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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 445

  • Rohingyas au Myanmar : un futur crime contre l'humanité

    Communiqué d'Amnesty International

    Homicides, viols, incendie de logement et de villages entiers… les Rohingyas subissent les violences des forces de sécurité. Des violations qui pourraient être constitutives de crimes contre l’humanité.

    Les forces de sécurité du Myanmar ont lancé une opération de sécurité de grande ampleur dans le nord de l’État d'Arakan après une attaque contre des postes de la police des frontières le 9 octobre. Cette attaque a été attribuée à des extrémistes de la minorité rohingya, et a fait neuf morts chez les policiers.

    Des terribles représailles

    Les recherches que nous avons effectuées révèlent que la campagne menée par l’armée va bien au-delà de ce qui pourrait être considéré comme une réaction proportionnée face à une menace de sécurité.

    Plusieurs témoins ont expliqué que des soldats sont entrés dans leur village, ont ouvert le feu au hasard et tué des villageois - hommes, femmes et enfants confondus. Dans au moins un cas, des soldats ont traîné des personnes hors de chez elles et les ont abattues. Nous ne sommes pas en mesure de confirmer le nombre de victimes.

    LC-Birmanie-Arakan_0_600_284.jpgLe 12 novembre, l’armée a déployé deux hélicoptères de combat au-dessus d’un groupe de villages du nord de l’État d'Arakan, après un accrochage avec des extrémistes présumés. Les hélicoptères ont ouvert le feu au hasard sur des villageois paniqués qui essayaient de fuir, en tuant un nombre indéterminé. Le lendemain, des soldats ont incendié des centaines de logements.

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  • Le processus de désarmement de l'ETA empêché par le gouvernement français.

     

    Au Pays Basque, l'ETA a mené un combat armé pour l’indépendance et contre l'état espagnol. Depuis plusieurs années, l'organisation a renoncé à la violence, et elle s'est engagée dans un processus de désarmement. Mais pour faire la paix, il faut être deux : et les gouvernements espagnols et français refusent toute négociation avec l'ETA. Des membres de la société civile se sont impliquées dans le processus de désarmement volontaire de l'ETA. C'est pendant qu'un tel processus se déroulait que la police française est intervenue, interpellant 5 personnes.

    Selon des sources du Monde, les cinq personnes interpellées sont Jean-Noël Etcheverry, dit Txetx, militant écolo-alternatif et animateur de Bizi à Bayonne et du réseau Alternativa ; Michel Berhocoirigoin, actuellement président de la chambre d’agriculture alternative du Pays basque (EHLG), syndicaliste agricole, ex-président du syndicat agricole basque ELB (localement majoritaire), ex-secrétaire général national de la Confédération paysanne ; Michel Bergouignan, viticulteur dans l’appellation Irouléguy et ex-président de la coopérative des vins d’Irouléguy ; Béatrice Molle-Haran, journaliste professionnelle, éditorialiste de l’hebdomadaire Médiabask (print et Web) ; Stéphane Etchegaray, journaliste audiovisuel, qui « était là pour filmer la destruction des armes ».
    Ces arrestations ont provoqué une vive réaction au Pays Basque, au-delà des clivages politiques. Voici ce que relate le journal local, La République des Pyrénées :

    "Au moins 4000 personnes, selon les organisateurs (2000 selon la police)  ont défilé ce samedi après-midi dans les rues de Bayonne, en soutien aux cinq militants pour le processus de paix au Pays Basque interpellés la veille à Louhossoa. Un rassemblement organisé à l'appel du collectif Bake Bidea, qui milite en faveur du processus de paix au Pays Basque.

    Quai Chao, la foule est dense derrière le mot d'ordre de cette manifestation : "Bakearen alde, liberté pour les artisans de la paix". En tête du cortège, on retrouvait le vice-président du conseil départemental Max Brisson (LR), les députées PS Colette Capdevielle et Sylviane Alaux, la sénatrice PS Frédérique Espagnac, le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray (UDI)."

    Le quotidien ajoute :

    "Plus tôt dans l'après-midi, ces élus du Pays basque, de toutes sensibilités politiques, ont présenté une déclaration commune en conférence de presse. "Nous, élus du Pays Basque de toutes sensibilités politiques, sommes interpellés par ces arrestations car il s'agit de personnalités connues de tous, dont l'engagement en faveur de la paix est incontestable." Des personnalités, précisent-ils, "décidées à pallier le manque d'implication des états espagnol et français et à prendre en charge, au titre de la société civile, la destruction des armes de l'organisation ETA."

    Le président d'Honneur de la Ligue des Droits de l'Homme, Michel Tubiana, qui participe au processus de désarmement aurait dû être présent à cette occasion, son arrestation a même été annoncée par erreur.

