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syndicat

  • Les 30 ans de la Conf'

    Venez fêter les 30 ans de la Conf' du 18 au 20 août 2017 à Alloue !

    Ne manquez pas LA grande fête de la décennie, en soutien à la Confédération paysanne !

    Les OGM, la malbouffe, la biodiversité? Des paysans nombreux et des campagnes vivantes, ça vous dit quelque chose ? La Confédération paysanne, c'est 30 ans d'histoire syndicale, 30 ans de propositions politiques, pour la défense des paysannes et des paysans, pour un projet de société où l'agriculture est un bien commun dont le devenir nous concerne tous !
    Trente bougies, ça se fête ! Trente années de luttes et de victoires aussi ! C'est pour cela que nous vous convions à cet anniversaire, afin de partager nos envies pour les 30 prochaines années. Et aussi de rencontrer des paysannes et des paysans – des vrai-e-s ! -, autour d'une bonne bière et de bonne bouffe.
    Trente ans que ça dure, et c'est pas fini ! Fortes de ses succès et de votre soutien, la Conf continuera à se battre pour un monde meilleur. Un monde où les paysans et paysannes seront nombreux, où l'alimentation de qualité sera accessible à tous, où les campagnes seront dynamiques, vivantes et attractives, où les multinationales ne dicteront plus la loi aux gouvernements, où l'agriculture paysanne sera reconnue comme seule capable de nourrir la planète sans la détruire. Autant dire qu'il y a du pain sur la planche ! Mais avec vous, portés par nos engagements communs, nous pouvons y parvenir !

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  • Orpea, ou l'espionnage comme outil de gestion du personnel

    Le groupe Orpea, maintenant bien connu des Vouzinois grâce à son établissement de Condé, semble avoir une idée très particulière des relations sociales.

    Des informations syndicales, relayées par des enquêtes journalistiques (L'Expansion, "Pièces à conviction" sur FR3, Le Canard Enchaîné ) font état de l'embauche des comédiens fournis par une agence afin de surveiller son personnel.

    Le quotidien "La Croix" fait le point sur ce dossier dans un article daté du 24.12.2014.Les faits se seraient déroulés à L’Hay-les-Roses et à Andilly dans une maison de retraite , et dans une clinique de Lyon.

    La Croix écrit :" Facturé 12 500 € HT par mois au groupe, plus défraiement, chaque « implant » avait pour mission de « renseigner la direction sur le climat social en général et les faits et gestes des syndicalistes en particulier », détaille Sofiane Hakiki, interrogé par La Croix.

    Ainsi, Bastien, embauché en 2010 comme brancardier sur le site de L’Hay-les-Roses, aurait rendu des rapports hebdomadaires à la direction. « Je dispose de 16 rapports mais nous pensons qu’il a continué par la suite », affirme l’avocat, qui raconte que « certaines informations étaient banales. Il disait qui était proche de la CGT et qui ne l’était pas. Pourtant dans cet établissement la CGT était certes indépendante mais pas particulièrement virulente. Il a aussi mentionné un collègue qui aurait consommé du cannabis sur son lieu de travail. »

    (..)

    Sollicité par La Croix peu avant notre bouclage, Orpea n’a pas été en mesure de réagir. Mais, selon l’AFP, dans un courrier « confidentiel » adressé fin 2012 à la CGT qui demandait des explications, la direction justifiait la réalisation d’« une étude sur les risques psychosociaux » et le climat social dans le cadre d’accords sur les conditions de travail. Le groupe y détaille « la méthodologie » de GSG, basée sur « l’observation in situ », en « immersion totale », et dont « la pertinence reposait en grande partie sur le caractère anonyme des intervenants », selon ce courrier. Il assure aussi avoir « exigé des garanties déontologiques » : « consciente » du risque de « dérives », « GSG a mis en place une charte éthique encadrant strictement ses interventions ».

    Ces dérives apparaissent particulièrement graves, et il serait souhaitable qu'Orpea communique clairement sur ce sujet, avant même que la justice se prononce sur l'affaire.

    orpea, espionnage, syndicat,cgt

    "La Demoiselle", résidence Orpea de Vouziers (photo l'An Vert DR)

  • Association Thomé-Génot…C’est fini !

    Voici la réaction du blog des Lenoir et Mernier, suite à l'annonce de la fin de l'association des Thomé-Génot

     

    L’association des Ex Thomé-Génot a décidé officiellement sa dissolution. La fin des procédures en cours, le manque d’anciens salariés s’impliquant dans l’association et la disparition de son père fondateur Charly RAY, ont mis fin à cette association.

    Comme nous l’avions annoncé au début de la création de l’association Lenoir et Mernier-LCAB, nous n’avons pas vocation à durer, mais simplement à garder un lien entre les salariés, leur apporter un lieu de rencontre, de solidarité, de conseil et de soutien dans les procédures en cours.

    Là ou bien souvent les syndicats se trouvaient dépassés, l’entraide entre les associations ouvrières se révélait parfois efficace pour aider à solutionner différents problèmes suite à des licenciements ou une liquidation d’entreprise. Comme ce fut le cas dernièrement pour les salariés Raguet.

