il résonne encore aujourd'hui. »



    Isabelle Danel pour PREMIERE - Mars 2007

     

     

     


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    Un lien vers la bande annonce

     

     

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