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manifestation - Page 3

  • Vouziers est Charlie

    L'indignation soulevée par les assassinats au siège de Charlie-Hebdo a provoqué une vague de solidarité nationale, et les Vouzinois se sont associés en nombre à ce mouvement.

    Ce jeudi à 12 heures, ce sont plusieurs centaines de personnes qui ont répondu présent devant la mairie de Vouziers pour un des rassemblements les plus importants depuis des années dans notre cité.

    L'appel avait pourtant été lancé tardivement hier soir, mais une attente forte de montrer sa détermination et sa colère existait manifestement chez de nombreux Vouzinois. L'appel initial (voir notre note d'hier) a été relayé sur les réseaux sociaux, par le bouche à oreille, par la municipalité de Vouziers, au sein des établissements scolaires, et à l'intérieur des entreprises et établissements de la ville.

    Il s'est également retrouvé en phase avec les consignes officielles données par le gouvernement pour marquer la riposte dès ce jeudi.

    Voici des images de ce rassemblement, où l'émotion dominait à l'égal de celle ressentie dans tout le pays et au-delà.

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    Un seul slogan, pour renforcer le sentiment d'unité.

     

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    Entre 300 et 400 personnes mobilisées en quelques heures.

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    Le Maire de Vouziers et Michel Coistia ont insisté dans leur prise de parole sur le caractère horrible de ces assassinats. Ils ont rappelé l'importance de préserver nos libertés et de savoir se mobiliser pour leur défense.

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    Plus de 200 lycéens s'étaient déplacés, montrant ainsi que  les valeurs de la République gardent un sens pour la jeune génération.

     

  • Samedi 6 septembre : fête de solidarité à Vrigne aux Bois.

    Note reprise du Blog de Michèle Leflon

    photos_3190_t.jpgVous vous souvenez, les manifestations de l'automne 2010 contre la casse des retraites, les incidents le 28 octobre devant le siège de l'UMP.

    L'acharnement judiciaire n'a pas cessé et malgré la relaxe des manifestants qui avaient été inculpés, un nouveau procès en appel aura lieu le 2 octobre à Paris.

    La responsabilité du gouvernement actuel qui a repoussé une loi d'amnistie est considérable.

    Concrètement, les frais de justice s'accumulent et la solidarité est nécessaire.

    Au programme du 6 septembre, animations et musiques à partir de 14 h 30, se terminant pas un repas mexicain dansant (inscription obligatoire au 03 24 32 08 49.)

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    manifestation,repression,trtraites,ardennes

     

  • Gaza : manifestation le samedi 9 août à Paris

    Communiqué du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

    Après un mois d’intervention militaire dans la bande de Gaza, le bilan des pertes humaines est considérable : plus de 1800 victimes dont 400 enfants. La situation humanitaire est très préoccupante : l’eau potable manque, les fournitures médicales sont épuisées, de nombreuses infrastructures sont détruites tandis que 250 000 Palestiniens de Gaza sont aujourd’hui déplacés. En Cisjordanie occupée la répression s’est accentuée.

    Une trêve est à l’œuvre, permettant de mettre un terme temporaire au massacre des Palestiniens de Gaza, le troisième en 6 ans. Mais l’arrêt des bombardements pour essentiel ne saurait suffire, le droit doit s’appliquer : le blocus de Gaza doit être levé, les prisonniers doivent être libérés.

    Le gouvernement français a pris dès le début de l’intervention armée israélienne une position scandaleuse totalement alignée sur la politique colonialiste, agressive et criminelle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Celle-ci s’est accompagnée d’entraves inacceptables au droit de manifester et d’une volonté de criminaliser la solidarité avec le peuple palestinien. Suite à la mobilisation populaire massive, le gouvernement n’ose plus afficher aussi ouvertement son parti pris pro-israélien. Mais ses déclarations restent vides si elles ne s’accompagnent pas d’actes concrets permettant de faire appliquer le droit dans la région.

    Et pour faire appliquer le droit, des sanctions immédiates doivent être mises en œuvre. Il faut cesser immédiatement toute coopération militaire avec Israël, mettre un embargo total sur les armes à destination d’Israël. Dans le même temps, il faut agir pour la suspension de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël, sur la base de son article 2. Il faut aussi s’en prendre directement à la colonisation en interdisant l’entrée des produits des colonies sur le sol français et en interdisant toute relation d’affaires en rapport avec la colonisation.

    La mobilisation citoyenne se poursuit pour que le gouvernement français agisse en ce sens. Notre solidarité avec la lutte du peuple palestinien ne faiblira pas.

