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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 220

  • L’implication de la France dans le génocide rwandais

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    Dessin de Herrmann (Suisse ) – Tribune de Genève

    Edito  de Cartooning for peace du jeudi 08 Avril 2021

    Le 7 avril 2021, le Rwanda commémorait les 27 ans du tragique génocide où un million de Tutsis ont perdu la vie entre le 7 avril et le 17 juillet 1994.
    Le 26 mars dernier, à la demande du président français Emmanuel Macron, une commission d’historiens, dirigée par Vincent Duclert, a remis un rapport accablant sur le rôle de la France et de son président de l’époque – François Mitterrand – dans cette entreprise criminelle. Le président rwandais Paul Kagame considère que le rapport Duclert « marque un important pas en avant vers une compréhension commune de ce qu’il s’est passé ». Bien que le rapport exonère la France de l’accusation de « complicité », il montre combien elle porte, par son soutien au président hutu Juvénal Habyarimana d’alors, une très lourde responsabilité dans cette période sombre de l’histoire récente.

  • Horizons d'Argonne : le n° 97 est disponible

    Horizons d'Argonne est édité par le Centre d’Études Argonnais.

    Le Centre d'Études Argonnais est une association réunissant des hommes et des femmes attachés par leur origine ou par tout autre lien à la région forestière d'Argonne, massif de gaize culminant à 300 mètres et situé, essentiellement, de part et d'autre de la Biesme (rivière petite mais frontière, durant quatre siècles, entre la France et l'empire germanique), entre la vallée supérieure de l'Aisne et celle de l'Aire, avec des extensions orientales vers la Meuse.

    Ce numéro 97 est consacré en grande partie au Moyen Âge qui, en Argonne a laissé des traces plus ou moins visibles (vestiges archéologiques, micro-toponymes, plans anciens), comme dans le Vouzinois. Dans la région de Varennes, des localités reçurent une charte de franchises de leur seigneur. La documentation conservée dans les archives de l’abbaye Saint-Vanne de Verdun permet d’évoquer les origines de Rarécourt.    Mais, conformément à notre principe de diversité, les autres périodes de l’Histoire font l’objet de plusieurs articles. L’étude de la vie rurale à Buzancy au XVIIIe siècle complète celle publiée l’an passé sur les seigneurs de cette localité. La céramique argonnaise permet de relater la diffusion des aventures du maréchal-des-logis Louis Gillet, à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Des manifestations officielles furent organisées dans le département de  la Marne à l’automne 1892 pour célébrer le centenaire de la bataille de Valmy. Les deux conflits mondiaux du XXe siècle sont évoqués sous des angles originaux : l’occupation du village de Lametz pendant plus de quatre ans et un tableau de Magritte pour la Première Guerre mondiale ; la participation du 45e bataillon de chars de combat de la gendarmerie à la bataille de Stonne en mai 1940.    Enfin, le Centre d’Etudes argonnais témoigne une nouvelle fois de son souci de protéger le patrimoine local en s’intéressant à deux facteurs d’instruments de musique locaux. Les lecteurs retrouveront aussi les rubriques habituelles : Assemblée générale, Sorties culturelles, Échos d’Argonne et Bibliographie. 

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  • Gel : accompagner rapidement les urgences pour n’oublier personne

    La Confédération paysanne a participé ce matin à la réunion organisée en urgence par le Ministre de l'agriculture et de l'alimentation suite aux épisodes de gel qui ont très fortement impacté les vignes et les productions arboricoles. Nicolas Girod, le porte-parole de la Confédération paysanne a exprimé notre soutien et notre mobilisation envers toutes les paysannes et paysans impactés.

    Si le Ministre a déclenché la procédure de calamité agricole, la gravité de la situation exige aussi des mesures d'urgence plus simples, plus rapides et accessibles à toutes et tous, notamment en termes d'avance de trésorerie. Il en va de la survie des productrices et producteurs qui ont perdu des mois de travail et d'investissement.

    Le désarroi des paysan.nes face à ce nouvel épisode de gel, qui est pour certains le 3éme en quatre ans, montre une nouvelle fois l'insuffisance du système actuel d'indemnisation des événements climatiques de plus en plus graves et de plus en plus fréquents. Le Ministre de l'agriculture a d'ailleurs lui même reconnu ce matin que le système actuel – calamités agricoles et assurances privées – n'était pas efficient à court comme à moyen terme.

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  • Pesticides : les Sages sanctionnent une concertation locale biaisée

    Communiqué de FHE le jeudi 08 avril 2021.

    C’est une victoire pour la santé des riverains et la préservation de la biodiversité. Les « chartes d’engagement », qui visent à réduire les distances de sécurité entre les habitations et les épandages de pesticides, sont dans le viseur des associations depuis plusieurs années. Dans le cadre de la procédure juridique co-portée par 8 associations et syndicats, le Conseil Constitutionnel vient aujourd’hui de rendre sa décision : le système des chartes et la pseudo concertation mise en place par le gouvernement pour l’élaboration de ces chartes, ne sont pas conformes à la Constitution. Les juges administratifs et le législateur vont devoir en tirer les conséquences immédiatement. 

    Quel est le problème avec les chartes ?

