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  • Le PS élit son capitaine

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    Dessin de Aurel pour Politis

  • Le PS des Ardennes ne soutient pas de candidature au 2e tour pour le canton de Vouziers

    Trois binômes seront présents pour le canton de Vouziers au deuxième tour de l'élection des Conseillers départementaux dimanche prochain. Les tandems formés par Yann Dugard et  Anne Faipont d'une part et  par Frédéric  Courvoisier-Clément et Véronique Duru d'autre part vont s’affronter. Le  FN  sera très surement réduit au rang de spectateur, n'ayant pas de réserve de voix.

    Les soutiens éventuels aux candidats restant en lice sont importants, même si on rappelle souvent que les électeurs sont seuls maîtres de leur choix.

    Dans ce contexte, le choix du PS ardennais était attendu avec attention.

    Dans un communiqué daté du 23 mars et posté sur le site du PS ardennais, Annie Flores (la responsable fédérale) fait la liste des binômes soutenu par son parti.

    Et pour le canton de Vouziers personne ne semble mériter la bienveillance du Parti Socialiste, même pas Frédéric Courvoisier-Clément, ancien responsable de la section locale PS de Vouziers. Il serait intéressant de connaître les raisons de ce choix, et de savoir si les militants socialistes locaux le partagent.

    Voici l'intégralité de ce communiqué, tel qu'il est publié sur le site du PS ardennais.

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  • PS : la spirale infernale.

    Après 2012, les  élections ont été une succession de catastrophes pour le PS.

    Aux Européennes de mai 2014, le PS rassemble à peine 14 % des exprimés, loin derrière le FN et l'UMP.

    Pour les municipales de la même année, le chiffrage en voix est plus difficile, mais le PS perd plus de 50 villes importantes. Dans la région, la conquête de Reims et de Charleville-Mézieres  par l'UMP est typique de ce basculement, sans parler de villes symboles pour les Ardennes comme Revin ou Vouziers.

    Il faut ajouter à ce tableau la série d'élections partielles qui se sont déroulées ici ou là, avec des résultats presque toujours négatifs pour le PS.

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  • Pour un remaniement au service de la transition écologique !

    Communiqué de la FNE

    Manuel Valls annoncera demain la composition du nouveau Gouvernement. Au-delà d’un simple changement d’équipe, France Nature Environnement demande que ce remaniement engage un réel changement de politique, et d’une prise de conscience. L’écologie n’est pas une contrainte, mais une fantastique opportunité ! 

    La transition écologique, moteur d’emplois

    La transition écologique, si le Gouvernement s’y engage, peut être créatrice de nombreux emplois, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et des économies d’énergie (isolation thermique des bâtiments et mobilités en particulier). Alliée au développement de l’économie de la fonctionnalité et de l’économie circulaire, une telle transition pourrait entraîner la création d’emplois par nature non délocalisables et durables

    La transition écologique, une attente

    La transition écologique, est le chemin vers un nouveau modèle de société, plus juste et plus équitable, soutenable sur le long terme. Pour Denez L’Hostis, président de FNE, « il est temps de renoncer aux vieux logiciels et de proposer aux Français qui sont en attente une réelle vision de la société, où l’intérêt général est replacé au centre. »

    Une équipe ministérielle pour la mettre en oeuvre

    Pour réussir transition écologique, FNE demande que le ministère de l’Ecologie soit au deuxième rang de ce nouveau gouvernement, qu’un ministre d’État soit à la tête de ce ministère et qu’il soit en charge d’un large ministère incluant l’environnement, l’aménagement du territoire, le climat (y compris au plan international), la biodiversité, l’énergie, les transports, les ressources minières, la mer et la pêche, afin de piloter, dans ces domaines clés, la transition écologique et d’en garantir la cohérence.