     

    Manifestation le samedi 9 août 2014, à 15h00, à Paris, Place Denfert-Rochereau

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  • Le droit d’exprimer ses opinions pacifiquement, une responsabilité des pouvoirs publics

    Le tribunal administratif de Paris, saisi par les organisateurs, a confirmé l'interdiction de la manifestation en faveur des droits du peuple palestinien.

    Le "risque de trouble de l'ordre public" invoqué est une notion très subjective, puisqu'elle tend à préjuger d'une situation à venir. Dans de nombreux pays, dont Israël, se déroulent des manifestations de protestation contre l'intervention à Gaza . D'après Libération, François Hollande a déclaré : «Il ne peut pas y avoir d’importation du conflit en France, il ne peut pas y avoir des manifestations qui se font face et des risques pour l’ordre public».

    Il vient d'assurer le premier ministre israélien de sa solidarité dans un communiqué repris par "L'Express" : François Hollande a eu ce soir un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Selon un communiqué de l'Elysée, "il lui a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza". Il contribue ainsi à "importer le conflit", en désignant un camp qui serait l’agresseur et l'autre une simple victime. L'expérience a démontré à plusieurs reprises que les expéditions punitives d'Israel ne règlent en rien le problème du conflit avec les Palestiniens, mais qu'elles contribuent plutôt à attiser les haines.

    Le processus de paix qui était au point mort n'est pas prêt de se remettre en marche, mais qui souhaite vraiment la paix dans la région ?

    Voici ci dessous un communiqué de la LDH au sujet de l'interdiction de la manifestation, communiqué publié avant l'arrêt du Tribunal Administratif.

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    Communiqué LDH

    La décision du ministère de l’Intérieur d’interdire une manifestation en faveur des droits du peuple palestinien au motif « de ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France », après avoir autorisé la précédente, constitue une entrave manifeste à une liberté constitutionnelle, et un déni de la réalité.

    Exiger la reconnaissance du droit du peuple palestinien à un Etat souverain aux frontières, aussi sûres et reconnues que celles de l’Etat d’Israël, ce n’est pas importer un conflit, c’est inscrire la politique française dans les principes qu’elle prétend défendre.

    Au moment où la liste des victimes civiles – même si le rappel de la prohibition absolue de tels actes envers toutes les populations civiles s’impose – s’allonge de manière effrayante, il ne sert à rien de tenter d’étouffer le sentiment de révolte que provoque l’intervention militaire israélienne contre la population de Gaza, sauf à vouloir un peu plus accréditer que le gouvernement a fait le choix partisan d’un camp.

    La LDH entend rappeler avec force que le conflit israélo-palestinien ne peut conduire à assigner à résidence communautaire telle ou telle partie de la population. A ce titre, s’en prendre à des lieux de culte et aux croyants est inadmissible et doit être sanctionné.

    En même temps, à en croire les comptes rendus de presse, les faits en cause ont fait l’objet d’un traitement judiciaire partial, en ne rendant pas compte du rôle de la Ligue de défense juive dans leur déroulement. La LDH a déjà eu l’occasion de s’étonner du traitement de faveur dont bénéficie cette organisation qui n’a jamais caché qu’elle se comporte, à l’encontre de la loi, en milice supplétive de certains partis politiques israéliens membres du gouvernement de M. Netanyahou.

    C’est sur les pouvoirs publics que pèse, avant tout, la responsabilité de faire respecter le droit de chacun à exprimer ses opinions pacifiquement et dans le cadre des lois de la République. La paix civile comme le libre débat démocratique ne peuvent être préservés que si les pouvoirs publics ont une attitude claire et impartiale.

    Paris, le 18 juillet 2014

  • Communiqué des organisateurs de la manifestation anti-aéroport du 22 février

    La manifestation de Nantes le 22 février contre la construction d'un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes a été un succès populaire. Malgré les incidents que la préfecture et le gouvernement ont mis en avant, les organisateurs tirent un bilan positif de cette mobilisation.

    Communiqué de l'ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes)

    La manifestation d'aujourd'hui a connu une mobilisation inégalée.

    520 tracteurs, venus de tous les départements limitrophes ont été comptés, deux fois plus que le 24 mars 2012 à Nantes. Cela marque une implication massive du monde paysan. Les tracteurs vigilants sont prêts à intervenir sur la zad.

    Il y avait 63 bus venus de toutes les régions de France, deux fois plus encore que lors de la chaîne humaine. C'est le signe d'une mobilisation nationale et de la connection entre Notre Dame des Landes et d'autres luttes contre les grands projets inutiles et imposés.

    Il y avait entre 50 et 60 000 personnes, plus encore que lors de la manifestation de réoccupation du 17 novembre 2012. Il s'agit de la plus grosse mobilisation du mouvement.