    Une association ouvrière demande un grand dévouement et de grandes convictions, car il n’y a aucun salaire versé, aucune indemnisation, aucun privilège de fonction, aucun pouvoir d’élu, ce qui rend difficile le bénévolat dans ce monde politico-social ou l’argent et le pouvoir remplace bien souvent motivation et conviction.

    Thomé-Génot comme Lenoir et Mernier-LCAB resteront encore longtemps un exemple de solidarité et d’action faisant trembler pouvoirs publics et patronat dans le paysage Ardennais.

    Nous ne pouvons que regretter la disparition de cette association ouvrière, mais c’est avec une profonde gratitude que nous remercions les anciens Thomé-Génot et plus particulièrement Charly RAY, Yannick LANGRENEZ et Patrice ROBERT, pour leur soutien et leur amitié.

    Merci à vous nos frères de combat.

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  • Vouziers : débat et recueillement pour le premier mai

    La journée du premier mai a connu deux temps forts à Vouziers

     

    Ce matin dans les salons de l'Hôtel de Ville, une trentaine de personnes ont débattu sur le thème des luttes et combats, d'hier et d'aujourd'hui.

    Des élus, des syndicalistes ont échangé leur point de vue sur la difficulté à mener un combat syndical. Cela peut être lié à l'entreprise qui décourage par tous les moyens la création d'un syndicat, à la lassitude des ouvriers et employés qui ne voient pas souvent un résultat concret, à la situation économique qui freine les possibilités de se mettre en grève, ou à bien d'autres raisons.

    En introduction, un petit film avait rappelé la responsabilité des financiers dans la crise actuelle, et dans ce domaine comme dans d'autres les raisons de se révolter ne manquent pas.

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    Après ce débat, une partie de l'assistance s'est rendue au cimetière municipal pour rendre hommage aux militants disparus. La liste s'allonge malheureusement ,avec cette année le décès d'Edith Wernimont qui a été conseillère municipale.

    Le Docteur Denis, figure de la gauche vouzinoise, a été honoré et sa tombe a été fleurie comme à chaque année.

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  • Lenoir et Mernier : la relaxe

    Le jugement du tribunal est en faveur des  ouvriers en lutte.

     

    Lors du combat des "Lenoir et Mernier", de rudes propos avaient été prononcés contre un responsable syndical CFDT. Il lui était reproché d'avoir exclu les acteurs de la lutte lors de la négociation finale.

    Le syndicaliste avait porté l'affaire devant la justice, qui n'a donc pas retenu ses arguments.

     

    Voici le compte-rendu de RVM

    Claude Choquet, le porte parole de l'association des anciens salariés de Lenoir et Mernier était poursuivi pour des propos diffamatoires. Au terme d'une longue motivation le juge a expliqué en quoi il ne s'agissait pas de diffamation, mais de l'expression d'un représentant de salariés en colère dans le cadre d'un drame social. La partie civile a 10 jours pour faire appel de cette décision.

     

    Vous pouvez lire sur le blog des anciens de Lenoir et Mernier leur réaction.

     

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  • Des syndicalistes calédoniens condamnés à la prison

    La répression syndicale en Nouvelle-Calédonie suscite assez peu de réactions en France.

     

    Pourtant, c'est sans précédent en métropole que des syndicalistes se retrouvent en prison suite à des actions syndicales. On se souvient même que les séquestrations de dirigeants lors de conflits dans les entreprises avaient plutôt l'approbation des Français. Les lois sont appliquées en fonction de rapport de force, ou de sympathie politique.

    L'Humanité revient sur les événements de Nouvelle-Calédonie, et sur la solidarité avec les syndicalistes locaux.


    NOUVELLE-CALÉDONIE . Gérard Jodar, président de l’USTKE, a été condamné par la justice française pour une manifestation syndicale.

    Ce matin à 10 heures, devant l’Assemblée nationale à Paris, le collectif Solidarité Kanaky appelle à un rassemblement pour exiger la libération Manif_du_13_juin_a_Paris_02.jpgimmédiate des syndicalistes emprisonnés en Nouvelle-Calédonie. Le 29 juin, devant le tribunal de Nouméa, vingt-huit militants de l’USTKE (Union des syndicats des travailleurs kanaks et des exploités) ont été condamnés à des peines de prison. Parmi eux, le président de l’USTKE Gérard Jodar et le secrétaire général de la fédération du bâtiment Michel Safoka ont écopé d’un an de prison ferme. Pour eux et quatre de leurs camarades, un mandat de dépôt a été prononcé à l’audience. Ils sont depuis incarcérés au Camp Est, une prison surpeuplée.

