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ldh - Page 57

  • Défense des retraites : la LDH appelle à manifester le 28 octobre et le 6 novembre

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme, parce qu’elle considère les droits sociaux comme des droits de l’Homme à part entière, soutient pleinement la mobilisation du 28 octobre organisée par les organisations syndicales. Elle se félicite du maintien de l’unité d’action nécessaire pour rappeler au gouvernement que le système par répartition est le seul à garantir les droits pour tous.

    Si une réforme est nécessaire, ce ne peut être celle actuellement proposée qui ne changerait rien aux inégalités existantes par exemple entre femmes et hommes, qui aggraverait celles qui sont issues des places différentes sur le marché du travail, qui condamnerait les salariés précaires à une fin de vie dans la pauvreté, qui ne tiendrait aucunement compte des travaux les plus durs, effectués par les manifestation-retraite.jpgtravailleurs les plus fragiles.

    Dire aujourd’hui que la baisse du montant des retraites est inévitable, c’est passer sous silence l’effrayante inégalité des revenus et des patrimoines. Et c’est surtout refuser de répartir différemment des richesses toujours aussi concentrées dans les mains d’une minorité de plus en plus étroite qui est l’objet de toutes les attentions des gouvernants actuels.

    Alors que la pression sur le Parlement succède à l’absence totale de négociation sociale mais qu’une écrasante majorité de nos concitoyens refuse cette « contre-réforme » injuste et soutient le mouvement social qui s’y oppose, et sur la base de sa contribution politique au débat sur les retraites, comme elle l’avait fait dans ses communiqués du 27 mai, du 24 juin, du 7 septembre et du 23 septembre, des 2, 12, 16 et 19 octobre, la LDH appelle à être le 28 octobre et le 6 novembre dans les rues de France aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales pour défendre un système de retraite solidaire.

  • 2 octobre : ce n’est pas le jour de battre… en retraite !

    Communiqué de la LDH.

    La LDH appelle à participer aux côtés des organisations syndicales rassemblées à la journée d’action du 2 octobre pour une retraite solidaire pour tous.

    La Ligue des droits de l’Homme, parce qu’elle a toujours agit pour une indivisibilité des droits, qu’ils P1060052.jpgsoient politiques et civiques ou économiques, sociaux et culturels a appelé à participer à toutes les actions initiés par les organisations syndicales. Elle se félicite d’une unité d’action, de nature elle seule à rappeler au gouvernement que la retraite par répartition est le seul système de nature à permettre une égalité d’accès au droit à une pension décente.

    Si une réforme est nécessaire, ce ne peut être celle actuellement proposée qui ne change rien aux inégalités existantes par exemple entre femmes et hommes, qui aggrave les celles qui sont issues des places différentes sur le marché du travail, qui condamne les vieux précaires à la pauvreté, qui ne tient aucunement compte des travaux les plus durs, effectués par les plus pauvres, les moins qualifiés.

    Dire aujourd’hui que la baisse du montant des retraites est tout aussi inévitable que l’augmentation de la durée de la vie de travail est clairement une affirmation de la volonté de ne pas tenir compte de l’effrayante inégalité des revenus et des patrimoines. C’est aussi refuser de répartir différemment des richesses toujours aussi concentrées dans les mains de quelques ultra riches dont l’avarice n’a d’égal que la cupidité.

    Sur la base de sa contribution politique au débat sur les retraites, comme elle l’avait fait dans ses communiqués du 27 mai, du 24 juin, du 7 septembre et du 23 septembre, la LDH appelle à être le 2 octobre dans les rues de France aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales pour défendre un système de retraite solidaire.

  • Vouziers : une bonne mobilisation pour les droits de l'Homme

     

     

    Dans plus de cent villes, des rassemblements ont lieu ce jour contre la xénophobie et la politique du pilori.

     

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    A Vouziers, la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme ( LDH ) a pris l'initiative d'un rassemblement lors du marché hebdomadaire.