    Voici la réaction de la LDH :

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  • Pour Noël, c'est cadeau !

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    Dessin de Chappatte pour le New York Times

  • Conseil municipal : les chemins de la discorde

    Si l’essentiel des points débattus lors de la séance du 13 décembre ont été votés à l'unanimité, les divergences entre la majorité du Conseil municipal et l'opposition ont été mis en évidence à plusieurs reprises.

    Personne n'a été surpris que les points de vue diffèrent sur le dossier du pôle scolaire : la majorité en a fait son projet phare, l'opposition continue de mobiliser contre . L'ordre du jour comportait le vote d'un emprunt pour la réalisation de ce pôle scolaire. Le plan de financement des 7 974 158 € nécessaires à la construction des bâtiments comporte une ligne emprunts à hauteur de 3 190 158 €, ainsi que deux subventions de 2 392 000 €, une venant du département, l'autre de l'état. Ce mardi, c'est un emprunt de 2 500 000 € auprès de la  Caisse des Dépôts et Consignations qui a été souscrit.

     Il aura une durée de 25 ans, et un taux fixe de 1,64 %. L'annuité sera de 122 000 € et le montant total des intérêts atteindra 552 500 €.

    Les membres de l'opposition ont demandé des précisions sur cet emprunt : pour les habitants de Vouziers, il ajoutera un peu plus de 26 € de charge de remboursement par an, amenant cette ligne à 93 € par habitant. Le Maire a jugé cette charge tout à fait raisonnable, restant dans la moyenne des villes équivalentes.

    Ces explications n'ont pas convaincu l'opposition, dont les membres ont voté contre cet emprunt.

    L'autre sujet de discorde a porté sur la reprise du passif et de l'actif de l'association foncière de Blaise par la ville.

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  • Alep : vers de nouvelles atrocités ?

    Communiqué d'Amnesty International le 14/12/2016

    Les informations choquantes transmises par les Nations unies, selon lesquelles des dizaines de civils ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires aux mains des forces gouvernementales syriennes avançant sur l’estLC160719-Syrie-Alep_0_600_284.jpg d’Alep, font craindre des crimes de guerre.
    L’organisation exhorte les différentes parties au conflit à protéger de toute urgence la population civile. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a affirmé disposer d’éléments crédibles indiquant que 82 civils ont été abattus par des membres des forces gouvernementales et alliées chez eux ou dans la rue au cours des derniers jours.

    Des informations guère surprenantes

    Le fait que les forces gouvernementales syriennes tuent de sang froid des civils - y compris des mineurs - à leur domicile est profondément choquant mais guère surprenant, compte tenu de leur comportement jusqu’à présent. Des exécutions extrajudiciaires de ce type constitueraient des crimes de guerre.

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  • Concert vendredi 16 décembre à Bar lès Buzancy

    L’association « Argonne-Manengouba » vous propose un concert :
    le vendredi 16 décembre à 20h30 au Foyer Rural de Bar lès Buzancy
    En partenariat avec l’association "Anes Art Gonne"
    Vous êtes cordialement invités à participer à cette représentation, avec l'artiste musicien burkinabé Patrick KABRE


    Entrée adulte: 5 € ; gratuit pour les enfants (jusqu'au collège)

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  • Paul Drouot deux fois choisi

    En ces années de centenaire de la Grande Guerre de 1914-1918, Vouziers ne pouvait pas oublier ses enfants morts au combat. Le collège de la ville a longtemps porté le nom de Paul Drouot, poète né à Vouziers et mort sur le front en 1915 à Aix-Noulette (Pas de Calais). Avec la création du Multisite Vouziers-Le Chesne, le collège avait perdu officiellement ce nom, mais beaucoup continuaient malgré tout à l'utiliser.

    Vous avez pu suivre la fin assez peu glorieuse de l'expérience des multisites, avec localement la fermeture du collège du Chesne. Il fallait donc renommer le collège, et plusieurs propositions ont été faites. Finalement, le conseil d'administration du collège a penché pour la reprise du nom de Paul Drouot, et le Conseil Municipal a validé ce choix par un vote unanime lors de sa séance de ce soir.

    Paul Drouot, auteur d'Eurydice deux fois perdue, retrouve donc sa place au fronton du collège. Quant à la statue qui lui rend hommage, elle n'a pas bougé du bas de la place Carnot, faisant pendant au buste de Taine, autre personnage illustre né à Vouziers.

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    Ce conseil avait été précédé de la signature du Livre d'Or de la ville, à l'occasion de la fusion de Vouziers avec Vrizy et Terron sur Aisne.

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