    Que leur est-il reproché ? Le 28 mai dernier, l’USTKE est à l’initiative d’une manifestation syndicale devant l’aérodrome de Nouméa, une simple action de solidarité avec des salariés de la compagnie Air Calédonie. La manifestation pacifique a lieu à l’aube, à une heure où aucun vol n’est programmé. Elle est pourtant durement réprimée et les manifestants essuient des tirs de grenades lacrymogènes. Certains trouvent refuge dans des avions. « Un engin explosif a été trouvé à bord d’un des avions. Tout ceci n’est pas tolérable. Est-ce qu’on est encore dans du syndicalisme ? Non, on est dans du banditisme, et je ne laisserai pas faire », avait sur le coup déclaré Yves Dassonville, haut-commissaire de la République. Des propos sans aucun fondement puisque les syndicalistes sont accusés et condamnés pour « entrave à la circulation d’un aéronef ». Mais ils sont révélateurs des campagnes de dénigrement montées par les autorités françaises à l’encontre de l’USTKE.

    « On a voulu affaiblir l’USTKE en la privant de ses dirigeants, elle en sort renforcée », affirme en substance Hnalaïne Uregei, un de ses membres fondateurs. Visiblement, l’organisation syndicale dérange. C’est la première sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie. Elle est influente dans le secteur privé comme dans le public, notamment dans les mines. Le syndicat prône l’indépendance, l’autonomie du pays, à tel point qu’il s’est donné un « relais politique » en créant le Parti travailliste qui, nouveau venu dans le paysage politique, a réalisé de bons scores dans les élections provinciales de mai dernier. « C’est un empêcheur de tourner en rond sur le territoire, avec des positions assez radicales, commente Bruno Dalberto, du département international de la CGT. C’est surtout une force syndicale qui bouge, animant des conflits sociaux comme celui de 2008 à Carsud, la compagnie de transport, qui avait donné lieu déjà à une condamnation à la prison pour Gérard FDJ-JODAR-NB.jpgJodar(photo ci-dessous) ». Les syndicalistes de l’USTKE sont très liés à José Bové, qui avait recueilli en Nouvelle-Calédonie ses meilleurs résultats de la présidentielle en 2007. Ils sont aussi liés historiquement à la CGT avec qui ils coopèrent.

    « On est en face d’une situation de type coloniale qu’on ne retrouve probablement pas dans cette dimension dans les autres territoires d’outre-mer », précise Bruno Dalberto. Est-ce pour cela que l’opinion publique française est si peu informée des réalités de ce territoire ? La CGT, le PCF, le NPA, Solidaires ont fait part de leur solidarité avec les syndicalistes. Mais la réaction de l’opinion, y compris progressiste, est loin d’être à la mesure d’une atteinte aussi grave aux libertés fondamentales de la part de l’État français.

    Olivier Mayer

  • Premier mai unitaire

    La mobilisation unitaire des syndicats ne faiblit pas. Ces organisations n'ont pourtant pas l'habitude de maintenir une unité au niveau national, sur une durée prolongée . Il faut dire que le gouvernement et le patronat sont durs d'oreille face aux revendication des salariés. Le gouvernement en est réduit à faire passer des messages dans les médias pour faire savoir que ses mesures vont bientôt faire leur effet. Pour le moment, ce sont surtout les effets de la crise qui sont perçus par chacun . Déjà on annonce une baisse des prévisions de départ en vacances pour l'été prochain :C'est dire l'état d'esprit pessimiste et les difficultés vécues qui sont partagés par beaucoup.  Voici l'analyse du site "orange.fr":

    Ce 1er mai unitaire sera une première. "Depuis la Libération, il n'y a jamais eu de 1er mai avec tous les syndicats dans le même cortège", a 1+mai+.jpgaffirmé à l'AFP René Mouriaux, chercheur en sciences sociales spécialiste des syndicats.

    Traditionnellement, la CFTC et FO ont chacune l'habitude de défiler de leur côté pour affirmer leur identité. La CFE-CGC reste, elle, à l'écart de ces défilés.

    Même lors de l'élection présidentielle de 2002, contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour, la CFTC n'avait pas fait cortège commun pour le 1er mai. FO avait renoncé à son défilé, pour la seule fois depuis sa scission avec la CGT en 1948. Elle avait manifesté avec les autres organisations, mais ne s'était pas jointe à la plate-forme commune de revendications syndicales.

    La date du 1er mai apparaissait comme le plus petit dénominateur commun entre les partisans d'une nouvelle mobilisation large et rapide et ceux qui ne souhaitent pas multiplier les journées d'action synonymes de perte de revenus pour les salariés.

    muguet2.1209369189.jpgA l'Elysée un peu plus tôt, le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, au terme de deux heures de réunion avec M. Sarkozy s'était plaint que "des annonces qui ont été faites le 18 février au sommet social, il n'y ait quasiment rien de mis en oeuvre".

    Le chef de l'Etat a précisé qu'il installerait "dans les prochains jours le fonds d'intervention sociale", dont il avait annoncé ce jour-là la création.

    "Il faut que sur les revendications sociales, ça avance beaucoup plus vite", a insisté Jean-Claude Mailly.

    Toutes les organisations soulignent la nécessité d'inscrire le mouvement social dans la durée.

    A la sortie de l'Elysée, François Chérèque avait rappelé que "les conséquences sociales de la crise seront longues". "Un 1er mai, certainement, et après ?", avait-il lancé