    Les personnes présentes pouvaient se joindre à l'appel national, et signer la pétition.

    A la fin du rassemblement, un cortège s'est formé pour remettre les feuilles de la pétition en Sous-préfecture.

    En comparaison à des mobilisations équivalentes, celle-ci a été un succès : une cinquantaine de personnes ont rejoint le mouvement à un moment ou un autre.

    Environ 40 personnes faisaient partie du cortège qui a traversé le marché place Carnot pour se rendre à la Sous-préfecture : c'est la preuve que beaucoup sont choqués par les attitudes d'exclusion du gouvernement, et qu'is ne sont pas disposés à accepter ce virage xénophobe sans rien dire.

     


  • 134 manifestations

    Pour la mobilisation du 4 septembre, le site de la LDH dénombre 134 villes participantes.

     

    De Abbeville à Vouziers, la mobilisation traverse toute la France, pour rappeler que la devise de la République est bien Liberté Egalité Fraternité.

     

    Les propos et les actes de notre gouvernement et de sa majorité UMP choquent au-delà des frontières : un réseau européen d'ONG appellent à réagir contre les récentes décisions xénophobes de la France.

    Vous trouverez ci-dessous leur appel.

    Rappelons qu'à Vouziers, vous pourrez signer la pétition samedi prochain 4 septembre lors du marché (à partir de 10 h derrière la Mairie) La pétition sera ensuite déposée en cortège à la Sous-préfecture.

     


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    Suite aux récents événements en France ciblant et stigmatisant les immigrés et plus particulièrement la population Rom au nom de la sécurité et l’ordre public, le Réseau européen contre le racisme (ENAR) lance une réponse coordonnée pour protester contre les politiques xénophobes de la France. ENAR et des ONG antiracistes dans plusieurs pays de l’Union européenne sont outrés par ces événements et organiseront des manifestations devant les ambassades françaises le samedi 4 septembre afin de protester contre les politiques xénophobes mises en avant cet été par le gouvernement français et de montrer notre solidarité avec les ONG antiracistes françaises qui organisent une grande manifestation en France le même jour.

     

    Une manifestation aura également lieu devant l’Ambassade de France à Bruxelles (Boulevard du Régent 42) à 14h00 (GMT+1). ENAR entend ainsi exprimer ses préoccupations quant à l’expulsion systématique des Roms de Roumanie et Bulgarie et aux déclarations faisant un lien entre Roms/immigration et criminalité. L’utilisation par les membres du gouvernement français d’un discours populiste et discriminatoire fait des amalgames scandaleux entre les Gens du Voyage, les immigrés Rom, la migration et les crimes violents.

     

    Tant cette rhétorique que les expulsions risquent de renforcer les préjugés et perceptions discriminatoires envers ce groupe ethnique qui est déjà l’un des plus discriminés dans l’UE, ainsi qu’envers les immigrés de manière générale. En outre, la manifestation aura lieu quelques jours avant que la France n’organise le 6 septembre une réunion des ministres de l’immigration italien, allemand, britannique, espagnol, grec, belge et canadien afin de discuter de l’immigration irrégulière. Il semble que la réunion pourrait également avoir pour but de légitimer la politique de la France de regroupement et d’expulsion des Roms, et de promouvoir les idées italiennes d’expulsions automatiques des ressortissants de l’UE qui ne peuvent se prendre en charge financièrement et qui vivent des aides de l’Etat.

     

    ENAR appelle l’UE et ses Etats membres à garantir l’intégration des Roms en Europe de manière coordonnée et inclusive. Une stratégie européenne globale pour l’inclusion des Roms doit s’assurer que les Roms soient protégés contre les discriminations, aient un accès égal à l’éducation, à l’emploi, aux soins de santé et au logement, et aient la possibilité de participer à la vie civique et économique de leur pays.

  • Le 4 septembre à Vouziers : appel de la LDH

    L'An Vert vous a déjà informé de la journée du 4 septembre en faveur des valeurs de la république.