    Pour Denez L’Hostis, « Nous sommes à mi-mandat, et pour l’instant, ce Gouvernement semble considérer que la protection de l’environnement n’est qu’une source de contraintes. Nous ne pouvons plus nous permettre un tel aveuglement. Il est temps de saisir les opportunités de la transition écologique ! » 

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  • Jusqu'ici, tout va bien !

    Le petit canard vert ne fait pas dans le dénigrement systématique du gouvernement, même si certains en doutent.

    La France a peut-être un déficit colossal, avec une dette qui atteint 90 % de son Produit Intérieur Brut, mais les taux d'intérêt auxquels le pays continue d'emprunter sont au plus bas. Alors pas d’inquiétude, bien que ce niveau d'endettement ne diminue pas ces dernières années.

    L'économie tourne au ralenti, et la croissance risque de ne pas dépasser 1 % cette année (0,7 % selon le FMI), et donc pas de création significative d'emploi dans notre économie libérale qui ne s'en sort que par la croissance. Mais pas de panique, le Portugal et la Grèce ne font pas mieux que nous.

    Et le chômage, avec  un taux  de plus de 10% qui continue à croitre de mois en mois, faut-il vraiment s'en inquiéter ? Soyons réaliste, cela fait malgré tout 90 % des personnes en période d'activité qui ont un travail.

    Oui, finalement, malgré la crise, tout va bien jusque maintenant. Mais est-ce que cela va durer ?

    On a entendu ces jours-ci un discours alarmiste, qui jette un froid et laisse planer un doute sur la persistance de si bons résultats. Et ces propos ne viennent d'un quelconque intellectuel gauchisant, mais de Manuel Valls, le Premier Ministre en personne.

    Il déclare : "La rentrée sera « difficile en matière de conjoncture économique »" et  il a aussi évoqué « la vie chère, le mal-logement » et l'inquiétude des Français pour « leur avenir et celui de leurs enfants »  Il a estimé qu'il existait « une crise de confiance que nous devons impérativement endiguer.»

    Pourquoi une telle dramatisation et un tel pessimisme, puisque tout allait si bien ?

    En fait, le Gouvernement s'attend à de mauvais résultats pour les mois à venir, et il se rend compte que le discours habituel risque fort de ne plus passer du tout. Dire une nouvelle fois " patientez, nous travaillons au maximum, les résultats arriveront bientôt", c'est risquer le ridicule ou la révolte et peut-être les deux à la fois.

    Les sondages sont au plus bas pour le PS, qui est donné battu par l'UMP et le FN dans le cas d'un premier tour de présidentielle. Vu les  chiffres des dernières élections, cette projection est crédible et serait terrible pour le parti.

    Ce qui est encore plus terrible pour le PS, c'est qu'il n'a plus ni de politique ni d'homme (ou de femme) de rechange. Il voit venir la catastrophe, mais n'a pas d'autre solution que d'attendre une hypothétique reprise économique.

    L'état de l'économie de la France et la conjoncture internationale n'incitent à miser de grosses sommes sur la possibilité d'un avenir rose pour le PS, pas plus que sur une amélioration de la situation d'une majorité de Français.

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    Qu'a-il vu de si inquiétant ?

  • Hollande au plus haut

    Depuis le début de la 5ème République, l'impopularité d'un Président n'avait jamais été mesurée à un tel niveau.

    L'enquête de l'IFOP, publiée dans le journal du dimanche de ce jour indique que 79% des personnes interrogées se déclarent mécontentes de François Hollande, dont 42% de très mécontentes.

    Ce n'est qu'un sondage, mais il est conforme à la tendance mesurée depuis plusieurs mois par cet institut, et aux chiffres des autres sondeurs.

    La situation nationale ne laisse pas entrevoir d'amélioration ni sur le plan économique, ni sur le plan politique dans les mois à venir.

    La fin de l'année est toute proche, et l'on guette toujours des signes d'inversion de la courbe du chômage. Et même si un frémissement se dessinait dans le sens d'une baisse, le retour à une situation où les embauches feraient chuter le nombre de sans emploi semble fort lointaine.

    francois-hollande.jpg18 mois après l'élection présidentielle, ce chiffre traduit un crise de confiance profonde, qui ne touche pas que le PS et le président qui en est issu.

