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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 875

  • Copenhague ou le fardeau légué par les riches

    Le sommet de Copenhague s'est achevé dans la confusion.

     

    Préparé depuis des mois par les ONG et les pays membres de l'ONU, ce sommet a été un échec sur le plan de l'organisation et de la IMG_5691_5.JPGdémocratie.

    C'est aussi un échec pour l'écologie, avec le risque de prendre un tel retard dans des décisions contraignantes que les populations les plus exposées n'échappent pas à la catastrophe.

    La déclaration finale essaye de faire passer pour un demi-échec ce que beaucoup d'ONG considèrent comme un fiasco.

    Il va falloir revoir les méthodes de travail, les processus de décision, les objectifs à atteindre et les moyens de financement. Dire que cela sera fait en 2010 relève d'un optimisme peu réaliste.


    Voici l'analyse d'ATTAC sur le bilan du sommet :




    Alors que sous la pression des opinions publiques, plus de cent chefs d’État ou de gouvernement étaient réunis, aucun accord digne de ce nom n’a pu être conclu. Les pays riches, en refusant de prendre des mesures qui reconnaîtraient leur responsabilité historique dans le changement climatique, ont précipité l’échec. Soumise aux lobbies du green business et enfermée dans des logiques diplomatiques héritées des périodes coloniales, la tribu des pays riches n’a pas su voir que le chaos climatique, subi déjà par nombre de pays du Sud, rendait dérisoires leurs tentatives de division. Les manipulations néocoloniales de Nicolas Sarkozy en direction de l’Afrique n’ont pas suffi !


     

    Ils n’ont pas su voir, eux qui se pensent toujours les maîtres du monde et de la nature, qu’une nouvelle configuration des relations entre le Nord, à bout de souffle, et le Sud est en train de se dessiner et qu’on ne négocie pas avec la nature, comme le scandaient de nombreux manifestants.


     

    Après avoir expulsé des négociations les ONG qui contestaient le fiasco en gestation, après avoir concocté des textes dans des salles obscures au mépris des règles multilatérales minimales, ils s’en prennent désormais à l’ONU, où il est vrai, la Bolivie, les pays de l’ALBA, Tuvalu, et tant d’autres peuvent s’exprimer en principe à égalité avec des pays dont la superpuissance s’avère dérisoire face aux enjeux. Pourtant le texte final a été concocté, en dehors de toute procédure onusienne, par le MEF (Major Economies Forum), équivalent du G20. Un texte qui ne mentionne pas d’objectif de réduction des émissions à court, moyen et long terme, un texte dont le principal motif est de refuser tout traité international contraignant pour les pays riches. Un texte qui met à nu la logique des intérêts privés.


     

    spip.php?action=acceder_document&arg=7524&cle=b7f22207ded9a2c71e54e0010787186b&file=gif%2Frecto-brochure-2.gifAprès avoir tenté de criminaliser les multiples mouvements sociaux présents à Copenhague par des techniques policières d’arrestation de masse, ils ne sont pas venus à bout d’un mouvement pacifique, déterminé, massif et imaginatif, un mouvement international, porteur d’un nouvel espoir et conscient de ses responsabilités. Desmond Tutu a déclaré : « il est préférable de ne pas avoir d’accord plutôt qu’un mauvais accord. » Nous y sommes. Et Copenhague n’est qu’une étape pour que la déclaration des peuples, issue du forum alternatif et lue dans l’enceinte de l’ONU, devienne la base d’un accord entre les peuples.


     

    À Copenhague, une convergence inédite entre mouvements sociaux, mouvements écologistes, mouvements de solidarité internationale a fait naître un nouvel espoir et constitue un tournant du mouvement altermondialiste. Plus que jamais, nous avons à poursuivre partout sa construction, à nous engager dans des initiatives locales, à faire pression sur les élus, et nous serons présents aux prochains rendez-vous jusqu’à Mexico, fin 2010. C’est leur échec, ce n’est pas le nôtre !


     

    Attac France,
    le 19 décembre 2009


  • La Bretagne sans électricité ?

    La situation du réseau électrique en Bretane est très précaire.

     

    Ce n'est pas une fatalité climatique ou géographique, mais la conséquences de choix politiques.

    Voici l'analyse faite par "sortir du nucléaire"

     

    A cause de la politique pronucléaire imposée depuis 50 ans, la consommation française d'électricité atteint actuellement des niveaux insensés, et la Bretagne est stigmatisée par les pouvoirs public car elle ne produit que 8% de l'électricité qu'elle consomme.

