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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 308

  • 22e édition des journées du patrimoine de pays

    Les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins mettent à l’honneur le bâti traditionnel, les sites et paysages régionaux et le patrimoine immatériel français.

    « Naturellement durable »


    À l’occasion de la 22ème édition des JPPM, les 22 et 23 juin 2019, nous vous proposons ce thème fondamental pour faire (enfin) reconnaitre le patrimoine culturel comme source, moteur et levier du développement durable.
    Notez bien le changement de weekend du mois de juin !
    Afin de ne plus être en doublon avec les Journées nationales de l’archéologie, nous fêtons désormais le petit patrimoine le 4ème weekend du mois de juin, et non le 3ème.

    Les Journées ont pour objectif de faire découvrir et sensibiliser un large public au patrimoine régional, de pérenniser le travail des acteurs de la culture, de partager les savoir-faire et traditions des régions et de sauvegarder l’héritage commun.
    Près de 120 000 visiteurs participent chaque année aux 1200 animations ! visites de sites, randonnées, circuits de découverte, conférences, expositions, démonstrations de savoir-faire et dégustations, ateliers encadrés par des professionnels, animations pour le jeune public et spectacles.

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  • Nous voulons des coquelicots rassemblement du 7 juin

    Toujours motivés, les défenseurs de la nature se sont à nouveau réunis ce vendredi à Vouziers et dans de nombreuses villes de France. Pour ce deuxième rendez-vous, les manifestants vouzinois étaient un peu moins nombreux ( environ 25), mais tout aussi déterminés.

    Des points positifs ont été mis en avant, comme la satisfaction de revoir quelques talus fleuris de coquelicots au bord des routes du secteur. Les derniers chiffres connus montrent une augmentation du nombre d'agriculteurs pratiquant le bio, avec une surface cultivée qui atteint 10 % des terres agricoles. Il n'en reste plus que 90% à convertir !

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    Le site national de l'appel nous encourage à poursuivre la mobilisation, voici un extrait de son appel :

    Le temps est chafouin ces jours-ci… Mais bientôt ce sera l’été, et la dispersion. Un été comme les autres ? Non, car quelque chose nous est arrivé depuis 9 mois, qui change tout! Profitons d’avoir un peu plus de temps. Profitons des rencontres avec des gens nouveaux. Profitons de l’été pour faire rayonner autrement encore l’Appel des coquelicots. Et ne désertons pas nos rassemblements mensuels, quitte à organiser des temps informels sur notre lieu de villégiature. Soyons inventifs ! Soyons entêtés !
    La rentrée se prépare déjà activement, où l’on fera entendre une toute nouvelle musique. Amis de partout, nous allons gagner.
    L’association « Nous voulons des coquelicots »

    Le prochain rassemblement est programmé le vendredi 5 juillet, toujours à 18 h 30 devant la Mairie de Vouziers.

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  • Plan local d'urbanisme : où sont passés les urbains ?

    Seulement une quinzaine de personnes ont assisté à la deuxième réunion publique pour le Plan Local d'Urbanisme ce mercredi 5 juin à la salle Bellevue. Parmi elles, on remarquait plus de la moitié de paysans. Autant dire que les urbains se comptaient pratiquement sur les doigts d'une main. Le PLU est pourtant le document qui façonne l'organisation de la commune pour les années à venir.
    L'ordre du jour comportait plusieurs points :
    Présentation synthétique des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)
    Présentation synthétique de l’avant-projet de zonage
    Présentation synthétique du règlement écrit (dans les grandes lignes)
    Présentation des Périmètres Délimités des Abords (PDA).
    C'est le cabinet Dumay qui assurait cette présentation, car c'est lui qui est en charge de l'élaboration technique du plan. Celui-ci s'intégrera dans le plan intercommunal, car la communauté de commune a désormais la compétence en ce domaine.

    Un décret instaurant un contenu modernisé du Plan local d’urbanisme (PLU) entre en vigueur le 1er janvier 2016, rendant nécessaire la révision du PLU actuellement en place.

    Ce décret s’attache à proposer aux élus, de nouveaux outils, au service de leur compétence de planification et d’urbanisme, pour les accompagner et les soutenir dans leur mission.
    Son enjeu principal consiste à répondre à un besoin général de clarification, de mise en cohérence et de lisibilité des règles d’urbanisme, pour en faciliter l’utilisation et la traduction opérationnelle. Ce décret réaffirme le lien entre le projet de territoire, la règle et sa justification, par la traduction des objectifs structurants auxquels doit répondre le PLU :
    -le renforcement de la mixité fonctionnelle et sociale,
    -la maîtrise de la ressource foncière et la lutte contre l’étalement urbain,
    -la préservation et la mise en valeur du patrimoine environnemental, paysager et architectural.