    3b4c7f518f3d2dd40379ec18957f29210d762ac1_slider.jpgLe défilé a été festif, créatif et déterminé, avec des batukadas, salamandres, tritons géants, masques d'animaux marquant le refus de la destruction des espèces protégées et des mesures dites de compensation.
    Des prises de paroles et animations ont eu lieu jusqu'à 18h square Daviais.

    La préfecture avait choisit de mettre Nantes en état de siège et de nous empêcher d'être visible dans le centre ville. C'est la première fois qu'on interdit à une manifestation d'emprunter le Cours des 50 Otages. Une partie du cortège est passée par l'île Beaulieu. Une autre a essayé de passer par le trajet initialement prévu et a fait face à une répression policière violente avec tir de flashball, gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes. Cela n'a pas empêché les manifestants de rester en masse dans les rues de Nantes jusqu'à la fin.

    Il existe différentes manières de s'exprimer dans ce mouvement. Le gouvernement est sourd à la contestation anti-aéroport, il n'est pas étonnant qu'une certaine colère s'exprime. Que pourrait-il se passer en cas de nouvelle intervention sur la zad ?

    Cette journée est un succès et les différentes composantes de la lutte restent unies sur le terrain. L'opposition ne fait que croître depuis 30 ans. Le gouvernement n'a pas d'autre choix que d'abandonner le projet d'aéroport !

  • Turquie : qu'est-il advenu des manifestants d'Istanbul arrêtés par la police ?

    Après les arrestations massives survenues dans la nuit à Istanbul, la police turque refuse de reconnaître qu'elle détient des manifestants.(communiqué d'Amnesty International)


    Plus d'une centaine de manifestants auraient été arrêtés dans la nuit du 15 juin dans le quartier de la place Taksim, où se concentraient les manifestations, ainsi que dans les quartiers voisins de Mecidiyekoy et Harbiye.
    L'Ordre des avocats d'Istanbul a dit à Amnesty International avoir connaissance d'environ 70 noms de personnes qui ont été vues aux mains de policiers mais dont le sort ne peut être confirmé pour l'instant.

    Mauvais traitements en détention

    Amnesty International a reçu des informations concordantes et crédibles selon lesquelles, dans le contexte des manifestations qui se déroulent depuis près de trois semaines à Istanbul, des manifestants auraient été frappés par des policiers pendant leur arrestation et leur transfert en garde à vue, et privés de nourriture, d'eau et de toilettes jusqu'à 12 heures d'affilée.
    Le fait que l'on ignore où se trouvent les manifestants arrêtés renforce les craintes qu'ils ne soient maltraités par la police.

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    La répression violente continue

    À partir d'environ 20 h 30 heure locale samedi 15 juin, la police est intervenue avec des gaz lacrymogènes, des canons à eau et des grenades incapacitantes contre les manifestants pacifiques de la place Taksim. Andrew Gardner, qui se trouvait sur la place au moment de l'intervention de la police, a confirmé que les manifestants étaient pacifiques et la violence de l'intervention policière injustifiée.

    Le chercheur d’Amnesty International a vu les policiers utiliser des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour évacuer le parc Gezi. Des témoins racontent également que la police a utilisé des balles en plastique et arrêté des médecins qui soignaient les blessés dans les hôpitaux improvisés installés sur place

    Des médecins arrêtés pour soigner les blessées

    turkey-protests-medics-14.06.13.jpgLe dimanche 16 juin, alors que les violences policières se poursuivaient de façon sporadique dans différents quartiers de la ville, des témoins ont vu des policiers arrêter des médecins qui soignaient des manifestants blessés dans un hôpital improvisé à l'hôtel Ramada, à Osmanbay, près de la place Taksim. Le ministre de la Santé avait auparavant déclaré que ces hôpitaux étaient illégaux et que les médecins qui y exerçaient risquaient des poursuites.

    Ces événements ont fait suite à un immense rassemblement samedi à Ankara, au cours duquel le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan s'est adressé à ses sympathisants, attaquant les manifestants du parc Gezi et menaçant de recourir à la force pour les évacuer. Un rassemblement similaire est prévu le 16 juin dans l'après-midi à Istanbul. Les manifestants appellent leurs sympathisants à continuer de se rendre sur la place Taksim ce même jour.

    Turquie : halte à la répression violente des manifestations. 
    Message au Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan

  • Combats d'arrière-garde

    Après le droit à la contraception, le droit à l'avortement, le droit au pacs, les mêmes courants de pensée combattent le droit au mariage pour tous.

    Laissons leur le droit de penser avec un siècle ou deux de retard, mais qu'ils laissent la société évoluer hors du carcan de leur idéologie rigide.

     

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