    Depuis leur introduction dans la loi EGALIM en 2018, la question des chartes permettant de déroger au socle de protection national des voisins des parcelles agricoles vis-à-vis des pesticides pose question. Sur le fond d’abord : pourquoi les distances d’épandages seraient différentes d’un endroit à l’autre alors que les dangers sanitaires des pesticides sont les mêmes ? Pour nos organisations, cette disparité sur le territoire national dans ce cadre précis ne peut pas se justifier. La priorité doit être la protection de la santé publique.

    Sur la forme, la formule de concertation qui devait être initiée par les utilisateurs eux-mêmes a démontré ses limites et donc son inconstitutionnalité : restriction de la concertation aux seuls représentants des riverains, absence d’informations officielles, concertations uniquement en ligne, observations des participants non prises en compte...

    Comme le soulignent les sages, cette législation « pesticides » actuellement en place ne permet pas d’avoir une vraie concertation sur un sujet pourtant primordial, ni de protéger efficacement la santé des populations, et notamment des riverains. Résultat, sur le terrain : le dialogue ne s’est pas fait réellement et les récits de concertations “biaisées” ont été légion aux quatre coins de la France (exemples en bas de page)... À noter que des chartes d’engagement auraient été instaurées à ce jour dans 80 départements selon le gouvernement sans qu’une liste précise ne soit disponible à ce jour.

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  • Devant le Ministère de la Transition écologique, des militant·es appellent E. Wargon à accélérer la rénovation énergétique des logements

    Ce matin, des militants et militantes de Greenpeace France, de la Fondation Abbé Pierre et de l’Alliance citoyenne étaient présents à l’entrée du Ministère de la Transition écologique, boulevard Saint-Germain à Paris, pour encourager la Ministre déléguée au Logement à soutenir des mesures plus ambitieuses sur la rénovation au sein de la loi Climat actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.

    Les militants et militantes ont accroché une nouvelle plaque à l’entrée du Ministère, le renommant « Ministère des petits gestes », en référence aux politiques de rénovation insuffisantes et peu efficaces privilégiées par le gouvernement.
    Une banderole de trois mètres de long interpellait la Ministre déléguée au logement, opposée à une obligation de rénovation de tous les logements passoires d’ici 2028 : « Mme Wargon, réchauffez les logements, pas le climat ».
    La mobilisation s’est déroulée dans le respect des gestes barrière, avec masques et distances de sécurité.

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  • Elections régionales et départementales : développons les voies vertes pour le « Vélotaf »

    Communiqué de France Nature Environnement le 06.04.2021.

    Le vélo avait déjà le vent en poupe, la pandémie de Covid-19 a accéléré le phénomène : 10% de nouveaux usagers sur l'année 2020* ! Un chiffre qui grimpe à 27% si l’on exclut les deux périodes de confinement. C’est le moment de faciliter le quotidien des cyclistes et d’encourager le vélo comme mode de déplacement du quotidien. C’est ce que proposent aujourd’hui l’Association française pour le développement des véloroutes et voies vertes (AF3V) et France Nature Environnement aux candidat.e.s aux élections régionales et départementales. Face à l’urgence climatique, les associations s’unissent et invitent les candidat.e.s à s’emparer de 10 idées d’actions concrètes pour concilier préservation de la biodiversité et développement des voies vertes, ces voies réservées aux mobilités actives comme la marche, le vélo, le roller, la trottinette… Et c’est à la fois bon pour la santé et le climat.

    Objectif : un tiers des déplacements domicile-travail réalisés à vélo

    Des voies lisses, durables, suffisamment larges, sécurisées et bien entretenues. Des usagers associés à leur conception. Ce sont quelques-unes des idées de bon sens que AF3V et France Nature Environnement proposent aux candidats aux élections régionales pour développer le « Vélotaf ». Pourquoi ? Parce que le secteur des transports représente la première source d’émissions de gaz à effet de serre au niveau national, et plus de la moitié d’entre elles proviennent des voitures particulières. Pour rejoindre leur lieu de travail, 30% des Françaises et Français parcourent moins de 5km et 50% parcourent moins de 9km**. Des distances aisément réalisables à vélo ou avec d'autres formes de mobilités douces, faisant du Vélotaf un puissant outil de protection du climat.

    Une nouvelle habitude à prendre, qui peut être encouragée par des infrastructures sécurisées. C’est ici que les voies vertes entrent en jeu : aménagées sur d’anciennes voies ferrées ou des chemins de halage, elles permettent à leurs usagers, qu’ils soient piétons, cyclistes, ou utilisateurs d’autres engins non motorisés (trottinette, roller…), de rejoindre le cœur des agglomérations depuis la périphérie en évitant les embouteillages et en émettant zéro gaz à effet de serre !

    « Les voies vertes ne sont pas uniquement des aménagements récréatifs, mais de vraies infrastructures de transport qui permettent de rejoindre son lieu de travail sans émissions de gaz à effet de serre. Avec des aménagements adaptés, un tiers de nos déplacements domicile-travail pourraient être faits en vélo, en 15 minutes ou moins et la moitié en 30 minutes ou moins », explique Pierre Hémon de l’association AF3V.

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  • La politique bouge.

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    Dessin de Chapatte