    D'autres études montrent que les Français ne font pas plus confiance à L'UMP  ou au FN pour faire mieux s'ils étaient au pouvoir.

    Cet état d'esprit explique la multiplication des conflits touchant un problème spécifique, et il explique aussi le manque de débouchés politiques à la situation actuelle. Certains mettent en avant un changement de gouvernement ou même une dissolution de l'Assemblée : il est loin d'être évident que ces mesures auraient un effet positif.

    François Hollande peut compter sur les institutions de la cinquième République qui rendent impossible son renversement par l'opposition, mais ne le mettent pas à l'abri du manque de confiance qui va grandissant dans la société française.

  • PS : 2 Ecologie : 0

    Le limogeage de Delphine Batho marque autant un tournant autoritaire du gouvernement  Ayrault qu'un abandon de l' écologie en tant que priorité.

    Cette sanction rapide et brutale d'une ministre écologique n'est pas une première dans ce septennat. Nicole_bricq.jpgDès juin 2012, Nicole Bricq est priée instamment de quitter son poste, qu'elle occupe depuis le 16 mai ! Elle avait dénoncé les conditions d'une autorisation de forage au large de la Guyane. D'après Wikipedia, elle souhaite protéger « la faune marine et de l'environnement », éviter le recours à la technique très polluante des boues à l'huile, et elle dénonce un code minier « inadapté et obsolète » ainsi que le « permis exclusif de recherches à un consortium privé sans contrepartie suffisante pour l'intérêt national »

    Cette prise de position déplait grandement aux compagnies pétrolières (qui n'ont en fait pas trouvé de pétrole dans zone) qui auraient fait pression directement sur François Hollande pour obtenir son départ. (voir "Le Monde du 22 juin 2012)

    En ce qui concerne Delphine Batho, pas besoin de chercher une pression extérieure. La ministre a réagi à la décision de baisser de 7% le budget de son ministère. Pourtant," avec une baisse de 7 % de ses crédits, son ministère est le plus affecté par l’austérité budgétaire programmée en 2014. En chiffre brut, c’est 500 millions d’euros en moins et un peu plus de 500 postes supprimés", chiffres repris de Politis.

    Le journal ajoute :" le limogeage de Delphine Batho est un signal de plus, et un mauvais signal, qui n’a pasarton30313.jpg échappé à Pascal Durand : « L’écologie n’est décidément pas prise à sa juste mesure » par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, note le secrétaire national d’Europe écologie-Les Verts. Comment imaginer que l’exécutif attache importance et intérêt à un ministère qui en est à son troisième ministre depuis le 6 mai 2012 avec la nomination du fabiusien Philippe Martin ? Un ministère qui plus est doté d’un budget en forte baisse ? Et qui n’a toujours pas inscrit la fiscalité écologique, réclamée par EELV (et ce matin quatre sensibilités du PS), à l’ordre du jour ?

    Il est difficilement imaginable que ce limogeage n’ébranle pas les écolos d’EELV. Toute la journée, il ont fait part de leur soutien à la ministre frondeuse, l’enjoignant même de ne pas démissionner. Jusqu’où pourront-ils se déjuger ? Les ministres écolos, Cécile Duflot et Pascal Canfin, sont certes toujours en poste. Mais pour combien de temps ? L’autoritarisme de l’Elysée et Matignon sur un dossier identitaire pour eux, rend ce soir inaudible le discours des tenants de la participation gouvernementale selon lequel il faudrait « rester pour peser de l’intérieur ».

    La rigueur est donc actée par le gouvernement actuel, l'écologie est remise à une place subalterne. Ce virage est au moins aussi important que celui qui a vu la fin du gouvernement Mauroy et le départ des ministres communistes en 1984. Qu'en sera-t-il en 2013 ?