    Etant donné la composition de la salle, les questions et débats ont tourné autour des problèmes ressentis par les exploitants agricoles. Il faut retenir que les zones urbanisables passent de 137 ha à 23 ha, les services de l'Etat ne permettant plus de créer des réserves sans justification précise.

    Malgré cette baisse de pression de l'urbanisation, on a ressenti une méfiance manifeste du monde paysan. De nombreuses questions ont été posées, parfois sur des points particuliers qui auraient pu être traités directement avec les techniciens chargés du plan.

    Le Maire de Vouziers est intervenu à plusieurs reprises pour donner des explications. Il a annoncé qu'un projet d'urbanisme était pratiquement finalisé au-dessus de la route de Sainte-Marie, là ou EHPAD public devait s'implanter dans une première version. Ce terrain est redevenu la propriété de la ville après l'abandon du choix de ce site. L'EDPAMS de Belleville sur Bar et le GHSA de Vouziers-Rethel sont les porteurs de projet pour cette parcelle.

    Les consultations ne sont pas terminées pour l'élaboration du PLU : après cette phase, une version sera présentée. Elle sera soumise à une enquête officielle avant adoption par la Préfecture. Vous pouvez donc encore vous rendre au service urbanisme de la ville pour consulter les plans de zonage et faire éventuellement des remarques.

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  • Balkany, un espoir pour la droite

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    Dessin de Coco pour Charlie-Hebdo

  • Répondez à la consultation sur les espèces "nuisibles"

    Communiqué de la Ligue de Protection des Oiseaux


    Ensemble mobilisons-nous avant le 27 juin pour modifier la liste des mammifères et des oiseaux qui pourront être tirés et piégés dans de terribles conditions.

    Le ministère de l’écologie vient d’ouvrir une consultation relative aux animaux classés nuisibles. Ne soyons pas dupes, le terme a été remplacé par « espèces d’animaux classés susceptibles d’occasionner des dégâts », il n’en reste pas moins que l’Etat leur fait la guerre. Qui sont-ils ? Les plus connus sont le renard, le corbeau, la pie et la belette.
    Vous avez jusqu’au 27 juin pour donner votre avis. Nous vous invitons à remettre en question la liste proposée. Voici des arguments pour vous aider à rédiger vos propres commentaires.

    Lien vers la consultation.


    Un texte rétrograde
    L’arrêté aurait dû être modernisé en tenant compte des évolutions des mentalités et demandes sociétales : souffrance animale et conditions de piégeage, déclin de la biodiversité dans son ensemble, désuétude de la distinction entre animaux utiles et nuisibles… Ce n’est pas le cas, loin de là. Est-il par exemple normal au 21e siècle d’autoriser la destruction des espèces en période de dépendance des jeunes ?
    Un classement fondé sur des dégâts non avérés ou obsolètes
    Les critères de classement des espèces reposent sur la réglementation en vigueur, selon laquelle une espèce doit avoir commis des dégâts importants et actuels pour motiver le classement.
    Il faut aussi prendre en compte la jurisprudence du Conseil d’Etat selon laquelle « les dommages peuvent être considérés comme significatifs si leur montant avoisine 10 000€ par an, pour l'espèce et le département considéré ».
    Dans le cas présent, le projet d’arrêté maintien de nombreuses espèces sur les listes alors que les dégâts ne sont pas avérés pour les trois dernières années.

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  • Nous voulons des Coquelicots

    Après le premier rassemblement du 3 mai dernier, un nouvel appel à se réunir a été lancé pour ce vendredi 6 juin à Vouziers. Venez nombreux à 18h30 devant l'hôtel de ville de Vouziers pour demander l'arrêt de l'usage des pesticides.

    Un article récent du site nousvoulonsdescoquelicots.org annonce des avancées dans la lutte contre l'agrochimie. En voici l'essentiel :

    Amis des coquelicots, partageons un moment de grâce. Dans trois domaines essentiels pour notre cause, il y a comme une avalanche de bonnes nouvelles.

    1/ D’abord dans la société. Un sondage de l’IFOP commandé par nos amis d’Agir pour l’environnement révèle que 89% des Français sont pour une interdiction totale des pesticides d’ici à cinq ans. Un camouflet spectaculaire pour l’agrochimie et tous les lobbies et désinformateurs qui défendent cette industrie criminelle. Nous sommes évidemment confortés dans notre détermination à avancer. Le peuple et la démocratie sont de notre côté. Et nous n’avons rien à craindre d’un référendum qui marquerait la fin de ce système.

    Par ailleurs, l’agence publique Bio a publié en février son baromètre annuel. Tout change, et dans le bon sens ! En 2018, 57 % des Français estiment avoir changé leurs comportements alimentaires et culinaires. Les jeunes de 18 à 24 ans se tournent vers la bio pour des raisons (relativement) nouvelles : l’éthique sociale, le bien-être animal. Au total, plus de 9 Français sur 10 ont consommé au moins un produit bio en 2018. Et 12% en mangent tous les jours. Soit des millions !