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    Pour signer en ligne, cliquer sur l'image



    La section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme vient de prendre une initiative pour se joindre à l'appel national. Vous en trouverez le texte ci-dessous.

    Le groupe Ecologie-Solidarité de Vouziers, qui édite l'An Vert soutient pleinement cette action et vous invite donc à vous rendre derrière la Mairie (parc Beluriez) le samedi 04 septembre, pour y signer la pétition qui sera remise en Sous-préfecture.

     

     

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    Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité


    Si la lutte contre la délinquance, la conduite d’une politique assurant la meilleure sécurité possible  de tous les citoyens sont légitimes, elles doivent être conduites en respectant les principes fondamentaux de notre République laïque, démocratique et sociale.

    Les récents discours prononcés au plus haut niveau de l’Etat, la médiatisation volontaire d’actions de stigmatisation , de rejets de groupe sociaux entiers, des Roms aux gens du voyage menacent la cohésion de la société toute entière. Il s’agit non plus d’ouvrir un débat légitime en démocratie sur la manière d’assurer la sûreté  républicaine mais bien d’une volonté de désigner comme à priori dangereuses  des millions de personnes à raison de leur origine ou de leur situation sociale.

    Aucun responsable politique n’a reçu mandat de violer les principes les plus élémentaires sur lesquels la République s’est construite.


    Relayant l’appel national lancé par une quarantaine d’organisations associatives, syndicales et politiques diverses  toutes attachées aux principes fondamentaux de notre République et se référant à l’article 1er de la constitution qui « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », la section locale de la Ligue des Droits de l’homme vous invite :

    *à venir signer la pétition nationale « Non à la politique du pilori » au point signature ldh.jpginstallé le samedi 4 septembre à partir de 10 heures dans le parc Béluriez, à Vouziers

    *à faire partie de la délégation qui, à 11h30, au départ du parc Béluriez , se rendra à la Sous-préfecture, rue Gambetta pour y déposer le texte de la pétition et les signatures recueillies.


    A l’occasion du 140ème anniversaire de la République, vous exprimerez ainsi votre opposition aux stratégies de stigmatisation, de discrimination, à toute politique de la peur ou de la haine, à toute démarche qui s’inscrit dans une logique de désintégration sociale porteuse de graves dangers, qui crée des distinctions entre les habitants de ce pays et désigne des boucs émissaires .

    Nous comptons sur votre engagement !

  • Sakineh Mohammadi Ashtiani ne doit pas mourir.

    Lettre de Jean-Pierre Dubois, président de la LDH, adressée à l’ambassadeur de la République islamique d’Iran en France.

     

    Monsieur l’Ambassadeur,

     

    Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani est menacée de mort par lapidation. Quelles que soient les raisons qui sont mises en avant pour justifier une telle sentence, je veux vous dire combien il est révoltant qu’une femme soit condamnée à mort, qui plus est par lapidation, pour des faits qui tiennent de la libre disposition de son corps.

    Depuis plus d’un siècle, la Ligue des droits de l’Homme se bat pour que la dignité de l’humanité soit article_p24_photo_1281899299941-4-0.jpegrespectée, pour que chacun de ses membres soit regardé comme essentiel au devenir de tous.

    C’est pourquoi, le sort de Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani nous importe comme nous importe le sort des condamnés à mort aux Etats-Unis, en Arabie Saoudite ou en Chine.

    Aucune faute, si tant est en l’espèce qu’il en existe une, pas plus qu’aucune prescription religieuse, ne peuvent justifier qu’un être humain soit privé de sa vie.

    Le recours au moyen barbare qu’est la lapidation ne fait qu’ajouter à l’inacceptable. Nul n’est à l’abri d’avoir à rendre compte de ses actes, surtout lorsque, agissant au nom d’un Etat, on méprise aussi ouvertement les droits les plus élémentaires.

