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lenoir et mernier

  • Lenoir-et-Mernier : le "patron-voyou" condamné

    Le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières a condamné ce jour à deux ans de prison avec sursis et 90.000 euros d'amende l'ex-PDG de l'entreprise Lenoir et Mernier.

     

    Le sursis pour de tels actes, on peut dire que l'ex-patron s'en tire bien.

    Le plus dur pour les ex-salariés a été de de ne pas voir reconnaître leur préjudice. Voici la réaction de leur porte-parole dans le blog des Lenoir et Mernier

     

    Les anciens salariés eux n’ont eu droit qu’au mépris.

    jarlot.jpgPour preuve, sur le compte rendu du jugement, on peut lire : Le tribunal retient que les anciens salariés ne peuvent souffrir, à raison des délits d’abus de biens sociaux et de banqueroute commis par Monsieur JARLOT, que d’un préjudice qui, à le supposer établi, est indirect.

    En ce sens, les délits d’abus de biens sociaux et de banqueroute commis par Monsieur JARLOT au préjudice des sociétés qu’il dirigeait, ne sont pas la cause directe du préjudice invoqué par les salariés.

    Par conséquent, il y’a lieu de déclarer irrecevables les constitutions de partie civile des 133 salariés.

    Voilà comment la justice est rendu dans notre département, ce sont ces mêmes juges qui ont condamné lourdement des manifestants après avoir été arrêtés brutalement.

    Ces mêmes juges qui accordent une indemnisation pour le préjudice du conseil général UMP et le préjudice d’un notable, mais qui déclarent irrecevable le préjudice de dizaines de familles jetées dans la précarité.

    Bien entendu, nous ferons appel de cette décision, en espérant qu’à Reims, la justice retrouve ses lettres de noblesse.

  • Lenoir et Mernier : la relaxe

    Le jugement du tribunal est en faveur des  ouvriers en lutte.

     

    Lors du combat des "Lenoir et Mernier", de rudes propos avaient été prononcés contre un responsable syndical CFDT. Il lui était reproché d'avoir exclu les acteurs de la lutte lors de la négociation finale.

    Le syndicaliste avait porté l'affaire devant la justice, qui n'a donc pas retenu ses arguments.

     

    Voici le compte-rendu de RVM

    Claude Choquet, le porte parole de l'association des anciens salariés de Lenoir et Mernier était poursuivi pour des propos diffamatoires. Au terme d'une longue motivation le juge a expliqué en quoi il ne s'agissait pas de diffamation, mais de l'expression d'un représentant de salariés en colère dans le cadre d'un drame social. La partie civile a 10 jours pour faire appel de cette décision.

     

    Vous pouvez lire sur le blog des anciens de Lenoir et Mernier leur réaction.

     

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