    Or, cette dépendance n'est en rien une fatalité, elle a au contraire été soigneusement organisée par l'Etat pronucléaire et par EDF pour "punir" les Bretons qui, par des mobilisations populaires massives, ont repoussé tous les projets nucléaires, en particulier à Erdeven (en 1974-75), à plogoff-affiche-non-a-la-centrale-nucleaire.jpgPlogoff (1978-1981) ou au Carnet (1995-1998)

    Mais, au lieu de prendre acte de cette forte demande citoyenne pour une politique énergétique alternative, et de faire de la Bretagne une région avant-gardiste, l'Etat et EDF ont au contraire organisé la dépendance de cette région pour pouvoir aujourd'hui, avec pire des mauvaise foi, stigmatiser le refus du nucléaire. Pourtant, dès 1979, des universitaires et le PSU avaient élaboré le "Plan alter breton" (PAB) qui ferait merveille actuellement s'il avait été mis en oeuvre.

    Aujourd'hui, il est encore temps de faire de la Bretagne la preuve exemplaire qu'une politique énergétique propre et durable est possible, basée sur les économies d'énergie (élimination des gaspillages), l'efficacité énergétique (consommer moins pour un même besoin), et les énergies renouvelables.

    Et ce d'autant que de nouvelles technologies sont apparues entre temps, comme les hydroliennes implantation-centrale-nucleaire-bretagne.gifqui feraient merveille le long des côtes bretonnes, longées par de forts courants, pour une production électrique équivalente à deux réacteurs nucléaires EPR. (*)

    L'option française "centrales nucléaires + chauffages électriques" fait actuellement la preuve de son absurdité, met la France en situation de dépendance et aboutit à la production de déchets radioactifs et à de forme émissions de co2. Aussi, le Réseau "Sortir du nucléaire" clame haut et fort son soutien aux Bretons et à leur demande de politique énergétique alternative… et donc sans nucléaire.

  • Débat sur l'Identité nationale à Vouziers

    Ce jour avait lieu à Vouziers un débat sur l'identité nationale, dans le cadre voulu par Eric Besson .

     

    25 personnes étaient présentes dans la salle, pour cette étape régionale du débat national. Nous avons exprimé notre choix de ne pas débattre de cette manière sur ce thème, nous ne ferons donc qu'un court compte-rendu factuel.

     

    En introduction, une enseignante a présenté le contexte historique : Elle a rappelé les grandes étapes de la construction de la France et de son identité.

    Le sous-préfet a organisé la soirée autour de 4 thèmes :

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    Les interventions ont eu lieu de manière courtoise, même si on percevait bien les positionnements différents des uns ou des autres.

    Chaque thème a fait l'objet d'un survol assez rapide, sans qu'un réel consensus ou qu'une idée forte s'en dégage.

    Seuls 3 jeunes aux cheveux ras se sont positionnés de manière claire contre l'intégration de nouveaux immigrants, en particulier lors du thème numéro 3, où l'on a senti que le débat pouvait basculer.
    Après le départ discret de ces 3 personnes, le dernier thème a été abordé de manière plus sereine.



    Le sous-préfet pourra dire qu'il a rempli la mission dont il était chargé : tenir ce débat à Vouziers.
    Les habitants de l'arrondissement se sont-ils sentis concernés ? Les conclusions de la soirée feront-elles remonter une idée ou une réflexion intéressantes vers la synthèse nationale?
    Il bien difficile de répondre oui à ces questions.
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  • Aminatou Hatdar autorisée à renter chez ellle

    Communiqué D'Amnesty International

     

     

    Bonne nouvelle

    Nous apprenons que le 17 décembre les autorités marocaines se sont engagées à rendre le passeport d'Aminatou Haidar et l'autorisent à rentrer 571c6e5.jpgchez elle. Amnesty International reste vigilante afin de' s'assurer complètement qu'elle ne sera pas inquiétée à son retour au Sahara occidental. Nous remercions toutes celles et ceux qui ont participé à notre pétition.

    Aminatou Haidar, en grève de la faim dans l'aéroport de Lanzarote en Espagne depuis le 16 novembre, a été hospitalisée en soins intensifs le jeudi 17 décembre au matin. La défenseure sahraouie proteste toujours contre son expulsion et la confiscation par les autorités marocaines de son passeport alors qu'elle revenait des Etats-Unis où elle a reçu un prix des droits de l'homme le 14 novembre.

     

    Pour plus de détails, voir la note du blog du 15/12.

     

  • Nucléaire et développement durable

    Dans le cadre du grand emprunt national dévoilé hier matin par Nicolas Sarkozy, le nucléaire se voit une fois de plus dopé par l’octroi d’un milliard d’euros pour soutenir le développement des réacteurs de quatrième génération, et tout cela sous l’égide du « Développement durable ». En plein Copenhague, cette décision clairement anti-développement durable laisse pantois. Une mise au point s’impose.