    La société est avec le mouvement des coquelicots.

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  • Climat: l’heure de vérité

    Extraits d'un article publié par Alternatiba.

    (…)

    On a planté

    Si le dérèglement climatique gagne inexorablement du terrain, c’est parce que ses responsables sont encore en position de force. Or, il n’y a malheureusement pas de haricot magique permettant de faire pousser d’un claquement de doigts un mouvement apte à renverser la table et à construire une alternative pérenne. C’est pour ça que ces dernières années, il a fallu travailler le terreau, l’amender, semer et planter les graines permettant l’éclosion d’un tel mouvement. Construire le rapport de force est un travail de longue haleine, souterrain et silencieux. C’est ce qui le rend en grande partie invisible. On pourrait rétorquer : “mais face à l’urgence climatique, nous ne pouvons pas nous payer le luxe de la patience !” C’est vrai, et c’est ce dosage entre urgence et nécessité de construire des bases solides qu’il convient sans cesse de trouver. Car pour inverser des situations qui nous sont défavorables sans épuiser ressources et militant⋅e⋅s et sans se solder par un échec, il faut faire une analyse honnête de la situation, et des paliers à franchir. On ne gravit pas l’Himalaya d’une traite sans reprendre des forces au camp de base.

    Or, en 2013, le mouvement climat français cuvait une “gueule de bois” post-Copenhague. Malgré une forte mobilisation internationale pour le climat à la COP15 de Copenhague en 2009, aucun accord n’avait été trouvé, ce qui avait démobilisé et démoralisé bon nombre de militant⋅e⋅s. C’est dans ce contexte de Berezina climatique qu’est née la dynamique Alternatiba. Le mot d’ordre ? “Changeons le système, pas le climat” pour affirmer la nécessité d’un changement radical du système actuel, premier responsable du dérèglement climatique. Le pari ? Impulser de nouvelles mobilisations populaires sur le climat en organisant 10, 100, 1000 “villages des alternatives” partout sur le territoire en amont de la COP21 de 2015. Ces événements permettaient non seulement de montrer le jour J que les alternatives pour lutter contre le système existaient, mais leur préparation était également l’occasion de renforcer les liens, sur chaque territoire, entre les porteurs d’alternatives, pour donner corps à une nouvelle dynamique collective. Puis, une deuxième branche a poussé avec la naissance du mouvement ANV-COP21, dont l’objectif était d’organiser des actions de désobéissance civile de masse sur le climat en affirmant une ligne 100 % non-violente. Deux ramifications qui se voulaient complémentaires au précieux travail mené par nos alliés.

    (…)

    Dans ce terreau pouvaient ainsi être semées plusieurs graines. Grâce aux nombreux villages, mais aussi aux deux Tours Alternatiba qui ont sillonné le territoire, à des événements ponctuels ou à l’établissement de lieux alternatifs, les “alternatibases” servant de hub et de base arrière aux mobilisations, des groupes militants sont nés, se sont structurés et renforcés dans tous les territoires. Une attention particulière a été (et est toujours) dédiée à la montée en compétence de tou⋅te⋅s : par la pratique, évidemment, mais aussi grâce à un programme de formation continue, aux camps de formation estivaux (Camps Climat) et aux coordinations européennes, qui sont autant de temps de rencontre, de débat et de discussion au sein du réseau sur les objectifs du mouvement.

    En parallèle, un travail de fond est mené pour transformer les territoires : formation au plaidoyer, stratégies gagnantes pour agir sur les politiques locales et renforcer le rapport de force citoyen sont en train d’être déployés un peu partout. Enfin, la résistance est constitutive de la genèse du mouvement. Que ce soit pour arracher le changement de politique d’une banque, ou pour faire grandir le rapport de force, nos stratégies intègrent le passage à la désobéissance civile 100 % non-violente en proposant plusieurs niveaux d’engagement pour permettre à chacun⋅e de contribuer en fonction de ses appétences et contraintes. Le récent blocage inédit de la Défense par 2030 citoyen⋅ne⋅s et plusieurs organisations fut l’occasion de démontrer que la massification de la désobéissance civile est possible. La multiplication des décrochages de portraits de Macron dans les mairies, loin d’être un jeu, est l’opportunité de taper où ça fait mal : en s’attaquant aux symboles, ce qui a provoqué une répression judiciaire disproportionnée, les militant⋅e⋅s ont dénoncé la vacuité de la politique gouvernementale et popularisé les véritables mesures qu’il faudrait mettre en place, même si le coût à payer se compte en gardes à vue et en procès.

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