    Le peuple d’Iran a inscrit sa marque depuis des millénaires dans la vie de l’humanité. Ce serait faire injure à son histoire et à son avenir que de commettre un tel crime.

    C’est pourquoi, nous demandons aux autorités iraniennes d’abandonner toutes sanctions à l’encontre de Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani.

     

    Je vous prie de croire, Monsieur l’Ambassadeur, en l’assurance de notre haute considération.

     

    Jean-Pierre Dubois
    Président de la Ligue des droits de l’Homme

  • Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité

    Communiqué commun
    Une avalanche de discours et d’annonces provocatrices s’est abattue depuis plusieurs jours sur notre pays. Jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, on entend des propos qui étaient jusqu’à présent l’apanage de l’extrême droite.

    Le président de la République, lui-même, montre du doigt des communautés et des groupes sociaux deviseenfant.gifentiers, stigmatise les Roms, les Gens du voyage, les étrangers, les Français qui ne sont pas « de souche », les parents d’enfants délinquants, etc. Ce faisant, il ne lutte en rien contre la délinquance, qui est répréhensible pour tout individu sans distinction de nationalité ou d’origine : il met délibérément en cause les principes qui fondent l’égalité républicaine, alors que déjà une crise sociale et économique d’une extrême gravité menace la cohésion de la société tout entière.

     

    En quelques jours, les plus hautes autorités de l’Etat sont passées de l’exploitation des préjugés contre les Gens du voyage au lien, désormais proclamé, entre immigration et délinquance, puis à la remise en cause de la nationalité française dans des termes inédits depuis 1945. Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche s’inscrit dans une logique de désintégration sociale porteuse de graves dangers.

     

    Il ne s’agit plus du débat légitime en démocratie sur la manière d’assurer la sûreté républicaine, mais bien d’une volonté de désigner comme a priori dangereuses des millions de personnes à raison de leur origine ou de leur situation sociale. Quelle que soit la légitimité que confère l’élection, aucun responsable politique n’a reçu mandat de violer les principes les plus élémentaires sur lesquels la République s’est construite.

    Parce que le seuil ainsi franchi nous inquiète pour l’avenir de tous, nous, organisations associatives, syndicales et politiques diverses mais qui avons en commun l’attachement aux principes fondamentaux de la République laïque, démocratique et sociale, rappelons avec force que l’article 1er de la Constitution « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », et que toutes propositions qui méconnaîtraient cette règle fondatrice de la démocratie constituent une atteinte à la paix civile.

    Nous n’accepterons sous aucun prétexte que le nécessaire respect de l’ordre public soit utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires.

    Nous appelons donc l’ensemble des citoyens de ce pays à manifester publiquement leur opposition aux stratégies de stigmatisation et de discrimination et aux logiques de « guerre » qui menacent le vivre ensemble. A cet effet, nous proposerons dans les prochains jours à la signature en ligne un « Appel citoyen » refusant toute politique de la peur ou de la haine. Et nous appelons à un grand rassemblement citoyen à l’occasion du 140e anniversaire de la République, le samedi 4 septembre Place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun.

     

     

    Signataires : AC ! Agir ensemble contre le chômage, Les Alternatifs, Les amoureux au banc public, Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association nationale des Gens du voyage catholiques (ANGVC), Association républicaine des anciens combattants (ARAC), ATTAC, Autremonde, Cedetim, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), La Confédération Paysanne, La Cimade, Le Cran, Droit au logement (DAL), Emmaüs France, Europe Ecologie, Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI), Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Fédération SUD Education, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), FNASAT-Gens du voyage, Fondation Copernic, France Terre d’Asile, Gauche unitaire, Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), Les Jeunes Verts, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’enseignement, Marches européennes, Médecins du Monde, Le Mouvement de la Paix, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti communiste français (PCF), le Parti de Gauche, le Parti socialiste (PS), Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RAIDH), Réseau Education Sans Frontière (RESF), SNESUP-FSU, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Union syndicale Solidaires, Les Verts.