    Attention aux faux discours !

    C’est une grande tendance : depuis l’émergence de la question du dérèglement climatique, le lobby du nucléaire saisit la balle au bond pour carte_centrale_nucleaire_france.jpgprésenter le nucléaire comme une solution aux émissions de Gaz à effet de serre. Effectivement, une centrale en fonctionnement ne génère pas, à proprement parler, de gaz à effet de serre, mais limiter le bilan carbone du nucléaire à ce constat, c’est adopter une vision à la fois partielle et partiale.

    Pour Marc Sénant, chargé de mission du réseau Risques Industriels de FNE : « De plus en plus de personnes, se saisissant du dérèglement climatique, n’hésitent plus à tenir un discours dangereux qui présente le nucléaire comme une énergie propre, sans CO². C’est faire l’impasse sur l’amont de la filière, l’extraction et le transport de l’Uranium en provenance d’Afrique ou d’ailleurs, la construction des centrales, les pics de consommation (qui appellent les centrales au charbon à la rescousse) et les risques présentés par l’aval et les déchets. Evidemment, une telle partialité présente d’un coup de baguette magique le nucléaire comme la solution à nos problèmes climatiques. »

    Par exemple au Niger, il faut manipuler 1 tonne de minerai pour extraire... 3 kg d’Uranium, soit un rendement de’0,3%. Or pour extraire une tonne de minerai, les machines déployées rejettent des quantités considérables de CO² ! On ne peut pas faire un bilan du nucléaire en occultant cette partie de la filière sous prétexte qu'elle n'est pas en France.

    Un choix qui nous mène dans l’impasse

    Marc Sénant poursuit : « Aujourd'hui, au niveau mondial, l'énergie nucléaire représente 3% de l'énergie consommée. Imaginons que l'on double le nombre de centrales, en plus de renouveler les existantes qui ont déjà 20 ans d'âge en moyenne, il faudrait pour cela mettre une centrale nucléaire en service par semaine pendant 20 ans ! Cela ne ferait que 6% de l'énergie mondiale. Dérisoire, quand on évoque 20 à 30% de réduction de gaz à effet de serre, en 2030 ! »

    Faut-il rappeler qu’encore récemment, la France s’est illustrée en s’acharnant à panser les plaies d’un parc nucléaire vétuste ; en cherchant des réponses à l’approvisionnement électrique des français non satisfait par une énergie nucléaire qui atteint ses limites; en multipliant les recours aux centrales à charbon pour pallier la non-disponibilité du nucléaire en cas de grand froid comme en ce moment ?

    Une occasion manquée en plein Copenhague

    Au lieu de se poser la question du développement du nucléaire, mieux vaut penser à réduire le gaspillage d’électricité, à améliorer l’efficacité énergétique de tout le pays en soutenant les vraies énergies de demain.

    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « Consacrer un milliard d’euros au nucléaire, c’est ne pas l’injecter dans l’éolien, le solaire, ou la recherche en énergies réellement viables et durables. En plein Copenhague, et alors que la France se targue de défendre une des positions les plus volontaires, on voit que le lobby du nucléaire ne lâche pas prise. »

    France Nature Environnement déplore cette annonce, d’autant plus qu’elle intervient au moment même où de vraies solutions pour l’avenir de la planète et de l’humanité doivent émerger à Copenhague.

  • Sans commentaire

    Le 500 ème commentaire vient d'être mis ce jour sur le blog de l'an vert.

     

    Nous en sommes par ailleurs à 1300 notes, ce qui vous donne une idée du nombre moyen de commentaires par note.hlamt8ur.jpg

     

    La fréquentation du blog se maintien sans problème : pour cette première partie du mois, il y a en moyenne 313 passages par jour et près de 700 pages lues quotidiennement.

    C'est plus qu'en décembre 2080, mais le mois record reste janvier 2008, avec la venue de Sarkozy à Rethel.

    Si les chiffres ont tendance à augmenter, on peut remarquer un autre point  :

    A la lecture des statistiques fournies par Hautetfort qui nous héberge, on voit que les abonnements (flux RSS) progressent et que les internautes arrivent sur le blog par choix (requête directe à l'adresse) et pas tellement par le hasard d'un mot clé ou d'une image.

     

    Ce qui veut dire que l'An Vert a un public fidèle et très probablement local au sens large.

    C'est un des buts que s'est fixé ce blog, qui n'a rien contre les Bretons ou les Catalans, mais cherche en priorité à s'adresser à des Ardennais et des Vouzinois.

    Nous allons essayer de vous donner des informations qui ne se retrouvent pas forcément ailleurs, en privilégiant toujours les événements locaux, l'écologie et les luttes sociales.